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Les commentaires de njama



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    njama njama 21 décembre 2014 10:33

    @ Latigeur
    Je reconnais que ma formulation est maladroite, mais pour recadrer l’expression à laquelle elle se rapporte (en dehors de vos digressions faciles Latigeur) ce chantage politique en relation avec l’Europe me paraît sinon immoral, au moins intellectuellement anachronique et très malhonnête.
    Si François Hollande s’approprie les causes d’un parti national-socialiste (usuellement qualifié d’extrême-droite dans notre jargon européen) ce n’est pas une raison pour être forcément d’accord avec lui parce qu’il serait président de la république. Ce FRA Dachnaktsoutioun français n’est pas forcément représentatif de toute la communauté arménienne, ni des arméniens qui vivent encore en Turquie, même s’ils sont très minoritaires aujourd’hui :

    Hrant Dink (un arménien de Turquie) : « la loi interdisant la négation des génocides est une loi imbécile »

    Propos recueillis par Jean-Michel Demetz et Nukte V. Ortaq, publié le 26/01/2006

    « il n’est pas besoin de traîner les négationnistes devant les tribunaux. Ils méritent tout juste la pitié. »

    « Il est immoral d’instrumentaliser une tragédie historique à des fins politiques. »
    (Qu’ils soient grecs orthodoxes ou grecs arméniens, ou juifs ...)

    « La proposition de loi française est un texte répressif que je place au même rang que la loi turque qui interdit de parler de »génocide« . Si elle était adoptée en France, j’irais chez vous la violer, en niant le génocide, tout en demandant pardon à mes ancêtres. Car ce texte est, comme l’article 301 du Code pénal turc, une loi imbécile. »

    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/hrant-dink-la-loi-interdisant-la-negation-des-genocides-est-une-loi-imbecile_479689.html

    Meurtre du journaliste turc d’origine arménienne Hrant Dink : A qui profite le crime ?

    Par Grégory & Hayaser (Collectif des Démocrates Arméniens d’Europe - CDAE)

    Hrant Dink était connu pour ses propos très critiques envers les groupuscules nationalistes et marginaux turcs et la position extrémistes des fanatiques de la diaspora arménienne en Europe.

    En Octobre dernier il s’était vivement opposé à la loi de censure arménienne visant à rendre passible de peines de justice tout débat autour du génocide arménien.

    Hrant Dink était devenu la cible des milieux nationalistes français suite à une conférence organisée à Paris où il avait ouvertement critiqué les positions haineuses et anti-turques de la diaspora arménienne et la volonté de censure et de bloquage d’un débat quelconque affichée par les organisations telles le CDCA ou la Dashnaksoutioun (parti social-nationalistes arménien disposant de bureau et une forte visibilité et influence dans les associations arménienne de France) à travers sa représentation en France.
    [...]
    Hrant Dink avait déclaré : « En effet on ne peut que constater la communauté d’esprit entre les projets turc et français visant à limiter la liberté d’expression. Si cette loi [NDLR : française] passe, j’irai moi-même en France et j’y déclarerai publiquement qu’il n’y a pas eu de génocide arménien », pour bien montrer son opposition à une proposition de loi de censure jugée « contre-productive ».

    Suite à cette déclaration, les organisations nationalistes arméniennes de France étaient allés jusqu’à le nommer « traitre à la cause arménienne » et décrété « persona non grata » sur le sol français.

    -----------------------------------------------

    Il y a comme un très bizarre mélange des genres dans cette compétition mémorielle, si très grandes analogies entre les massacres de populations civiles, la comparaison avec l’épuration ethnique des Juifs par les nazis "me paraît" malvenue, car s’il y avait un antisémitisme "chrétien" culturel en Europe, et spécifiquement européen, depuis des siècles, je n’ai pas connaissance d’un discours anti-arménien dans l’empire ottoman. J’admets ne pas être un puits de science, loin de là, je serais très heureux d’être renseigné du contraire si vous avez des sources.



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    njama njama 21 décembre 2014 10:07

    @ Latigeur
    La barbarie était des deux côtés si j’en crois les aveux de Ovannes Katchaznouni Premier Ministre de la République d’Arménie en 1918 et 1919. L’admettre, ne justifie ni l’une ni l’autre, mais ferait avancer les choses je pense.



