• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Accueil du site > Actualités > Economie > Le Combat Du Siècle : Keynes vs Hayek Round 2.0

Le Combat Du Siècle : Keynes vs Hayek Round 2.0

Dans cette vidéo :

- les théories de Keynes et de Hayek sont présentées

- les faiblesses du Keynesianisme sont mises en évidence

- les idées autrichiennes sont avancées comme solution

 

Tags : Economie Société




Réagissez à l'article

17 réactions à cet article    


  • 1 vote
    jashugally 13 mai 2011 12:15

    J’avoue ne pas saisir... Suivons-nous depuis les années 1970 un développement économique suivant plutot les visions d’Hayek ou de Keynes ? Quelle vision a été utilisé par Tatcher et Reagan au début des années 80 ? Hayek ou Keynes ? Qui nous a mis dans la merde dans laquelle nous sommes actuellement ? Hayek ou Keynes ?
    Merci de préciser, j’avoue ne pas comrendre...


    • 4 votes
      EconomieNet EconomieNet 13 mai 2011 13:13

      *’J’avoue ne pas saisir... Suivons-nous depuis les années 1970 un développement économique suivant plutot les visions d’Hayek ou de Keynes ?’

      Depuis les annees 70, il n’y a eu que des deficits publiques et l’Etat a representé une partie de plus en plus grande de l’economie, avec des politiques de renflouement de plus en plus importantes. Ceci est totalement anti-Hayek et pro-Keynes.
      .
      L’idee selon laquelle l’Etat peut relancer l’economie vient de Keynes, totalement anti-Hayek.
      .
      *’Quelle vision a été utilisé par Tatcher et Reagan au début des années 80 ? Hayek ou Keynes ?’
      .
      Keynes a ete en perte de vitesse dans les annees 70. Reagan et Thatcher se sont fait elire sur une platforme qui se rapproche de Friedman/Hayek.
      .
      Reagan a fait l’opposé des qu’il a pris le pouvoir : deficit publique enorme, militarisme, intervention a l’etranger etc
      Ceci est anti-Hayek, mais je ne dirais pas pro-Keynes.
      .
      Thatcher a suivi son projet avec la diminution des taxes, et a arreté les politiques de renflouement. Le UK a ainsi connu une vitalité economique qu’il n’avait pas vu depuis des decennies.
      .
      *’Qui nous a mis dans la merde dans laquelle nous sommes actuellement ? Hayek ou Keynes ?
      Merci de préciser, j’avoue ne pas comrendre...’
      .
      Mon opinion en ce qui concerne ce qui nous a mis dans cette situation :
      - un systeme monetaire arnaqueur ou une banque peut creer de l’argent directement sur l’ordi
      - un endettement sans limite de l’Etat qui permet le clientelisme politique
      .
      Le clientelisme de l’Etat ne pourrait avoir lieu sans le systeme monetaire arnaqueur.
      .
      Hayek pense que c’est au marché de decider ce qu’est la monnaie. Keynes pense que c’est le role de l’Etat.
      Donc le systeme actuel est anti-Hayek et pas anti-Keynes.


    • vote
      jashugally 13 mai 2011 13:44

      Merci pour votre réponse.

      • Qu’entendez-vous par renflouement (1ère réponse) ? Pour moi les états n’auraient pas du renflouer les banques en 2008. Ai-je un raisonnement Hayekien ?
      • A propos de votre dernière réponse : Là je ne vous suis plus du tout... Vous indiquez que la banque peut créer de l’argent directement sur ordi via le jeux des prêts à intérêts (création ex-nihilo cf Maurice Allais si je vous suis bien). Vous parlez ensuite du déficit de l’état : n’est-ce pas du à la nécessité des états d’emprunter aux marché financiers plutot que d’emprunter directement aux banques nationales (seulement pour les investissement d’infrastructures). N’est-ce pas la création ex-nihilo qui induit inévitablement l’endettement généralisé de l’ensemble des agents économiques ? Quel est le role de la baisse des rentrées fiscales sur l’endettement ?Hayek = fin de l’état providence ? Hayek = chacun pour soi ? merci pour vos éclairages.
      •  "Hayek pense que c’est au marché de decider ce qu’est la monnaie. Keynes pense que c’est le role de l’Etat.Donc le systeme actuel est anti-Hayek et pas anti-Keynes" : au vue de ce qui vient d’être dit précédement je ne vois pas en quoi le système est anti Hayek. L’état ne crée pas l’argent d’aprés ce que vous dites (création par les banques). Nous avons perdu le droit régalien de création monétaire donc l’état n’a pas la main sur la monnaie.

