@yoananda2
ben oui, faut être prêt à sacrifier sa vie par amour pour ses ennemis pour être capable d’aimer son prochain.
Ben non c’est très exactement l’inverse que je viens d’expliquer à Gollum. Relis tranquillement. l’amour des ennemis est la CONSEQUENCE ULTIME de tout le reste. Pour résumer :
Transformation spirituelle intérieure —> Amour de soi et paix intérieure ---> Amour du prochain ---> Amour des ennemis (= dernière étape de l’évolution spirituelle permettant d’être capable d’aimer même ses ennemis ce que très très très peu de gens arrivent à faire, j’en conviens mais c’est tout de même la démontration qu’on a subi une totale transformation intérieure pour y arriver)
@yoananda2
mais putain quel énorme baratineur celui la ... ce charabia qui ne veut rien dire.
"être baptisé en Jésus Christ" ... lol ... gober ton baratin en somme.
Même remarque que pour Gollum ci-dessus
Les ennemis de Jésus c’est le Sanhédrin et les pharisiens. Jésus meurt en croix par amour pour eux ...
Mais non, pourquoi veux-tu absolument que la mission de Jésus soit de finir crucifier par "amour des phariens" ? D’où tu sors ça ? Trouve-moi un seul texte qui dit que le sens du sacrifice à la croix est fait par "amour pour les ennemis" ?
Encore une fois, le sacrifice de Jésus symbolise la mort de notre nature pécheresse (ou notre nature "finie" si le mot "péché" te rebute) à tous et notre propre résurrection en tant qu’êtres éternels devenus semblables à Dieu. Et ça concerne TOUS les être humains ayant peuplé la terre depuis l’origine (amis comme ennemis) MaQ a évoqué plus haut son expérience chrétienne en parlant du "baptême d’eau et d’esprit" (ce qui est effectivement biblique) et c’est exactement cela que ça signifie. Beaucoup de chrétiens ont témoigné avoir vécu cette expérience spirituelle qui les a, d’après eux, totalement transformé.
Bon en ce qui me concerne, sache que ce n’est pas mon cas
Tout démarre avec le péché originel commis 1 fois et dont on aurait hérité la malédiction ensuite depuis des milliers d’années. Jésus vient, nous prend en pitié, nous montre le chemin du retour à l’Eden : tu dois mourir par amour pour tes ennemis, et tu gagnes ta place au royaume des cieux grâce à la foi tu place en lui
Non ça c’est UNE interprétation de CERTAINS chrétiens mais sache qu’il y a autant d’interprétations théologiques possibles des textes qu’il y a de chrétiens sur terre. C’est bien pour ça que j’insiste sur le fait que tu ne peux juger GLOBALEMENT une religion qu’en prenant en compte la pérennité et la puissance de la civilisation concernée. Tout le reste c’est effectivement du baratin...
@Gollum
Perso je ne comprend strictement rien à ce charabia. Pour moi ce discours n’a aucun sens c’est du vent. De la littérature en ce sens que ce sont des phrases creuses qui n’ont pas de sens.
Tu ne comprends pas ou tu n’adhères pas ? Si c’est un pb de compréhension, pose-moi des questions plus précises et j’essaierai de te donner ma compréhension des choses. Par contre, si c’est juste parce que tu n’adhères pas à cette vision, là je ne peux rien y faire.
Dans un contexte de vie galactique intelligente ultra foisonnante ce texte a encore moins de sens...
Le dogme de Jésus fils unique du Père devient dès lors une ânerie.. et le sacrifice idem... (il en faudrait une infinité pour les infinités de planètes)
Alors là je t’avoue que c’est moi qui ne comprends pas cette remarque : est-ce que tu connais UNE SEULE religion au monde qui fait allusion de manière explicite (j’insiste là-dessus) à une vie ou une intelligence intergalactique ? (il n’y a pas de malice dans cette question car tu as bien plus de connaissances que moi sur l’hindouIsme, le bouddhisme,.. et je suis sans doute passé à côté). Du coup, pourquoi faire ce procès d’être humano-centré au seul christianisme ?
Sur l’amour de Dieu : il ne peut jamais être total sans une transformation profonde de l’être... et en conséquence l’amour des autres devient souvent un artifice quelque part..
