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@juanyves
Pour rappel, le débat (pseudo-)scientifique sur les énergies a été très antérieur à celui de l’injection anti-covid, et il a abouti au résultat qu’on connaît, à savoir le sabotage de notre filière nucléaire, et notamment de la surrégénération, au profit des nouvelles EnR (lesquelles s’avèrent relativement polluantes et peu efficaces, servent de prétexte à un vaste racket et, parce que non-pilotables, restent adossées aux filières fossiles — charbon et gaz, principalement).
De plus, à notre échelle, la durée de vie du CO2 (dont la présence dans l’atmosphère est physiquement incontrôlable) n’a pas grand chose à envier à celle de l’uranium ou du plutonium.
Parce qu’ils sont sous une forme solide, ces derniers restent maîtrisés dans les usages civils. Même les accidents passés n’ont en réalité causé qu’un nombre très réduit de victimes. Quoi qu’il en soit, même en comptant leurs usages militaires (incluant les deux bombes larguées sur le Japon et les différentes disséminations délibérées), jusque maintenant ils ont tué beaucoup moins de monde que les émissions anthropiques de CO2.
Comme on s’est déjà habitué à vivre avec le virus et qu’il faudra dans le meilleur des cas beaucoup de temps pour reconstituer notre filière nucléaire, je dirai qu’il faudra plutôt s’habituer à vivre avec une augmentation du taux de CO2 et une accélération des changements délétères que nous avons déjà commencé à ressentir.
@Bernard Do
Ce n’est pas mon pays qui est haïssable, ce sont les gens qui le rendent invivable en privilégiant leurs intérêts et en y développant leur idéologie mortifère.
C’est donc plutôt ces gens-là qui devraient en partir.
@yoananda2
Non !
S’agissant de la criminalité, les dizaines de milliers d’habitants d’une cité-dortoir ne sont pas responsables des exactions de la petite centaine de fauteurs de troubles qui y sèment la terreur. En tout cas, pas plus que les 67 millions de Français (dont tu fais probablement partie) ne sont responsables des crimes et délits des quelques dizaines ou centaines de milliers d’individus répertoriés au niveau national.
(Ou alors, si l’on devait suivre ton raisonnement, sous prétexte que l’homme serait un animal social, toi yoananda2, tu serais aussi responsable du meurtre de la petite Rose, 5 ans, survenu dans le Vosges il y a trois mois, entre autres exemples.)
Selon les principes et les lois qui régissent notre société, l’État est expressément le seul responsable du maintien de la sécurité, de la Justice et de l’ordre républicain sur tout le territoire, cités-dortoirs comprises. C’est aussi lui qui est en charge de l’éducation de nos enfants et de la façon dont l’organisation de notre société évolue. Les tenants de l’État sont donc pleinement responsables de la situation du pays et, en particulier, de ce cités.
Et ne t’en déplaise, l’ordre et la morale font aussi partie des cultures (ou sous-cultures, si tu veux) de la majorité des habitants de ces cités, même si ces cultures ont fini par se distinguer nettement de la nôtre du fait de la ghettoïsation. L’immense majorité de ces populations n’organisent pas les troubles, elles les subit, faute d’intervention efficace de l’État depuis plusieurs décennies chaque fois que cela était nécessaire.
Néanmoins, cette différence de cultures pose des problèmes d’un autre ordre, car l’exacerbation des communautarismes aboutit au délitement de la cohésion nationale (ce dont nos politiques européistes et mondialistes se chargent déjà d’organiser, en plus de la politique calamiteuse des banlieues). Mais si cela incite les habitants à prendre leurs distances vis-à-vis de l’État et du reste du pays, ce n’est pas la raison qui pousse certains à tirer sur les policiers, à piller des magasins ou à incendier des voitures... sauf à prouver qu’il s’agit des prémisses d’une guerre civile fomentée par la majorité de ces populations ; mais on n’en est pas là. (Faut-il préciser qu’il y a un monde entre subir ou regarder faire, et soutenir ou organiser ?)
Quant à ma précédente conclusion, les gens des cités de banlieue dont je parle sont ceux pointés du doigt par Maurice, qui emploie « les » au lieu de « des » pour les désigner. Je le cite, c’est son logiciel, pas le mien. Et si je dis que celle multitude qu’il amalgame a bon dos, c’est précisément pour contredire son point de vue. Capisce ?
