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    Schweizer.ch 9 mai 2015 11:01

    @Qaspard Delanuit

    «  ...quelle serait par exemple, une aspiration essentielle de l’humanité ? »

    Pourquoi voulez-vous que l’humanité, dans l’infinitude de sa diversité, ait une aspiration essentielle en commun ? Elle n’a en commun que les instincts vitaux, qu’elle ne satisfait d’ailleurs pas de manière identique dans chaque civilisation.

    « "Toutes sortes de gens" ne sont pas capables de dire ce qui constitue l’essence de l’humanité. »

    Et bien, cela veut peut-être tout simplement nous indiquer qu’il n’y a pas d’essence de l’humanité, qu’il s’agit là d’une spéculation ne reposant sur rien d’instinctif, de spontané, donc de conforme à la nature humaine.

    « Faire un répertoire d’opinions stupides n’aide en rien à comprendre quoi que ce soit. »

    Donc, les masses sont connes, elles ne comprennent rien à rien, et c’est là qu’intervient notre pote le philosophe qui leur dit, du haut de sa sereine supériorité : - Alors, voilà ce que t’es, voilà ce que tu dois penser et voilà ce que tu dois faire. (Il pourrait être intéressant d’observer comment lui-même s’aligne sur ses propres injonctions, au.delà du cas de Rousseau, théoricien de l’éducation en même que père indigne).

     « Pour la plupart, les "gens" n’ont jamais vraiment réfléchi à la question de la liberté et ne seraient pas plus capables de formuler une réponse intéressante sur ce sujet… »

    Vous confirmez par là que l’aspiration de l’homme à la liberté est loin d’être une réalité profonde. C’est bien une invention de philosophe, qui cherche à l’inoculer aux autres par le discours, sans doute afin de légitimer le droit, inventé par l’inepte Rousseau, de les forcer, le cas échéant, d’être libre.

     Dans « De la horde à l’Etat », le psychosociologue Eugène Enriquez pose une question qui le taraude :

     

    «  Pourquoi les hommes, se voulant guidés par le principe de plaisir et les pulsions de vie, aspirant à la paix, à la liberté et à l’expression de leur individualité, et qui, consciemment, disent désirer le bonheur au profit de tous, forgent-ils le plus souvent des sociétés aliénantes favorisant plus l’agression et la destruction que le vie communautaire ?  »

     

    Je ne sais pas si le doute l’a déjà effleuré que l’idée qu’il se fait des hommes, ne correspond à rien de profondément ancré en lui, mais ressortit à un idéal évanescent, affleurant de temps à autre, chez certains sous l’effet de l’alcool smiley, sans être accompagné par l’illusion de sa matérialisation future.

     

    A mon tour de vous poser une question : vous semblez croire à l’existence d’une essence commune de l’humanité, si tel est le cas, dans l’optique de quelle finalité, tout aussi universelle, l’inscrivez-vous ?



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    Schweizer.ch 9 mai 2015 00:48

    @Qaspard Delanuit

    "Vous voulez dire que la liberté n’est pas une aspiration essentielle de l’espèce humaine, contrairement à ce qu’on prétendu certains philosophes."

    C’est ce que je veux dire. C’est une aspiration superficielle, au même titre, si vous voulez, que la prétendue revendication de la liberté d’expression affirmée par les manifestants du 11 janvier.

    "(Encore une fois, c’est juste pour comprendre.) "

    Si vous voulez vraiment comprendre demandez plutôt à toutes sortes de gens :

    1. quel contenu concret ils donnent à la liberté à laquelle ils aspirent ?

    2. ce qu’il ferait de leur vie, s’ils bénéficiaient de cette liberté concrète ?



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    Schweizer.ch 8 mai 2015 23:18

    "Vous voulez dire qu’aucun homme n’a jamais eu d’aspiration pour la liberté ?"


    Non, puisque j’ai explicitement écrit " je retiens que la masse de nos contemporains se satisfait de cet ersatz."

    ...et, pour le reste, peut-être aurais-je dû souligner qu’homme était à prendre au sens générique, en mettant une majuscule à Homme.


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    Schweizer.ch 8 mai 2015 20:18

    Je ne vois pas les choses comme Jean Bricmont - contre qui je n’ai rien de personnel, je m’empresse de le dire. D’ailleurs, je partage son point de vie quant à l’illusion de la liberté, mais je retiens que la masse de nos contemporains se satisfait de cet ersatz.


    L’aspiration de l’homme à la liberté est une invention de philosophes qui enrageaient de ne pouvoir diffuser largement tout le mal qu’ils pensaient des institutions de leur temps, et qui ont, abusivement, prêté leur frustration au reste de la société. Qui s’en foutait comme de colin-tampon

    Ces pauvres crétins - les Lumières et assimilés -, bouffis de suffisance, avaient la puérile certitude de posséder la clé du bonheur universel et ils voulaient la peau des ’’puissants’’ et de leurs pouvoirs constitués qui leur interdisaient, croyaient-ils, d’accéder à la serrure,

    Les âneries avaient commencé avec les vaticinations du gamin La Boétie, dont l’estomac était trop délicat pour les lipidiques ragoûts de Nicolas Machiavel. Elles n’ont plus cessé. Maintenant, le moment semble venu de se référer aux fondamentaux des fondamentaux, si on veut échapper à la gangrène mondialiste.


  • 3 votes
    Schweizer.ch 7 mai 2015 17:11

    @jeanpiètre

    "quel talent, quel visionnaire !"

    Moi, je veux bien, mais c’est quoi cette con...rie datée du 7 (sept) mai :

    "Nous en saurons plus le 5 mai, puisque le bureau exécutif du FN va se réunir pour trancher le sort du patriarche. Mais a priori Jean-Marie le Pen (...), il sera maintenu président d’honneur. Merci qui ? Merci fifille !" ?

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