Tout à fait d’accord sur le début de ta phrase : l’amour total de Dieu ne peut venir effectivement que par une transformation complète de l’intérieur. Par contre, moi je vois les choses de manière chronologique (je ne sais pas si c’est le terme le plus approprié), c’est à dire que pour être capable d’aimer son prochain, il faut d’abord avoir fait la paix avec soi-même, d’où la transformation intérieure qu’on vient d’évoquer.
@yoananda2
c’est qu’il applique sa phrase et qu’il meurt en croix par amour pour ses ennemis.
Mais où as-tu vu que Jésus meurt en croix "pour ses ennemis" ??? Excuse-moi mais tu mélanges un peu tout là. Le problème, c’est que tu pioches des phrases un peu partout et que tu reconstitues ensuite une histoire comme on fait un puzzle. Mais ce n’est pas comme ça que ça marche.
Le sens du sacrifice de la croix n’a rien à voir avec l’amour des ennemis. C’est de l’humanité toute entière qu’il s’agit. On s’écarte du débat mais si tu veux rentrer dans les détails du sens de ce sacrifice, allons-y : Cette morte et cette résurrection ne concerne pas seulement Jésus d’ailleurs. C’est un point qui est peu évoqué mais les textes nous disent que chaque être humain a été crucifié en même temps que le Christ et ressuscité également en lui. Bref, le sens du sacrifice, c’est que tout être humain reçoive la vie éternelle. Voilà ce que disent les textes. C’est complètement différent de ce que tu affirmes. D’ailleurs, l’un des péres de l’Eglise disait ceci à propos du sens de l’incarnation divine :
"Dieu s’est fait homme pour que l’homme se fasse Dieu."
Sinon voilà ce qu’énonce l’apôtre Paul à ce sujet (Romains 6 1,11)
"Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ?
Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.
En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection,
sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ;
par celui qui est mort est libre du péché.
Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes ; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit.
Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus Christ."
@yoananda2
ce sont les paroles d’un gus qui t’invite à être prêt à mourir, évidement que ça va semer la zizanie dans la famille.
A mourir pour quelle raison ? par amour pour ses ennemis.
Excuse-moi mais tu me fais rire . Sérieux, je ne comprends pas pourquoi ça t’agace autant. D’abord, cette phrase sur l’amour des ennemis n’a été prononcée qu’une seule fois, ensuite ce qui est central dans le message de Jésus, c’est "aime ton prochain comme toi-même". On a souvent tendance à oublier cette fin de phrase or elle est essentielle. Pour aimer quelqu’un d’autre, il faut commencer par s’aimer soi-même, c’est tout le sens de l’article or c’est, avec l’amour de Dieu, le commandement le plus important pour Jésus. L’amour des ennemis est une conséquence. Après, tu en penses ce que tu en veux mais moi je pense que faire la paix avec un ennemi est possible et que ça peut même se faire après l’avoir affronté.
Exemple : si jamais le hasard de la vie fait qu’on se rencontre un jour en vrai et qu’on ne puisse pas se blairer (vu qu’on n’est pas d’accord sur le christianisme, au hasard) et qu’on finisse par se foutre sur la gueule. Et bien peut-être qu’ensuite on pourrait finir par se réconcilier et fraterniser autour d’un verre en riant de tout ça. Ce serait un comportement très chrétien
Non en effet, juste la haine de ses ennemis. La haine de sa famille, ça, c’est ok.
C’est vrai que même un gauchiste n’aurait pas osé prononcé de telles paroles .
Sérieusement je suis d’accord, c’est assez perturbant de lire qu’il faut "haïr sa propre famille" et je t’avoue que je n’ai pas d’interprétation très convaincante à te fournir sur ce verset. En fait, Jésus est un personnage radical qui veut sans doute dire qu’il faut se débarrasser de toute entrave et de tout lien, y compris de sa propre famille, si on veut être totalement libre (un peu comme les ermites). Il dit d’ailleurs exactement la même au jeune homme riche qui l’interroge pour savoir comment avoir la vie éternelle. Et Jésus lui répond qu’il doit abandonner tous ses biens matériels pour le suivre (ce que le jeune homme riche refusera de faire). C’est comme ça que j’interprète le terme "haïr" au sens de "se libérer de"...Bon je sais, tu vas me dire que "c’est de la merde comme explication" mais je n’ai pas mieux à proposer là-dessus
@Y2
Je réagis aussi à ça :
Toi tu dis que notre civilisation est "grande" ou "dominante" grâce au christianisme. Moi je dis l’inverse : elle est grande et dominante malgré lui, parce qu’on redécouvert les textes grecs, qu’on a repris le chemin de la vérité, de la science, et si on domine, ce n’est pas parce qu’on prie Jésus, mais parce qu’on inventé la bombe atomique, qu’on a (ré)inventé l’eau courante potable, les antibios, etc...
