Du 19 mars au 2 avril, ça fait des cadavres qui ne sont plus très frais. Imaginez des chats ou des vaches à la place, ou même une simple viande que vous oubliez plus de 10 jours sur une table chez vous... Et puis laisser traîner des morts dans une rue, ça gène aussi des habitants qui ne resteraient pas sans rien faire. Si vous voulez paraître sagace, chercher autre chose.
2/ Pour passer à 70% dès le second tour, c’est simple…
Non, au 1er tour, à chaque fois, c’est
là-dessus que j’insistais. Seules les vraies dictatures bien dures peuvent
faire réélire un dirigeant qui est rejeté par son peuple dès le 1er
tour. La Russie n’en est quand même pas là. Donc, oui, il y a des urnes qui
sont remplies en loucedé, j’ai même vu une vidéo là-dessus, et sans doute d’autres
tricheries, mais ce n’est quand même pas suffisant pour expliquer de tels
résultats électoraux.
Il est évident que les Russes ne veulent pas
revenir au communisme vu le passif
Pourtant, c’est le 1er parti d’opposition, avec des scores qui vont
de 11,78% à 17,72% ; ça représente un état d’opinion qui existe dans le
pays. 70 ans d’histoire, ça ne part pas comme ça, il reste de la nostalgie (en
bien ou mal) : Youri Gagarine, la gratuité des prestations communes, un
sentiment d’une histoire collective... Les référentiels historiques des pays d’Europe
ne sont pas les mêmes selon qu’ils se trouvent à l’Ouest ou l’Est de Yalta :
on y trouve de part et d’autre des gens qui chérissent ou rejette le communisme,
mais pas avec les mêmes raisons.
Les partis
libéraux intéressent en partie les grandes villes de l’Ouest, (Moscou, St Pétersbourg),
comme les bobos chez nous (préférences des mœurs libérales à celles
traditionnelles), mais pas au-delà. Le libéralisme, chez les Russes, c’est surtout
la crainte, voire la terreur du retour à l’époque d’Elstine. Et c’est, à mon
avis, ce que vous ne percevez pas.
Pour le
reste, j’ai des points de désaccords, mais pas avec tout, ni frontalement. Cela
nécessiterait pour moi de nouveaux développements, qui n’ont pas d’importance
sur ce fil.
J’ajoute que
c’est vers 2011 que mon regard avait changé sur Poutine, notamment en lisant
les articles économiques de J. Sapir (son blog a disparu, fermé par son
hébergeur l’EHESS, si je me souviens bien).
C’est lui qui m’a fait comprendre les réalités
de la période Elstine, choutouté par les médias atlantistes déjà convertis au
neoconservatisme de Mitterrand sans qu’on le comprenne (Nouvel Obs, Express,
puis le Figaro, qui était archéo-conservateur, puis Libé…).
Avant, j’étais
rétif contre Poutine, parrain de mafia (il l’a été), lamentable avec le sous
sous-marin Koursk (même si j’ignore le vrai fond de l’affaire), sanglant durant sa deuxième
guerre en Tchétchénie (j’ignorais alors ce qu’était un khalifat
islamique, maintenant je sais).
Il faut
connaître aussi sa bio, ce que ses parents ont vécu, il est de l’ascendance des
serfs : il n’est pas né du côté des bourgeois, mais du bas peuple qui paye
de leurs caprices.
Après, je l’ai
déjà dit, sa guerre, il ne la réussit pas comme il veut. Y compris le
bombardement du dépôt de carburant à Belgorod : normal, le pays de
Zelensky est attaqué. Sans doute quand même que cette guerre contribuera à
rebattre les cartes de l’ordre du monde et à relâcher les étreintes de l’US et
du monde Schwab. Même si la Chine est là, embusquée, rien n’est simple…
Vous n’y
pouvez rien, et moi non plus, si les Russe veulent garder Poutine. Et c’est le
droit.
.
2/ L’opposition est quasi inexistante en Russie, autre caractéristique de ce
type de régimes
Le
premier parti d’opposition a toujours été le parti communiste. Le libéraux ne
représentent quasiment rien.
Elections
truquées ? Résultats gonflés, peut-être, mais ce n’est pas suffisant pour expliquer
que Poutine passe au premier tour à plus ou moins 70% à chaque fois.
Aux USA,
les élections sont truquées au moins depuis Dabeuliou et Al Gore. Et c’est n’importe
quoi : machines à voter à multiples questions, votes par correspondance,
des comtés où il n’est pas nécessaire de présenter une pièce d’identité au
bureau de vote, ils font même tout pour qu’on ne puisse pas vérifier.