      Merci pour vos éclairage. Même si nous ne partageons pas tout à fait le même point de vue j’apprécie votre argumentation.


    • 2 votes
      rastapopulo rastapopulo 13 mai 2011 13:52

      Les vrai opposition c’est LIST/SMITH. Tout deux était contre l’impérialisme et ont toujours leur part de vérité. Le reste c’est du new age qui se permet de réduire l’histoire à la vision britaniquée (genre Roosevelt = Keynes hahaha). 

      D’ailleurs, Keynes c’est personne intellectuellement. Dire que l’état peut s’endetter indéfiniment auprès des banques privés (et les plans de renflouement c’est un état qui s’endettent devant une banque privé pour un autre état, grosse différence ? NON) ne remet pas en cause le marché financier !!!!

      Quand à dire que les banques centrales sont publique parce qu’elles impriment des billets, alors que cela passe toujours d’abord dans les banque privés en premier après (ou pour les renflouements de banques privés via des dettes publiques).... Les banques centrales actuelles sont privé, n’en déplaise au formatage des ultra de tout bords. 


    • 1 vote
      EconomieNet EconomieNet 13 mai 2011 22:07

      *’Qu’entendez-vous par renflouement (1ère réponse) ? Pour moi les états n’auraient pas du renflouer les banques en 2008. Ai-je un raisonnement Hayekien ?’
      .
      Hayekien 100%
      .
      *’A propos de votre dernière réponse : Là je ne vous suis plus du tout... Vous indiquez que la banque peut créer de l’argent directement sur ordi via le jeux des prêts à intérêts (création ex-nihilo cf Maurice Allais si je vous suis bien). Vous parlez ensuite du déficit de l’état : n’est-ce pas du à la nécessité des états d’emprunter aux marché financiers plutot que d’emprunter directement aux banques nationales (seulement pour les investissement d’infrastructures).’
      .
      Effectivement, un Etat devrait emprunter des marchés financiers. Si les marchés financiers pretent, ca veut dire que l’Etat est encore en mesure de rembourser. Mais cela fait longtemps que ce n’est plus le cas. La Reserve Federale est le plus grand acheteur des bons du tresor americain (plus que la Chine etc). En d’autres termes, cela veut dire imprimer des billets.
      La situation n’est pas differente en Europe, c’est la BCE qui achete les bons du tresor a la vente de la Grece/Irlande etc ce qui veut dire c’est la BCE qui imprime les billets necessaires.
      Ces politiques ne vont avoir que des resultats tres inflationnistes.
      .
      *’N’est-ce pas la création ex-nihilo qui induit inévitablement l’endettement généralisé de l’ensemble des agents économiques ?’ Quel est le role de la baisse des rentrées fiscales sur l’endettement ?Hayek = fin de l’état providence ? Hayek = chacun pour soi ? merci pour vos éclairages.’
      .
      Lorsque les rentrées fiscales diminuent, il faut reduire la taille de l’Etat et non pas emprunter au nom des generations futures ou imprimer des billets. Cela ne fait que repousser et amplifier le probleme.
      Cette politique a ete appliquée aux USA en 1921. La crise, nettement plus severe qu’en 1929, a ete suivi de reductions d’administrations etc (l’Etat providence n’existait pas encore). Et la crise a disparu a 6 mois, c’est la raison pour laquelle personne n’en parle aujourd’hui.
      En 1929, l’oppose a eu, et la crise s’est transformée en depression. Beaucoup de personne ne voit pas la relation de causalité entre l’intervention de l’Etat (sous Hoover politiques protectionnistes etc, et sous Roosevelt le New Deal) et la Grande Depression.
      .
      * ’Hayek pense que c’est au marché de decider ce qu’est la monnaie. Keynes pense que c’est le role de l’Etat.Donc le systeme actuel est anti-Hayek et pas anti-Keynes" : au vue de ce qui vient d’être dit précédement je ne vois pas en quoi le système est anti Hayek. L’état ne crée pas l’argent d’aprés ce que vous dites (création par les banques). Nous avons perdu le droit régalien de création monétaire donc l’état n’a pas la main sur la monnaie.’
      .
      Oui et non. Si vous voulez signer un contrat en haricots comme monnaie il vous est interdit de le faire, vous devez utiliser des euros. Donc oui ce sont des banques centrales privées qui se charge de la création monétaire, mais elles fonctionnent comme une institution de l’Etat qui n’hesite pas a utiliser la force pour vous faire utiliser l’Euro.
      De plus, imprimer de la devise est l’activité du faussaire qui ecope de plusieurs annees de prison s’il est attrappé. Les banques, qui font cela tous les jours ne courrent aucun de ces risques...
      .
      *’Merci pour vos éclairage. Même si nous ne partageons pas tout à fait le même point de vue j’apprécie votre argumentation.’
      .
      Merci !


