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Étirév

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    Étirév 16 mars 2019 20:49

    Deux mots sur Alexandre, le vrai, pas celui du cinéma, ni celui des cours d’histoire.

    Alexandre le Grand ?
    La conquête de la Perse par Alexandre ouvre une ère nouvelle pour la religion de L’Iran (de 333 à 330). Aux Achéménides succèdent des dynasties grecques sous lesquelles la religion de Zoroastre est éclipsée et une partie des Livres sacrés perdue.
    C’est Alexandre qui, dans une nuit de débauche, mit de sa propre main le feu au Palais de Persépolis, dans lequel se trouvait un exemplaire de l’Avesta « écrit en caractères d’or sur des peaux de bœufs ».
    Celui qui détruisait ainsi l’œuvre sacrée de la Femme antique, de la vraie Déesse, voulait lui-même les honneurs rendus aux êtres divins. Les Spartiates disaient de lui, avec dédain : « Puisqu’Alexandre veut être Dieu, qu’il soit Dieu ». Combien cela changeait les choses !...
    L’histoire de ce formidable dément a une haute portée, il faut la relater, ce sera un enseignement.
    Alexandre en réalité…



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    Étirév 16 mars 2019 12:06

    L’opinion et l’erreur ou La Vérité et la Justice ?
    C’est, de tout temps, l’esprit de la femme qui a guidé le monde. Quand la femme pense et agit, le monde marche ; quand elle tombe dans l’apathie intellectuelle, quand elle se laisse réduire en esclavage et abdique son pouvoir, le monde tombe dans l’obscurité.
    La femme est l’éducatrice de l’homme, et son premier devoir, pour remplir cette mission, c’est de diriger l’opinion, qui est la reine du monde, de manière à rétablir « le respect » qui disparaît de toutes les nations où la femme ne sait pas se mettre elle-même à sa vraie place.
    Mais aujourd’hui ce sont les hommes qui font l’opinion, et ils la font dans leur intérêt. Et comme ils dirigent le monde depuis longtemps, les idées fausses qu’ils ont introduites dans la vie sociale sont devenues pour eux, « les idées de sens commun », c’est-à-dire celles qui sont les plus communes parce qu’il y a beaucoup d’hommes qui voient faux. C’est pour cela qu’on a pu dire : « L’opinion, c’est l’erreur du plus grand nombre. ».
    Et comme tous ceux qui sont arrivés au même degré de perversion voient avec le même degré de fausseté, il en résulte que les idées fausses, appelées idées de « sens commun » sont défendues par un grand nombre de gens, et, par conséquent, propagées dans tout l’univers ; pendant que les idées justes, qui ne peuvent exister que dans le cerveau d’un petit nombre d’hommes, et dans celui des femmes supérieures, sont toujours vaincues, parce qu’elles sont défendues par une infime minorité d’hommes, et par des femmes que l’on n’écoute pas.
    « Les idées reçues ? Un joli monde, en vérité. Toutes, ou presque toutes, méritent d’être jetées à la porte, et le seraient, effectivement, si ceux qui les reçoivent valaient mieux quelles.  » (Edmond Thiaudière)



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    Étirév 8 mars 2019 13:16

    L’auteur titre : « Ce ne sont pas les idées qui façonnent l’histoire, mais le rapport social qui façonne les idées ».

    Et pourtant, c’est l’idée, c’est la pensée créatrice qui a fait naître des religions et des civilisations, c’est l’idée qui fait vivre les nations.

    Aussi, l’histoire que nous allons relater maintenant est l’événement le plus extraordinaire qui se soit produit pendant le cours de l’évolution humaine. Il c’est la conséquence inéluctable du rayonnement d’un cerveau, surgi dans un passé lointain, qui a grandi dans le temps et a eu un retentissement immense dans la vie des générations qui se sont succédé à la surface de notre planète. Les conséquences morales, sociales, religieuses qu’il a eues dans le passé, sont la cause de nos luttes actuelles. Et cela prouve l’inconcevable puissance que contient l’idée, quand un germe jeté dans le monde y est fécondé par la lutte des hommes.



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    Étirév 6 mars 2019 16:18

    Rappelons rapidement l’origine du « Baphomet ».

    Les Templiers avaient une Divinité féminine représentant l’ancienne Déesse porte lumière, la Vénus-Lucifer. Ils enseignaient que c’est Lucifer, « l’Esprit », qui est l’organisateur de l’Univers, le Grand Architecte qui met toutes choses à leur place et crée l’ordre.

    C’est le mauvais principe, son contraire, représenté par l’homme fourbe, qui crée le désordre en se déclarant Dieu et en se faisant adorer et obéir.

    Ils avaient pour emblème un aigle double, blanc et noir, représentant les deux Principes, bon et mauvais, qui règnent dans le monde.

    Vénus-Lucifer (la Femme) est l’Être par excellence, c’est Elle que l’homme doit adorer ; toute adoration du principe mâle conduit l’homme à la sodomie morale et physique, considérée comme le plus honteux des crimes.