Désolé mais tu dis une contre-vérité historique : la France des rois a dominé le monde et n’a jamais été aussi dominante que sous la monarchie (d’essence divine). En bon darwinien que tu es, le seul critère que tu devrais prendre en compte pour savoir si une religion est bénéfique ou pas, c’est le critère de puissance. Tout le reste c’est de la littérature. La France a été également ultra-puissante sous Napoléon, qui certes n’était pas spécialement croyant, mais qui avait compris l’importance du christianisme et de l’église pour assurer sa domination, d’où sa politique du Concordat.
Or depuis que la France est devenue totalement matérialiste et que les individus fuient les églises, elle s’effondre. C’est un fait, je n’y peux rien et personne ne peut le contester de bonne foi (c’est le cas de le dire).
Tu es face à une contradiction avec ta propre approche : soit tu assumes jusqu’au bout ta vision scientiste-darwiniste consistant à faire l’apologie "du plus fort", et auquel cas tu es obligé de reconnaître que la civilisation chrétienne a toujours dominé toutes les autres en terme de puissance (pourquoi donc si c’est une religion de "faibles", j’aimerais bien le savoir ?), soit tu changes ton paradigme si tu veux être plus crédible dans ta critique du christianisme car sinon ça ne tient pas...
@yoananda2
Hé les gars, vous pouvez recadrer le débat SVP
Le christianisme c’est de la merde. Vous avez 4h.
Bonne répartie, j’avoue, ça m’a fait rire
Plus sérieusement, je t’ai mis un paquet de citations de Jésus ou il renie sa famille, ou tous lé zommes y sont ego.
Juste une remarque : Il ne dit pas "tous les hommes sont égaux", il dit que tous les hommes sont importants pour Dieu (en gros, je schématise mais c’est ça l’idée). Pas exactement pareil. Pour le reste, je connais très bien toutes les autres citations que tu as proposées et qui vont parfaitement dans mon sens ! C’est marrant parce que j’allais justement proposer les versets à propos du "je ne suis pas venu apporter la paix mais le glaive". Rien que ça, ça te montre que Jésus n’est pas un bisounours. Je ne dis pas non plus que c’est un guerrier évidemment mais quand tu relis les différentes paroles du Christ et notamment ceux de la vidéo que j’ai mise dans l’article, ça ne ressemble quand même pas aux paroles d’un hippie babacool...
Bah, ben le gauchiste avec son "vous n’aurez pas ma haine", en quoi il est différent de Jésus avec son "vous aurez ma joue gauche" ...
Tu réponds toi-même à cette question en rappelant cette citation de Jésus : "Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple." (Luc 14, 26)
Mourir plutôt que haïr. Jésus.
cf réponse précédente. Jésus ne condamne pas vraiment la haine (qui au fond n’est que de l’amour inversé) contrairement à ce que tu crois mais l’indifférence. C’est surtout ça qui est condamné dans le NT : ce sont les tièdes.
Purée, je ne sais pas si parler de religion rend plus intelligent ou plus con (ça dépend sans doute des intervenants) mais en tout cas ça fait réagir : on en est à plus de 100 commentaires ! Si je n’étais pas pétri d’une modestie à toute épreuve (mon côté chrétien sans doute, n’est-ce pas Yo et Gollum ?), je me dirais que je suis sans discussion possible le meilleur d’entre nous tous
. Non mais en fait c’est Mao qui a raison : nous sommes tous d’indécrottables tchatcheurs sur ce site. En tout cas, certains sont toujours aussi prévisibles : notre ami Globulard cherche de nouveau la castagne avec tout le monde (moi ça me va bien car je défends le principe de la colère et du conflit dans cet article), le Ged aux 252 trous dans la cervelle est toujours aussi "fin et perspicace" dans ses "réflexions", quant à Mao ben...enfin voilà quoi ! Bref ce n’est même plus drôle pour un "journal de bord", ça devient vraiment trop répétitif
Ceci dit, je note tout de même 2 bonnes arrivées "surprise" : la sensuelle et piquante Josiane ici présente qui nous gratifie du meilleur commentaire de ce fil (bon ok, Norman n’est pas mal non plus) et le retour de notre ami MaQ qui me réjouit et que je salue ! Je ne suis d’ailleurs pas le seul à me réjouir car Conf semble être enchanté également, c’est d’ailleurs émouvant quand on voit 2 potes se retrouver . Au fait MaQ, depuis le temps qu’on se connaît (virtuellement) ici, on peut peut-être se tutoyer, non ? T’en penses quoi ?
