Après avoir visionné la deuxième vidéo je dois dire : Dieudo est absolument génial. Humanisme, malice et créativité. C’est l’artiste complet. C’est le meilleur. J’éprouve quelques désaccords sur le fond de la pensée, sûrement profonds, mais qu’importe ? Comment peut-on sérieusement détester ce mec ? Comme il le dit, "on ne peut faire la paix qu’avec ses adversaires". Certains amoureux de l’entre-soi feraient mieux de l’entendre, avant que ça dégénère.
*Des individus libérés du poids de la communauté, de la religion, de la famille, des institutions ayant comme rôle social la reproduction des règles sociales et le maintien de l’ordre. Comment ce rôle est-il remplit aujourd’hui ?
Comme on l’a déjà dit, si Taddeï avait au moins eu le courage de faire une dernière émission digne, avec des invités pertinents, il aurait eu l’honneur de sortir par la Grande porte. Là il s’est couché, honteusement pour beaucoup, mais pas assez pour l’oligarchie. La lâcheté n’attire les mérites d’aucun camp, belle morale.
"Il faut aider ces personnes là où elles habitent" ! Ces personnes répondent "non merci !" Vous voulez pas des immigrés ? Eux ne veulent plus de votre système économique prédateur et totalitaire ! L’un engendre l’autre ? Comme dirait dieudo : "meeeeeerde ! On fait comment ?"
Si je dis que Nicolas Bedos est un très grand fils de...
J’en ai bouffé du Nabe, avant d’arriver aux mêmes conclusions que Soral : au niveau de l’oeuvre, c’est le néant. Seul le Régal des vermines peut être considéré comme une oeuvre majeure. Sinon tous ces livres de 14 pages sont nuls, le recueil de poèmes est nul (le premier est quelque peu marrant mais c’est tout), Billie Holiday est absolument inutile (on sent qu’il se suffit à aimer se lire), il y a des choses intéressantes dans Printemps de feu, les journaux intimes psychologisant et sans idée sur le plan social ne m’intéressent pas le moindre du monde. Et dire qu’il est seul, c’est déjà considérer la toile comme vie sociale. Parce que lui, dans la vraie vie, dans son quartier BCBG, pour sûr qu’il doit être adoré, y vivre en toute sécurité et bien au-delà, et au final faut bien dire que c’est ça la vraie compagnie.
Très joli titre. C’est l’effet Dieudo ! On dirait que la chatte de salon a des problèmes de motricité bucco-faciale, il devrait consulter un orthophoniste ou redimensionner ses ambitions de fellation tribalo-hiérarchique.
"Il faut aller jusqu’au sacrifice du devoir pour ne pas trahir les secrets qui nous ont été révélés" !!!!! Ca l’emmerde pas ça le petit Nabe ? Il a pas envie de s’attaquer à ces conspirationnistes, lui, le grand ennemi du complot ? Ou c’est de l’ignorance qui se cache mal derrière un si grand égo ? Ou alors il a les chocottes d’aller s’attaquer aux puissants le petit ? Attaquer Dieudo au moment où il est le plus faible, où tous sont contre lui, quel lâche, quel cuistre, quel ignorant ! Ouais je suis énervé, et alors ?
Ce débat est aussi factice que la divergence gauche-droite. "C’est la faute à la droite", "mais non c’est un pur produit de la gauche" ! Zemmour pense à travers les concepts de ses maîtres. Il fait par ailleurs de la microcritique, ça devient limite people. Il ne comprend pas qu’après Dieudo c’est Soral, ensuite Taddeï, ensuite lui etc ? Que cet acte n’est pas isolé mais participe à une logique, qui est celle de l’ordre automatisé, où l’imprévisibilité est réduite au minimum, ce qui élimine les contre-pouvoirs. Soral est un holiste, il replace les choses dans un contexte, qui donne toute la lumière au contexte. Une logique se crée, c’est ce que les oligarques appellent le conspirationnisme. Ce qui signifierait par ailleurs que les gens s’occupant de politique (pas forcément les politiciens, d’ailleurs) travaillent sans objectif en tête, sans direction, sans savoir où ils vont ! Or les oligarques travaillent dans le sens du Capital, c’est-à-dire qu’ils construisent un système centralisé de protection de la possession du capital accumulé (la fameuse croissance). La défense de cet état de fait passe par l’annulation des contre-pouvoirs, en automatisant et dépolitisant (individualisation) le peuple. C’est pas une question de droite ou de gauche, ils sont chiants à la longue...
