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    BA 29 octobre 2017 19:16

    Vous vous rappelez toutes les belles promesses au moment du référendum sur le traité de Maastricht ?


    En 1992, le sénateur Jean-Luc Mélenchon a voté "oui" au traité de Maastricht : il nous expliquait pourquoi dans un discours ahurissant :


    - « La construction de la nation européenne est un idéal qui nourrit notre passion. Nous sommes fiers, nous sommes heureux de participer à cette construction. Nous sommes fiers de savoir qu’il va en résulter des éléments de puissance, qu’un magistère nouveau va être proposé à la France, à ma génération, dans le monde futur, qui est un monde en sursis, injuste, violent, dominé pour l’instant par une seule puissance. Demain, avec la monnaie unique, cette monnaie unique de premier vendeur, premier acheteur, premier producteur, représentant la première masse monétaire du monde, l’Europe sera aussi porteuse de civilisation, de culture, de réseaux de solidarité  » (Jean-Luc Mélenchon, débat au Sénat, mardi 9 juin 1992, compte-rendu officiel, page 17)


    http://www.senat.fr/comptes-rendus-seances/5eme/pdf/1992/06/s19920609_1477_1502.pdf


    - « Quand on dit que l’Europe de Maastricht créera des emplois, ça reste vrai. Il se trouve que le traité de Maastricht n’est pas encore appliqué. Lorsqu’il le sera, il est évident qu’il y aura une très forte croissance qui en découlera, car nous aurons un grand espace économique avec une monnaie unique. » (Jacques Attali, sur France 2, débat télévisé « Polémiques » animé par Michèle Cotta)


    - « Si le traité de Maastricht était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré. » (Valéry Giscard d’Estaing, 30 juillet 1992, RTL)


    - « L’Europe est la réponse d’avenir à la question du chômage. En s’appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus grand du monde ; sur une monnaie unique, la plus forte du monde ; sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois. » (Michel Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche)


    - « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie. » (Michel Rocard, 27 août 1992, Ouest-France)


    - « Les droits sociaux resteront les mêmes – on conservera la Sécurité sociale –, l’Europe va tirer le progrès vers le haut. » (Pierre Bérégovoy, 30 août 1992, Antenne 2)


    - « Pour la France, l’Union Economique et Monétaire, c’est la voie royale pour lutter contre le chômage. » (Michel Sapin, 11 septembre 1992, France Inter)


    - « C’est principalement peut-être sur l’Europe sociale qu’on entend un certain nombre de contrevérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les plus inquiets sur ces contrevérités. Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui ? Alors que ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. » (Martine Aubry, 12 septembre 1992, discours à Béthune)


    - « Si aujourd’hui la banque centrale européenne existait, il est clair que les taux d’intérêt seraient moins élevés en Europe et donc que le chômage y serait moins grave. » (Jean Boissonnat, 15 septembre 1992, La Croix)



  • 4 votes
    BA 28 septembre 2017 07:47

    A propos des désastres climatiques :


    USA : les désastres climatiques coûteront 360 milliards de dollars par an, soit 55 % de la croissance annuelle des Etats-Unis, SANS COMPTER LES PERTES LIEES AU CLIMAT DANS LE SECTEUR AGRICOLE !


    Lisez cet article :


    Les pertes économiques causées par les phénomènes météorologiques aux Etats-Unis devraient atteindre au moins 360 milliards de dollars par an au cours des dix prochaines années, soit environ la moitié de la croissance annuelle du pays, prévient une étude mercredi.

    Alors que les ouragans, les inondations, les sécheresses ou les feux de forêt risquent de gagner en intensité et d’être plus fréquents en raison du changement climatique, des mesures sont nécessaires pour réduire la dépendance des Etats-Unis vis-à-vis des combustibles fossiles, émetteurs de gaz à effet de serre, affirme le rapport de l’organisation non gouvernementale Universal Ecological Fund.


    Selon l’étude, 80% de l’énergie produite et utilisée aux États-Unis provient de combustibles fossiles.

    "L’utilisation de combustibles fossiles a un coût conséquent que l’économie américaine ne peut pas supporter", a déclaré le coauteur de ce rapport et ancien président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), Robert Watson.

    Le rapport a examiné deux types de coûts : ceux induits par les phénomènes météorologiques extrêmes influencés par le changement climatique, et les coûts de santé liés à la pollution atmosphérique causée par l’énergie fossile.

