Rédaction | Depuis | Articles publiés | Commentaires postés | Commentaires reçus |
---|---|---|---|---|
L'inscription | 0 | 1929 | 0 | |
1 mois | 0 | 0 | 0 | |
5 jours | 0 | 0 | 0 |
@ Gaspard, l’esprit humain est étrange , il faut toujours qu’il exhume des formes du passés, comme si elle pourrait toujours valable aujourd’hui, à lors que l’on tiens absolument pas compte entre temps l’humanité n’a plus le même état d’esprit. Ce qui fait que l’esprit du sport entre la Grèce antique et celui qui est pratiquer aujourd’hui non plus de point commun et du même ordre ceux qui espère à retour fondamentalisme de la Démocratie Athénienne comme seul remède alternative crédible d’exercé la démocratie aujourd’hui.
@ Éric, votre réponse m’est qu’une question de point de vue,
l’extrait de texte sur Les Exigences sociales Fondamentales de Notre Temps devrait vous aidez à le relativiser.
@ Gaspard, il y a une raison à cela, c’est que ses livres sont toujours maintenues en édition depuis que ses conférence ont été édites, et par ailleurs elle ne sont pas encore totalement traduite en Français.
.
Un extrait d’une conférence de Rudofl Steiner qui colle très bien à notre échange actuel :
( -Les Exigences sociales Fondamentales de Notre Temps
QUATRIÈME CONFÉRENCE
DORNACH, 6 DÉCEMBRE 1918
Récemment (1), j’ai particulièrement insisté sur l’impossibilité d’établir
sur le plan physique un état paradisiaque, si nous prenons toujours le
terme dans le sens évoqué la dernière fois, qu’en conséquence toutes les
prétendues solutions à la question sociale, dont le but plus ou moins
conscient est d’instaurer le paradis sur terre, qui de surcroît est censé
durer, que toutes ces prétendues solutions reposent nécessairement sur des
illusions. C’est à la lumière de cette donnée que je vous prie de bien vouloir
accueillir tout ce que j’explique à propos des événements actuels. Car
la réalité de notre époque présente indubitablement une exigence précise
que l’on peut définir comme l’exigence de donner une forme sociale aux
conditions humaines. Il ne faut surtout pas faire de cette question une
question abstraite, ni la prendre au sens absolu, mais il s’agit, comme je le
disais la dernière fois, de se rendre compte à partir des connaissances issues
de la science spirituelle de ce qui précisément est nécessaire à notre
époque. Nous allons étudier à présent quelques aspects de ce que la science
spirituelle juge nécessaire pour notre temps.
Il y a aujourd’hui une chose qu’habituellement on néglige vraiment
beaucoup. Lorsqu’on parle de social et des revendications qui s’y rattachent,
on oublie trop souvent que, conformément aux exigences de notre
temps, la question sociale ne peut en aucun cas être abordée sans une
connaissance intime de l’être humain. On peut bien imaginer tous les programmes
sociaux que l’on veut, vouloir réaliser les idéaux sociaux les plus
beaux, tout cela demeure stérile si le but recherché n’est pas de comprendre
l’être humain en tant que tel, si on n’aboutit pas à une connaissance plus
intime de l’individu. J’ai fait remarquer que l’articulation de la vie sociale
dont j’ai parlé, cette articulation sociale ternaire qu’il me fallait présenter
comme une exigence de notre temps au sens le plus fort du terme, vaut justement
pour l’époque actuelle, parce qu’elle prend en considération dans le
moindre détail la connaissance de l’être humain, tel qu’il est maintenant, à
ce moment donné de la cinquième époque postatlantéenne. Et c’est aussi à
partir de ce point de vue que je vous prie de considérer toutes les explications
que je donnerai.
Comprenez bien qu’on ne peut pas établir un ordre social tel que
l’exige la situation actuelle sans prendre conscience de la chose suivante :
cet ordre social est lié au fait que l’homme lui-même se reconnaisse dans sa
relation à l’élément social. On peut dire que, de toutes les connaissances,
celle de l’être humain est la plus difficile, c’est pourquoi dans les anciens
mystères le « connais-toi toi-même » fut fixé comme le but le plus élevé de
la quête de la sagesse. La grande difficulté pour l’homme d’aujourd’hui est
de comprendre tout ce que le cosmos anime en lui, tout ce qui agit en lui.
Il préférerait s’imaginer lui-même de la manière la plus simple possible,
parce que, aujourd’hui précisément, il est devenu très paresseux dans son
penser, dans ses représentations. Mais l’être humain n’est justement pas un
être simple, et surtout pas sur le plan social. Et ce n’est certes pas l’arbitraire
dans les représentations qui peut faire quoi que ce soit contre cette
réalité. Car dans ce domaine, l’homme est un être qu’il voudrait infiniment
ne pas être, il préférerait de beaucoup être différent. On peut dire qu’en
réalité l’être humain s’aime terriblement lui-même. Il s’aime vraiment
beaucoup, c’est incontestable. Et c’est cet amour de lui-même qui fait que
la connaissance de soi devient source d’illusions. Ainsi l’homme ne veut
pas s’avouer qu’il n’est un être social que pour moitié, et que pour l’autre,
il est un être antisocial.
Reconnaître froidement, énergiquement, que l’homme est un être à la
fois social et antisocial, voilà une exigence fondamentale de la connaissance
sociale de l’être humain. On a beau dire : Je m’efforce de devenir un
être social (naturellement, il faut aussi le dire, car si on n’est pas un être
social, on ne peut absolument pas vivre convenablement avec les
hommes), le fait de lutter constamment contre le social, d’être continuellement
un être antisocial est inhérent à la nature humaine. )
.
Ce texte nous montre le pourquoi, il est si difficile d’avoir en réalité les idées claires sur ce sujet.
@ Éric Guéguen , bien sur que tous non pas une conception éthique de la vie, cela ne doit pas nous décourager pour tendre vers cela !
@ Gaspard Delanuit, je vous donne les grande ligne de Wikipédia sur Rudolf Steiner , le sujet est loin d’être complet sur toute ses réalisations sociales.
Rudolf Steiner (25 février 1861 à Donji Kraljevec, Croatie/Empire austro-hongrois - 30 mars 1925 à Dornach, Suisse) est un philosophe, occultiste et penseur social. Il est le fondateur de l’anthroposophie, qu’il qualifie de « chemin de connaissance », visant à « restaurer le lien entre l’Homme et les mondes spirituels ». Ses adeptes le considèrent généralement à la fois comme un homme de connaissance et un guide spirituel.
Son enseignement est à l’origine de projets aussi divers que les écoles Waldorf, l’agriculture biodynamique, les médicaments et produits cosmétiques Weleda, le mouvement Camphill et la Communauté des Chrétiens.
Œuvres écrites de Rudolf SteinerParmi la trentaine de livres et plus de 6 000 conférences publiées, ses œuvres-clés sont :
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération