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PumTchak

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  • Premier article le 19/07/2018
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Derniers commentaires




  • 2 votes
    PumTchak PumTchak 29 mai 2019 14:38

    Ce qui est sûr, c’est que la galerie marchande entre les souverainistes, les unions des gauches et écolos, et enfin les communautaristes (tendance ville, comme tendance races), ça ne va plus le faire.

    Elle a raison en disant que Clémentine Autain serait bien mieux chez Glucksmann.

    Elle est intéressante quand elle dit qu’il ne faut plus réfléchir à partir d’un cadre de la gauche, ne pas réfléchir depuis une valeur générale (et creuse), mais un ou des positionnements. Reste que c’est plus facile à dire qu’à faire, même pour elle. Il suffit de chuchoter "Le Pen" dans une oreille d’un cacique de la FI, et hop, tous les warning s’allument dans les méninges : "non, non, je suis de gauche".

    Je pense que ces élections européennes ont indiqué clairement le nouveau paysage politique Francais : le clivage est entre les souverainistes et les globalistes.

    Et c’est là que Mélenchon est attendu au virage : lui qui aime tant le peuple et la Révolution Française, de quel peuple parle-t-il lui qui n’aime pas les blonds aux yeux bleus, qui étend la France à tout le Maghreb, veut une nation ouverte aux immigrations ? Il a passé l’âge, maintenant, de lever cette dissonance cognitive de plusieurs décennies et campagnes électorales.

    Reste que c’est un bon tribun et depuis récemment le meilleur analyste en géopolitique de tous les élus que je connaisse. (Depuis récemment, après son soutient à la guerre en Libye).



  • 1 vote
    PumTchak PumTchak 29 mai 2019 13:10

    @Joe Chip
    .

    Cette fois vos explications sont plus circonstanciées, on sort enfin de votre déclaration péremptoire qui réduisait le rapport entre de Gaulle et la résistance à un ensemble de petits problèmes. Ce que je trouvais ridicule et à défaut, incompréhensible.

    Je ne vais pas reprendre tous vos arguments, mais simplement les 3 premiers pour pouvoir les éprouver.

    .

    De Gaulle s’est rapidement éloigné du CNR après la libération

    C’est possible, mais votre affirmation n’est pas étayée. Le CNR n’est pas une instance exécutive. Il a rassemble la volonté de différentes organisations pour légitimer un nouveau gouvernement contre celui de Vichy et rallier les puissances externes présentes dans la France de l’Afrique du Nord.

    C’est le CNR, qui a légitimé de Gaulle à former un gouvernement de guerre, le Comité français de Libération Nationale, en coprésidence avec le général Giraud qui avait été choisi par Roosevelt pour disposer des forces atlantiques ainsi que des capacités de la France en Afrique du Nord. De Gaulle a pris en main le CFLN et mis à l’écart Giraud. Il a crée et présidé le Gouvernement Provisoire de la République, à pouvoir constituant pour créer la IVème République.

    Il a créé la Sécurité Sociale et nationalisé des entreprises et des banques, conformément aux préconisations du CNR. Il a démissionné en raison du désaccord avec les communistes sur le projet constitutionnel, mais le CNR n’a renseigné aucune préconisation constitutionnelle là-dessus. Après son retour en 1958, aussi bien sur la souveraineté nationale, les biens publics, les libertés individuelles, l’économique et le social, le gouvernement de de Gaulle était tout à fait en application des préconisations : vous pouvez vérifier vous-même le texte. Il faut donc m’expliquer en quoi « il s’est rapidement éloigné du CNR ».

     .

    De Gaulle a en réalité peu à avoir avec le programme du CNR, capté par les communistes

    Je finis par avoir un doute et je vous mets en lien le texte : https://www.youscribe.com/BookReader/Index/2411471/?documentId=2388574 . Et dites-moi où et en quoi il a peu avoir avec le programme du CNR.

    Les communistes ont participé à la rédaction du CNR, mais le programme ne définit pas un régime communiste. C’est un programme d’économie mixte, semi dirigiste, avec une économie d’état. Rien de plus, ce qu’a fait de Gaulle. Je suis sincère Joe Chip : ce n’est pas une question de désaccords, mais d’incompréhension.

