L’épicurisme est une recherche du bonheur terrestre, alors que le christianisme est une recherche du salut, éventuellement au prix des douleurs acceptées de la vie terrestre, de sacrifice, d’héroïsme, donc c’est fondamentalement le contraire.
Non, il se fonde sur le Nouveau Testament, c’est-à-dire les enseignements de Jésus, et la christanisation de traditions païennes des nations gagnées à la Nouvelle alliance. Il ne conserve rien de l’ancienne loi mosaïque en-dehors de 10 commandements, ni le mariage sémitique polygame avec achat de la femme, ni les règles d’impureté, ni la calendrier, ni la langue, ni les règles de costume et de cuisine, ni l’architecture religieuse, ni la prêtres lévites, ni les sacrifices, ni la liturgie, ni les organisations politiques et sociales, ni le droit civil et pénal, ni l’absence de croyance en l’immortalité de l’âme.
@yoananda2 : " La Bible c’est l’inverse, tout est réduit au temps linéaire."
Le christianisme et le catholicisme ne se fondent pas sur la Bible et la civilisation des Hébreux ou des peuples sémites, mais continuent celles des nations européennes qui ont été christianisées par les évangiles qui ne comportent aucun précepte épicurien. Pour les Grecs, les Celtes, les Romains, les Germains, et en général tous les peuples cultivateurs, le temps est cyclique, au moins jusqu’à la Renaissance.
L’épicurisme prétend gagner le bonheur sur terre, alors que le pythagoricisme et le christianisme prétendent le gagner dans une autre vie, donc ce sont des philosophies opposées : il est faux de dire que Jésus reprend la morale d’Épicure. L’épicurisme est une morale hédoniste qui recherche le plaisir et évite la douleur, la peine, la souffrance, le sacrifice, alors que le christianisme est une morale héroïque, comme les Spartiates, les Celtes les Romains de l’époque de la royauté (et même de Cicéron), elle se fonde sur le sacrifice, le désintérêt. L’Épicurisme est la morale de la décadence de Rome.
L’épicurisme prétend gagner le bonheur sur terre, et refuse la souffrance et le sacrifice, donc il est à l’opposé du pythagorisme ou du christianisme qui prétendent gagner le bonheur dans l’immortalité, et qui sont des morales héroïques.
Il s’agit bien d’hédonisme, ce qui peut se baser sur une certaine frugalité, pour certains ou au début, et pas d’une morale héroïque qui se base sur le souffrance, le sacrifice, le renoncement, la difficulté vaincue.
L’épicurime est la religion de la décadence d’Athènes, de Rome et de l’Occident.