• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Joe Chip

Joe Chip

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 2438 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0


Derniers commentaires




  • 2 votes
    Joe Chip Joe Chip 14 février 2014 07:00

    L’Angleterre n’est pas dans la zone euro, l’Angleterre a sa propre monnaie, l’Angleterre abrite le coeur financier du monde, et, surtout, les Anglais de la base supportent d’en chier grave, cela fait partie de leur mentalité résiliente ou fataliste, tout dépend du point de vue. Je soupçonne aussi beaucoup de bidonnage derrière ces chiffres, mais bon, admettons.

    Ceci étant dit, je crois qu’en France les élites tablent désormais sur une stratégie du choc à la grecque. Le pays est trop divisé et structurellement impossible à réformer. 



  • 1 vote
    Joe Chip Joe Chip 11 février 2014 17:48

    Punaise, Sartre dénonçait déjà le "deux poids deux mesures" il y a 50 ans. Et selon Domenach, c’est lui, et non pas Lénine, qui serait à l’origine de l’expression "idiot utile", réintroduite dans le débat politique par Soral et que tout le monde utilise aujourd’hui pour décrédibiliser son adversaire.

    ex : "En vous abstenant de dénoncer le deux poids deux mesures dans cette affaire, vous agissez en véritable idiot utile du système"

    Soral serait-il sartrien ?

     



  • vote
    Joe Chip Joe Chip 11 février 2014 15:50

    Désolé pour le manque de lisibilité, je ne parviens pas à créer des paragraphes.


    Et en trois paragraphes vous avez la prétention de surclasser un inspecteur général des finances et enseignant dans les écoles de commerce dans son propre domaine ? Moi je dis chapeau. 

    Je n’ai pas d’autre prétention que de donner mon avis sur un forum, n’exerçant aucune forme de responsabilité politique. Cet argument d’autorité est sans valeur mais est assez révélateur de notre tendance, en France, à suivre aveuglément l’opinion de nos énarques soigneusement élevés en batterie, bien à l’écart des réalités du monde...

    Asselineau ne fait pas l’éloge de la dévaluation, vous n’avez fait que reprendre la pseudo critique de Jurgensen presque au mot près, ce qu’il dit c’est que la France doit se réapproprier la capacité souveraine de battre monnaie et de faire marcher ce que l’on appelle "la planche à billets" pour que ce pays retrouve son indépendance. Il n’a jamais dit que sortir de l’euro se ferait sans conséquences sur l’économie, il a simplement indiqué qu’y rester n’améliorerait de toute manière pas notre situation.

    Non, je m’accorde la liberté de ne pas suivre aveuglément celui que j’ai qualifié d’européiste, sans pour autant porter des œillères idéologiques ni avoir de difficulté à reconnaître la réalité de certains éléments factuels dans son discours.

    Sur le fond, j’entends sans cesse Asselineau parler de la dévaluation comme d’un outil permettant de retrouver notre compétitivité économique, et je crois simplement, en me basant sur notre histoire et sur certains exemples étrangers récents, qu’il s’agit d’une contre-vérité dans le long terme. A vous de me démontrer que j’ai tort. "Se réappropier la capacité de battre monnaie pour retrouver son indépendance" est un raccourci politique et idéologique. L’Argentine a une monnaie souveraine. Mais l’Argentine a t-elle sa souveraineté ? Nous ne sommes plus au XIXème siècle. La monnaie est une condition nécessaire, mais pas une garantie en tant que telle. Dans le monde actuel, seules les devises fortes peuvent être considérer comme réellement souveraines, ce que De Gaulle avait parfaitement pressenti. 

    Si l’alternative est entre une monnaie unique mal montée qui aurait dû conserver son vrai nom (le mark) et une monnaie "nationale" fantoche permettant tout juste à la population française de vivre médiocrement, alors c’est un choix sans intérêt. 

    Du reste, si vous m’aviez lu correctement, vous auriez compris entre les lignes que j’étais favorable à la sortie de l’euro... mais pas forcément à la dévaluation (ou à une dévaluation modérée) ce qui montre bien que les asselinistes lient idéologiquement ces deux enjeux : il faut sortir de l’euro pour pouvoir dévaluer. La critique de l’européiste n’est donc pas infondée, et je maintiens, Asselineau n’est pas très convaincant sur l’économie.


    Vous parlez des importations mais vous passez à côté, oh comme c’est étrange, de l’impact positif sur les exportations qu’apporterait à terme, un retour au franc. 

    Argument facile à retourner. C’est précisément parce que les supporters de la dévaluation à outrance parlent de "l’impact positif sur les exportations" qu’il convient de souligner les impacts négatifs sur les importations et, surtout, ce problème du surcoût des matières premières mais aussi de l’énergie qui va constituer un défi absolu dans un contexte de raréfaction des ressources. Un pays relativement pauvre en ressources comme la France aurait donc tout intérêt à termes à avoir une monnaie forte, afin de baisser le prix de ses importations des matières premières qu’elle ne possède pas... une monnaie faible arrangerait provisoirement la situation, avant de nous asphyxier à plus ou moins long terme. Gouverner, n’est-ce pas prévoir ?