    • 5 votes
      Mr.Knout Mr.Kout 13 mai 2011 12:52

      Si on écoute les "libéraux" on vit sous le règne de Keynes.
      Si on écoute les "socialistes" on vit sous le règne d’Hayek.
      En finalité quoiqu’il arrive on vit sous le règne du capital qui jongle avec les deux au gré des colères populaires.
      Deux idéologies dogmatiques basées sur la croissance sans limite dans un monde au limite bien défini,on tourne en rond.
      Si j’avais un choix à faire je pencherais sans aucun doute pour Keynes même si je vois les limite de cette idéologie.La "main invisible du marché" ,qui consiste pour moi à regarder les gens mourir de faim dans l’attente d’un hypothétique équilibre,produit plus de déséquilibre contrairement à ce que prétendent ses tenants.A la limite l’idéologie "libérale" pourrait etre valable si l’on remettait les "compteur sociaux" à zéro et encore j’en doute un peu.


      • 1 vote
        EconomieNet EconomieNet 13 mai 2011 13:17

        Hello Mr Kout,
        .
        Pourriez vous me dire pourquoi vous pensez que les idees de Hayek sont basées sur la croissance sans limite ?
        Merci.


      • 1 vote
        Mr.Knout Mr.Kout 13 mai 2011 13:25

        bonjour economie,
        (boutade)pourriez vous me prouver le contraire.

        J’y reviendrai plus tard,je doit allez travailler pour toucher mon demi smic.D’ailleurs sans le smic ma boite me payerais t elle toujours dans la limite du raisonnable si on enlevait la régulation des salaires ?Quand je voit la politique de mes managers j’en doute.


      • 2 votes
        rastapopulo rastapopulo 13 mai 2011 13:28

        L’empire britannique (mondialisme financier et militaire) a réussi un gros coup avec Keynes !

        Les mouvements sociaux se développait. Ils avaient déjà accueilli Marx à Londres (sans doute indépendamment du fait qu’avant la 1° guerre mondiale, n’ayant aucun champ pétrolier et l’industrie allant vers le pétrole, des révoltes ouvrières jouaient en leur faveur) et Morgan, qui soutenait la livre anglaise en 29 ce qui avait encore aggravé la crise, avait aussi financé Trotsky (les douaniers maritimes canadien s’en souviennent quand Trotsky qui séjournait à New York a du rejoindre la révolution qui commençait sans lui).

        Keynes était parfait : impérialiste (contre le multilatéralisme de Roosevelt), malthusien ("le plus grand sociologue" selon Keynes) et eugéniste (président de la société eugéniste pendant 10 ans). Un vrai aristocrate britannique ? Oui, puisqu’en plus, il n’a jamais que proposer aux nations de s’endetter pour que le bénéfices des intérêts ET de la reprise aux banques. 

        D’ailleurs le plan le plus social qui a sauvé les USA du fascisme (grâce, aussi, au général Buttler déjouant un coup d’état en 35 alors que des employés des banques avaient été visité les mouvements autoritaires en Europe et voulaient l’appliquer aux USA) est le new deal de Roosevelt qui inspirera le CNR et les plans des 30 glorieuses. Et bien Roosevelt détestait Keynes ("un petit professeur de mathématique qui n’a rien compris au progrès" selon Roosevelt) et réciproquement.

        Voilà, le contexte est un peu simplifier (vu que tout les communistes n’était pas financé par les anglosaxons et que certains, comme Rosa Luxembourg, sont hautement respectable) mais réduire le débat à 2 économistes qui souscrivent au système financier typiquement anglais (banque centrale privé + banques universelles sans séparation des activités à risque et des dépôts) et qui en plus détestait tout les deux Roosevelt, c’est une ARNAQUE. 

