Pour le désastre écologique c’est discutable. Il tombe déjà plus de 5000 tonnes de poussières interplanétaires par an et l’aluminium est un de leurs composants importants, comparativement le dernier modèle de satellite Starlink pèse 260 kg.
S’il s’en désintégrait 1000 par an cela rajouterait 260 tonnes dont une partie est effectivement de l’aluminium.
C’est un sujet complexe sur le plan écologique, car bientôt le "Starship" entièrement réutilisable en mettra plus de 400 sur orbite d’un seul coup et il faut tenir compte du coût et des impacts écologiques des ressources et de l’énergie nécessaires à la fabrication des infrastructures au sol qui sinon doivent physiquement aller jusqu’au client.
On pourrait risquer l’analogie entre l’avion et le train. Il faut un aéroport au départ et un à l’arrivée pour l’avion mais des rails tout le long du parcours pour le train, alors le bilan n’est pas aussi simple qu’on le pense.
Pour l’astronomie amateur ce sera une plaie, même s’ils ont réduit notablement la signature visuelle de leurs satellites.
Les satellites de SpaceX sont conçus pour se désintégrer entièrement donc a priori pas de risques au sol mais comme on dit le "jury ne se prononce pas" sur le bilan final.
@Eric_F
Oui. Quelques psychiatres ont bien analysé et médiatisé surtout leur opinions sur l’épisode Covid 19 et tout ce qu’il a pu révéler d’anomalies graves et de dérives autoritaires complètement injustifiées mêmes si explicables.
Les outils pour basculer dans l’horreur sont sous nos yeux ou en train de se mettre en place (surveillance électronique, drônes, caméras, smartphone sous GPS, j’en passe) en plus de ce qui existait déjà en terme de concentrations des pouvoirs en quelques mains.
Nous jouons collectivement avec le feu et l’Ukraine et la Palestine en sont deux illustrations actuelles.
On verra peut-être que comme pour la Grèce antique notre "démocratie" était un décor qui n’a vécu que le temps de pouvoir disposer d’une armée d’esclave et un environnement relativement intact à piller sans soucis du lendemain. C’est au réveil souvent que la gueule de bois survient...
Je pense depuis longtemps qu’au procès de Nuremberg on a volontairement jugé des "lampistes" pour ne pas juger les véritables coupables. La structure sociale nous assène l’impératif de soumission dès l’enfance, y compris aujourd’hui, soumission aux parents (sinon…) soumission à la maitresse d’école, à la loi, à la police, au supérieur hiérarchique, avec rapports de forces potentiellement violents à tous les étages si on ne courbe pas l’échine.
Pourquoi au procès de Nuremberg accuser des "lampistes" formatés à obéir depuis l’enfance, militaires et en temps de guerre, où la désobéissance aux ordres est fatale d’avoir eux mêmes été instruments de l’horreur et avoir donné des "ordres" ? Si ces individus s’en étaient abstenus, d’autres inévitablement auraient été à leur place, les structures sociales étant implacables et trouvant toujours des effecteurs pour prévaloir.
On s’est bien gardé de juger des structures sociales qui au fond sont restées globalement les mêmes, on le voit par ex avec les conflits en Ukraine ou en Palestine, ou le "chef" décide d’envoyer à la boucherie un peuple sans lui demander son avis (ce qui en dit long sur le caractère de pseudo démocraties de ces entités).
On l’a vu aussi pendant l’épisode Covid 19 , où on s’est torché avec les connaissances limitées données par la Science pour contraindre dans la violence les populations à faire ceci et cela, stigmatisé ceux refusant l’adhésion sans examen à des croyances absolument pas étayés par des faits établis (efficacité du masque, efficacité des "vaccins", "absence de dangerosité de ceux-ci, etc...).
On a vécu une vie sociale décidée depuis un "bunker", lors de "conseils de défense" en petit comité, sans qu’on puisse ultérieurement savoir a postériori qui a dit quoi, sur quelles bases, avec quels conflits d’intérêts.
On a collé des milliers d’amendes pour non port de masque dans des rues quasi désertes ou d’un "couvre-feu", alors que rien n’indiquait une quelconque efficacité de celui-ci en extérieur (la meilleure science indique d’ailleurs que globalement la réduction du risque ne semble émerger qu’en milieu hospitalier au contact de malades du Covid 19) et n’est pas visible dans les meilleurs études disponibles.
