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Joe Chip

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  • 1 vote
    Joe Chip Joe Chip 28 février 2014 16:50

    Mon propos n’était pas de critiquer Poutine ni de justifier les agissements de l’UE ou des Etats-Unis en Ukraine, sortez un peu de votre manichéisme.

    Je constate simplement que certains voient des complots partout mais se désintéressent curieusement des complots objectifs, dont cet accord de libre-échange fait partie. Rien ou presque dans la presse. Silence radio des politiques ou "circulez y’a rien à voir", annonce en vue des européennes que les négociations ont cessé, alors que c’est totalement faux, elles achoppent juste sur un point précis en se poursuivant sur le reste (agriculture, etc.).



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    Joe Chip Joe Chip 28 février 2014 10:27

    Le grand délivreur de pizza, peut-être ?



  • 8 votes
    Joe Chip Joe Chip 27 février 2014 20:21

     
    http://www.contrelacour.fr/ttip-gouvernement-prives-acces-documents/

    Compte tenu des craintes des Etats-Unis de voir leurs positions fuiter dans la presse, les américains refusent que la Commission européenne satisfasse aux demandes d’accès aux documents de la négociation formulées par les gouvernements nationaux depuis plusieurs semaines.

    Une situation particulièrement sensible étant donné que l’accord devra être approuvé par les ministres européens ainsi que par les eurodéputés, également privés d’accès aux documents.

    (...)

    Elle a tout à fait raison sur la question minoritaire des tribunaux d’arbitrage, qui est instrumentalisée pour dissimuler l’essentiel et donner un vague aspect démocratique à ce processus de négociation totalement occulté par les politiques et les médias, et, plus étrangement, par certains médias "dissidents" qui évoquent très peu ce sujet, préférant spéculer sur d’obscures manigances impériales (false flag) et déblatérer sur les stratagèmes des esquimaux antiracistes.

    Aucun intérêt, non plus, du côté de la Manif pour Tous ou du très droitard "Jour de Colère". On dira - c’était pas le sujet... ou peut-être parce qu’il y a des think tank douteux (genre néoconservateur, pro-européen ou pro-atlantiste) parmi les soutiens ? (ceux qui cherchent trouvent)

    Rappelons aussi, pour jouer les iconoclastes, que la Russie soutient officiellement cet accord de libre-échange nord-atlantique (chut, faut pas dire, Poutine est le grand pourfendeur du NWO qui va délivrer l’Europe du mariage gay et des Zaméricains) :

    http://fr.ria.ru/world/20130618/198571898.html
    La Russie salue l’accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Union européenne, a déclaré mardi le président russe Vladimir Poutine lors d’une conférence de presse à l’issue du sommet du G8 en Irlande du Nord.
    "Nous sommes intéressés au plus haut point à la levée de tous les obstacles au développement du commerce dans le monde. Si cet accord entre les Etats-Unis et l’Europe lève ces obstacles et crée de nouvelles possibilités pour le commerce mondial, nous aurons nous aussi de nouvelles perspectives, je l’espère. C’est pourquoi nous sommes pour", a affirmé le chef de l’Etat russe.

    Tiens, peut-être que Vladimir subit un mind control americano-sioniste sur certains sujets et pas sur d’autres ? Allez, les dissidents, encore un effort...  

    Le but n’est même pas le libre-échange puisque l’Europe est déjà ouverte aux quatre vents de la mondialisation comme une vieille prostituée (cf. affaire des panneaux solaire où la Chine, après nous avoir dérobé la technologie, a pu tranquillement détruire l’industrie européenne du photovoltaïque, lourdement subventionnée, sans intervention ou presque de la part de Bruxelles).

    Le but est l’alignement des réglementations sociales et environnementales des pays européens sur le standard américain, qui entraînera des changements tels que les polémiques soulevées par le mariage gay et la théorie du genre passeront rétrospectivement pour d’aimables échanges entre amis à l’heure de l’apéro. C’est d’ailleurs peut-être le but. Quoiqu’il en soit, il faudra pas commencer à chouiner quand tout cela aura été conclu dans notre dos. 

    Merci en tout cas à Magalie Pernin de "faire le boulot" en tentant de lever un coin du voile.