      • 6 votes
        gazatouslesetages 13 mai 2011 13:56

        On ne vit ni dans un système keynesien, ni "hayekien".

        mais un amalgame qui applique l’une ou l’autre quand ça arrange les banques et l’oligarchie mondialisée..


        • 4 votes
          jashugally 13 mai 2011 13:59

          C’est également mon opinion. Quand il s’agit de sauver les banques, on fait du Keynes, quand il faut défiscaliser les riches on fait du Hayek !


        • 2 votes
          gazatouslesetages 13 mai 2011 14:10

          en ce moment encore on fait du keynes mondialisé, à créer de la monnaie pour acheter les dettes grecques..
          et on fait du hayek dépensier (dépenses militaires) et protectionniste avec les marchés publics, en prenant l’exemple récent du marché stazunien des gros porteurs remporté par .. boeing..


        • 3 votes
          magiczefin 13 mai 2011 14:26

          Bien vu !

          Où est dans ce monde la "concurrence pure et parfaite" censée stimuler l’innovation au prix le plus bas et rendant le profit résiduel ?
          Où est dans ce monde la symétrie de l’information interdisant la spéculation ?
          Où est dans ce monde la main invisible du marché assurant l’équilibre de tous les marchés et rendant transitoire notamment la famine et assurant le bien être ?

          Bref où dans ce monde peut on entrevoir la réalisation des hypothèses de bases et indispensables au fonctionnement d’une économie classique/néoclassique/libérale ?

          Tout est politique, les gens de pouvoir (politiques, business men, media, inteligensia) s’arrangent pour sauvergarder leurs privilèges, point barre ! Jamais les hypothèses libérales ne se réaliseront comme jamais le communisme n’a été réalisé.

          Dans un tel monde on devrait préférer un pragmatisme Keynesien aux hypothèses purement intelectuelles des ultra liberaux, hypothèses qui par ailleurs ils ne cessent de bafouer pour leur profit.


        • 1 vote
          EconomieNet EconomieNet 13 mai 2011 22:20

          *’Tout est politique, les gens de pouvoir (politiques, business men, media, inteligensia) s’arrangent pour sauvergarder leurs privilèges, point barre ! Jamais les hypothèses libérales ne se réaliseront comme jamais le communisme n’a été réalisé.’
          .
          Les idees liberales (ou proches) ont ete realisees dans les principautes italiennes du 14-15e siecle, l’Angleterre du 19e siecle, les USA depuis leur naissance jusqu’a Roosevelt.
          En ce qui concerne le communisme, il a ete pleinement realisé (= goulag).
          Je vous invite a lire la constitution de l’URSS article 1, et voir cette interview de Hayek en ce qui concerne le socialisme :
          http://www.youtube.com/watch?v=h5VFEzzd0eE
          .
          ’Dans un tel monde on devrait préférer un pragmatisme Keynesien aux hypothèses purement intelectuelles des ultra liberaux, hypothèses qui par ailleurs ils ne cessent de bafouer pour leur profit.’
          .
          Pourriez vous SVP detailler en quoi les theories de Keynes sont pragmatiques (le clip que j’ai traduit etait censé prouver le contraire), ainsi que ’ hypothèses purement intelectuelles des ultra liberaux, hypothèses qui par ailleurs ils ne cessent de bafouer pour leur profit’ ?
          .
          Les defenseurs de l’ecole autrichienne n’ont fait que repeter la meme chose depuis 60 ans donc je suis assez surpris de votre commentaire. Merci.


        • 1 vote
          rastapopulo rastapopulo 14 mai 2011 21:18

          C’est du simplisme orienté.

          Je suppose que l’Italie c’est pour les vénitiens (déjà entendu parler pas qu’en bien) et s’accaparer la renaissance pourtant dûe à l’antiquité !!

          Pour l’Angleterre du 18° siècle, c’est sans doute pour s’accaparer la calcul différentiel. Reste que l’Angleterre a d’abord été protectionniste et une fois son industrie développée, exigea que les autres ouvrent leur frontière. C’est la technique "d’enlever l’échelle une fois être monter" décrite déjà à l’époque par List...