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    njama njama 20 décembre 2014 19:20

    autre document historique :

    CE QUE J’AI VU et VÉCU MOI-MÊME
    (Erzurum 1917-1918)
    Lt.Col. TVERDOHLEBOV

    Qui est le Lieutenant Colonel Tverdohlebov ?

    Officier Russe, il fut Gouverneur de la ville d’Erzurum dans l’est de la Turquie en 1917 et 1918 et commandant du deuxième régiment d’artilleurs russo-arménien.

    Commandant du deuxième régiment artilleur russo-arménien à Erzurum à la fin de l’année 1917 et au début de 1918, il se battit contre les Turcs, à la tête d’un régiment composé d’officiers russes et de soldats turcs d’origine arménienne qui avaient déserté l’armée ottomane avec armes et équipements, se rendant ainsi coupables du crime de haute trahison.

    Écœuré par les vols, les viols, et les massacres commis par les soldats arméniens sur les populations civiles turques, à son retour en Russie, il écrivit un livre tiré du journal qu’il avait tenu chaque jour à Erzurum qu’il intitula : « Ce que j’ai vu et vécu moi-même (Erzurum 1917-1918) »

    Dans ce livre, le Lieutenant Colonel Tverdohlebov décrit des scènes d’une violence insoutenable et montre un aspect tout à fait inattendu du déroulement de la tragédie Turco-arménienne, infiniment différent de ce que l’on enseigne dans les cours d’histoire en France dans l’école de la République, et dans lesquels en outre, très souvent, on interdit aux élèves d’origine turque de s’exprimer à ce sujet et de donner leur version des faits. La lecture de ce livre est à conseiller à toutes les personnes désireuses de connaître des versions autres qu’arméniennes dans lesquelles on occulte soigneusement tous les massacres arméniens pour ne parler que des horribles crimes turcs, du calvaire des Arméniens, et d’un génocide au nombre de victimes grossissant de décennies en décennies.

    http://www.turkishpac.org/pdfs/tverdohlebov_french.pdf



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    njama njama 20 décembre 2014 13:48

    dans le collimateur de Manuel Vals ????

    certains dömneh faisaient parti des Jeunes Turcs, de là à les mettre tous dans cette histoire ... une cryptarchie, ce sont quelques individus. Ce n’est nullement le sujet de l’article.
    cette histoire de génocide arménien pose plusieurs questions :
    > une politique, j’ai commencé par là, la loi est invalidée par le conseil constitutionnel, mais un candidat à la présidence revient à la charge avec dans son programme électoral une promesse pour tenter de la faire passer à la hussarde (il peut toujours essayer). D’autre part, les liens entre François Hollande et la FRA Dachnaktsoutioun remontent à 1998 (vois + haut) ... un puissant lobbying arménien qui appelle tous les arméniens à voter Hollande !
    ---------
    > une juridique, tentative de bouter une décision du Conseil Constitutionnel comme si elle était infondée. Alors que la pénalisation de la négation du « génocide » arménien est contestée par un arrêt récent de la Cour européenne des droits de l’homme.
    Le 17 décembre 2013, la Cour européenne des droits de l’homme (désignée dans la suite « Cour EDH » ou « la Cour ») a rendu son jugement dans l’affaire Perinçek c. Suisse2. La Cour a jugé qu’une condamnation pénale pour la négation du génocide arménien constituait une violation de la liberté d’expression garantie par l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme (« CEDH » ou « la Convention »).
    [............]
    En conclusion, la possibilité que la pénalisation de la négation du massacre des Arméniens soit en conformité avec l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme a été considérablement restreinte. Tout d’abord, cette perspective est entravée par la nature disputée des débats sur la qualification juridique de ces événements. En outre, il est douteux qu’une condamnation fondée uniquement sur la négation d’une telle qualification puisse être considérée comme imposée par un besoin social impérieux. Remettre en cause le massacre des Arméniens peut néanmoins être valablement puni dans les circonstances suivantes : 1) si les expressions employées visent à justifier des crimes ; 2) si des indices tangibles de dommages sont constatés, tels que l’objectif d’inciter à la haine ou à la violence ; 3) si la conduite incriminée s’inscrit dans les dispositions générales visant les discours de haine.
    http://www.lph-asso.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=194%3Ale-destin-de-la-penalisation-du-negationnisme-par-paolo-lobba&catid=53%3Aactualites&Itemid=170&lang=fr
    ---------
    > une historique, pour les raisons déjà citées dans mes précédents commentaires, rôle des partis révolutionnaires armés sécessionnistes FRA Dachnak et Hintchak ainsi que les puissances impériales, France, Russie engagées dans cette guerre de plus de 20 ans, ... et, parce qu’on ne pourrait envisager d’écrire l’histoire dans un raccourci sans recouper avec d’autres sources déclassifiées venant des autres protagonistes, ainsi qu’en croisant leurs versions des faits.

