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Les commentaires de Oursquipense



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    Oursquipense Oursquipense 4 mars 2014 10:31

    Bonjour à tous,

     

    Un jour après le postage de cette vidéo il me semble utile de faire le point.

     

    D’abord sur le genre lui-même. Si j’ai bien tout compris les tenants du genre ne nient aucunement le sexe biologique. Mais ils ne lui accordent pas plus d’importance pour définir un individu qu’une couleur de cheveux, d’yeux ou autres caractéristiques physiques. Le genre est au départ un outil de catégorisation, comme peut l’être les catégories socioprofessionnelles par exemple, qui permet d’affiner des études. Le genre serait plus ou moins un « sexe social » (pas forcément limité à 2 catégories) où la dénomination « homme » et « femme » correspondrait aux rôles que la société attribue à ces « concepts ».

     

    Cet outil d’analyse, plus ou moins objectif, aurait mis au jour, selon certains, l’oppression du genre « femme », une oppression pas forcément due à l’autre genre mais par la société toute entière du fait des habitudes, coutumes, tournures de pensée majoritaires. Il faudrait donc remédier à cette oppression en expliquant à chacun que le « genre » n’est pas forcément lié à son sexe biologique, ni à son orientation sexuelle. Le genre est en fait la manière dont la personne se perçoit elle-même à un moment donné (eh oui, vous pouvez changer de genre autant de fois que vous le désirez !).

     

    Maintenant je suis obligé de constater que la plupart des commentaires relèvent plus de l’injure (entre posteurs ou vis-à-vis de l’intervenante) qu’autre chose. C’est dommage. Il y a bien des choses à dire sur cette vidéo et on peut être en désaccord  sans se mépriser.

     

    Je vous propose mon analyse dans un prochain post.



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    Oursquipense Oursquipense 3 mars 2014 17:20

    Mourir, c’est parfois sérieux. Vaincre, rarement. Perdre, en revanche...



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    Oursquipense Oursquipense 3 mars 2014 17:09

    "Ecole Normale Supérieure ", décidémment,quand ça veut pas !



  • 2 votes
    Oursquipense Oursquipense 3 mars 2014 17:08

    Juste une petite erreur de ma part dans la présentation que je tenais à corriger : cette intervention a eu lieu à l’Ecole Nationale Supérieure et non à Sciences Po.



  • 2 votes
    Oursquipense Oursquipense 3 mars 2014 16:42

    "Quand Rachid hésite à se servir d’un stylo rose, forcément la question lui sera posée. Et ce n’est pas parce qu’il va se servir d’un crayon rose qu’il va se transformer en fille."

    Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, paraît-il. Quel étrange conctruction cette première phrase tirée de la présentation du livre. Les deux verbes devraient être conjugués au même temps, il me semble. Pour la deuxième phrase je me demande qui est habité par des stéréotypes. Combien d’enfants et d’adultes pensent qu’un petit garçon qui utilise un stylo rose devient subitement une fille ? Quasiment aucun. En revanche il a quelques génies de la recherche scientifique qui vont considérer que c’est une tendance lourde en se basant...sur quoi ?! On se le demande.



  • 7 votes
    Oursquipense Oursquipense 3 mars 2014 14:26

    Juste l’intervention du 4ème intervenant qui ne figure pas dans l’article : le docteur Yann Carrière :

    http://www.youtube.com/watch?v=rAr4HtBCzqE



  • 2 votes
    Oursquipense Oursquipense 3 mars 2014 14:24

    Ce qui est intéressant c’est de voir à quel point aucun dialogue n’est possible entre les députés et Farida Belghoul. Et pour le coup je ne désigne aucun responsable ou coupable à cette incommunication

    Mme Belghoul attaque frontalement les deux députés, il est bien évident qu’ils ne peuvent plus la considérer comme une interlocutrice mais comme un agent détracteur. D’un autre côté les députés refusant de présenter la chose telle qu’elle est montrent, selon moi, qu’ils ne veulent pas débattre de ce qui se passe réellement. 



  • 7 votes
    Oursquipense Oursquipense 3 mars 2014 12:06

    Il n’y a guère que quand Polony parle à Tillinac qu’il y a tentative de comprendre ce que dit l’autre et de rendre des nuances. Et pourtant on sent parfois un vrai décalage.
    Pour le reste de l’émission personne ne parlant de la même chose ça n’a aucun intérêt. Mention au dernier intervenant que je ne connais pas (un rappeur ? un comédien ?) et qui parvient à se faire applaudir pour des remarques pavloviennes affligeantes. 



  • 1 vote
    Oursquipense Oursquipense 1er mars 2014 08:11

    J’ai l’impression que la sanction est justifiée, d’autant plus que le geste est dit "inapproprié" et non "antisémite". On ne fête pas un but en faisant un bras d’honneur il me semble. La FA semble avoir considéré qu’Anelka a fait un bras d’honneur, et je pense qu’on est tous d’accord pour dire que la quenelle se rapproche bien de ce geste. Sanction logique donc et qui conforte la définition non-antisémite de la quenelle. Plutôt une bonne nouvelle.



