L’illusionniste vous fait croire qu’il n’y a qu’un seul circuit d’eau. Or, on observe qu’il est commodément dissimulé à 3 reprises par des armatures en bois. Le flux pourrait très bien y être détourné et un nouveau, sous plus haute pression, injecté par une pompe ou un système plus subtile.
Dans la dernière vidéo :
0:16 -> la force requise pour insérer le projectile aimanté dans le système est la même que celle acquise lors de son expulsion. Aucune énergie n’est créée.
0:29 -> la disposition "en V" des aimants fait que chaque paire d’aimant produit un champ de plus en plus fort, respectivement des plus éloignés aux plus proches. En faisant une analogie entre force magnétique et force de pesanteur, ça devient comparable à une pente, dont la descente transforme notre énergie potentielle (altitude) en énergie cinétique (vitesse).
On comprend facilement qu’une balle puisse descendre d’elle-même de la plus haute altitude (2m) à la plus basse (nulle). Mais arrivée en bas, il serait idiot de penser qu’une "astuce" puisse la hisser en haut (2m) d’une seconde pente (en imaginant un parcours en dent de scie)... C’est ce qu’on constate à 0:35, le dispositif "butte" contre la seconde pente.
A 0:47, ce problème est contourné par l’utilisateur qui écarte son aimant de la roue à intervalle régulier. Ce n’est pas un geste anodin : écarter son aimant du système demande une certaine énergie, de même que redonner 2m d’altitude à notre balle pour la pente suivante demande une certaine énergie.
Sachant cela, on peut penser que le système à 2:00 est probablement truqué. La vitesse acquise par la roue pour hisser l’aimant périodiquement est forcément insuffisante, de même que la vitesse d’une balle dévalant une pente sera insuffisante pour la hisser, via un tramplin par exemple, au sommet de la prochaine. Il y a probablement un remontage mécanique, voire un moteur électrique, dans la roue ou le châssis du système.
Et à mon avis, vous n’avez pas réalisé à quel point vous êtes un gogo, persuadé d’avoir résolu les problèmes énergétiques mondiaux après une après-midi passée sur Youtube.
L’industrie pétrolière se frotte les mains avec des chasseurs de dahu de votre espèce, elle vous adore !
Pour dire vrai, les pays arabes préservent leurs peuples de la surconsommation comme le désert préserve de la noyade. Voyons ce qu’en pense La Fontaine :