    Ces coûts totalisent environ 240 milliards de dollars en 2017, sans compter les catastrophes qu’a connu le pays en août et en septembre avec les ouragans Harvey et Irma.

    "Ces pertes économiques et ces coûts de santé annuels moyens représentent environ 40% de la croissance actuelle de l’économie américaine", selon le rapport.


    "Au cours de la prochaine décennie, ces pertes économiques et coûts de santé devraient atteindre au moins 360 milliards de dollars par an, soit environ 55% de la croissance américaine", prévient le rapport.

    L’étude s’appuie sur les données fournies par l’administration américaine, mais ne tient cependant pas compte de données telles que les pertes liées au climat dans le secteur agricole.

    "Nous pouvons nous attendre à ce que les événements météorologiques extrêmes et les coûts et pertes économiques liés continuent d’augmenter, à moins que nous réduisions drastiquement les émissions de gaz à effet de serre", assure le coauteur du rapport, James McCarthy, professeur d’océanographie à l’université de Harvard.

    https://www.romandie.com/news/USA-les-desastres-climatiques-couteront-jusqu-a-50-de-croissance-etude/847404.rom



  • 3 votes
    BA 26 juin 2017 17:51

    Les Etats-Unis achètent des hommes politiques français !


    Les Etats-Unis paient des hommes politiques français pour faire la promotion de la construction européenne !


    D’octobre 2013 à janvier 2016, la ministre des Armées Sylvie Goulard était payée 10 000 dollars par mois par un organisme américain chargé de faire la promotion de la construction européenne !


    Lisez cet article ahurissant :


    Sylvie Goulard a été rémunérée pendant deux ans par un think tank américain.


    Sibyllin, Le Canard enchaîné évoquait cette semaine des "ménages" quand elle était eurodéputée. Sur sa déclaration d’intérêts au Parlement de Strasbourg, Sylvie Goulard mentionne d’elle-même un poste de "conseiller spécial" auprès de l’ "Institut Berggruen" pour des revenus "supérieurs à 10.000 euros mensuels".


    Selon nos sources, via sa propre société de conseil, elle a été rémunérée par cet institut d’octobre 2013 à janvier 2016. "Tout était déclaré et ces sommes étaient brutes", insiste un proche de l’ancienne ministre.


    Créé et financé par Nicolas Berggruen, fils du richissime marchand d’art Heinz Berggruen, l’institut Berggruen, dont le siège est en Californie, est une organisation à but non lucratif chargée de "réfléchir aux systèmes de gouvernance". Sylvie Goulard, qui se destinait au Quai d’Orsay, a-t-elle été bien inspirée d’être appointée par cet organisme pendant plus de deux ans, pour près de 300.000 dollars  ? "Le Berggruen fait la promotion de l’Union européenne et contribue au débat d’idées", jure-t-elle, parlant "d’un non-sujet"… à plus de 10.000 dollars par mois.


    http://www.lejdd.fr/politique/mais-pourquoi-sylvie-goulard-a-t-elle-quitte-le-gouvernement-3371234





  • 5 votes
    BA 25 juin 2017 21:04

    Les Etats-Unis achètent des hommes politiques français !


    Les Etats-Unis paient des hommes politiques français pour faire la promotion de la construction européenne !


    D’octobre 2013 à janvier 2016, la ministre des Armées Sylvie Goulard était payée 10 000 dollars par mois par un organisme américain chargé de faire la promotion de la construction européenne !


    Lisez cet article ahurissant :


    Sylvie Goulard a été rémunérée pendant deux ans par un think tank américain.


    Sibyllin, Le Canard enchaîné évoquait cette semaine des "ménages" quand elle était eurodéputée. Sur sa déclaration d’intérêts au Parlement de Strasbourg, Sylvie Goulard mentionne d’elle-même un poste de "conseiller spécial" auprès de l’ "Institut Berggruen" pour des revenus "supérieurs à 10.000 euros mensuels".


    Selon nos sources, via sa propre société de conseil, elle a été rémunérée par cet institut d’octobre 2013 à janvier 2016. "Tout était déclaré et ces sommes étaient brutes", insiste un proche de l’ancienne ministre.