  • vote
    Oursquipense Oursquipense 27 février 2014 18:03

    Merci de votre passage et de vos précisions.

    J’essaierai de répondre demain pour ce qui me concerne et peut-être aussi pour le reste. Dès maintenant je vous précise que je suis un homme et que je n’ai jamais rien eu à faire des voitures et vous vous doutez que je ne m’estime pas malhonnête intellectuellement. Je pense que nous aurons l’occasion d’en débatrre.

    Bonne soirée.



  • 1 vote
    Oursquipense Oursquipense 27 février 2014 08:10

    tinga, je ne comprends pas cette attaque, que je trouve en toute sincérité très facile, contre Ducros. Que l’on conteste son argumentation je veux bien. Qu’on évacue l’argumentation très construite et développée en utilisant juste les termes que vous utilisez ne porte en rien.

    Ce que je peux dire c’est que je peux être fasciné par des œuvres de Stockhausen mais est-ce que je les comprends ? N’importe quelle personne qui écoute l’adagio de Barber ressent ce que cette œuvre évoque. En revanche quelle œuvre d’un musicien atonal peut en faire autant ?

    Et que dire quand un compositeur atonal est capable de dire qu’il y a une faute dans la partition d’une de ses œuvres mais qu’il ne sait pas exactement où ? 



  • 5 votes
    Oursquipense Oursquipense 26 février 2014 18:05

    Tiens donc. J’ai toujours été curieux de toutes les musiques du monde et je n’ai jamais eu les réactions des Indiens dont vous parlez sur des musiques totalement "exotiques". Parfois je suis rétif aux ryhtmes ou aux gammes utilisées mais j’ai bien l’impression d’un discours construit que je ne comprends pas (et qui peut me déplaire aux oreilles).

    Ducros dit simplement que dans la musique atonale il n’y a pas de discours. Nuit des temps ou pas, ça n’y change rien.



  • 7 votes
    Oursquipense Oursquipense 26 février 2014 17:53

    Juste des remarques ou réflexions notées au fur et à mesure du document :

    - 3’10" on voit le drapeau gay dans la crèche, où est la neutralité ?

    - 4’ 56"" "Nous travaillons sur le sexe social" (Quelqu’un a-t-il démontré un our que le sexe social existait ?)

    - 6’20" manipulation de Justus par la "pédagogue". Justus dit ne rien avoir envoyé. Notez aussi le rire de gêne de son voisin.

    - 7’30" Pourquoi pas une chienne ? C’est quoi ce sexisme ?

    - 8’20" Bourrage de crâne. "Hen" n’est pas une troisième catagorie mais plutôt une indifférenciation entre les deux catégories "évidentes".

    - 10’20" Le petit garçon ne sait pas mettre une robe, il l’enfile à l’envers !

    - 12’30" un contradicteur mais s’il a développé une réflexion elle n’est pas dans le documentaire. On donne de lui l’impression d’une personne butée.

    -13’30" VICTIMISATION - couplet sur l’oppression des femmes

    - 15’20" Un enfant de deux ans doit-il forcémeent choisir comment il s’habille ?

    - 18’ A priori dans cette école on met une jupe lorsqu’on danse (c’est neutre, ça ?)

    - 20’ Fantastique ! Les garçons aiment les voitures et la petite fille ne répond pas quand on lui demande. Mais la "pédagogue" fait bien comprendre aux garçons qu’ils sont contents quand ils portent une jupe. Neutralité quand tu nous tiens.

    - 24’30" Qui choisit la poupée ? Le père, pas l’enfant.

    - 26’ SEXISME !

    -30’ Phrase probablement la plus sensée du documentaire, je l’écris (vous pourrez vérifier) : "Dans nos yeux d’adultes les choses sont connottées et transmettre à quelqu’un qui est encore neuf...je n’ai plus de bananes"

    -
    32 ’ Oserais-je dire un grand classique féminin ? Incompréhension de l’humour forcément vu comme une agression ou une méchanceté.

    - 34 VICTIMISATION ! Et il n’y a que des femmes.

    - 36’20" Qu’est-ce qui est dingue ? Ne serait-ce pas plutôt la réflexion des mères ?

    - 38 ’ 45 " Justus fait le show au milieu de deux filles. Quel stéréotype ! Il comprend rien ce gosse ou quoi ?

    - à partir de 40’ - réunion pédagogique où il n’y a que des femmes (sur 6 à 7 intervenants) "Faire ce qu’on veut et ce qu’on aime" = ce n’est ni un principe d’éducation, ni un principe d’instruction.

    - 46’ - l’exemple à deux balles (si jamais il est vrai). Bizarre que la prod’ n’ait pas pensé à mettre la chanson de Cure comme musique de fond. 

    - 47’ Il n’y a quasiment que des femmes dans l’école. Où est la neutralité ?