    --------------

    > une d’ordre éthique en droit international puisque les critères d’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne seraient assujettis à la reconnaissance du génocide arménien, qui est antérieure à la création du Conseil de l’Europe (1949)... ce qui est d’une part une forme de chantage, mais d’autre part une pression morale sur le peuple turc d’aujourd’hui qui n’a rien à voir avec ces drames. C’est comme si l’on voulait accabler les Allemands d’aujourd’hui avec les crimes du nazisme.

    > une sous-jacente à la précédente, laquelle serait d’expliquer pourquoi tant d’insistance à vouloir faire reconnaître le génocide arménien avant même que le débat sur cette histoire soit apaisé ? L’histoire a ses épisodes très douloureux, par analogie, la guerre d’Algérie est moins loin, mais les susceptibilités sont encore très vives.



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    njama njama 19 décembre 2014 22:26

    Les empêcheurs de croire en rond ... vous vouliez dire smiley



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    njama njama 19 décembre 2014 21:22

    7 Hovannès Katchaznouni, The Armenian Revolutionary Federation Has Nothing to Do Anymore [archive], New York, Armenian Information Service, 1955, p. 5 (1re édition, en arménien, 1923).

    Ce Rapport est très important pour comprendre cette histoire, car il est historique, et il émane d’un très haut responsable du parti Dachnak
    --------------
    Ovannes Katchaznouni : Premier Ministre de la République d’Arménie en 1918 et 1919. 

    L’un des fondateurs et Président du Parti Dashnaksoutioun. 
    Auteur du livre « Le parti Dachnak n’a plus rien à faire » (Le rapport à la Conférence du Parti en 1923), traduit en français pas Dr Orhan Altan

     Cet homme, l’un des plus importants hommes politiques arméniens pendant toute les années où le « soit disant » génocide aurait eu lieu, fut membre du Conseil National du parti Dashnaksoutioun en 1917, il était âgé de cinquante ans.
    Ce sont les membres de ce parti qui sont les responsables des massacres des civils turcs sans défenses qui firent environ cent cinquante mille morts. Ce sont encore eux qui ont orchestré le massacre de la Banque Ottomane d’Istanbul le 26 août 1896, qui dégénéra en émeutes à Istanbul qui se terminèrent le 3 septembre, le nombre des victimes fut élevé mais il n’est pas connu exactement, on sait cependant qu’il y eu 120 tués et 25 blessés parmi les soldats. Ils sont également responsables de la plupart des émeutes, des soulèvements, des attentats, et des prélèvements d’impôts révolutionnaire obligatoires qui commencèrent bien avant la première guerre mondiale et qui à ce jour n’ont pas réellement cessés.

    En avril 1923, juste après la fin du « supposé » génocide arménien, Ovanes Katchaznouni lut son rapport en tant que Président du parti à la réunion du parti Dashnaksoutioun à Bucarest devant les membres dirigeants du parti.

    Dans ce rapport il exposa très clairement, avec la minutie d’un horloger suisse, le déroulement des évènements tels qu’ils s’étaient passés, année après année, et il développa son analyse des faits, très complète, très réaliste et sans concession, ni pour lui, ni pour son parti.