    De Gaulle est « de droite », mais de celle de l’ordre économique pas de la régulation économique au moyen des simples lois du marché. La droite d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec la politique économique de de Gaulle. Le communisme prône la fin de la propriété privée des moyens de productions, ce que de Gaulle ne fait pas. Mais la politique économique gaullienne est bien plus proche de celle du communisme que celle de Mitterrand depuis 1983. Mais je pense que vous le savez et le problème ne doit pas être là.

    .

    Dès 1943, le CNR sous influence des communistes se déclare organe souverain

    Possible : quelles sources ou quels faits avez-vous qui le démontrent ?



  • vote
    PumTchak PumTchak 28 mai 2019 21:55

    @Joe Chip
    .

    Désolé pour ma récitation scolaire, qui ne vaut rien de plus que le brevet des collèges, mais je ne comprenais vraiment pas : et au CNR, que De Gaulle n’appréciait pas du tout par ailleurs. Ah bon ?

    y voyant un attelage de résistants : ma récitation rappelait que la résistance venait de tout horizon, très large dans le paysage politique de 1940, sans doute encore plus qu’aujourd’hui : des anciennes milices de février 34 aux communistes ayant une existence concrète en URSS. Elle a donc nécessairement commencé de façon hétéroclite. Ce n’est ni de la faute de de Gaulle, ni de la résistance : c’est comme ça.

    réfractaires : le choix était entre la kommandantur de la zone occupée ou la France de Vichy. Oui, ils étaient réfractaires, mais pas à de Gaulle : à la nouvelle France avec les Allemands.

    Opportunistes : risquer sa vie par opportunisme, c’est un peu étrange pour mon niveau du brevet des collèges.

    cherchant avant tout à étendre leur influence dans la vie publique : on ne fait que défendre son idéal contre ceux des autres, rien de neuf en ce bas monde. On peut hésiter, comme Giraud, même être ambigu, comme Mitterrand. Mais la résistance n’est pas l’histoire des hommes qui cherchaient à faire carrière : c’est celle d’une lutte dans un pays qui a perdu la guerre.

    C’est pour cela que ma récitation scolaire reprenait votre phrase, car je ne vois rien qui tient, confronté aux faits historiques.

    .

    Votre dernier commentaire :

    Est-ce que ça en faisait pour autant un "suppôt" des anglo-américains comme le décrivait la propagande de Vichy ? Evidemment non. Pourquoi vous m’avancez ça ? Ça sort de votre chapeau, pas de mes propos.

    En outre, on ne peut pas comparer la situation politique en temps de guerre et en temps de paix. C’est ce que je vous disais : [mais ne réexpliquez pas les faits passés à partir de la médiocrité actuelle]. Merci de me le confirmer.

    ses déboires politiques avec la résistance. Ça recommence. Le CNR, c’est sa réussite, avec Jean Moulin, à la fois le rassemblement de la résistance, des organisations syndicales, politiques et la rédaction de préconisations pour la France de la paix. On peut ajouter les FFI, les FFL à son actif. Ce sont des "déboires" qui ont permis de sortir vainqueur un pays qui a perdu la guerre. Alors mettez un sens à vos mots.

    et en particulier avec les communistes dès 1944 sont de notoriété publique je ne vais pas me fatiguer à rappeler des évidences. Je connais aussi et les rapports orageux entre un gouvernement que de Gaulle prétendait d’union nationale et le PCF qui coalisait avec les autres partis d’opposition qui l’ont chassé aux élections de 1953. Il n’a de toute façon jamais été communiste, cela ne pouvait donc pas aller au-delà d’une coexistence entre lui et les communistes : ce n’est pas une question de nuances, mais de projets différents de sociétés. Mais ils ont au moins eu l’intelligence commune d’une transition de la guerre à la paix sans passer par la case guerre civile, (Comité Français de Libération, puis Gouvernement Provisoire) pendant qu’il fallait débarrasser Giraud, co-président désigné par les US, puis l’AMGOT. Et puis passer des épurations sauvages, aux jugements organisés des coupables, enfin aux amnisties. Alors oui ils étaient tous à couteaux tirés  : mais c’était à partir de 1947, les politiques ont repris leurs affaires, après que la transition de la guerre à la paix ait été réussie. Et que les fondamentaux du programme du CNR aient été installés dans le pays, pour tous les partis, pour plus de 30 ans. Ce n’est pas pareil d’être "à couteaux tirés" pendant une guerre civile que pendant des élections républicaines.