    - La fin = Justus se considère comme un garçon donc il faut sans doute comprendre que l’éducation neutre ne peut pas influer sur les enfants quant à leur identité de genre. Bon, soit, alors c’est quoi le but ? Etre tolérant vis-à-vis des personnes qui ne se sentent ni fille, ni garçon ou les deux à la fois ? Ce n’est pas déjà un principe d’éducation partout ça ?



  • 7 votes
    Oursquipense Oursquipense 26 février 2014 15:46

    Au moins le titre de l’oeuvre n’est pas mensonger.

    Blague à part, comme le mouvement dada ou la musique atonale il y a quelque chose qui me fascine dans ce "n’importe quoi". Mais comme les dadas ou les musiciens atonaux ce chorégraphe ne cherche pas à ce que l’on le comprenne, ou il ne se rend pas compte qu’il emploie un langage que personne d’autre que lui-même peut comprendre. C’est donc inutile.

    A voir une conférence d’un musicien qui démontre qu’en musique atonale personne n’est capable de savoir s’il y a des fausses notes. http://www.youtube.com/watch?v=Yot1zZAUOZ4

    De même que quand on lit un texte dadaïste on peut remplacer au hasard une bonne partie des mots par n’importe quel autre sans avoir l’impression que le texte ne signifie plus rien. C’est tout simplement parce que dès le début ces oeuvres ne peuvent rien signifier pour ceux qui ne les ont pas conçues. C’est de l’art non communicant. 



  • 4 votes
    Oursquipense Oursquipense 22 février 2014 10:01

    On doit être entre 550 à 650 "hein". Prenez au hasard n’importe quel extrait de 5 minutes et vous trouverez entre 40 et 50 "hein".



  • 2 votes
    Oursquipense Oursquipense 22 février 2014 09:50

    Qui demande, ou plutôt exige des enseignants qu’ils appliquent l’ABCD de l’égalité ? Peillon, non ? Il les forme à ça, exigera que l’enseignement soit fait mais à part ça les enseignants seront libres de passer outre ! Ben voyons !



  • 1 vote
    Oursquipense Oursquipense 22 février 2014 09:42

    Merci à toi de tes précisions et informations. On n’est pas obligé d’être d’accord avec tous les développements que tu fais mais ce qui est précieux c’est d’avoir des références, des liens qui enrichissent le débat. Contrairement aux anathèmes maniés la plupart du temps par le camp des genreurs (Il m’est arrivé d’être traité de sexiste parce que j’avais dit que si les parents avaient des attitudes différentes avec les garçons et les filles c’était parce que les filles et les garçons étaient différents.) il est facile de constater que le camp opposé prend le temps de réfléchir et de répondre avec des arguments à un ensemble d’idées qui semble pourtant tellement grotesque qu’on se demande même comment il pourrait avoir un débat. 



  • 1 vote
    Oursquipense Oursquipense 22 février 2014 07:43

     citation = (et là c’est moi qui l’ajoute mais je suppose que pour beaucoup il en est de même de l’orientation sexuelle)

    Je précise ma pensée = "pour beaucoup des tenants du genre"



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    Oursquipense Oursquipense 22 février 2014 07:35

    Ce qui est assez drôle c’est que plusieurs fois il est donné des arguments qui sont en faveur d’un déterminisme naturel auquel on se demande bien comment on pourrait remédier (si c’était nécessaire) :

    - dans la cour de récréation = les enfants sont peut-être mis en groupe de pairs de manière "forcée" mais alors pourquoi dans le groupe des garçons voit-on de grands groupes se former alors que dans le groupe des filles se sont essentiellement des duos qui se créent. Qui ou quoi fait pression sur les enfants à ce moment là ? Pourquoi les deux groupes n’évoluent-ils pas de manière plus ou moins similaire ?

    _ les pères qui se sentent exclus à la crèche = on oublie peut-être un peu vite que le petit enfant et sa mère ont forcément une forme de fusion qui est entretenue après l’accouchement par l’allaitement. Il faut du temps pour que la personne du père commence à exister dans la tête des 3 éléments (mère, père, enfant). Tellement de temps que confier les enfants au père en cas de divorce demeure un cas marginal.

    Globalement les tenants du genre confondent pour moi différence et inégalité, différence et injustice.

    Quant au délire du début sur le fait que le genre n’est jamais fixé définitivement (et là c’est moi qui l’ajoute mais je suppose que pour beaucoup il en est de même de l’orientation sexuelle) ça veut dire qu’il est impossible à un individu d’achever sa construction. Sans cesse il peut et doit douter de ce qu’il est, c’est vraiment un avenir brillant qui est promis à ces pauvres gens.



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    Oursquipense Oursquipense 18 février 2014 16:01

    Le combat est noble, sans doute.

    Maintenant Mesdames Sigaut, Belghoul et Séverac tournent en boucle avec les mêmes propos à chacune de leurs interventions, chacune à son rythme ("lumières, lumières !!", "genre, genre !!" , "vaccins !! , vaccins !!"). C’est en passe de devenir aussi grotesque que mes post sur Agoravox. Dommage, parce qu’en ce qui concerne ces dames il y a du fond.