Pardon, un oubli important concernant
le fait de voir les hommes tels qu’ils sont chez les libéraux :
1 .Comme Michéa l’explique, si les libéraux sont des pessimistes anthropologiques, l’idée
que l’homme soit un loup pour l’homme ait pour guide son intérêt, ce pessimisme
se couple avec un optimisme du pouvoir
de la raison de prendre appui sur cette nature mauvaise et égoïste pour en
faire une vertu publique. Il y’ a donc bien quelque chose qui relève de l’idéalisme
chez les libéraux.
2. La
lutte de tous contre tous, les plus fort survivant, les plus faibles disparaissant,
chacun se préoccupant de ses intérêts bien compris est une réalité incontestable,
le passé et le présent le démontrent assez bien, les peuples amérindiens ou des
peuples aborigènes d’Océanie ne sont plus là pour en témoigner.
Mais c’est au niveau de l’échelle de ces guerres incessantes et
perpétuelle que les libéraux se gourent : ce ne sont pas des
unités individuelle isolés qui se livrent ces guerres, mais c’est bien au
niveau de groupes fédérateurs qu’elles ont lieu. Au sein de ces groupes
fédérateurs, on retrouve de la solidarité, du partage, du sacrifice, certains
acceptant de mourir pour l’intérêt du groupe (l’exigence de descendance
collective prime sur l’exigence de descendance individuelle). Je ne dis pas
qu’au sein de ces groupes tout va bien, il existe des antagonismes sociaux à
des degrés différents et lorsqu’ils sont trop puissants, le groupe implose.
Le
darwinisme des individus des libéraux est infondé, le darwinisme des groupes
est lui une réalité observable.
Donc la situation actuelle n’ est pas lié au
fait que les libéraux aient essayé de voir l’ homme tel qu’ il est , elle est
lié au fait qu’ ils n’ ont pas vu l’
homme tel qu’ il est réellement , raison pour laquelle la société actuelle
est si différente de celle qu’ ils idéalisaient !