Pendant qu’on nous parle d’Alep...
"Fais ce que je dis, pas ce que je fais", selon l'adage bien connu. Il en est ainsi pour les relations entre l'OTAN (sa "coalition") et ceux qui lui tiennent tête. Même un petit tour dans les reportages mainstream permet de le constater. (Ce seraît drôle si les conséquences n'étaient pas si graves).
La bave aux lèvres, journalistes et politiciens n'ont à la bouche que les mots "criminels de guerre", "Guernica", "il faut une confrontation directe", etc... Le 4 Octobre sur France Info, le dit "invité" du matin nous proposait ni plus ni moins qu'une "confrontation directe avec la Russie" pour régler le problème. Et oui, ce sont des gens comme ça qui se croient plus ouverts, plus démocrates, plus épris de justice...
Pourtant, entre les frappes "chirurgicales" si connues du camp du Bien qui font souvent plus d'une centaine de morts à chaque coup, et celles du camp des méchants assado-russes affreux qui n'en font guère plus par semaine (les terroristes étant toujours classés "civils" pour ne pas être distingués de leurs otages), on se demande quel est le critère de jugement de la dite "communauté internationale", c'est-à-dire cette sphère de l'OTAN qui parle à elle toute seule au nom de l'ONU sur nos TV.
La réponse est simple : Chez nous il y a les gentils, chez les russes il y a les méchants. Ne cherchez pas plus loin, c'est tellement débile que le public croît que c'est sérieux.
Obervez donc ces discrètes allusions de nos propres médias mainstream sur l'intervention à Mossoul, et analysez. C'est effarant !
Tags : Médias Russie Guerre Syrie
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