La population générale a été confronté à l’arbitraire de décisions injustifiées et parfois injustifiables (violer le "Code de Nuremberg" alors qu’il aurait fallu revenir de 25 ans dans le futur pour SAVOIR l’absence de dangers de ces thérapies géniques) et on a vu l’acceptation globale de l’intolérable, alors que nos yeux menteurs voyaient autour de nous que peu de choses se passaient.
Qui sait si les "refuzniks" de ces injections discutables n’auraient pas connu le sort des juifs en Allemagne nazi (avant le four crématoire on l’espère), stigmatisés, marginalisés, socialement exclus, privés des espaces publics et du travail si l’épidémie avait été un tant soit peu méchante ?
En Autriche un sondage à l’époque montrait une majorité de la population favorable à des camps de regroupements (concentrations ?) des "testés positifs, quand le découvreur de la PCR disait que sa technique ne pouvait désigner les malades et contagieux.
Nous sommes à deux doigts de formes de néo fascisme si l’occasion se présente, parce que les structures sociales sont bâties pour nous y faire naturellement glisser si l’occasion se présente, guerre, épidémie, crise financière catastrophique, etc.
C’est notre avenir, la question n’étant pas de savoir si ça peut arriver, mais quand ça arrivera, quel sera le facteur déclenchant. Où sont les "Antigone" parmi nous ? Peu nombreuses, à en juger par ce qui s’est passé ici pendant une épidémie somme toute modeste.
@basile
En même temps on reçoit les athlètes de l’enclave sioniste et leur grand gourou est reçu à l’Elysée et nous fait un numéro de saule pleureur sur l’attaque contre ses sportifs en 1972. Heureusement le génocide en cours à Gaza ne semble déranger personne au sommet de l’Etat. La fidélité en "amitié, c’est important...
Une preuve s’il en fallait qu’on sait faire preuve de discernement et soutenir les amis dans le besoin. Le voilà vôtre panache.
Des propos génocidaires devraient mériter la légion d’honneur quand ils viennent d’une personnalité sioniste,c’est la seule tâche au tableau.
Ils feront mieux (ou pire selon) la prochaine fois.
@Equus zebra
No problem.
L’explication la plus convaincante m’a été donné par Chris Whitcom, un ancien sniper du FBI et en gros condensé elle dit qu’il y a eu, éventuellement par manque de coordination, éventuellement incompétence une lacune dans la disposition des personnels disponibles (s’ils étaient en nombre suffisant) et une autre dans la communication aux tireurs chargés d’éliminer si besoin une cible hostile. Selon lui l’information donnée par les témoins a bien été transmise mais il a fallu faire remonter l’information et vu les multiples intervenant les sniper sur toit chargés d’éliminer une éventuelle cible menaçante n’ont pu identifier si la cible sur le toit n’avait pas à y être. En effet en procédure habituelle un personnel chargé de la protection de ce site aurait dû être sur ce toit et en procédure standard, les sniper chargés de la protection de Trump ne pouvaient tirer, ignorant s’il ne s’agissait pas d’un personnel de surveillance dont ils n’avaient pas été informés. Leur comportement indique une surveillance a priori du tireur et une riposte immédiate dès que les tirs ont commencé. Professionnellement ils ne peuvent tirer sur une cible non identifiée comme hostile, d’où leurs tirs de riposte et non en préventif.
Enorme boulette au mieux qui aurait pu changer le cours de l’histoire des USA. On ne peut cependant exclure à ce stade que des entités gouvernementales (comme pour Kennedy) aient essayé d’éliminer ce candidat gênant qu’elles ont essayé d’éliminer par tous les autres moyens connus.
Lors de son premier mandat tous les services de renseignement, la justice, la presse et les hauts fonctionnaires ont activement comploté pour le paralyser sinon mettre un terme à son mandat.
Compter les morts sous les bombardements a cessé depuis un bon moment, mais en comparant le taux de destruction des infrastructures dans Gaza avec par ex les bombardements sur villes pendant la seconde guerre mondiale et leurs conséquences en terme de mortalité, d’autres étaient arrivés à des estimations similaires. Le lien était facile à trouver et cet article enfonce un peu plus le clou.