     - Il reconnut les massacres des populations civiles turques par les membres de son parti.

    - Il affirma que la création des unités de combats arméniennes qui se sont inféodées à l’Armée Russe pour combattre la Turquie fut une erreur.

    - Il justifia la décision des Turcs de déporter les Arméniens qui ne leur avaient pas laissé d’autre choix.

    - Il reconnut que les activités terroristes des Dashnaks avaient pour but de gagner la faveur de l’opinion occidentale.

    - Il reconnut la totalité des erreurs du parti, ces erreurs furent expliquées, analysées durant des heures et des heures, sa conclusion fut sans appel, il demanda la dissolution du Parti Dashnaksoutioun.

    Voici quelques uns de ses propos : « Oui, je vous propose le suicide ! / Je propose au parti de se suicider. / Il n’y a qu’un moyen, quitter la scène. »

    Voici quelques extraits des conseils qu’il donna ensuite à ses collègues : « Il faut préserver nos relations avec les Turcs. / Si un jour on a besoin de s’entendre avec les Turcs ; il faut mettre d’autres personnes sur la scène qui auront un autre passé (ou pas de passé du tout). / Je dis que le Dashnaksoutioun ne doit pas prendre le pouvoir, j’insiste là-dessus »

    Puis il termina par cette conclusion sans appel pour le parti politique dont il était toujours le président : « Il ne reste plus rien à faire pour l’EDP Dashnaksoutioun, ni aujourd’hui, ni demain. Il doit mettre un terme à son existence. Il est obligé de le faire pour son passé et pour sauver son honneur.

     ***
     Il fallu beaucoup de courage à cet homme pour se livrer à cet exercice devant les membres dirigeants de son parti qui ne l’écoutèrent malheureusement pas. Aujourd’hui le parti Dashnaksoutioun est toujours le parti majoritaire de la République d’Arménie.
    Copyright 2008 Yves Benard. Writer. All Rights Reserved



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    njama njama 19 décembre 2014 20:54

    Raymond Kevorkian (dans la vidéo) place l’histoire du génocide entre 1894 et 1922
    si vous m’avez lu (voir + haut) le FRA Dachnak, organisation révolutionnaire armée arménienne fondée en 1890 a été l’auteure de nombreux attentats terroristes ...

    A un moment, faut arrêter de croire qu’il y avait juste les gentils arméniens d’un côté et les Jeunes Turcs nationalistes sanguinaires de l’autre. C’est une guerre, et les deux partis révolutionnaires arméniens [Dachnak et Hintchak] sont des rebelles ...
    si vous lisez un peu plus loin :

    "Au moment où la Première Guerre mondiale est sur le point d’éclater, les Arméniens sont conscients qu’ils courent le danger d’être pris entre l’Empire russe et l’Empire ottoman. Lors de son huitième congrès à Erzurum en juillet 1914, le Dachnak réaffirme la politique qu’il a choisie : les Arméniens doivent combattre loyalement pour l’État dont ils font partie. Toutefois, comme l’indique le discours prononcé en 1923 par Hovannès Katchaznouni, dirigeant de la FRA dans le Caucase puis Premier ministre de la République d’Arménie (1918-1919), le parti a violé, dès le début de l’automne 1914, les conclusions de son propre congrès, organisant des groupes de volontaires pour l’armée russe, y compris des Arméniens de nationalité ottomane. Katchaznouni considère rétrospectivement ce recrutement comme « une erreur7 ». Le principal responsable de ce recrutement est Garéguine Pasdermadjian, qui avait été député dachnak d’Erzurum de 1908 à 19128. Également en octobre 1914, la FRA organise un comité pour armer la population arménienne de Van9. Cet armement se fait en collaboration avec la Russie tsariste, et, d’une façon plus générale, « en 1914, le Dachnak et le Hunchak » sont devenus « des organisations paramilitaires de type ORMI, qui consacrent le plus clair de leur énergie au trafic d’armes, ainsi que la rapporté au tsar un agent de l’Okhrana qui avait assisté à une conférence dachnak à Berlin10. » En mars 1915, Mikael Varandian, dirigeant de la FRA, demande au Royaume-Uni et à la France de débarquer des troupes sur la côte de Cilicie, promettant une vingtaine de milliers de volontaires « originaires » de la région11. Un mois plus tard, le docteur Zariev, soutenu par l’ambassadeur de Russie à Paris, demande aux gouvernements français et britanniques l’établissement d’une Arménie s’étendant du Caucase à la Méditerranée12."

