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oncle archibald

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    oncle archibald 25 janvier 2017 09:58

    @Joe Chip : je ne comprends pas votre remarque sur la "liberté de choix" des femmes qui subissent une grossesse non désirée. Cette liberté existe depuis toujours et est indépendante de la loi. La loi permet juste de ne pas "pénaliser" la femme qui choisit d’avorter et de bénéficier d’un accompagnement médical qualifié. La loi ne dit pas "avortez" ou n’avortez pas. La décision, lourde, reste personnelle. En principe, car il y a aussi bien souvent des pressions extérieures familiales ou sociales qui ne devraient pas être. C’est encore un autre problème : quel regard portons nous sur une mère célibataire ?



  • 1 vote
    oncle archibald 25 janvier 2017 09:47

    @Joe Chip : à titre personnel je suis désolé qu’une femme se sente contrainte à renoncer à donner la vie, qui est si jolie dans un berceau, et je suis outré par celles qui considèrent l’avortement comme une méthode de contraception.

    Pour autant l’avortement existe et existera et il y aura toujours des femmes qui penseront qu’il est la seule solution à leur problème du moment. Dès lors je suis sans aucun ambage pour la loi qui l’autorise et leur évite d’avoir affaire à des charcutiers. Je suis aussi pour qu’existe à côté des organismes qui aident les femmes ayant décidé d’avorter d’autres organismes qui leur rappellent que d’autres solutions existent et que des aides existent aussi pour celles qui décideraient de poursuivre une grossesse initialement non désirée, qu’il y a des tas de mères célibataires heureuses, etc etc ...

    Le problème social étant règle par la loi, reste bien à chaque femme de décider si pour elle et elle seule il est préférable de supprimer ou de faire naître le futur bébé. Ce choix est lourd et à des conséquences sur le long terme, quoi qu’en disent les forcenés de la banalisation. Il est préférable que l’information préalable soit le plus complète possible pour qu’il puisse s’opérer le plus librement possible.

    J’attends avec une curiosité gourmande le premier procès qui sera intenté à un site "pro-Life" pour avoir dit que certaines femmes font une déprime après avoir avorté ou que telle autre regrette encore quinze ans après ce bébé qu’elle a empêché de naître.



  • 1 vote
    oncle archibald 24 janvier 2017 18:10

    @baleti : je partage beaucoup de ce que vous dites, sauf sur deux points.

    1/ Interdire ou sanctionner l’avortement nous ramènera à l’époque antérieure à la loi Veil, c’est à dire non pas à la suppression des avortements mais au retour à la clandestinité avec des risques mortels pour celles qui n’auront pas assez d’argent pour se payer un voyage en Suisse.

    2/ Pardonner, consoler et conseiller celle qui a fait une connerie c’est quand même nettement mieux que de la condamner. Pardonner est le synonyme d’aimer. Partager son pain pour éviter à celui qui a faim d’être contraint à le voler aussi. Même en dehors de toute notion morale ça s’appelle la prévention des risques !



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    oncle archibald 24 janvier 2017 14:49

    @baleti : "Se serai dire, que celui qui vole, par se qu’il a faim, pourrai,le faire, pour ne pas nuire a sa santé."

    Oui absolument, je ne jetterai jamais la première pierre à celui qui vole de la nourriture pour ne pas mourir de faim.

    Vous voulez quoi ? Que les "filles impures" qui "ont fauté" demandent pardon à genoux au milieu de l’église le Dimanche à la grand messe de 10 heures ?



  • 2 votes
    oncle archibald 24 janvier 2017 12:38

    La loi Veil était parfaite. Elle permettait à celles qui se retrouvaient enceintes sans l’avoir souhaité et qui estimaient ne pas pouvoir devenir mères de se faire avorter dans des conditions ou leur dignité et leur santé ne seraient pas mises en péril. Au moment de la discussion de la loi Veil devant l’assemblée nationale on a entendu des arguments indignes, monstrueux, humiliants qui n’avaient rien à faire là.

    La loi Veil prenait acte d’une pratique répandue, l’avortement, et en organisant sa pratique dans le milieu médical ordinaire mettait fin aux risques encourus par les femmes qui se faisaient auparavant avorter dans des conditions épouvantables.

    Pour autant, avorter c’est supprimer une vie en gestation, ça n’est pas se débarrasser d’une espèce de tumeur qui occuperait l’utérus. Décider d’avorter c’est une décision lourde. Même si on ne veut pas employer le mot "tuer" c’est quand même pour la femme qui l’envisage décider qu’un bébé qui est en train de grandir dans son ventre ne vivra pas.

    Par idéologie pure "la gauche" de Monsieur Hollande a voulu totalement occulter l’importance de la prise de décision et ses conséquences morales. Tu es enrhumée ? Prends de l’aspirine. Tu es enceinte sans l’avoir voulu ? Va avorter. Certains veulent réduire l’avortement à un acte thérapeutique comme un autre, et ça n’est tout bonnement pas possible parce que ça n’est pas un acte comme un autre que de décider que le bébé en gestation ne naitra pas.

    Alors dans ce contexte ou quiconque ne partage pas cette façon de voir se fait traiter de "vieux réac" de "catho coincé" et autres joyeusetés il ne me gène pas (euphémisme) que certains élèvent la voix pour rappeler qu’une naissance ça change tout dans une vie, qu’une maman ne ressemble pas toujours à la fille qu’elle était, ne souhaite pas les mêmes choses, et qu’il existe dans notre société des dispositions spécifiques pour venir en aide aux femmes qui ont pensé avorter mais dans le fond souhaiteraient garder le bébé qui grandit dans leur ventre si elles pensaient pouvoir faire face matériellement à cette situation nouvelle.

    Ensuite à chacune de choisir. Il est aussi malsain de vouloir empêcher les "pro-live" de s’exprimer que d’empêcher le "planning familial" d’indiquer les possibilités d’avorter. Garder ou ne pas garder un bébé en gestation est une décision lourde de sens, qui relève de la responsabilité personnelle et de rien d’autre.

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