    Créé et financé par Nicolas Berggruen, fils du richissime marchand d’art Heinz Berggruen, l’institut Berggruen, dont le siège est en Californie, est une organisation à but non lucratif chargée de "réfléchir aux systèmes de gouvernance". Sylvie Goulard, qui se destinait au Quai d’Orsay, a-t-elle été bien inspirée d’être appointée par cet organisme pendant plus de deux ans, pour près de 300.000 dollars  ? "Le Berggruen fait la promotion de l’Union européenne et contribue au débat d’idées", jure-t-elle, parlant "d’un non-sujet"… à plus de 10.000 dollars par mois.


    http://www.lejdd.fr/politique/mais-pourquoi-sylvie-goulard-a-t-elle-quitte-le-gouvernement-3371234



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    BA 27 mai 2017 09:45

    Zbigniew Brzezinski vient de mourir.


    Cette ordure était le plus important théoricien de notre époque.


    Ce fumier était le théoricien du « tittytainment ».


    Rappel, pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le « tittytainment » :


    Du 27 septembre 1995 au 1er octobre 1995, à San Francisco, le grand hôtel Fairmont accueille 500 membres de l’élite mondiale : chefs d’Etat, hommes politiques, dirigeants d’entreprises multinationales, universitaires, chercheurs, etc.


    Cette réunion du Fairmont se déroule dans le cadre de la fondation de Mikhaïl Gorbatchev. Elle a une grande importance historique. Elle fait intervenir George Bush père, George Schultz, Margaret Thatcher, Ted Turner de l’entreprise CNN, John Gage de l’entreprise Sun Microsystems, des dizaines d’autres personnalités de tous les continents … et bien sûr l’incontournable Zbigniew Brzezinski. Elle a pour thème « l’avenir du travail ».


    Lisez cet extrait :


    « L’avenir, les pragmatiques du Fairmont le résument en une fraction et un concept : « Deux dixièmes » et « tittytainment ».


    Dans le siècle à venir, deux dixièmes de la population active suffiraient à maintenir l’activité de l’économie mondiale. « On n’aura pas besoin de plus de main d’œuvre », estime le magnat Washington Sycip. Un cinquième des demandeurs d’emploi suffira à produire toutes les marchandises et à fournir les prestations de services de haute valeur que peut s’offrir la société mondiale. Ces deux dixièmes de la population participeront ainsi activement à la vie, aux revenus et à la consommation – dans quelque pays que ce soit. Il est possible que ce chiffre s’élève encore d’un ou deux pour cent, admettent les débatteurs, par exemple en y ajoutant les héritiers fortunés.


    Mais pour le reste ? Peut-on envisager que 80 % des personnes souhaitant travailler se retrouvent sans emploi ? « Il est sûr, dit l’auteur américain Jeremy Rifkin, qui a écrit le livre La Fin du travail, que les 80 % restants vont avoir des problèmes considérables. » Le manager de Sun, John Gage, reprend la parole et cite le directeur de son entreprise, Scott McNealy : à l’avenir, dit-il, la question sera « to have lunch or be lunch » : avoir à manger ou être dévoré.


    Cet aréopage de haut niveau qui était censé travailler sur « l’avenir du travail » se consacre ensuite exclusivement à ceux qui n’en auront plus. Les participants en sont convaincus : parmi ces innombrables nouveaux chômeurs répartis dans le monde entier, on trouvera des dizaines de millions de personnes qui, jusqu’ici, avaient plus d’accointances avec la vie quotidienne confortable des environs de la baie de San Francisco qu’avec la lutte quotidienne pour le survie à laquelle doivent se livrer les titulaires d’emplois précaires. C’est un nouvel ordre social que l’on dessine au Fairmont, un univers de pays riches sans classe moyenne digne de ce nom – et personne n’y apporte de démenti.


    L’expression « tittytainment », proposée par ce vieux grognard de Zbigniew Brzezinski, fait en revanche carrière. Ce natif de Pologne a été quatre années durant conseiller pour la Sécurité nationale auprès du président américain Jimmy Carter. Depuis, il se consacre aux questions géostratégiques. Tittytainment, selon Brzezinski, est une combinaison des mots entertainment et tits, le terme d’argot américain pour désigner les seins. Brzezinski pense moins au sexe, en l’occurrence, qu’au lait qui coule de la poitrine d’une mère qui allaite. Un cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante permettrait selon lui de maintenir de bonne humeur la population frustrée de la planète. »


    Source :


    Hans-Peter Martin, Harald Schumann, « Le piège de la mondialisation », Solin Actes Sud, page 12.


    Pour en savoir plus sur Zbigniew Brzezinski :


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Zbigniew_Brzezi%C5%84ski


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Tittytainment



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