        
    Enfin votre hypothèse pose comme principe que les exportations repartiraient comme par magie après avoir dévalué. C’est plus compliqué, car il faudrait des années pour surcompenser la destruction du tissu industriel que nous connaissons depuis vingt ans. On ne peut pas, par définition, exporter des produits que l’on ne fabrique plus. Vous connaissez peut-être une autre formule magique pour faire repousser les murs des usines et redonner en six mois du travail à des millions de chômeurs ? C’est beau la croyance idéologique...  

    Le retour au franc en soi n’est pas un gage de retour de la prospérité et de l’influence française. Je reproche juste à certains souverainistes (dont je suis) de pratiquer la pensée magique dans le domaine de l’économie.

    D’analyste économique vous devenez géologue pour affirmer ensuite que la France n’a que peu de ressources naturelles, serions nous en Somalie ? Là où je vous rejoins c’est lorsque vous écrivez que nous ne produisons plus grand chose sur notre sol, c’est un véritable gâchis. Avez-vous déjà été en contact avec une association nationale de culture bio ?

    La France est un pays relativement pauvre en ressources naturelles exploitables, c’est un fait - on nous reproche assez de nous livrer au "pillage de l’Afrique". Le sous-sol recèle peu de matières premières minérales à usage industriel, et les gisements d’hydrocarbures sont pour la plupart épuisés depuis longtemps. Et oui, je sais, nous avons, la "deuxième ZEE du monde", comme le scandent Asselineau et d’autres souverainistes, mais pour le moment, soit nous ne sommes pas en mesure d’en exploiter les richesses potentielles, soit ce coût d’exploitation est trop cher, et le restera sans doute durant les deux prochaines décennies. Il n’y a que Mélenchon - autre économiste de premier plan - pour croire qu’il suffit à l’Etat de claquer des doigts pour extraire "les richesses de la mer".

    Nous ne sommes pas les Etats-Unis, la Russie, ni même le Royaume-Uni, qui a pu financer dans les années 80 son "adaptation à la mondialisation" avec les revenus de sa manne pétrolière. Votre raisonnement illustre malheureusement cette tendance au déni systématique, et même des faits les plus élémentaires, qui est en train de nous conduire collectivement dans le mur. En outre vous caricaturez mes propos, je n’ai jamais dit que la France était la Somalie.
    Du reste, ce n’est pas forcément une tare. Les pays qui reposent sur la "manne énergétique" ont tendance à être beaucoup moins performants sur le plan scolaire, scientifique et technique que les pays contraints de développer leur capital humain pour produire de la richesse.

    Le bio ? C’est une solution pour les gens qui ont un gros pouvoir d’achat. Il ne faut pas se bercer d’illusions en laissant croire que chaque Français pourrait consommer des produits bio, c’est encore une fois de la "pensée magique" pour évacuer le réel. Les gens qui pensent sérieusement que l’on pourrait faire évoluer un pays, au territoire relativement petit, peuplé de près de 70 millions d’habitants, de l’intensif au bio, sont des démagos verts, désolé...
    Dans la réalité, je crois qu’il est plus important de développer le thème des circuits courts (pas forcément bio) que le bio en tant que tel, qui restera une niche de consommation réservé à une frange aisée de la population.   


    Ce que révèle votre argumentaire c’est la peur de sortir la tête de l’eau et une acceptation du servage européen, pourvu qu’on garde une monnaie "forte". Si pour vous une cage dorée vaut mieux que la liberté et l’indépendance, figurez-vous que ce n’est pas le cas de tout le monde, et le raccourcis "upr-fn" fait insulte à l’intelligence. Parfaitement monsieur. Vous l’avez consulté au moins son programme ?

    Vous transformez totalement mon propos pour vous livrer à des imprécations passablement sectaires. Je suis favorable à la sortie de l’euro, pas à la dévaluation en tant que telle. Je peux me tromper, mais je me base sur une analyse factuelle et historique pour arriver à cette conclusion. Merci de me démontrer mon erreur que je rectifierais le cas échéant sans aucune difficulté.

    J’ai consulté le programme du FN. Pas celui d’Asselineau, dont je suis les interventions et qui prônent régulièrement le retour au franc et une dévaluation importante dans cette hypothèse.

    Or on a un exemple récent fourni par la Russie, qui a subi la double punition de la dévaluation massive et de l’effondrement des salaires pendant une quinzaine d’années.. et la Russie, elle, a pu se désendetter avec ses ventes d’hydrocarbure.
    Or, vous vous basez toujours sur un hypothèse de travail "gentillette" d’une dévaluation du franc qui permettrait de sauvegarder le pouvoir d’achat des français et de maintenir les salaires à un niveau satisfaisant. Asselineau est un peu plus subtil en réalité, mais pas beaucoup plus... et il reste désespérement prisonnier d’une vision d’énarque basée sur la croissance à tout crin et le pilotage éclairé de l’Etat.