    7 Hovannès Katchaznouni, The Armenian Revolutionary Federation Has Nothing to Do Anymore [archive], New York, Armenian Information Service, 1955, p. 5 (1re édition, en arménien, 1923).

    http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9d%C3%A9ration_r%C3%A9volutionnaire_arm%C3%A9nienne#cite_ref-7



  • 1 vote
    njama njama 19 décembre 2014 16:17

    Et la France, grande contributrice avec l’Angleterre du démantèlement de l’empire ottoman (accords Sykes-Picot, accords secrets signés le 16 mai 1916 prévoyant le partage du Moyen-Orient à la fin de la guerre) n’est pas blanche comme neige non plus dans la responsabilité de ces drames ...

    Une loi sur le Génocide arménien mettrait le couvercle sur l’histoire ...

    Accord franco-arménien de 1916

    Il a été proposé par le ministre des Affaires étrangères : Aristide Briand a saisi cette occasion de fournir des troupes en vertu de l’engagement français comme convenu dans les accords Sykes-Picot, qui était toujours secret. Les négociations eurent lieu sous la direction de Boghos Nubar du côté arménien. Les autorités arméniennes rencontrèrent aussi Sir Mark Sykes et Georges-Picot. Le soutien arménien, nommé la Légion arménienne, devait avoir pour commandant le général Edmund Allenby ; cependant, par-delà l’accord, des Arméniens combattirent en Palestine et en Syrie. Il fallut moins d’un mois pour arriver à la décision finale de créer la Légion arménienne.

    Les parties s’accordèrent sur différents points :

    > la création de la Légion avait pour but d’autoriser la contribution arménienne à la libération de la Cilicie de l’Empire ottoman et d’aider les Arméniens à réaliser leur aspirations nationales en créant un État dans la région  ;
    la Légion devait combattre uniquement l’Empire ottoman, et seulement en Cilicie ;
    > la Légion devait devenir le noyau de la future armée arménienne.

    L’accord était connu de Talaat Pacha, membre du gouvernement ottoman : une copie de ces informations a été retrouvée dans les archives ottomanes.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_franco-arm%C3%A9nien_de_1916





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    njama njama 19 décembre 2014 15:59

    on compatit bien sûr avec toutes les victimes de cette période si troublée ...
    mais les Arméniens ne sont pas blancs comme neige, ils ont aussi de lourdes responsabilités dans cette histoire tragique.
    ....
    FRA Fédération révolutionnaire arménienne
    La FRA-Dachnak dans l’Empire ottoman (1890-1919)
    Le Dachnak fut fondé en 1890 à Tiflis (actuelle Tbilissi en Géorgie), en tant qu’organisation socialiste1. Ses fondateurs étaient le marxiste Christapor Mikaelian, le populiste Stepan Zorian (dit Rostom) et le bakouniniste Simon Zavarian. Leur objectif est l’émancipation de l’Arménie ottomane. Le Dachnak n’appelait pas à l’indépendance, mais à des réformes. C’était néanmoins une organisation révolutionnaire, qui organisa des actions armées. La plus connue est la prise d’otages à la Banque impériale ottomane à Constantinople en 1896. D’autres actions ont lieu contre la politique ottomane, comme celles menées par le commandant Vardan. Cette même année, le Dachnak participe comme observateur au quatrième Congrès de la Deuxième Internationale socialiste et y présente son programme.
    Mikael Varandian, ancien dirigeant de la FRA-Dachnak, écrit : « Il n’y a peut-être jamais eu de parti révolutionnaire qui ait une aussi riche expérience des méthodes terroristes que la FRA. […] Le Dachnak a produit les caractères les plus forcenés du terrorisme, et formé plusieurs centaines de maîtres du pistolet, de la bombe et du poignard2. » Toutefois, « La stratégie insurrectionnelle ou subversive utilisée par les deux partis révolutionnaires arméniens [Dachnak et Hintchak] au cours des années 1890-1896 débouche sur la répression, non sur l’intervention souhaitée des Puissances comme ce fut le cas naguère pour la Bulgarie (1878). Les partis révolutionnaires arméniens mesurent mal les paramètres de la politique d’équilibre entre les Puissances (rivalité anglo-russe) et la situation géopolitique des communautés arméniennes3. » La FRA subit de nouveaux échecs en 1905 : son principal fondateur, Christapor Mikaelian, se tue en manipulant une bombe destinée à tuer le sultan4, une deuxième tentative d’assassinat échoue à son tour (non sans tuer une quarantaine de passants) et les « dépôts de dynamite destinés à faire sauter les édifices gouvernementaux » sont découverts à Izmir ; puis, en 1908, une trahison conduit à la saisie d’« un millier de nos fusils, un million de cartouches et une quantité considérable de matières explosibles5. »



