Vous n’avez rien comme explication sur le fait qu’à chaque élection, depuis les municipales, le FN renforce son score dans la quasi totalité, sinon dans la totalité, des communes où il tient la mairie ?
P.S. - Allez, je vous souffle : le bourrage des urnes. Et tant pis si France-Sphincter, Merdiapart. l’Immonde et L’Obscène oublient systématiquement de le préciser.
Ce zigoto, dont l’action non violente, s’est traduite par un désastre humanitaire ne m’inspire rien de positif,
" si tu veux changer le monde commence par changer toi même "
Loin de moi, cette folle prétention. Le monde deviendra ce qu’il doit devenir sans que nous n’ayons la moindre prise sur ce changement.
Ceux qui auront oeuvré dans le sens de ce qu’il doit devenir auront été utiles : ceux qui auront agi dans le sens inverse, auront perdu leur temps. Et, justement, c’est le temps qui désignera les gagnants et les perdants, sans que nous puissions préjuger de rien.
Telle est ma vision, déterministe, de la marche du monde.
De mon point de vue,
elles ne changent rien du tout. Son tirage au sort est une chimère qui se situe
hors de toute réalité humaine et politique. Tout d’abord, il ne tient aucun
compte des clivages qui traversent la société de part en part, le plus
important d’entre eux, étant celui qui sépare les patriotes souverainistes des européisto-mondialistes.
Mais il y a aussi les
grandes options relatives aux politiques énergétiques, militaires, familiales,
des transports, où des majorités de rencontre, issues de tirages au sort, n’auront
rien de plus pressé que de détricoter ce qui a été tricoté par la majorité déterminée
par le précédent tirage au sort.
A cela s’ajoute l’ignorance
du citoyen lambda face à des problèmes sur lesquels les spécialistes ne
parviennent pas à se mettre d’accord. Les élus eux-mêmes n’y entendent pas
grand-chose, et c’est la raison pour laquelle sont nommées des commissions
spécialisées chargées de les étudier et de rédiger des rapports, qui peuvent
être de majorité et de minorité, sur lesquels les élus vont se prononcer en
fonction de la ligne politique de leur parti, et non de leur maîtrise de la
question.
Je vous laisse
spéculer sur ce qu’il en sera de l’éleveur de canard débarquant de ses Landes
natales, du santonnier de Saint-Gilles du Gard, de la manucure du Puy, du
gendarme de Vesoul, de la géomètre topographe du Havre, de l’horloger de
Pontarlier, du mytiliculteur de la baie du mont Saint-Michel, de la sage-femme
d’Epinal, du tapissier-matelassier de Chartres, de la tatoueuse du Cap d’Agde, confrontés
à la question de la fermeture de centrales nucléaires…
Il y aura ceux qui arriveront
avec leurs idées toutes faites, imperméables à toute argumentation des
spécialistes, qui, pour leur part, chercheront à embobiner les indécis avec des
arguments, des chiffres, des graphiques, tous plus ésotériques les uns que les
autres, et altérés par leurs propres préjugés pour ou contre l’électricité
nucléaire.
Au final, le pouvoir
échoira aux fonctionnaires qui, à la différence des tirés au sort, sont
inamovibles et ont une connaissance des dossiers qu’ils suivent depuis des
années, ce qui leur donne un nombre incalculable de longueurs d’avance, sur les
novices qui se retrouvent propulsés, par le tirage au sort, au beau milieu d’une
Assemblée, où leur a-t-on dit, le destin de la Nation est désormais entre leurs
mains.
Si vous ne trouvez
pas délirant que votre tripier – une profession pour laquelle j’ai le plus
grand respect, au demeurant, par goût de ses produits – puisse faire la
différence d’une voix sur la fermeture, ou le maintien en service, des
centrales du Bugey et de Fessenheim, moi oui. Et, à ce compte-là, je me dis qu’on
pourrait tout aussi bien tirer au sort le devenir des sites en question. Ce ne
serait ni pire ni mieux.
"Dans la critique d’un modèle politique, il faut toujours proposer..."
Je ne critique pas un modèle politique, je dis que le citoyen autonome d’Etienne Chouard, est une arnaque du même tonneau que le peuple souverain, par exemple, avec une réserve pour la Suisse, son modèle de démocratie directe, et son système électoral permettant au citoyen de composer la liste de son choix, en biffant les candidat(e)s qui lui déplaisent et en donnant deux suffrages à celles et ceux à qui vont ses préférences.
Pour une critique du tirage au sort, voir ci-dessous