Bon sinon, j’en étais où moi là-dedans ? Je m’absente même pas une journée et les tchatcheurs de compétition que sont Gollum et Y2 réussissent à me paumer...
Hé les gars, vous pouvez recadrer le débat SVP, j’ai déjà la tronche farcie à cause du boulot et vous avez tellement pondu de commentaires aujourd’hui que je ne sais plus à qui ni à quoi je dois répondre (et pour être franc, j’ai la flemme de tout relire).
D’avance merci pour votre compréhension
@Gollum
un climat culturel qui reste chrétien malgré tout sans même qu’on s’en rende compte..
Bien sûr qu’il y a un climat "culturel" chrétien puisque le christianisme fait partie de l’identité occidentale. La question qu’il faut se poser, c’est pourquoi l’identité "culturelle" (et pas cultuelle) est toujours aussi présente et peut-être que c’est tout simplement parce que les gens restent attachés à leurs traditions.
J’ai l’impression que tu ne t’en rends pas forcément compte (car je sais que tu raisonnes en terme de spiritualité et non en terme civilisationnel) mais en voulant gommer cette identité culturelle, notamment la laïcité qui est une conséquence du christianisme, on participe à la destruction de l’occident en tant que civilisation. Encore une fois, on peut détester le christianisme en tant que croyance mais vouloir carrément en finir avec la "culture" chrétienne me semble très dangereux. Mais peut-être que je n’ai pas bien compris le fond de ta pensée ? Tu me diras
D’autre part la France n’est pas le centre du monde, les US restent chrétiens en grande majorité,
Alors justement ça c’est intéressant : les US sont en effet bien plus "religieux" que nous autres français (ils prêtent serment sur la Bible ce qui est inconcevable chez nous) mais ils ont beaucoup moins de complexes que nous et n’ont pas une "haine de soi" aussi prononcée. Il y a peut-être à s’interroger là-dessus.
Un exemple : les preuves de Dieu par la science. Ce sont des chrétiens (Bolloré et Bonnassiès) qui s’y sont attelés et ce n’est pas un hasard... Un best-seller mais un best-seller nocif dans la mesure où il y a récupération au profit d’une foi et d’une culture empêchant par là des alternatives.
Honnêtement, je ne vois pas où est le problème, il est logique que des chrétiens "prêchent pour leur chapelle". Et on peut parfaitement leur apporter la contradiction, d’ailleurs il me semble qu’un bouquin est sorti en ce sens par d’autres scientifiques ce qui permet d’avoir un débat contradictoire et ça me semble très sain. Tu n’es pas d’accord avec ça ?
le christianisme de masse est une fausse spiritualité qui ressort plus d’un obscurantisme et d’un goût de la sécurité, du besoin de réponses toutes faites..
Bref de confort comme l’est toute la société moderne. C’est surtout en ce sens que je disais qu’il y avait connivence entre les deux mondes
Oui je suis d’accord mais j’ajoute simplement que c’est aussi le cas des autres religions qui alimentent cette modernité (l’exemple de certains termes, style "pensée positive" et des nouvelles techniques de management en entreprise visant le "bien-être" des salariés sont très clairement issus de la pensée stoïcienne). Bref la modernité se nourrit un peu partout et pas seulement du christianisme.
@Gollum
à cause de son omniprésence encore bien réelle
Euh...là il faut que tu me donnes un exemple concret parce que je ne vois vraiment pas en quoi les églises exercent une quelconque influence sur la société et ont un quelconque poids ne serait-ce que sur le plan politique.
Un seul critère permet de le vérifier : la fréquentation des églises qui est proche du néant aujourd’hui...
Je vais peut-être faire bondir mais pour moi christianisme de masse et modernisme sont de faux ennemis.. En fait ils sont alliés sur le fond quelque part..
Non seulement tu ne me fais pas bondir mais je suis d’accord avec toi. Le christianisme est à l’origine de l’humanisme et de la prise en compte de l’individu en tant qu’entité juridique (thèse défendue par Alain De Benoist que je partage) sauf que moi je n’entrevois pas les libertés individuelles comme quelque chose de négatif. Ce qui devient négatif, c’est précisément lorsque l’individu rejette la spiritualité et que la société devient alors exclusivement matérialiste et consumériste comme c’est le cas aujourd’hui.