    C’est un peu long, mais dire que de Gaulle « n’appréciait pas » le CNR, qu’il y voyait un « attelage » de résistants, « réfractaires », je trouve ça un peu plus que cavalier et insensé au regard des faits.

    .

    Bah voyons... il est vrai que les GJ risquaient jour et nuit les rafles et les exécution sommaires. L’allusion aux GJ était évidemment taquine, rapport à des échanges passés, pour détendre vos zygomatiques. Mais si vous avez la tête de Javert, ça n’allait pas le faire.



  • 4 votes
    PumTchak PumTchak 28 mai 2019 16:19

    @Joe Chip

    A mon avis l’origine du mal remonte justement à la seconde guerre mondiale et au CNR, que De Gaulle n’appréciait pas du tout par ailleurs, y-voyant un attelage de résistants réfractaires refusant de restituer toutes ses prérogatives légales à l’Etat, d’opportunistes et de communistes cherchant avant tout à étendre leur influence dans la vie publique. D’ailleurs, De Gaulle n’a fini par approuver ce programme qu’en 1945, et pour des raisons purement politiciennes

    C’est facile à écrire, mais c’est autre chose d’avoir à démontrer ce qu’on affirme. Le CNR a été réuni le 27 mai 1943 par le franc-mac radsoc Jean Moulin, délégué depuis le 9 septembre 1941 de Charles de Gaulle, catho tradi au vieil arrière goût monarchique : difficile de trouver plus antinomiques comme pédigrées.

    Les maquis disséminés dans les régions de France ont joué un peu le même rôle que les ronds-points des GJ. Mais ceux qui se sont lancés en résistance après la défaite de la campagne de France en mai/juin 40 puis le STO en février 43, sont allés rejoindre l’un des très nombreux réseaux selon leur penchants idéologiques. Si chacun pensait devoir résister, c’était encore inenvisageable d’associer un réseau Klan du colonel de la Rocque avec un Charles Tillon qui réorganisait le parti communiste dans le Sud Ouest. On sait la lente et difficile organisation de la résistance intérieure qui a rassemblé des mouvements idéologiquement et politiquement très différents, et la venue des syndicats CFDT et CGT et encore six partis politiques reconnaissant la France Libre, des communistes à la droite républicaine, pour rédiger le programme du CNR. L’orfèvre qui a contribué au rassemblement de tant de factions antinomiques est très loin du portrait que vous en faites.

    Sans compter que le programme du CNR était bien la feuille de route du président de Gaulle : « le retour à la nation des grands moyens de production monopolisée, fruits du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques ». Il suffit de relire les préconisations du CNR pour constater la concordance avec la politique gaullienne.

    Vous pouvez avoir des raisons à ne pas apprécier de Gaulle, mais ne réexpliquez pas les faits passés à partir de la médiocrité actuelle.



  • vote
    PumTchak PumTchak 28 mai 2019 11:08

    @Beleneos

    Exemple : https://www.bfmtv.com/politique/eric-woerth-notre-score-est-catastrophique-il-faut-tout-changer-chez-les-republicains-1699942.html

    Je ne m’intéresse évidemment pas au bonhomme qui traîne toutes les affaires financières de la Sarkozie, mais à l’exemple des atermoiements de la droite.

    Sa question de savoir comment rester un parti de droite en se débarrassant du conservatisme est has been. La question de la droite comment la faire évoluer soit vers le globalisme (mais c’est préempté par le parti macronien), soit vers le souverainisme.

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