Ceci dit on est hors sujet, je répondais seulement au zèbre qui me croit sioniste jusqu’’au bout des ongles manifestement. A l’insu de mon plein gré alors ....
@Equus zebra
On se calme. Clinton est réputé pour n’avoir déclenché aucune guerre, mais c’est lui qui a pris la décision d’élargir l’OTAN donc a créé les conditions de possibilité d’un conflit majeur avec la Russie. Il y a une myriade de responsables à la destruction de l’Ukraine et au bilan humain, Trump y compris.
J’essaie d’être factuel et vous basculez dans l’émotion mal informée.
Je vous renvois à mes écrits récents où je cite le journal de l’enclave sioniste "Haaretz" qui confirme ce que Max Blumenthal "the grayzone" avait déjà affirmé à savoir que le 7 octobre la réponse d’IDF à la tuerie du Hamas a fait autant sinon plus de victimes civiles que le groupe palestinien et une étude parue dans le "Lancet" estime le nombre de victimes dans la bande de Gaza à 200 000 voire plus.
Par ailleurs Biden est atteint de démence sénile, ce que tous les observateurs de la vie politique américaine (moi aussi) savaient avant le début de son mandat et serait pour un psychiatre ou un tribunal jugé irresponsable de ses actes et décisions. Or le déclenchement de l’invasion russe est bien sous son mandat et ce ne peut être lui qui a décidé d’aller à la guerre en ignorant la proposition russe de dialoguer fin 2023 et début 2024.
Evitez les attaques personnelles et ciblez les arguments plutôt. On appelle cela "débattre". Vous êtes en posture de combat alors que seule l’ignorance est à combattre. Le monde est en nuances de gris, vous savez...
@Equus zebra
Une légende urbaine. Il n’a arrêté aucun conflit sous sa présidence, alors qu’il avait par ex le pouvoir d’exiger le respect des accords de Minsk II pour éviter le conflit actuel en Ukraine ou celui d’interdire à l’Ukraine tout avenir dans l’OTAN il leur a fourni des armes lourdes, ce dont Obama s’était bien gardé.
Irak, Syrie, Yémen, Afghanistan, aucun retrait sous son mandat et il a même autorisé l’assassinat d’un général iranien (Soleimani) dans un pays toujours militairement occupé, l’Irak depuis plus de 20 ans. Soleimani était accusé de combattre la présence injustifiable de l’armée US en Irak et Syrie et faisait partie des plus hautes personnalités iraniennes à l’époque.
Lors de son premier discours sur l’Etat de l’Union, il a ouvertement utilisé la douleur d’une veuve "de guerre" dont le mari avait raté une exécution extra judicaire au Yemen en tuant femmes, enfants et vieillards.
Il a foiré l’accord sur le nucléaire avec l’Iran, entrainant la poursuite de leur programme nucléaire qui devrait leur donner la bombe cette année en principe, cause possible de futurs conflits, il a créé l’USSF (forces spatiales des USA), augmenté le budget du Pentagone, il a sorti les USA du traité START sur la réduction des armements stratégiques, impliquant la relance d’une course aux armements qui ne sont plus plafonnés.
On peut toujours dire qu’il a été manipulé, désinformé, etc... C’est son bilan et les faits sont têtus.
C’est pire en face. La belle affaire...
En même temps il a eu les honneurs de la grande presse. CNN titrait " Des agents des services secrets évacuent Trump du podium après une chute lors d’un rassemblement électoral" . A se contenter du titre on se demanderait presque s’il ne fait pas concurrence à Biden qui a une propension à ne pas tenir debout assez manifeste. Un peu plus tard , toujours sur CNN un article évoquait l’histoire avec pour titre " Trump blessé lors d’un incident au cours d’un rassemblement électoral". Rater une marche à son âge ne serait pas déshonorant, mais quelle mouche pique donc ces journalistes ? Ah oui, ce ne sont pas journalistes, bien sûr…
Trump est dangereux, amoral, sans scrupule, il est un vrai concurrent dans la médiocrité de Joe Biden, mais sa mort aurait été probablement assez catastrophique, aussi proche des élections.