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    njama njama 19 décembre 2014 15:54

    LA FRA DACHNAKTSOUTIOUN SOUTIENT LA CANDIDATURE DE FRANÇOIS HOLLANDE
    |...] Un engagement sans précédent en faveur de la cause arménienne
    En tant que premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande a personnellement influé, en tant que Premier secrétaire du PS pour que les positions de son Parti et celles de la FRA Dachnaktsoutioun [ Fédération révolutionnaire arménienne] soient harmonisées.
    C’est ainsi qu’en 2004, le PS et la FRA Dachnaktsoutioun ont signé une déclaration commune fondamentale. Dès 1998, sous un gouvernement socialiste, François Hollande, alors Premier secrétaire du PS, a rendu possible la reconnaissance du génocide arménien par la France. Il a porté la pénalisation du négationnisme en faisant inscrire et voter le texte à l’Assemblée nationale le 12 octobre 2006. Il a également œuvré pour que son parti intègre parmi les critères d’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne, la reconnaissance du génocide arménien
    [...]
    http://www.armenews.com/IMG/Affiche_hollande-web.pdf



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    njama njama 19 décembre 2014 14:15

    tant que cette prochaine commémoration n’est pas instrumentalisée à des fins politiques ...
    mais j’ai des doutes,
    Le Parlement adopte la loi sur le génocide arménien
    Le Monde.fr | 23.01.2012
    La loi sur le génocide arménien invalidée par le Conseil constitutionnel
    28/02/2012
    ...
    l’affaire semblait enterrée ce qui évitait le mélange des genres entre politique politicienne et histoire sur fond mémoriel, mais c’était sans compter sur l’obstination de certains lobbys et/ou de calculs politiciens de politique étrangère vis à vis de la Turquie (?). On pourra même être très surpris que ce genre d’annonce puisse faire partie d’un programme électoral ! partisan donc ...
    ...
    En 2012, le candidat François Hollande avait promis de représenter une loi.
    "Le travail de mémoire exige que le génocide lui-même ne puisse être nié"
    François Hollande

    Génocide arménien : François Hollande veut faire adopter une loi contre le négationnisme
    25/04/2014
    Le Président a réaffirmé devant la communauté arménienne qu’il souhaitait une loi contre ceux qui nient l’existence du génocide arménien.
    Le chef de l’Etat, qui participait à une cérémonie de commémoration à Paris, jeudi 24 avril, a affirmé sa volonté d’une reconnaissance par le monde entier du génocide arménien.





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    njama njama 19 décembre 2014 13:25

    Civitas, ce sont aussi des commandos anti-IVG qui déboulent dans les hôpitaux...

    son président Alan Escada est un activiste belge ! même les cathos français n’apprécient pas ses méthodes

    Pour avoir une idée du profil des ces activistes intégristes, dans le Journal La Vie, journal catholique de référence avec La Croix en France, on pourra lire dans la rubrique "intégrisme" :

    Fin février, une centaine de jeunes intégristes se sont réunis dans l’Indre avec un formateur particulier venu de Belgique : Alain Escada. Sous la bannière de Civitas.