@Gollum
Tu ouvres là un tout autre débat très intéressant.
Mais sinon, je ne vois pas d’incompatibilité entre le symbolisme que proposent les évangiles et le christianisme de masse qui, de mon point de vue, peut aussi avoir des côtés positifs.
En fait, je pense que pour juger de la positivité d’une religion, on juge un arbre à ses fruits et il faut donc regarder la civilisation que ladite religion a engendré et si celle-ci perdure dans le temps. Or, la civilisation occidentale reste encore (certes peut-être plus pour très longtemps mais quand même) la civilisation dominante dans le monde.
En plaçant l’individu au centre de la société (ce qui en fait sa spécificité), le christianisme a engendré une civilisation qui a permis son émancipation bien plus que toutes les autres. Le revers de la médaille à cela (et là je sais qu’on sera d’accord), c’est que ce subtil équilibre entre "liberté individuelle" et "intérêt général" s’est rompu et que nous vivons sous l’ère du "tout-individu" qui nous mènera peut-être à notre perte. Mais cela ne veut pas dire pour autant que la prise en compte des droits individuels, dont le christianisme est pour bonne part à l’origine, est un mal en soi. Simplement comme pour tout, il faut revenir à une situation d’équilibre.
@yoananda2
j’aime la science. J’attribue au catholicisme 1000 ans de perte sèche en ce domaine à cause de cet obscurantisme
Tu sais que la science peut aussi être un obscurantisme ? D’ailleurs, la séquence COVID qu’on a vécue ces derniers temps ne fait que le confirmer ; Attribuer une toute-puissance à la science relève aussi d’une démarche religieuse
Pourquoi se baser sur des textes à la con d’il y a des milliers d’années, textes tout miteux, mal recopiés mal traduits, et probablement pas hyper pertinents non plus à la base ... (faut se remettre dans le contexte de l’époque)...
Peut-être parce que ces "textes à la con" ont été à l’origine de notre civilisation actuelle et que tout ce qu’on connaît, notamment en terme de droits humains, de conquête sociale et d’état de droit (même si on peut déplorer aujourd’hui que cet état de droit soit omniprésent mais c’est un autre débat) trouve ses racines dans ces textes que tu rejettes.
je sais pas moi, tu ne crois plus au père noël non ? alors pourquoi croire au père Jésus ?
Parce que ce con de Père Noël me fait moins de cadeaux qu’avant lorsque j’étais gosse . Plus sérieusement, ta question revient à dire : pourquoi "croire" tout court n’est-ce pas ? Et bien précisément parce que l’humain n’est pas seulement un être rationnel et que l’affect et la subjectivité, dont ses propres croyances, rentrent en ligne de compte. Tu as l’air de mépriser le fait d’avoir des croyances mais tu sembles oublier que les croyances constituent une formidable force intérieure pour un individu (ça c’est prouvé scientifiquement). Donc rien que pour ça, une croyance quelle qu’elle soit se respecte (y compris celle du Père Noël) à partir du moment où elle constitue une source d’énergie vitale pour un individu.
Y a quand même un peu mieux que ça pour expliquer le transcendant, l’audelà, les mystères et tuti quanti. Non ?
Mieux que quoi par exemple ?
@Josiane Fipzer
Bon ben Josiane est probablement celle qui a le mieux compris toutes ces choses
@Gollum
La haine de soi elle est enseignée dans le christianisme de masse (car je distingue bien le christianisme de masse, vulgarisé, de l’autre, aristocratique)
J’y ai eu droit avec le mea culpa, mea maxima culpa, la notion du péché originel, le Dieu juste et bon outragé par nos défauts et nos péchés (comme si mes déficiences étaient voulues et que cela aurait pu être autrement), etc...
Bref, à l’époque je marchais à côté de mes pompes sans comprendre véritablement pourquoi..
Je comprends très bien et c’est parfaitement logique comme réaction, c’est justement par rapport à ça que j’ai eu envie de faire cet article afin de réhabiliter ce qui me semble positif dans le christianisme et plus particulièrement dans les évangiles.
@yoananda2
Je confirme, je suis protestant et j’aime bien différents types de sauce, surtout celles qui sont bien pimentées, c’est plus rigolo .