Il faut combattre le mal par le mal et il est parfait pour ce rôle, mais il n’a ni la volonté ni le pouvoir de remettre les USA sur le chemin d’une démocratie pacifique dans un monde multipolaire.
@sylvain66
Abus de langage, mais nous (les peuples européens) l’avons perdue avec certitude. Pour les USA le jury en débat encore, cela dépendra de la vitesse à laquelle le monde va se sevrer du dollar.
@Eric_F
Comme on dit par ici "ça ne mange pas de pain"...
Sérieusement, notre pays a-t’il une seconde envisagé de rompre les relations diplomatiques, de trainer le premier ministre sioniste devant le TPI, dénoncé les "crimes de guerre" avérés, songé au boycott, songé à la saisie des avoirs sionistes chez nous ou en U.E., envoyé des armes aux palestiniens, envisagé une force d’interposition militaire (2000 hommes pour commencer...) pour empêcher le carnage ?...
Pas que je sache. Notre pays est copain comme cochon avec un pays, les USA, qui livre des armes au boucher sioniste en action et interdit toute assistance à peuple en danger de la part des pays riverains.
Les sionistes se sont toujours torchés avec les résolutions de l’ONU, alors imaginer une seconde que celle-ci aura un impact équivaut à croire aux lutins et à la petite souris verte.
M. Baud est bien gentil, mais contrairement aux russes, "nous" on a des valeurs. La preuve, le journal "Le monde" de ce matin mentionnait que M. Macron allait demander à Hitler (bon Poutine) de faire une pause en Ukraine pendant les J.O. de Paris. Par contre les sionistes peuvent continuer à transformer femmes et enfants en viande hâchée, "nos valeurs" (les siennes disons) n’y voient aucun inconvénient.
Plus "hors sol" on fait pas...
Ce n’est pas de Poutine dont on doit avoir peu, mais bien de nos dirigeants et des USA en particulier.
On sait ce que veulent les russes, qu’on arrête de les prendre pour des truffes et qu’on discute des intérêts mutuels.
En particulier la direction russe récuse qu’il puisse exister des règles du jeu asymétriques et au bénéfice exclusif des USA, par ex doctrine "Monroe" pour ces derniers et aucun droit à aucune "ligne rouge" pour eux, par ex droit d’envahir qui bon leur semble pour les USA et de maintenir une présence non désirée pendant des décennies dans ces pays (Afghanistan, Irak, Syrie par ex) mais pas pour eux de protéger des populations russes qui ont eu la mauvaise idée de se retrouver à l’étranger à la dissociation de l’URSS et qui se faisaient tirer dessus depuis 8 ans, soutenir un pays agressé ici l’Ukraine tout en fournissant des armements à l’agresseur ailleurs (aux sionistes dans la bande de Gaza par ex).
Aussi longtemps qu’on ne voudra pas discuter d’égal à égal, aussi longtemps qu’on refusera toute négociation, on sera incapable de se mettre d’accord en bonne intelligence tout en courant le risque imbécile de tous mourir comme des cons.
Jusqu’au dernier moment en février 2022 ils ont appelé à la négociation, mais il n’y avait rien de négociable, pas même une autonomie relative des régions de l’est de l’Ukraine au sein des frontières de 2014 de l’Ukraine.
Ceux qui ont vécu la crise des missiles de Cuba en 1962 serait atterré de voir leurs descendants, non seulement ne pas même considérer une issue diplomatique, mais s’acharner à vouloir la défaite de la principale puissance nucléaire de la planète et après s’être précipité vers la guerre sans même le voir , se rassurer en se disant que la réincarnation d’Hitler avec ses milliers de têtes nucléaires ne peut que perdre et nous gagner.
C’est moi ou le Q.I. de nos dirigeants a sérieusement baissé en 60 ans ?
La Russie se préparait au conflit depuis 20 ans, sans doute la raison pour laquelle il déclenche son intervention en sous effectif catastrophique contre l’Ukraine. Disposer de moins de 180k de troupes pour envahir un pays de la taille de l’Ukraine relève de la haute fantaisie militaire. Explication la plus probable : il ne s’était nullement préparé à une intervention militaire mais comptait sur les accords de Minsk pour résoudre les problèmes du Donbass. Il a tout de même refusé la demande d’intégration du Donbass pendant 8 ans, cela supporte cette hypothèse.