Eh bien moi je trouve que c’est un grand moment de télévision ! Je l’attendais depuis longtemps, il est particulièrement jouissif même ! Taddeï nous a fait croire, devant l’évidence, qu’il invitait qui il voulait et qu’il n’excluait personne. On savait bien que c’était faux m’enfin... Taddeï en bon petit rebelle voulait débattre de l’affaire Dieudo, oui mais avec la liste d’invité la plus ridicule du monde ! Jacubowitz (se retrouvant ainsi juge et partie), Kahn (qui apparaissait contre l’interdiction mais on ne comprenait rien à ce qu’il baragouinait), un mec des droits de l’homme (idéologie servant le néolibéralisme), Frèche (la malnommée) et le plus faible des soutiens, j’ai nommé le très gentil (mais non moins bon) Bricmont - on l’aurait dit écrite à l’ancre du Crif. Malgré cette injustice de départ, Taddeï décide d’inviter le moins rebelle des dissidents, le très aigri Nabe qui va cracher pendant 3mn sur Soral et Dieudo. Ca suffit Maître ? Non ! On ne peut pas parler de conspirationnisme, parler de ceci c’est mettre au second plan l’antisémitisme, c’est donc cacher son antisémitisme !!! On croit rêver. Taddeï voulait servir ses maîtres avec une liste d’invité ridicule, mais ça ne suffit pas. Il a invité un dissident mais qui déteste Dieudo, mais ça ne suffit pas. On n’est jamais assez à genou avec ces gens-là. Taddeï, en se faisant esclave, s’est fait remonté les bretelles, et ce n’est que justice rendue au téléspectateur.
Mais chez qui est présent l’Amour de la Sagesse ? Chez le philosophe ? Un prétendu amoureux du savoir qui dit "je ne veux pas savoir" (affirmation renforcée par une gestuelle très enfantine consistant à cacher les yeux de la réalité !), ce cuistre se croit vraiment tout permis. Heureusement qu’on était dans son champ, la construction argumentée. Le journaliste très malhonnête avait tout fait pour que Finkie gagne la partie, en le faisant jouer à domicile (un dessinateur vs un philosophe en 1 contre 1, c’est sérieux ?) Malgré un arbitrage unilatéral pour couronner le tout, Plantu l’emporte haut la main. D’où le recours nécessaire à la force, comme le disent si bien tant Finkie que le cyclope, pour bien faire comprendre, à ceux qui en doutait encore, les méthodes mafieuses de l’oligarchie. très peu représentative. Les mafias ne font que copier le fonctionnement coercitif de l’Etat.
Le dromadaire tranchant a les chocottes de pencher d’un côté ou d’un autre. Perdre l’esprit rebelle ou la gamelle ? Le chameau bronzé croit passer au peigne fin la psychologie de Dieudo en arguant que celui-ci n’en veut qu’aux juifs parce qu’ils réussissent mieux que personne la concurrence victimaire, ce qui met les noirs sur la touche du match à la culpabilité. Ce qui voudrait dire que si Dieudo était antisémite (raccourci à deux balles... euh à deux bosses) ce serait par pure jalousie ! Zemmour t’as quel âge sérieux ? Et c’était peut-être vrai au début, en ce sens où la prise de conscience que certaines communautés en matière victimaire ne jouait pas sur le même ring, a pu jouer dans l’autocritique et la marche vers la réconciliation, fortement rythmée par sieur Soral.
Je n’ai jamais vu de pub ou d’affiche pour son spectacle et il a vendu 5’000 billets, plus facilement que des petits pains. Les deux mille derniers, ajoutés a posteriori et sans prévenir personne, ont été écoulés en une trentaine d’heure, je pense sincèrement que c’est du jamais vu pour un artiste francophone. Un certain nombre cherche déjà des billets sur les sites d’annonces gratuites. Il aurait pu vendre bien plus, et bien plus cher s’il le voulait. Ce mec a un appui populaire de fou.
Certes, la dédicace à Holeindre peut paraître bizarre, mais difficile de juger à partir d’un extrait de deux secondes totalement décontextualisé d’un parcours oral et écrit bien plus large. Ce qui est sûr, c’est le discrédit total que porte la vidéo à son ou ses auteurs, ceux-ci confondant de manière très stupide culture populaire et culture de masse (voir Christopher Lasch ou le Kulturindustrie d’Horkheimer et Adorno). Et la télévision, c’est culture populaire ? Et les vacances au club med, c’est culture populaire ? Et la pop (sommet de la manipulation industrielle), c’est de la culture populaire ? Confondre les deux est le péché suprême de toute personne se disant anti-système ! Confondre les deux c’est déroulé le tapis rouge au capitalisme néolibéral le plus déshumanisant, celui qui humilie les êtres humains en les réduisant à des objets. Et faut bien le dire, malheureusement, dans ce jeu de cons, les gauchistes sont passés rois...
