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  • Premier article le 16/05/2015
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  • 1 vote
    ffi 4 août 2010 11:14

    Scientifiquement, cela reste une hypothèse à ce jour non démontrée (elle n’a pas fait l’objet de prédictions vérifiées). Je rappelle qu’invoquer le "consensus" n’est pas un élément scientifiquement valide. L’histoire montre de nombreux consensus erronés (géocentrisme, par ex).
    Pour le climat, il semble que nous soyons toujours à l’ère du géocentrisme, ceci bien que de nombreuses données indiquent la proéminence des phénomènes du système solaire (vent solaire, orages magnétiques) dans celui-ci.
    On ne peut donc pas brandir une "vérité scientifique" sur ces sujets, mais affirmer une volonté politique. Celle-ci consiste en prôner :

    - la stagnation du développement des pays pauvres.
    - la régression des pays riches.
    - par conséquent, la diminution de la population mondiale.

    C’est opposé à mes idées qui consistent à prôner la progression de toutes les nations (et cette progression implique un respect de l’environnement. Le CO² étant bénéfique à la végétation, il ne peut être considéré comme un polluant).

    Il est d’ailleurs amusant de constater dans le débat ce moment où Madelin tente de contredire Ariès, mais en vient à se contredire lui-même (à propos de la Chine), ce qui prouve qu’ils sont d’accord en fait. La "richesse" leur semble un gâteau fini, ce qui est faux (à moins de considérer l’argent comme la richesse car en effet l’argent est émis en quantité finie).
    La solution de Madelin est de pédaler plus vite (pour continuer d’être plus riche).
    La solution de Ariès est pédaler moins vite (pour permettre d’enrichir les pauvres).
    Ils sont tous deux victimes de l’illusion du libre-échange mondialisé. La croyance d’une possibilité de croissance pour tous à l’exportation sur le monde entier est clairement erronée.
    En effet, à l’échelle globale, les exportations et les importations se compensent toujours exactement. Si un pays exporte plus, c’est qu’un pays importe plus.
    La vocation de la croissance d’une Nation n’est donc pas d’exporter (ce qui appauvrit les autres nations), mais en priorité d’utiliser le travail de ses citoyens pour se construire et s’aménager elle-même. Ainsi, en créant des richesses en leur sein, dans un marché protégé, il n’y a pas ce problème de "vases communicants" qui est le propre du libre-échange.C’est là que le travail des citoyens devient politique, puisque c’est lui qui crée concrètement l’économie et la société du futur. C’est pour cela que la nation doit pouvoir contrôler le crédit, afin d’être en capacité de décider elle-même de son futur, à partir de ses institutions démocratiques.



  • 1 vote
    ffi 3 août 2010 11:40

    Paul Ariès n’a pas idée combien une mécanisation agricole dans le tiers-monde (pays en continuation de stagnation) peut multiplier la production alimentaire d’une quantité extraordinaire. Il n’a pas idée non-plus combien résoudre là-bas le problème de l’absence d’électricité aurait des répercussions en matière de niveau de vie.

    Par exemple, la France, ce confetti à l’échelle du monde, est le 5ème producteur de blé mondial (et second exportateur). Une hausse raisonnable de la productivité dans plusieurs pays du monde (voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Bl%C3%A9#Les_pays_producteurs), aurait des répercutions notables en terme de quantité de production mondiale, ce qui permettrait de diminuer d’autant la pollution de nos sols.

    Mais pour assurer un marché pour nos produits, il faut sortir du libre-échange.

    Paul Ariès a des idées intéressantes, j’adhère à son idée de décroissance des inégalités, mais il est bloqué sur 2 choses :
    - la croyance que le CO² provoque un réchauffement climatique, ce qui semble loin d’être démontré.
    - la croyance que le moyen de l’argent peut résoudre les problèmes : en économie, il faut adopter le principe de moindre action : travailler le moins pour construire le plus, autrement dit viser une productivité maximum, l’argent n’a à peu près aucune influence, puisqu’il s’imprime et que les banques l’émettent selon les besoins pour ne pas faire faillite.

    Il s’interdit donc ainsi de penser combien le développement du tiers-monde peut résoudre nombre de problème. Il en vient à réclamer une stagnation de productivité dans les pays du sud, ce qui est le contraire de ce qu’il faudrait. Il milite activement pour une continuation de stagnation dans les pays du tiers-monde, ce qui le place de facto dans les vues des multinationales lesquelles ne souhaitent pas voir émerger d’économie digne de ce nom dans les pays pauvres. Il n’évoque pas non plus le problème de la dette souveraine, ce qui pousse les nations à une activité frénétique pour payer les intérêts aux banques.