Bien sûr qu’il a rééquipé son armée après la dégringolade des années 1990, suivant la désintégration de l’URSS, mais si les européens ont restreint leurs dépenses militaires, c’est que la Russie leur donnait les raisons de le faire. Elle n’était nullement perçue comme une menace avant février 2022...
Le New York Times avoue que 14 bases de la CIA étaient installées en Ukraine pour former les troupes ukrainiennes, venant après le témoignage en 2022 d’une Nuland paniquée à l’idée que les russes puissent entrer en possession des recherches effectuées dans des laboratoires ukrainiens, sans doute pas contre la myxomatose des lapins.
Mearsheimer indique avec gourmandise que la taille de l’armée anglaise équivaut à celle dont ils disposaient en 1714. Difficile alors de soutenir que les anglais, comme les autres européens, savaient que Poutine était la réincarnation d’Hitler, bien avant le début 2022.
Il ne connaît pas bien son histoire. Quand Castro en 1962 autorise les russes à installer des missiles sur son territoire comme assurance-vie face aux USA, perçus à raison comme une menace, il exerce un droit qu’on estime sacré pour l’Ukraine. Les USA étaient prêts à affronter l’URSS pour qu’il n’en soit rien. Les USA ont installé une grande base de l’OTAN au Kosovo et une base de missiles en Pologne (prétendument antimissiles contre les missiles iraniens qui menaceraient l’Europe centrale ?....), l’avenir de l’Ukraine était tout traçé pour la direction russe.
Si l’Ukraine avait été une "démocratie", elle aurait soit trouvé un moyen de fonder une unité nationale avec des composantes diverses. C’est un peu la trajectoire qu’elle avait avant le coup d’Etat de 2014. A défaut elle pouvait partitionner comme l’ex Tchécoslovaquie ou l’URSS d’ailleurs. A défaut elle pouvait trouver dans les accords de Minsk un moyen acceptable d’éviter le conflit avec la Russie.
La sagesse voudrait qu’on accepte, comme pour le Kosovo, que cette partition demeure pour résoudre le conflit, sinon insoluble.
Il l’est d’ailleurs, puisque la Russie estime être le dos au mur et l’occident ne se remettrait pas d’avoir comme le prédisait Mearsheimer en 2015, envoyé l’Ukraine au massacre pour rien.
Un bras de fer entre deux puissances nucléaires, où aucun des deux ne peut lâcher au risque de perdre la face ? Cela ne vous rappelle pas 1962 ?
Le moment est très dangereux et nous n’avons en U.E. aucun chef d’Etat digne de ce nom et pas plus aux USA. On se demande bien comment ça pourrait ne pas partir en vrille sévère...
En 1962, les USA ont été au bord de l’affrontement avec l’URSS après que celle ci ait décidé d’installer des missiles à Cuba (en accord avec eux bien sûr) en réponse à l’installation de missiles US en Turquie. Cet affrontement, où aucun des deux n’aurait pu facilement se coucher avait le potentiel de déraper vers une boucherie nucléaire. Cuba n’avait aucune frontière commune avec les USA pourtant.
En 2008, au sommet de l’OTAN, il a été décidé par les USA que l’Ukraine ferait à terme partie de l’organisation. L’Ukraine a une frontière commune très longue avec la Russie et un contingent important de population russophone et russophile.
L’Ukraine a probablement aujourd’hui le quart de la population russe, une infrastructure industrielle largement détruite et des furieux semblent penser qu’elle peut reprendre sous son contrôle des régions qui ont demandé depuis 2014 leur rattachement à la Russie, qui sont désormais partie intégrante du territoire russe.
Pas étonnant que tout ce joli monde cherche à oublier que Poutine a refusé la demande de rattachement du Donbass pendant 8 ans parce qu’il préférait le cadre des pseudo accords de Minsk, laissant la région en Ukraine, ainsi que la doctrine militaire russe, qui dit explicitement que si l’armée russe est en danger dans la protection du territoire russe, l’usage des armes nucléaires est autorisé.