Plus sérieusement, en quoi je "fais ma sauce" avec les textes ? Tout ce que j’affirme, je me base sur des textes précis et je ne prétends pas détenir la vérité.
Mais sinon, j’ai une question un peu plus personnelle : pourquoi le christianisme te dérange tant que ça aujourd’hui ? Il ne représente plus rien en terme d’autorité sur la société d’où ma surprise de voir autant de zèle chez toi, tel un "converti inversé"
@Gaspard Delanuit
J’avais juste écrit ça pour vous mettre en colère.
C’est réussi
@Gollum
Le pardon systématique enseigné par le christianisme me semble être un poison en fait. Sauf — peut-être — pour celui qui y arrive vraiment (et encore j’ai des doutes..). Le gros problème c’est que nombre de chrétiens se placent dans une posture de pardon (par esprit de fidélité au christianisme tel qu’ils l’ont compris) sans vraiment y adhérer en profondeur. Le résultat : une violence interne intra-psychique pire qu’une violence externe, qui au moins amène le respect de soi...
C’est effectivement très important car moi je n’entrevois pas la notion de pardon comme beaucoup l’entendent et, pour tout te dire, je ne crois pas à un pardon sincère sans passer auparavant par une phase de conflit.
Pour moi, la meilleure chance de pouvoir pardonner à quelqu’un qui t’a fait du tort, c’est d’aller s’expliquer franchement avec lui (sous une forme ou sous une autre) et de "vider son sac" une bonne fois pour toutes. Le conflit a une valeur positive et d’ailleurs, le message de Jésus ne dit pas autre chose quand il déclare :
"Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. 35Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ;…
C’est en acceptant le conflit qu’on a les meilleures chances de pardonner à quelqu’un et d’installer une paix durable. Au fond, Jésus s’inscrit aussi dans ce fameux adage romain : Si vis pacem, para bellum
@yoananda2
et quand il ouvre les eaux pour moïse pour niquer les armées de Pharaon ? (ben oui parce que c’est censé être le même Dieu hein ... faudrait pas le glisser sous le tapis : je redis, Jésus n’est rien sans l’ancien testament)
Euh...quel rapport entre Jésus et l’ouverture des eaux pour Moïse ???
Maintenant oui, Jésus n’est rien sans l’AT, je suis d’accord car il s’inscrit pleinement dans la continuité de la "Loi", (contrairement à ce que certains pensent...)
ton explication, j’adhère pas. Il a "triché" tout du long. S’il ne l’avait pas fait, ben, tout simplement personne ne l’aurait écouté et il n’y aurait pas eu de romains qui viennent le prendre pour le compte des autorités juives.
Plusieurs remarques :
1) Oui on peut dire qu’il a triché "...pour les autres mais pas pour lui-même. Les miracles de guérison qu’il a accomplis l’ont été de sa part par empathie envers ceux qui souffraient et non pas pour prouver sa puissance divine (d’ailleurs il n’a pas été cru sur ce point). Il y a un épisode biblique qui confirme ce que je te dis là, c’est le récit de la tentation dans le désert : à plusieurs reprises le diable essaie de tenter Jésus afin qu’il accomplisse des miracles pour prouver qu’il a cette puissance divine, ce qu’il se refusera de faire.
2) Maintenant les miracles, somme toute assez limités, qu’il a accomplis ont permis qu’on le prenne pour le "messie" mais pas pour le Dieu incarné l C’est en tant que "messie des juifs" qu’il a été considéré comme une menace, non seulement pour le sanhédrin mais, plus important encore, par l’occupant romain. En effet, les romains connaissaient les prophéties juives en l’arrivée imminente d’un nouveau messie qui viendrait les délivrer du joug romain, d’où l’arrestation de Jésus. Mais à aucun moment, Jésus n’a été pris au sérieux en tant que "fils de Dieu". Les seuls à y avoir cru (d’après les textes) sont les disciples après avoir vu le Christ ressuscité.
@Gaspard Delanuit
Ah ! Vous voyez donc bien qu’une certaine maîtrise des passions est utile et bienfaisante,
Bien sûr, je ne crois pas avoir prétendu le contraire, je crois .
D’ailleurs la citation d’Aristote que j’ai indiquée va tout à fait dans ce sens
La colère est nécessaire ; on ne triomphe de rien sans elle, si elle ne remplit l’âme, si elle n’échauffe le coeur ; elle doit donc nous servir, non comme chef, mais comme soldat."
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