Joe Chip

Nous n’arrivons pas à communiquer. Je ne sais pas ce que tu entends par "milieu avant gardiste de la France". Tu m’as prêté des sous-entendus colonialistes et racistes. Je t’ai rétorqué que cette remarque était elle-même ambigüe, en notant que le jeune homme en question n’a pas l’air du maghrébin type (excluant ainsi le facteur "victime du racisme").

J’ai le droit de dire qu’une personne me semble limitée ou un peu idiote, indépendamment de son milieu ou de son origine, sans être aussitôt suspect de racisme et de "colonialisme". C’est le fait de ne pas vouloir le dire qui serait un marqueur de racisme et de condescendance. Tu es gentil, mon père était ouvrier dans l’automobile et n’a exploité personne, pas plus que mes grands-parents et arrière-grands-parents, paysans de leur état. Cette notion de culpabilité étendue au sens historique et géographique est typique des "sionistes" que vous exécrez mais que vous cherchez à imiter en tout, encore une fois.

La décadence est par définition un phénomène général qui se traduit dans toutes les couches de la population. A mes yeux, le plug anal vert de la place Vendôme est le signe évident de la décadence et du cynisme méprisant des élites.

Je réfute totalement ton argument sur le colonialisme, y compris sur le colonialisme américain et encore une fois, je te demande de me montrer comment l’un et l’autre seraient une excuse à la médiocrité de telle ou telle personne. Ce victimarisme est malsain. Il faudrait plutôt tr demander : qu’est-ce qui n’est pas du colonialisme à tes yeux ? 

Sur le sionisme, passons. Je pense que vous dissimulez habilement votre rejet de la France derrière une pseudo-dénonciation du sionisme qui joue le même rôle que le racisme durant les années 80/90. Avant c’était "tous des racistes". Comme l’antiracisme institutionnel a pris du plomb dans l’aile, c’est devenu "tous des sionistes", mais la logique est la même.

 Quant à la France, je pense que son existence autant que sa contribution à la civilisation sont assez bien étayées.
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Tout dépend de ce que l’histoire retiendra, et cette histoire n’est pas fini..

Ah, la vengeance, la voilà, vilaine et méchante, tapie au fond des coeurs comme une plante vénéneuse. Vous comptez détruire 1500 ans d’histoire, d’apport de la pensée, de création littéraire, juridique, scientifique ? Vous voulez brûler les oeuvres de Pascal, de Descartes, d’Hugo ? Faire sauter le Panthéon, la tour Eiffel ? Comment comptez vous éradiquer la France et son empreinte civilisationnelle ? Je trouve que cet échange devient révélateur et instructif, continue, exprime-toi camarade.  

C’est bien ce que je dis, vous êtes nihilistes.  

Allez chercher des exemples pour en faire une généralité est un principe de déformation de la réalité.

Se recroqueviller derrière un argument purement rhétorique pour fuir la réalité en est un autre.

la cuture française n’est pas adapté pour une catégorie de la population et de nier cette évidence est tout bonnement colonialiste
La culture française pas adaptée à la population française, c’est du "colonialisme"... jolie inversion, très révélatrice... La culture, c’est ce qui précède, par définition. Une culture, on la rejoint, elle ne s’adapte pas à des individus ou des groupes d’individus. Si je vais vivre en Chine, je ne vais pas leur imposer mes mœurs françaises et leur demander de s’adapter à ma culture. 

Vous devez accepter votre échec et que la france a eu tord de s’étendre vers l’extérieur.

Quel échec ? J’ai rien fait, moi. Si la France a eu tord de s’étendre vers l’extérieur, alors le monde a eu tort d’être le monde. L’Islam d’être l’Islam. Les Américains d’être américains. Les russes de s’étendre sur tout le continent eurasiatique.  

Au fond vous êtes des nihilistes. Vous vous en foutez de ce type, de son destin, de la littérature, etc. Ce n’est qu’un prétexte pour entretenir votre haine et votre ressentiment. 

Vous ne vous rendez même plus comte de la défaite que vous vous auto-infligez en renonçant à être le sujet de votre histoire et en vous désignant comme de pur produit de votre "environnement social".