En France,
c’était bien bizarre en 2017 : des écarts de voix importants selon les
bureaux de votes pour Fillon, Mélenchon, le Pen, mais un résultat lissé partout
pour Macron. Les petits candidats se sont fait minorer leurs résultats.
3/ La presse n’est pas franchement libre. Idem.
Pas mieux
aux US et en France, juste des méthodes différentes. Quand même 6 morts
anormales de journalistes ou opposants à Killary pendant sa campagne contre
Trump.
4/ La fortune personnelle de Poutine est considérable.
On n’a
jamais rien su de vrai et de faux. Le château de Poutine, dénoncé, par Navalny,
n’est pas fini, et toute sa vidéo est en images truquées/complétées et on ne
sait pas s’il est à son nom. Mais c’est vrai que Poutine louvoie entre les
possessions des oligarques, et celles de l’Etat, qui peuvent être les siennes,
ou non, selon, si les médias y braquent
ou pas leurs projecteurs. Et la
propriété de Medvedev est bien attestée et hallucinante.
5/ Les faits de corruption de Poutine remontent à très loin et ont été dénoncés
par de nombreuses personnes qui l’ont bien connu à ses débuts. Idem.
Quand il
était maire de St Petersbourg, il était comme un chef de bande et parrain
mafieux. Mais vous n’avez pas l’air de savoir ce qui s’est passé pendant la
période elstinienne : chute de 50% du PIB pendant la période (chute de 20%
du PIB en France durant la 2ème GM), fuite des villes pour aller faire pousser des patates dans les champs, famines, tout le système était
mafieux, qui réglait les affaires politiques et économiques par du banditisme.
La Russie était en état de démantèlement général : des industries, de l’Etat
(ce n’était pas McKinsey, mais les Chicago Boys, qui s’étaient fait la main
sous Pinochet), et même des territoires.
Et
Poutine était l’un d’eux, oui, mais ce système a été créé sous Elstine. Pendant
la noyade du sous-marin du Koursk, il était en vacances dans sa dachta et a
refusé de les écourter, en potentat, petit parrain. Aux obsèques il a eu honte
devant les mamans et les femmes. Il s’est excusé plusieurs fois, a dit avoir
fait personnellement erreur. Cela a été, selon moi, (oui, c’est mon avis, après pas mal de lectures) le moment de la rencontre
entre Poutine et son pays.
Il a fait
un travail de Titan pour tout remonter.
Pas pour
rien que les Russes veulent garder Poutine : parce qu’ils ne veulent pas revivre un
nouvel Elstine. Vous voulez leur reprocher ça ? Il reste des oligarques, oui. Malgré son nettoyage avec l’opération « Mains Propres », l’Italie n’a pas éradiqué la Mafia. Pas
simple. Et les oligarques Russes sont des petits joueurs à côté de Gates,
Soros, Musk, Bezos, Zuckenberg, Rockefeller : mais il ne sont pas « oligarques »
et c’est complotiste de les montrer du doigt, bien joué hein...
Poutine (ainsi que Merkel), a
informé W Bush que des attentats avec avions se préparaient contre son pays, a
été le 1er à lui téléphoner après, à aller le visiter chez lui, il a
accordé la voix ONU pour que les ricains aillent reprendre l’Afghanistan au
prétexte de chercher Ben Laden. Il a fait discours au Bundestag le même mois de
sept 2001, informant que le budget des affaires sociales étaient passé au dessus
de celui de la Défense, que les impôts sur les sociétés Russes étaient
inférieurs à ceux Allemands. Il a réinvité à la création de la maison commune
européenne, comme le fit Gorbachtchev,
et voulu baisser les armements conventionnels et nucléaires.
Les US et
l’UE lui ont toujours chié dans la gueule, l’escalade US aux armements est
insensée, ahurissante. L’UE, au lieu de rassembler son continent a poussé l’OTAN
contre sa frontière.
Tout une
anti-médecine se déploie, qui nie l’existence de notre hôpital naturel, qui
fonctionne en 24/7/365, de la naissance à la mort. Pour remplacer par l’industrie médicamenteuse et maintenant « l’immunité vaccinale ». C’est comme la pétition pour les chandelles, de Frédéric Bastiat, contre le Soleil qui gêne toute l’industrie
de l’éclairage.
C’est d’autant
plus inexcusable de la part de Soumya Swaninathan, indienne, du pays de médecine
populaire ayurvédique, qui utilise couramment la nigelle et le curcuma, par
exemple, agissant contre les maladies respiratoires à virus et avec déjà des études qui ont renseigné l’efficacité contre ce virus, lui aussi industriel.
« Primum
non nocere » est la seule médecine qui vaille. Sinon, c’est du
charlatanisme, avec du abracadabra comme avec du pognon de dingue.