Quant à tes insinuations sur ma personne, basées sur une situation que tu supposes mais que tu ignores totalement, c’est juste de la diffamation gratuite. Néanmoins, ça a le mérite de situer le niveau de pertinence de ta réflexion et tes arguments.
Le père Maurice il y a 30 ans : « Si c’est la merde en banlieue, c’est parce que les gens qui y habitent mettent la merde »... Sauf que cette affirmation tient de l’amalgame et occulte une grande partie de « la vérité », comme il dit.
Ce qu’il ne dit pas, c’est qu’en règle générale dans ces banlieues, « les gens » qui viennent menacer et casser les portes des gens ne sont pas les mêmes « gens » que ceux qui se font menacer et se font casser leur porte.
Et ce qu’il évite surtout de rappeler, c’est que ce n’est pas à ces gens d’assurer la sécurité dans leur quartier et de maintien l’ordre social chez leurs voisins de pallier (en principe ça leur est même interdit), mais que ce rôle est dévolu à l’État.
Dans les premières années d’existence des cités de banlieues, les choses n’y allaient pas plus mal (niveau de vie mis à part) qu’à Saint-Germain en Laye, à Neuilly ou dans le 16ème arrondissement de Paris. La différence, c’est que dans les premières on a fini par autoriser les caïds à prospérer, alors que la police et la Justice continuaient de combattre efficacement les moindres prémices de criminalité et de sédition dans les quartiers bourgeois.
Par ailleurs, on a mis un frein à l’intégration sociale et permis au communautarisme de se développer, de sorte que les quartiers se sont transformés en ghettos, ce qui (je peux en témoigner) n’était pas le cas à leurs débuts en dépit de la proportion déjà forte d’habitants immigrés.
Du reste, les quartiers bourgeois sont, en quelque sorte, également des ghettos, du fait du coût de la vie et des prix de l’immobilier élevés qui y règnent. Les gens dont les finances ne leur permettent pas de s’y maintenir en sont mécaniquement chassés. Il n’y reste pratiquement que des bourgeois, dont les privilèges sont protégés par l’État et dont la fortune provient essentiellement de l’exploitation de gens qui, très majoritairement, n’auront jamais les moyens de vivre dans ces quartiers. N’en déplaise à Maurice, les gens les plus aidés par la façon dont notre société est organisée sont en réalité ceux qui vivent dans les plus beaux quartiers.
Alors oui, si « c’est la merde en banlieue », c’est *en partie* parce que *des* gens qui y habitent « mettent la merde ». Mais c’est aussi et surtout parce que ceux qui étaient en charge d’éviter que cela survienne et perdure n’ont rien fait contre, et ont même pris des dispositions qui ont favorisé ces dérives.
La déconstruction de ce qui faisait notre Nation et assurait sa cohésion est à l’œuvre depuis maintenant plusieurs décennies. Ce à quoi on assiste aujourd’hui n’en est qu’une des conséquences visibles, et ce mal est loin d’avoir touché seulement les quartiers et les individus dont on parle ici.
Les gens des cités de banlieue ont bon dos. Honte à Maurice.
@wendigo
Qui vous dit que tous ces casseurs et pilleurs, ou leurs familles, fréquentent les magasins, les bibliothèques ou les écoles auxquels il s’en prennent ?
En ce qui concerne les « voyous » qui vivent par chez moi, je peux vous garantir que ce n’est pas à leur quartier qu’ils viennent mettre le feu, et que ce n’est pas de manière irréfléchie et sous le coup de la colère qu’ils ciblent et organisent leurs attaques.
Bien avant ces événements, la plupart d’entre eux prenaient déjà plaisir à déclarer publiquement que la France n’était pas leur pays, que notre culture et nos intérêts n’étaient pas les leurs, qu’ils « niquaient » les Français.
Il ne faut donc pas s’étonner qu’ils joignent aujourd’hui les actes à la parole... Ni que nos gouvernants (qui sont les premiers responsables de cette situation) les laissent faire, puisque leur programme se résume depuis plusieurs décennies à démolir notre pays et à durcir leur régime sous tous les prétextes. D’ailleurs, rien ne dit que les casseurs et leurs meneurs soient tous vraiment des « voyous ».
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