  • 1 vote
    ffi 2 août 2010 01:48

    Si tu as le temps d’attendre 1500 ans que la mayonnaise prenne...



  • 2 votes
    ffi 2 août 2010 00:54

    Le NPA est pour une autre mondialisation, une mondialisation selon l’internationale trotskyste, collectiviste sur le plan économique, libérale selon les moeurs et interventionniste sur le plan des nations (exporter la révolution). Le NPA n’appelle-t-il pas à une autre Europe ? N’est-ce pas pour appliquer sa révolution à tous les pays d’Europe ?

    Personnellement, je suis plutôt collectiviste d’un point de vue économique (services publiques), rigoureux sur le plan des moeurs (car j’y vois une condition du progrès), anti-impérialiste (contre toute forme d’ingérence étrangère dans tout pays) et pour la souveraineté plaine et entière (monétaire, douanière, alimentaire, économique) de toutes les nations.

    Je ne crois pas aux solutions du NPA :
    - parce que des moeurs dissolues ne saurait aboutir à un progrès.
    - parce que je pense que plus la variété de cultures dans le monde est grande, plus il y a d’innovations (d’où la nécessité d’une autonomie des cultures / nations dans leur destin)
    - parce que je ne crois pas que le multiculturalisme fonctionne dans un même corps politique, toutes les civilisations ayant persisté dans l’histoire étant assez homogènes.
    - parce qu’il n’y a pas suffisamment de pouvoir dans l’internationale trotskyste pour contrer la mondialisation de droite.

    Soral a un discours pertinent, il combat en pratique les antagonismes communautaires qui risqueraient à terme de dissoudre la nation (donc notre souveraineté collective), alors que le NPA tend à les flatter pour amasser une clientèle électorale (chose vouée à l’échec, puisque les migrants en occident ne veulent qu’une chose : amasser le maximum de pognon et vivre comme l’idée qu’ils ont des américains à travers les films d’hollywood ou les clips de rap : être de parfaits petits capitalistes).
    Dans l’intention, Soral a raison.

    Mais il ne faut pas bloquer sur les personnalités, nous parlons ici d’idées politiques, non de people.

    Les solutions à la crise actuelle - immédiates - sont simples :
    - droits de douane sur les marchandises / capitaux
    - souveraineté monétaire (abrogation loi 73-7, fin de l’Euro)
    - crédit productif public (contrôle du crédit), politique type new-deal, une partie destinée à création sous forme de coopérative.
    - souveraineté monétaire zone CFA (pour en finir avec la dette)
    - Soutien à des grands projets en Afrique (voies ferrées, réseau électrique et d’eau, verdissement du Sahara, Remise en eau du lac Tchad, mécanisation agricole).
    - Aménagement du territoire national (meilleur répartition des emplois), ce qui permettra de vider les banlieues saturées.
    - Remise en fonctionnement des mines fermées (Charbon, Uranium, fer)
    - Reconstruction d’une activité sidérurgique.
    - Reconstruction des activités textiles / cuir.
    - Endiguement des migrations (qui sont toujours difficiles à vivre pour le migrant qui doit vivre loin des senteurs de sa jeunesse).
    - Diminution de la taille des exploitations agricole contre renchérissement des prix au producteur (augmentation du nombre d’exploitations pour augmenter le nbre de personne en autonomie alimentaire)
    - Reflux des hypermarchés et revalorisation du petit commerce.
    - Suppression TVA sur les produits de première nécessité.
    - Création d’académies scientifiques régionales.
    - Pénalisation de la violence à l’écran (pour mauvais exemple donné à la jeunesse) et reflux des écrans.
    ...
    Bref, loin des vaines incantations du NPA sur le "système", il y a tout en tas d’idées concrètes, qui, moyennant recouvrement de notre souveraineté, nous permettront de reconstruire une économie digne d’un pays comme la France, pour le plein-emploi et pour un monde meilleur.
    Si tu juges ces propositions d’extrême-droite : j’assume mes idées, l’étiquette que tu y colles, je m’en moque...



  • 2 votes
    ffi 1er août 2010 10:30

    Bref, la nuance droite/gauche a aujourd’hui plutôt une fonction d’identification à un camp politique qu’une réelle signification en terme d’idée politiques.

    Cela permet ainsi à chaque camp partisan de mobiliser à moindre frais, tout en indiquant l’ennemi. C’est assez similaire aux fragmentations de la société engendrée par le racisme. De la même manière cela engendre sectarisme et procès d’intention "à priori".

    La politique ne devrait s’occuper que d’idées, de buts pour la société de demain.

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