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Nigari

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Derniers commentaires




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    Nigari Nigari 4 mars 2015 22:56

    Pour ceux qui s’arrêtent à la forme et qui donc ne peuvent pas saisir le fond... voici une illustration du processus "Alice" dans l’affaire Dutroux. Le cas de Regina Louf, le témoin X1...
    À l’âge de 11 ans, sa mère lui a présenté un certain Tony V. en lui disant : "Désormais tu lui appartiens, il est ton propriétaire." Cet individu est alors devenu le "maître" de Régina Louf entretenant avec elle une relation ambiguë mêlant proxénétisme, "amour et attachement" basé sur du contrôle mental. C’est ce Tony qui avait la charge de Régina et qui la "téléguidait" dans le réseau.
    "Tony était le seul adulte qui comprit que quelque chose n’allait pas dans ma tête. Cela ne le dérangeait pas du tout, au contraire, il le cultivait. Il me donnait différents noms : Pietemuis, Meisje, Hoer, Bo. Les noms devinrent lentement une part de moi. La chose étrange était que si il mentionnait un nom, la personnalité qui correspondait au nom était immédiatement appelée. 
    "Pietemuis" (petite souris) devint le nom de la petite fille qu’il ramenait à la maison après l’abus - une petite fille effrayée et nerveuse qu’il pouvait réconforter en lui parlant d’une façon bienveillante et paternelle. "Meisje" (fille) était le nom de la partie de moi qui lui appartenait exclusivement. Si il m’abusait dans mon lit tôt le matin, par exemple, ou s’il n’y avait personne autour de nous. "Hoer" (pute), était le nom de la partie de moi qui travaillait pour lui (....) quand je lui demandais avec curiosité pourquoi il me donnait tant de noms, il rajoutais : "Papa Tony te connais mieux que tu ne te connais toi même"… Et c’était malheureusement vrai."

    Source : "Zwijgen is voor daders - De getuigenis van X1" - Regina Louf, Éditions Houtekiet, 1998



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    Nigari Nigari 28 février 2015 23:36

    @attis
    "Il est pourtant évident qu’elle n’a plus qu’une influence très réduite de nos jours..." Hihihi.... mais bien sûr... smiley

    "Et je viens de voir que votre Dr Noblitt est docteur en... astrologie." lol Revoyez vos sources... James Randall Noblitt est psychologue clinicien au Texas et professeur de psychologie à la California School of Professional Psychology at Alliant International University. Il s’est intéressé au côté anthropologique des abus rituels et des troubles dissociatifs. Sujet très intéressant... 

    Tiens votre compère "Gaspard de la nuit" n’a pas pointé le bout de son nez pour tenter de plomber le sujet ? Étonnant... Vous le remplacez très bien, vous faites du bon boulot, mais ça pourrait-être mieux. Courage. smiley




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    Nigari Nigari 28 février 2015 02:58

    @attis
    La dissociation est bien évidemment reliée aux rituels comprenant des transes, des initiations traumatiques avec l’usage de drogues ouvrant des "portes" vers la possession, etc.... Bref, la vieille école pour atteindre l’illumination.... la dissociation. Également la clé pour le contrôle mental...

    Le psychiatre britannique William Sargant (qui a travaillé pour le projet MK-Ultra), a rapporté dans son livre "The Mind Possessed : A Physiology of Possession, Mysticism and Faith Healing" que la dissociation, l’amnésie, la modification de la personnalité ainsi que la programmation mentale, était une part essentielle dans le culte Orisha.
    Sargant cite l’auteur Pierre ’Fatumbi’ Verger qui aurait été initié à ces rituels Orisha : "Pierre Verger lui même est devenu un prêtre du culte Orisha. Il ne pouvait pas m’en dire beaucoup à propos des cérémonies secrètes qui se passaient au couvent, mais il a pu révélé qu’il s’agissait là d’un sévère processus de lavage de cerveau dans lequel la personnalité normale est remplacée par une nouvelle personnalité. Le postulant n’est jamais autorisé a se rappeler de qui il était, de quoi il avait l’air et comment il se comportait avec son ancienne personnalité. Lorsqu’il quittait le couvent, il lui était redonné son ancienne personnalité par un procédé spécial, mais avec très peu de mémoire de ce qui s’était passé dans le couvent. Les personnes revenaient de temps en temps dans le couvent et par le même procédé hypnotique inverse, elles retrouvaient leur personnalité de dévots, qui disparaissait encore une fois dans leur personnalité ordinaire lorsqu’elles retournaient dans le monde extérieur."

    Intriguant... cela n’est qu’un exemple.... Dans le livre "Cult and Ritual Abuse", le Dr Noblitt écrit : "Lorsque nous examinons la littérature historique et anthropologique, nous trouvons des contenus liés aux religions, aux cultes, aux organisations fraternelles faisant apparemment référence à des rituels traumatiques dans le but de créer des états altérés de conscience. Ces états de conscience ont parfois été vu comme quelque chose de sacré, tel un catalyseur magique pour de profondes visions ou des possessions par des dieux. Dans d’autres cas, ces méthodes auraient été employées pour établir une sorte de puissant contrôle psychologique, d’une manière souterraine et secrète, inconnue par les professionnels de la santé mentale."

