ResPublica
Déclaration
universelle des droits de l’Homme, Art. 17 :
La propriété
étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est
lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et
sous la condition d’une juste et préalable indemnité.
J’ai l’insidieuse et grandissante impression que depuis la naissance de ce
texte, tout a été fait, réfléchi, conçu et appliqué par des petits malins pour
détourner, évincer et de nos jours finalement supprimer la partie en gras de
l’article.
A coups de révisions de constitution, de lois organiques financières, de
traités internationaux imposés sans l’approbation des peuples nationaux, la
partie en gras de l’article 17 est dorénavant
légalement violable. Et impunément, bien sûr.
A présent tout est permis à la propriété privée.
Les ploutocrates et autres oligarques se sentent plus que jamais quasi
intouchables, puisqu’ils possèdent tout, le pouvoir, l’argent, la propagande
médiatique, la police répressive.
Quant à la nécessité publique, elle est ignorée. Pire : dénigrée,
méprisée, et finalement réduite à un paramètre économique coûteux.
Des droits de l’Homme, nous sommes passés à l’argent-roi, l’argent-droit.
Et (presque) tout le monde s’en fout…