@Sara Ces
phénomènes ont commencé à être étudié sérieusement vers
1850
Tout à fait. D’ailleurs elles sont mises en œuvre depuis bien avant leur formalisation par butler, et bien avant la prise de conscience des gens : le problème n’est pas nouveau et il a déjà fait beaucoup de dégât.
@Qaspard Delanuit Je crois en possibilité de la révélation. Nous sommes reliés à Dieu, un dialogue est possible entre l’homme et Dieu. Le rêve en est le lieu par excellence, sauf qu’ici il ne s’agit que de production d’images dont il est difficile d’en trouver le sens.
La révélation est une communication au niveau du langage entre l’homme et Dieu. Cette communication est possible à cette restriction près qu’elle ne peut avoir lieu que dans le langage de l’homme.
Maintenant quand on examine le texte, qu’on rentre dans le sens, on est bien obligé de reconnaître le côté inspiré du texte.
J’ai donné un exemple :
26. Ô Dâwûd,
nous t’avons mis pour calife de la terre.
Juge les humains avec vérité.
Ne suis pas la passion :
elle te fourvoierait
loin du sentier d’Allah.
Voici, ceux qui se fourvoient
loin du sentier d’Allah
subissent le dur supplice
pour avoir oublié le Jour des Comptes.
Le texte se répète, or on sait que la perversion ("ne suis pas la passion")est répétition (voir Esther). Cette répétition, ce n’est pas une personne qui a réfléchi et qui a pensé ça. La répétition est une nécessité du texte lui-même.
D’autre part, ce que l’on constate dans notre situation, c’est que tout est devenu pensable, sans qu’il n’y ai de hiérarchie fondamentale dans ce qui est pensé, ce qui donne le jour à toute une série d’idéologies dont certaines sont particulièrement nocives. Le Coran permet d’ancrer la penser sur un socle. La pensée moderne est une pensée atomisée, dans le sens où il n’y a que le mot qui soit référent absolu et qu’à partir du mot, on peut construire n’importe quelles pensées. Point de vue, excessif, certes, mais la tendance est là. Par exemple sur Avox rouge, il y a aujourd’hui un article, annonçant un troisième sexe, l’homosexuel comme avenir du genre humain. Le gars peut penser ça, rien ne l’empêche intellectuellement de se construire un raisonnement et d’en arriver à cette conclusion. Il aurait le Coran, il comprendrait le ridicule de son propos. Avec le Coran, on ne pense pas à partir de mots mais à partir d’expressions, de sentences qui sont posées comme définitives. La pensée est toujours un assemblage, mais les éléments premiers des assemblages sont déjà des éléments élaborés, construits et porteurs de sens.Ce ne sont plus des atomes mais des molécules de pensée. Et comme ses éléments sont partagés, à travers le livre, il permet d’arriver à un langage commun, puisqu’il y a déjà un accord, à minima, sur ce qui peut être pensé et ce qui ne peut pas l’être. Dans ce sens, le Coran est une matrice qui confronte la pensée humaine à la réalité humaine.