L’Amérique du sud a toujours été un laboratoire chéri du libéralisme le plus pur, scientifique et donc dépolitisé, sans discussion possible. En ce sens on doit prendre très au sérieux ce qui se passe là-bas. Tout comme ce qui se passe en Afrique. Le règne du néolibéralisme friedmanien se vit comme une situation coloniale à part entière.
Ils sont blancs ou sémites ? Faudrait savoir. Ou y a une p’tite histoire de Khazars derrière qui faudrait pas trop mettre en lumière ? Après l’appropriation de tout le champ sémitique, voilà celle de toute la race blanche ! C’est quoi la prochaine étape ?
J’aime bien ce travail de réinformation par le bas, en dehors des circuits très fermés de l’académique, et cette focalisation sur l’élémentaire. On remarque aisément qu’aussi bien au niveau de l’éducation nationale que celui universitaire, les bases ne sont jamais qu’approchées en surface, puis considérées comme acquises pour toujours, ce qui a comme conséquence un apprentissage à partir des représentations sociales (communes et en dehors de l’école) plutôt que profondes et rationnelles. Et comme on le sait tous, qui dit bases fragiles dit château peut-être, mais château de cartes. Reprendre les bases de notre savoir par la base sociale me paraît doublement bénéfique. Ivan Illitch ou Paulo Freire ont assez insisté sur les méfaits de l’école et du mouvement de scolarisation de la société. On devrait créer des réseaux d’apprentissage et de connaissance indépendamment des institutions. Que celui qui désire apprendre sur un sujet puisse trouver celui qui désire transmettre de la connaissance, celui qui veut échanger des connaissances devrait trouver son double également à travers ces réseaux. Celui qui enseigne pourrait recevoir des facilitations sociales sur lesquels se mettent d’accord les acteurs du réseau etc. Bref, dans tous les cas, il convient de soutenir la transmission de la connaissance.
"La société de consommation désigne un ordre social et économique fondé sur la création et la stimulation systématiques d’un désir d’acheter des biens de consommation et des services dans des quantités toujours plus importantes." Cette définition je la trouve bonne, car cela illustre bien que notre acception d’une société de consommation n’est pas une société où effectivement l’on consomme ce qu’on désire, mais où on crée un désir infini de consommation. En ce sens, la société de consommation en tant que telle n’existe pas, et pourtant on n’arrête pas de s’y référer. C’est qu’il faut abattre un autre mythe, celui selon lequel nous vivons dans une société d’abondance. Sahlins a parfaitement montré que l’on vit, en dépit d’avancées matérielles totalement incroyables, dans une société de privation. Jamais le sentiment de privation n’a été aussi fort, jamais, comme l’illustre cette vidéo, les gens n’ont été aussi frustrés. Le but premier d’une machine de production est de satisfaire les besoins et désirs des membres de la société qui l’élabore. Deux voies sont disponibles : la première est de désirer peu, la deuxième est de produire énormément. Bien sûr, dans un état de forces productives avancées, l’opération d’une combinaison des voies semble l’idéal. Mais bien sûr, l’homme capitaliste tordu de l’esprit choisi une troisième voie, éliminant toute philosophie de son encéphale. Créer du désir pour vendre des produits. Comment produire plus que l’infini désir ? Où est la rationalité d’un tel mode de production ? Il ne peut y en avoir, simplement parce que l’économie a été séparée du reste de la société, elle ne sert plus l’homme, mais c’est l’homme qui la sert. Pourquoi une progression technologique augmente au cours de l’histoire les heures de travail de la masse ? Parce que nous sommes contraints par une minorité. Cette minorité protège ses intérêts à travers l’Etat.
Heureusement qu’il mange sain et naturel Pierrot ! J’espère que sa BAD est solide parce que s’il déchoit en nomade il risque d’être à la traîne dans son apocalypse !
Compéter tout le temps ça veut aussi dire ne compéter jamais, ça n’a pas de sens. On peut aussi dire qu’on s’entr’aide tout le temps, on avance pas d’un poil. Si dans une société un homme est en compétition pour le pouvoir, mais un autre ne l’est pas, l’homme est-il en compétition ? Ce sont des généralisations qui ne mènent nulle part. Si l’homme comme l’animal vit en société, l’homme a besoin de produire de la société pour vivre. On peut également dire qu’il a besoin de produire du sens, il ne vit pas que pour perpétuer son espèce ou protéger son individualité, mais il doit savoir pourquoi et construire une structure qui lui dise pourquoi et comment. Cette considération ouvre des possibles inimaginables dans le règne animal. L’homme tout mammifère qu’il est n’est pas réductible à de l’évolutionnisme social, du malthusianisme vulgaire, même sous couvert de "réalisme" (ou, dit autrement, de détenir la seule vérité possible).
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