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    Joe Chip Joe Chip 24 février 2014 20:20

    Le problème de Chouard est qu’il semble complètement ignorer le fait que les hommes, ou tout au moins la plupart d’entre eux, sont secrètement soulagés d’abandonner l’exercice du pouvoir à une minorité de professionnels perçus, à tort ou à raison, comme plus légitimes, plus compétents, ou tout simplement plus "désirants". Ce n’est pas qu’une histoire de sémantique à renverser, même s’il a raison sur le fait que l’incompréhension actuelle tient en grande partie à l’ambiguïté du vocabulaire employé. Aucun révolutionnaire français ou américain n’aurait défendu le principe de la démocratie au XVIIIème siècle, c’est certain, on parlait bien à l’époque d’un "Etat représentatif" et non démocratique.

    On ne peut pas négliger la psychologie des foules et donc la tendance des masses à rechercher la médiocrité (au sens premier du terme : la fameuse élection toujours "gagnée au centre"). Plus une population est importante, et moins il devient nécessaire de respecter un fonctionnement démocratique (deux partis aux USA, deux et demi chez nous, un seul en Chine). Rousseau expliquait déjà que la démocratie directe n’était pas applicable dans le cadre d’une nation comme la France, et il n’aurait certainement pas approuvé le projet politique de la Révolution Française qui a fait triompher - mais paradoxalement - sa conception de la démocratie basée sur la volonté générale. 

    Sarkozy, que les Français avaient plutôt tendance à mépriser et à railler, a réussi à s’imposer en 2007 en faisant étalage dans l’opinion de son désir décomplexé d’exercer le pourvoir et de devenir "calife à la place du calife". Son côté de nain parvenu si horripilant qui l’avait desservi durant sa carrière de ministre est devenu une qualité éminente en vue de l’élection. Cela explique aussi ses premiers gestes symboliques de président élu (dîner dans un grand restaurant avec sa clique puis aller se faire prendre en photo au téléobjectif sur le yacht d’un ami milliardaire)
    L’expérience "démocratique" montre sans ambiguïté que les électeurs favorisent systématiquement les politiciens corrompus, les habiles et les menteurs, de la même manière que le consommateur moyen privilégiera toujours un produit industriel vendu sous une étiquette rassurante de paysage-rural-bien-de-chez-nous, ou garanti par un label bidon, à un produit authentique dont les qualités intrinsèques ne sont pas toujours visibles (vrai jambon avec du gras, pomme qui a des tâches, etc.) 
    Si ce n’était pas le cas, cela ferait longtemps que les électeurs auraient éjecté les Balkany, Dassault, Tapie, Fabius & cie, pas vrai ? 
    En schématisant un peu, un électeur lambda préfère un politicien menteur qui ment avec conviction à un autre qui dira sans détour la vérité et que le suffrage universel sortira aussitôt du jeu (De Gaulle en 69, Raymond Barre et ses slogans du style "moins de rêves, plus de résultats" ...). Facile de faire le procès des "élites", moins facile de regarder objectivement ce que nous sommes. 

    Bref, Chouard se montre un peu trop gentillet, ses convictions démocratiques sont assises à mon sens sur une idéalisation de la nature humaine (que Voltaire décrivait comme "passable").

    En revanche, oui, nous devrions militer pour obtenir plus de subsidiarité au niveau local (enjeux moins complexes et essentiellement liés à la bonne gestion économique).



  • 4 votes
    Joe Chip Joe Chip 22 février 2014 13:46

    Le visage totalement fermée de Merkel quand il évoque une "union exceptionnelle" entre la France et l’Allemagne résume bien la situation européenne :

    - d’un côté, une Allemagne qui joue à fond sa carte industrielle et nationale dans un contexte européen qu’elle cherche - légitimement - à influencer dans le sens des intérêts de sa population.
    - de l’autre, des élites françaises aveuglées ou de mauvaise foi, qui continuent de nous vendre le mythe du "solidarisme" européen et cette vision surannée du couple franco-allemand qui fait beaucoup rire de l’autre côté du Rhin, où l’on sait que l’avenir du pays se joue au niveau des exportations industrielles dans le monde entier, et dans la relation avec les mastodontes russes et chinois, et pas dans l’approfondissement du "couple franco-allemand" qui n’existe que dans la tête de nos élites.

    Et puis il parle d’énergie... quand les Allemands décident de revenir au charbon ou d’acheter du gaz à Poutine, ils viennent pas demander l’autorisation aux Français...

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