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Joe Chip

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  • 4 votes
    Joe Chip Joe Chip 24 octobre 2014 13:43

    Nuance, vous doutez de tout ce qui ne va pas immédiatement dans votre sens, mais tout ce qui confirme vos préjugés est retenu comme vérité immanente, même lorsque l’on vous apporte des preuves du contraire.



  • 5 votes
    Joe Chip Joe Chip 24 octobre 2014 11:56

    Douguine n’est pas "l’idéologue" de Poutine, il a été écarté des cercles de pouvoir russes et récemment limogé de son poste d’enseignant à l’université.

    Poutine ne partage pas le messianisme délirant de Douguine même s’il souscrit (comme de Gaulle en son temps) au projet d’une Russie intégrée à l’Europe :

    “En réalité, les valeurs russes ne diffèrent pas des valeurs européennes… Bien sûr, nous sommes différents. Mais les valeurs fondamentales demeurent identiques. Et je pense, comme je l’ai dit très souvent auparavant et comme je le redis aujourd’hui, que nous devons faire tout notre possible pour créer une nouvelle Europe qui s’étendrait de Lisbonne à Vladivostok. Si nous y parvenons, nous aurons de bonnes chances d’occuper une bonne place dans le monde futur. Si nous nous séparons de l’Europe, de ses valeurs et de ses nations et si nous nous impliquons profondément dans le séparatisme, au sens plein et entier de ce mot, alors nous deviendrons insignifiants et incapables d’user d’aucune espèce d’influence sur le développement global (du monde) comme sur le notre”.

    https://www.youtube.com/watch?v=Ol5Falh3-Uk#t=138

    Difficile de savoir aujourd’hui néanmoins où se situent les Russes...



  • 3 votes
    Joe Chip Joe Chip 24 octobre 2014 11:40

    T’as des doutes ?

    Xavier Moreau (français prorusse repris sur les sites "dissidents") dit quasiment la même chose :

    "EN 2014 NOUS SOMMES DANS LA MEME SITUATION (qu’en 1914). LA RUSSIE EST DESTINEE A DEVENIR LA PREMIERE PUISSANCE EN EUROPE"

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=inOwI9NyPsw#t=431

    Et là le ton te fait penser à quoi ? Moi ça me fait penser à un va-t-en-guerre complètement allumé. 

    La Russie "destinée" à être la première puissance européenne, la Pologne, la Lituanie et l’Ukraine vouée à revenir dans le giron russe, le messianisme... quand allez-vous commencer à ouvrir un peu les yeux ?

    Enfin bon, à quoi bon quand on préfère ne rien voir et ne rien entendre pour garder ses illusions sur la Russie comme paradis des rebelles et des dissidents antisystème ?



  • 4 votes
    Joe Chip Joe Chip 23 octobre 2014 15:02

    Charlot, le terme est un peu fort. Guillemin est un historien à thèses qui n’hésite pas à faire intervenir des éléments strictement subjectifs dans ses démonstrations. Il le reconnaissait d’ailleurs lui même et revendiquait cette subjectivité, quand tant d’autres s’évertuent à dissimuler leurs préjugés derrière une façade de sérieux universitaire...

    Abauzit, en outre, fait lui-même du Guillemin... il part d’une thèse (ou d’une antithèse) qu’il cherche à étayer systématiquement en allant chercher un fait, une date, un nom (le coup de l’ambassadeur japonais...), une citation obscure sur un petit papier... et bouche les trous de sa démonstration avec de la psychologie et des procès d’intention positifs ("il voulait faire ceci mais cela l’en a empêché", "il avait prévu de, mais, au dernier moment...") 



  • 5 votes
    Joe Chip Joe Chip 23 octobre 2014 14:34

    Hieronymus, tu fais complètement fausse route en tombant dans le sentimentalisme des vichystes. Il est beaucoup plus facile de critiquer le caractère orgueilleux, irréaliste et autoritaire de Gaulle en 40 que de fustiger la passivité et l’effacement réaliste des élites françaises durant cette période.
    Si les Américains préfèrent avoir pour interlocuteurs des hommes comme Giraud et Darlan, c’est parce qu’ils les savent dociles et aisément manipulables. De Gaulle explique dans ses mémoires qu’il se montrait d’autant plus sévère et intransigeant qu’il était conscient de n’avoir pratiquement aucune carte à jouer ("que le glaive de la France est court").

    A la libération de Gaulle avait deux choix :
    - instaurer une dictature militaire pour ramener l’ordre et empêcher les règlements de compte expéditifs, stratégie hautement risquée sur le plan politique.
    - laisser les passions humaines ordinaires s’exprimer dans toute leur violence et leur médiocrité, et en profiter pour pour reprendre le pouvoir d’une main ferme. 

    De Gaulle a compris qu’il ne pouvait pas s’opposer à la catharsis collective des tribunaux populaires et des purges politiques sans fragiliser sa position déjà très précaire.

    Il ne faut pas vous illusionner, tous les hommes de pouvoir sont des "salauds" à ce niveau-là.

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