En résumé, l’Ukraine a un droit divin d’entrée dans l’Ukraine, même si on doit aller à un holocauste nucléaire pour y parvenir. A défaut on fera donc entrer un pays dévasté et vidé d’une large partie de sa population, qui sera un boulet financier pour des décennies (directement en aide et indirectement par augmentation en U.E. des budgets militaires).
Avec des dirigeants comme les nôtres nous n’avons aucun besoin de la Russie pour nous détruire.
Nous faisons ça très bien nous mêmes...
@TchakTchak
Malheureusement pour la Russie, Poutine "l’européen" a encore du mal à comprendre qu’il s’est trompé de bout en bout sur les intentions de l’Occident (bon, la direction des USA) et à tourner la page. Il ne l’a pas fait, alors qu’il gagnerait à le laisser sombrer dans la décadence à tout point de vue.
Je pense que Sachs comme Mearsheimer ont donné deux versions plausibles, à savoir pour le premier l’envie de faire payer aux russes de leur avoir tenue tête à quasi parité stratégique pendant si longtemps (idéologique est une autre histoire) et pour le second de l’école réaliste parce qu’ "il ne peut en rester qu’un...".
La direction des USA refuse de partager le podium avec quiconque et la tête de la Russie a dépassé pendant longtemps, par ailleurs Poutine a été incapable de comprendre que l’U.E. n’accepte aucun entrant pouvant faire de l’ombre à l’Allemagne et incapable de renoncer à sa souveraineté (condition sine qua non d’entrée) et l’OTAN n’aurait jamais accepté comme membre un Etat à parité stratégique avec les USA et supprimant de facto sa raison d’être.
Voilà pourquoi les USA "détestent" (le rôle des médias arrosés par le complexe militaro-industriel et contrôlés par la pieuvre du renseignement) la Russie.
Poutine un grand naïf qui sera remplacé tôt ou tard par quelqu’un de bien plus lucide, pour notre malheur.
Vous n’êtes pas contre un peu d’histoire, 30 secondes, une minute ?... Et il part pour une tirade de pas loin d’une demi heure de rappel historique.
L’histoire de ce qui devait devenir la Fédération de Russie remonte à une époque où les européens n’avait pas découvert le continent américain, alors forcément beaucoup d’américains seront rebutés, quand leurs grands médias leur disent qu’il ne s’est rien passé avant février 2022 pouvant inciter la Russie a envahir (partiellement) son voisin, pas plus qu’il n’y a eu quoi que ce soit avant le 7 octobre 2023 entre les palestiniens et l’enclave sioniste en Palestine.
Il a oublié quelques arguments majeurs de logique, prouvant la thèse qu’il veut défendre, à savoir l’impossibilité du point de vue russe, de faire autrement qu’intervenir sur le sol ukrainien. Il a évoqué ces points ailleurs, à raison, mais il aurait gagné à les inclure au lieu de remonter aussi loin dans un passé qui intéressera peu de personnes.
On a du mal à imaginer le président US accordant un entretien similaire à un journaliste russe, pas plus Hitler en 1940 (puisqu’il est si souvent comparé au dirigeant nazi dans les grands médias US) accordant 2h à un journaliste français pour expliquer pourquoi son pays a pris les armes...
Cette guerre parfaitement évitable défie toute logique basique en géopolitique et va conduire au mieux à une "paix froide" dont nos économies ne se remettront pas.
A trop jouer au con on finit par se brûler semble être la morale de l’histoire.
@shouitte
Quelle légende ? Qu’il est mort en prison pour délit d’opinion ? Qu’il avait la nationalité américaine ? Qu’il était journaliste, non affilié à un grand média colportant les ragots de l’administration de son pays ?
Il faisait un travail de journaliste, ce que la plupart de ceux ayant une carte de presse ne font plus.
Je ne vois pas le lien avec Fox News. Il vivait en Ukraine et parlait de ce qui s’y passe, du travail de reporter, contrairement à Pujadas (au hasard) qui lui est probablement considéré comme journaliste pour avoir la carte et être adoubé par le système.
@shouitte
Vous avez oublié le journaliste Gonzalo Lira,citoyen américain, mort récemment dans un prison ukrainienne, où il était pour avoir critiqué le gouvernement de ce grand pays démocratique que nous essayons de sauver en massacrant (par proxy) sa population tout en les arrosant de nos impôts.
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