    Comme je l’ai écrit plus haut, la programmation Monarch n’est pas forcément pratiqué à un niveau gouvernemental, et Karen Mulder a décrit ce qu’elle pouvait avec les mémoires qu’elle avait. Elle a quand même décrit ce qui s’apparente à un réseau dans lequel elle baigne depuis toute petite.... Chose commune aux esclaves MK.

    Vous écrivez :

    "je pense qu’il faut se méfier comme la peste de gens comme Springmeier ou Gunderson, et prendre les témoignages des Cathy O’Brien et autres Arizona Wilder avec des pincettes, des gants, et un masque de protection."

    ("Un masque de protection" à ce point là ? Personnellement, le masque, je le met face aux doctrines de vos frangins.)

    En effet, il faut se méfier et garder un esprit critique, mais il faut aussi recouper les informations et chercher d’autres sources. Je vous réponds qu’il faut se méfier comme de la peste des gens comme vous qui décrédibilisent systématiquement les témoignages de survivants d’abus rituels (pierre angulaire du contrôle mental) sans apporter d’arguments valables si ce n’est un scepticisme qui pourrait se comprendre.




  • 3 votes
    Nigari Nigari 26 février 2015 11:19

    @attis
    Les programmes Bluebird, Artichoke et MK-Ultra ont finit par sortir dans le domaine public après 30, 40 ou 50 ans… Les projets de recherche sur le contrôle mental sont toujours opérationnels, ils ont simplement été déplacés encore plus profondément dans les méandres des institutions gouvernementales.

    En fait ce que l’on nomme "programmation Monarch" semble être une pratique systématique des groupes satanistes, lucifériens, voir gnostiques : le fractionnement de la personnalité combiné avec la démonologie afin de contrôler l’enfant et de lui faire perpétuer les pratiques du culte. Le processus psycho-spirituel que l’on appelle la dissociation de la personnalité est une pratique ancestrale et ce n’est pas un black-programme américain qui a inventé ce truc.

    Pour ce qui est des preuves, nous ne pouvons nous basé que sur des témoignages de première main : ceux des survivants et de leur thérapeutes. Il en existe de nombreux, mais il faut chercher dans des livres anglophones. Et ce ne sont pas forcément des gens en lien avec les sphères élitistes comme l’a été Cathy O’Brien. En France, nous avons Karen Mulder qui a essayé à un moment donné de révéler certaines choses qui ressemblaient très fortement à du contrôle mental de type Monarch (esclave sexuelle).... Mais ça doit être une grande parano, n’est-ce pas ? D’ailleurs sa famille l’a vite faite interner...

    Les clins d’oeil avec le papillon Monarch et les nombreuses symboliques de poupées automates brisées ne sont qu’un aspect de la chose, certains clips révèlent clairement le processus du contrôle mental basé sur les traumatismes. Dans un de ses ouvrages, la psycho-traumatologue allemande Michaela Huber définit ainsi ce type de programmation mentale : (extrait déjà cité en com sur ce site, mais il mérite d’être rappelé encore une fois)

    "La programmation dans le contexte d’un traumatisme est une situation que l’on peut décrire comme un apprentissage sous torture. La métaphore programmation est certainement d’origine informatique et représente dans ce contexte, ce que les psychologues appellent un conditionnement. Ce qui veut dire que la personne qui a été "programmée" doit réagir de manière stéréotypée à un certain stimulus. La réaction de la personne au stimulus est dans ce cas automatique et "appris", donc il ne s’agit ni d’un réflexe naturel ni d’une réaction consciente et volontaire. Pour arriver à ses fins, "le programmeur" que j’appellerai le coupable (ou le bourreau) a utilisé le fait que sa victime soit un jeune enfant, de préférence déjà dissocié (à la personnalité fractionnée) et il a effectué l’apprentissage en torturant la victime. La torture peut comprendre des abus physiques, sexuels, émotionnels et souvent on suggère à la victime qu’elle va mourir si elle n’est pas obéissante. Une fois qu’une victime a été programmée, il est possible de la contrôler avec les stimulus qu’on lui a "implanté" (les ’triggers’ ou déclencheurs). Une personnalité alter qui a été programmée n’est généralement pas une identité complexe et pour cela on l’appelle aussi "programme". Normalement, cette personne a été programmée pour servir à certaines fins : se prostituer pour enrichir le maître, voler, faire de la contrebande de drogues etc. À l’aide de la programmation le maître peut également s’assurer que la victime soit amnésique concernant les abus et la programmation, il peut également faire en sorte que la victime commette un suicide à un certain moment de sa vie ou empêcher que la victime soit capable de parler des événements incriminants le coupable. (Multiple Persönlichkeit, Überlebende extremer Gewalt, Ein Handbuch, Fischer Taschenbuchverlag GmbH, Frankfurt am Main - Michaela Huber,1995)



  • 4 votes
    Nigari Nigari 25 février 2015 23:18

    @attis
    "Zetes parano. Et un poil agressif aussi"..... , si vous le dites, je me bouche aussi le nez quand je descend dans la fosse aux commentaires de AgoravoxTV..... Donc vous pouvez rajouter que je suis également condescendant

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