    Les ennemis des Templiers ont ridiculisé la Femme-Esprit, qu’ils ont appelé le Baphomet, caricature qui la représentait sous la forme d’une femme à tête de bouc. Ils lui mettent un flambeau entre les cornes, puisqu’elle est porte-lumière, et sur la poitrine le caducée, les deux serpents enlacés qui représentent les deux pouvoirs qui ont écrasé la Femme, la couronne (le Roi) et la tiare (le Prêtre). Quelquefois, on lui met sur la poitrine une croix avec une rose au centre, l’emblème des Rose-Croix.

    Les Templiers



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    Étirév 20 février 2019 13:24

    Qui étaient ceux que l’on appelait « Assassins » ?

    Pour répondre à cette question il faut commencer par savoir qui étaient ceux qui s’appelaient « Ismaélites ». Voyons cela.

    La prétention de Mohammed d’établir un Dieu unique fut loin de gagner tous les suffrages.

    A peine né, l’Islamisme vit se former, en face de lui, une secte : les Ismaéliens.

    Cette secte avait pour fondateur Ismaël, qui mourut vers l’an 766. Les disciples d’Ismaël étaient des libres penseurs qui discutaient les préceptes du Coran chaque fois qu’ils en avaient l’occasion.

    Au début, ils agirent au grand jour, mais les khalifes les persécutèrent ; un de leurs chefs les plus célèbres, Babek, qui parut en 815, tomba avec ses partisans en 837.

    Ils se constituèrent alors en société secrète et enseignèrent l’antique vérité, comme les Manichéens, ou du moins le syncrétisme divin résumé dans l’idée d’une dualité représentant l’homme et la femme.

    Ce fut Abdallah, qui vivait à cette même époque à Ahwas, dans les provinces méridionales de la Perse, qui, rendu circonspect par le sort des disciples de Babek, résolut de miner sourdement la religion des Arabes et fit de l’Ismaélisme une société secrète.

    Il divisa l’enseignement des doctrines en 7 degrés. Dans le 7ème degré, on apprenait que toutes les religions des hommes étaient des chimères et qu’il fallait revenir à la Nature.

    Abdallah eut un grand succès ; il forma des disciples, dont beaucoup se firent missionnaires et allèrent propager au loin l’Ismaélisme, qui eut bientôt des ramifications à Bassorah et dans toute la Syrie.

    Le plus célèbre de ces émissaires fut Ahmed, fils d’Eskhaas, surnommé Karmath. Ses disciples, qu’on appelait les Karmathites, n’eurent pas la prudence des autres adhérents d’Abdallah ; ils se mirent en lutte ouverte avec les khalifes encore puissants. Cette lutte fut sanglante.

    Un de leurs plus hardis missionnaires, qui se nommait aussi Abdallah et qui descendait d’Ismaël, avec l’aide des Ismaéliens d’Egypte, et un parti nombreux et déterminé, réussit à conquérir le pouvoir et s’assit sur le trône sous le nom d’Obeidallah-Mahdi (909). Il fut le fondateur de la dynastie des khalifes égyptiens, appelés Fatimites parce qu’ils se donnaient pour origine Fatmah, fille de Mohammed, et non Mohammed lui-même.

    La secte des Ismaélites subsista en Orient jusqu’à la chute de l’empire des Fatimites.

    Pendant toute leur durée, ils firent une active propagande, envoyant partout des émissaires, si bien que cette société se répandit secrètement dans les différentes contrées de l’Asie. Dans la dernière moitié du XIème siècle, un de ces missionnaires, Hassan ben Sabah Homaïri, devint le fondateur d’une nouvelle branche de la secte, celle des Ismaéliens de l’Est, appelés Hashishin, mangeurs de « hashish ».

    L’histoire écrite par leurs ennemis les appelle les Assassins, et les représente comme des brigands et des pillards enivrés de hashish et tuant dans l’exaltation des stupéfiants. On a fait justice de ces calomnies depuis que l’on sait que leur but était de défendre la Femme. Pour eux, les infidèles, ce sont ceux qui ont abandonné la religion naturelle et la loi de Myriam.

    Hassan devint le plus célèbre des chefs de l’Ismaélisme.

    Il était, appelé « le Vieux de la Montagne ».

    C’est vers 1080 de notre ère, avec le Grand-Maître Hassan ben Sabah, que les Ismaéliens jouèrent leur grand rôle sur la scène du monde. Pour se défendre et défendre leur religion, il créa le corps des « Fedawis » (les dévoués), qui, avec un entier dévouement, se chargeaient des missions les plus dangereuses dans les vues de sauvegarder leurs croyances et leur organisation.

    Lorsque les Croisés (les Francs) apparurent sur les routes de Jérusalem, ils rencontrèrent les Ismaéliens de Syrie, et c’est par les croisés que les premiers échos portèrent en France le renom du Vieux de la Montagne.

    Islamisme et Ismaélisme

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