    "Alain Escada préside Belgique et Chrétienté, une association « dont les statuts permettent de poursuivre judiciairement toute personne physique ou morale ayant commis un acte raciste antichrétien ou antibelge », et qui pratique un lobbying actif auprès du Parlement européen. Thèmes favoris : le lobby homosexuel, les méfaits de l’avortement et l’islamisation de l’Europe. Alain Escada et son association militent régulièrement aux côtés de groupuscules d’extrême droite bien connus en Belgique, au premier rang desquels Nation, dont le dirigeant fondateur, Hervé Van Laethem, ne cachait pas, il y a quelques années, son admiration pour le dirigeant nazi Rudolf Hess, ni ses contacts privilégiés avec Léon Degrelle, un Belge catholique combattant de la division SS Wallonie. Escada n’est pas lui-même nouveau en politique. Ancien porte-parole dans les années 1990 du Front nouveau de Belgique (FNB), une dissidence du FN belge, il s’est lui-même présenté aux élections régionales de 1999 sur une liste nommée « Zut » avant d’appeler son électorat à voter pour des candidats du Front national. "

    http://www.lavie.fr/religion/foi-et-politique-l-ecole-extremiste-12-03-2009-21686_10.php

    conclusion un groupuscule d’extrême-droite a planté sa crèche à côté de l’Association La Libre Pensée



  • 4 votes
    njama njama 13 décembre 2014 10:42

    Si l’Europe continue dans cette voie, un jour c’est le contraire qui se passera, les drapeaux français seront retirés ...



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    njama njama 8 décembre 2014 09:23

    J’espère que les descendants de la "traite négrière" seront aussi indemnisés.



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    njama njama 7 décembre 2014 23:46

    Je ne peux qu’être d’accord avec Madame Malika Sorel , l’article est long et très intéressant, je cite :
    "C’est un comble que dans la France républicaine, des membres d’une assemblée d’élus en viennent à vouloir instituer le communautarisme."
    .
    "Il y a, de plus en plus, et pas seulement dans ce rapport, une remise en cause des fondements de la société française. La laïcité se trouve remise en cause, mais aussi la liberté individuelle, la liberté de construire sa propre identité. Si ce rapport était traduit en lois, le caractère d’indivisibilité de la République française en serait anéanti. Le principe d’égalité, qui est déjà fortement mis à mal par la multitude de plans dits « d’égalité des chances » disparaîtrait totalement car, il ne faut pas se voiler la face, l’objectif visé est l’instauration officielle, à terme, de la discrimination positive. Si telle n’est pas l’intention des rédacteurs du rapport, d’autres s’en chargeront car, dans les faits, c’est l’étape naturelle qui vient à la suite de ce rapport.



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    njama njama 7 décembre 2014 23:18

    circulez !!! il n’y a plus rien à voir "Cette vidéo n’est plus disponible suite à une réclamation pour atteinte aux droits d’auteur soumise par iTele"

    bien pratique les droits d’auteur pour censurer les infos



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    njama njama 5 décembre 2014 11:30

    Les States, pays de la liberté, ont l’habitude avec les communautés religieuses



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    njama njama 5 décembre 2014 11:15

    Je pense qu’une troisième solution pourrait être la création d’une vraie république avec une vraie Constitution [ Israël n’en a pas ] qui établirait des citoyens égaux en droits. C’est la position par exemple de Schlomo Sand http://fr.timesofisrael.com/shlomo-sand-ou-celui-qui-voulait-cesser-detre-juif/

    ...
    Une quatrième solution serait que les juifs déménagent et trouvent une autre terre d’accueil pour faire leur patrie sioniste, car au bout de 47 ans le greffon de leur implantation au moyen-orient est malade de leur politique ethnocentrée. Les États-Unis, très vaste pays ami 9 629 048 km2 devraient pouvoir leur concéder très facilement les 20 770 km2 qu’occupe Israël actuellement, soit seulement 2,15 de leur territoire, un effort bien mince pour ce géant qui a le leadership mondial. Avantage, ce pays rassemblerait encore davantage les Juifs et accroîtrait la population de ce Nouvel Israël

    déménager Israël ce serait cool ...