          Quand aux USA... Les pionniers du Massachusetts était protectionnistes et obligeaiebt l’industrie naissante a fournir en priorité la colonie. C’est ce protectionnisme qui a permis de repousser les britanniques ! D’ailleurs par la suite les USA sont né en réaction au free trade esclavagiste...

          Mais pourquoi ne pas parler de Bismark qui avait le livre de List comme inspiration ? Mais pourquoi ne pas parler des 30 glorieuses avec finance privé muselé pour empêcher à tout jamais un 29, plan industrielle ET capitalisme ?  (Ah l’honnêteté intellectuelle des hommes !)

          En résumé, jamais n’apparait le mot impérialisme. Je sais pourquoi. Que ce soit l’impérialisme vénitien ou les compagnies de Indes, c’était toujours de l’impérialisme privatisé. Hors problème ! Ce qui est privé ne peut être critiqué donc tabou.

          Le plus rigolo étant que List (besoin de protectionisme pour développer une industrie et une souveraineté face à l’impérialisme anti-nation) comme Smith (besoin de concurrence comme principe des échanges) ont raison. 

          NB : Sur 29, c’est trop facile de dire que les crises sont cycliques alors que Morgan :


           avait acheté toute la classe politique avec une "prefered list" (pot de vins à peine déguisé)

           avait mis en place des investissement boursier avec 10% de la somme de base et est responsable de l’arrêt brutal de ce système ce qui a crashé la bourse (merci de le reconnaître dans votre infini bonté) 

           avait un pouvoir qui sortait renforcé de la crise de 29 alors qu’il était déjà présent dans tout les conseil d’administration et qu’il vendait trop chère l’électricité par son monopole

           avait financé Trotsky (seul trace, l’interception par les douaniers maritimes canadien de son bateau mais son séjour avec la haute de New York est un secret de polichinelle) et puis, la Russie tournant indépendante à la mort de Lénine, finança Mussolini (100 millions $ d’époque en 1926 c’est un détail ?)


          Mais à part ça c’est Roosevelt le grand méchant (genre quand il été obligé de mettre l’or sous tutelle c’était pas à cause des attaques contre le $ des banquiers choqués de perdre leur pouvoir ?) et c’est pas son new deal qui a sauvé les USA d’un coup d’état fasciste en 1935 pendant que nous étions sous des régimes autoritaires qui le rend appréciable, évidement, je suis stupide !

          Alors Morgan, positif ou tabou ? (Faudrait pas dire qu’un privé a été une fois négatif dans l’histoire hein fieux !)


        • 3 votes
          iakin 13 mai 2011 22:15

          Dire que les plans de relance de 2009 ont suivi une logique keynesienne et que cela a été un échec total, c’est dire deux absurdités.
           
          La relance de 2009 a surtout consisté à renflouer les banques, à créer des niches fiscales pour les investisseurs et à réduire les taxes pour les entreprises.
          Un plan keynesien aurait, lui, consisté à aider les ménages qui ne pouvaient plus rembourser leurs prêts hypothécaires à taux variables, ainsi ils ne se seraient pas retrouvé sur la paille, ils auraient gardé une marge de manœuvre pour consommer et les supbrimes n’auraient pas perdu de leur valeur.
           
          Mais s’il n’avait rien été fait du tout, les banques auraient coulé, le système financier aussi , et l’argent des ménages qui se trouve sur des comptes bancaires auraient tout simplement disparu.


          • 2 votes
            bobbt 14 mai 2011 09:51

            A qui profite les crises ?

            Qu’apportent-elles ?

            Deux questions qui montrent que notre erre économique touche à sa fin, qu’elle a partout usé ses atouts (faux d’ailleurs) et que les principes de M. Friedman n’amènent que le chaos social et économique que seule la violence armée peut contenir ;..

            La seule question aujourd’hui est : va-t’on continuer une régression économique jusqu’à la fin, ou aura t’on l’intelligence de réduire nos modes de consommation... avant ?

            Ceci implique une approche bien différente de celle que nous avons connu jusqu’ici, et cette véritable révolution, m’apparaît comme extrêmement difficile, voire impossible tant que nous n’avons pas pris conscience de la gravité de la situation...

            Seul le peuple peut mener ce changement indispensable, mais il est seul et désinformé !



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

EconomieNet

EconomieNet
Voir ses articles


Publicité





Palmarès