Votre point de vue consiste à penser que l’on naîtrait écrivain ou artiste et que la société et l’histoire ensuite viendraient vous brimer et étouffer votre vocation. C’est une perversion absolue des idées de Rousseau, une culture de l’excuse.

Des exemples d’écrivain ayant triomphé de l’adversité, et d’une forme d’adversité bien plus grande que celle que vous pensez subir, à tort ou à raison, il y en a des tas. Lisez la biographie de Jack London, adolescent jeté sur les routes à 15 ans et qui a exercé les métiers les plus ignobles pour survivre. Autodidacte génial qui s’est éduqué tout seul en lisant les livres que votre "écrivain français" s’arroge apparemment le droit de mépriser. Il y a quand même quelques traits universels qui dénotent un écrivain : l’amour de la lecture, du langage, la curiosité... 

Typiquement, les écrivains issus de milieux modestes passent toujours par une fringale de lecture et de connaissance quand ils arrivent à l’âge adulte. La culture est souvent l’élément qui les émancipe. Mais vous, formidables, vous venez nous expliquer que la culture française, si tant est qu’elle existe, est une charge, une horreur qui pèse sur vos destins, vous empêchant de vous réaliser...

Excuse-moi, mais le racisme consisterait précisément à rabaisser des critères objectifs (de connaissance, de maîtrise de la langue, d’humilité) sous prétexte que ce jeune homme (blanc) aurait supposément des origines maghrébines. Honnêtement, ça ne saute pas aux yeux et mon petit doigt fasciste me dit que "Souleyman" n’est peut-être pas le vrai prénom de ce jeune homme.

Donc de ton point de vue le moindre type qui parle avec un accent de caillera est une victime symbolique du colonialisme ? C’est du racisme. Tu me prêtes des préjugés que je n’ai pas, c’est malhonnête de ta part. 

En l’occurrence, je dirais exactement la même chose d’un français de souche portant un nom bien de chez nous. La faute au colonialisme là encore ? Vous pouvez critiquer les "sionistes", vous adoptez exactement les mêmes (im)postures.

Quant à la France, je pense que son existence autant que sa contribution à la civilisation sont assez bien étayées.

Bêtise, raccourcis, complaisance... vous ne supportez pas la contradiction, et encore moins que l’on vous mette en face des vôtres. 

Dénonçant à longueur de temps l’impérialisme américain mais reprenant sans complexe les allégations d’une ONG protestante américaine basée à Washington, derrière lesquelles se trouvent d’obscurs lobbies juridiques et financiers dont l’objectif réel est de faire appliquer de façon extra territoriale le droit américain aux compagnies étrangères.

Encore des beaux pedigree derrière cette ONG :

http://hls.harvard.edu/faculty/directory/10305/Giannini
http://en.wikipedia.org/wiki/Katie_Redford

"EarthRights International" créée avec des fonds d’une autre ONG new-yorkaise "Echoing Green", pilotée par le fond d’investissement privé "Général Atlantic" (oh, le beau nom....) appartenant au business man milliardaire Charles Feeney, qui a fait fortune dans le duty free :

"Chuck Feeney s’est fait un devoir de se soustraire autant que possible aux impositions fiscales, créant des holdings dans des paradis fiscaux, enregistrant ses biens au nom de sa femme. Il a assigné sa fortune à la promotion de bonnes causes" (wikipedia)

Tiens ! Un type qui est devenu milliardaire en refusant de payer des impôts dans les pays où il travaillait ! Mais c’est pour la "bonne cause" !

"Quand on lui demande s’il n’est pas contradictoire pour un évadé fiscal de devenir un philanthrope, il répond : "je parie que c’est l’avis du gouvernement"" (daily mail)

Egalement fondateur du club philanthropique sobrement intitulé "les philanthropes de l’Atlantique" une des plus grandes fondations privées au monde...

Bande de guignols...

De Margerie était à Moscou il y a deux mois où il a critiqué la domination du pétro-dollar. Ce n’était certainement pas un ange mais ce seul acte plaide en sa faveur quand on voit ce qu’il est advenu des rares personnes qui ont osé remettre en question la domination du dollar, qui est la clé de voute du "système". Tous ont soit perdu le pouvoir (de Gaulle) soit perdu la vie.