    L’Argentine montre aussi les conséquences chaotiques engendrées par une dévaluation massive. Qui peut garantir aujourd’hui que la France serait en mesure de contrôler intégralement ce processus dans le contexte de la mondialisation ? (qui est un fait objectif, pas une vue de l’esprit). Asselineau ? Je n’ai pas de certitudes définitives, mais j’ai le droit de me poser des questions. L’anti-pensée unique qui s’érige à son tour en pensée unique, merci bien...

    Pour le reste, le souci principal d’Asselineau et de ses sympathisants est apparemment de ne jamais être évoqué dans la même phrase que le FN. Vous êtes des mijaurées ou quoi ? En toute honnêteté, j’aurais pu de fait rajouter Mélenchon, qui est lui aussi favorable à la dévaluation (de l’euro).

    Seulement l’euro nous contribuons à le maintenir vers le haut, vous occultez tous les aspects politiques de la chose, si demain la France quitte l’UE, à votre avis, qui restera dans une Europe dominée par l’Allemagne ? La France passéiste et bonne à rien c’est la vision des européistes, pas du monde et des français. Et il n’y a aucune raison que les électeurs écoutent plus avant des individus qui passent leur temps à moudre du grain sur leur dos tout en les insultant.


    Blabla imprécatoire. Quel est le rapport de tout ça avec ce que j’ai dit ? Je parlais simplement de la dévaluation et j’ai souligné le fait que j’étais par ailleurs politiquement en accord avec Asselineau (pas sur tout, mais sur des points importants). Je suis favorable à un retour au franc, et je me pose des questions sur la pertinence de la dévaluation, connaissant un peu, excusez-moi, mon histoire de France.

    Vous êtes des fanatiques, c’est avec vous ou contre vous, et il faut accepter un certain nombre de "vérités révélées", autrement, on n’est plus un patriote, etc. 
     



  • 4 votes
    Joe Chip Joe Chip 11 février 2014 13:55

    La fin est assez indécente, ça rappelle un peu l’époque où Sartre, oublieux de toute dignité, allait haranguer les ouvriers à la sortie des usines.



  • vote
    Joe Chip Joe Chip 11 février 2014 13:16

    Je rejoins Asselineau sur sa critique politique, en revanche, sur l’économie, c’est vraiment à côté de la plaque, voire n’importe quoi, tant sur l’appréciation de la dynamique des trente glorieuses - laquelle, effectivement, n’avait absolument rien à voir avec la monnaie - que sur le "remède miracle de la dévaluation" qui a été au contraire le responsable de l’empoisonnement durable de l’économie française depuis près d’un siècle et qui explique en partie son affaiblissement au lendemain de la première guerre mondiale (franc germinal dévalué de 80% en quelques années par le gouvernement Poincaré).

    Si on devait abandonner l’euro pour retrouver une monnaie faible et retomber dans l’enfer de l’instabilité monétaire, ce serait à terme une catastrophe. La valeur du franc germinal n’a pratiquement pas bougé tout au long du XIXème siècle. Un franc de 1900 valait 18 francs de 1999 (juste avant le passage à l’euro), et rappelons que la cause principale de cette dévaluation était - déjà - l’emprunt à l’étranger (principalement dette de guerre auprès des Anglo-Américains).
     
    On cite souvent de Gaulle, qui a dévalué deux fois (58 et 69), pour justifier d’un point de vue "souverainiste" les politiques de dévaluation en tant qu’expression d’un "bon sens économique", alors que de Gaulle, au contraire, ambitionnait de mettre fin à l’instabilité monétaire de la 4ème république et voulait restaurer un franc lourd face au mark, devenu la monnaie européenne de référence. La dévaluation de 58 devait être la dernière... avant que Pompidou en 69 ne relance la machine, après la démission de De Gaulle, entraînant immédiatement la réévaluation du mark dont l’Allemagne profite encore aujourd’hui. 

    Quand on regarde les classements économiques, il n’y a aucune ambiguïté. Les pays qui réussissent - Allemagne, Suisse, Chine, Angleterre... - ont une monnaie forte, les pays qui s’écroulent au contraire dévalent la pente monétaire... avoir pour projet de placer la France dans cette position et présenter la dévaluation comme la solution facile pour restaurer la compétitivité française en dit long sur l’irréalisme et le renoncement dans lesquels nous sommes tomber. Et c’est un leurre, quelles que soient par ailleurs les opinions politiques des uns et des autres. Comme le souligne avec justesse l’européiste, cet avantage compétitif artificiel serait neutralisé par le prix prohibitif des matières première à l’importation, la France disposant de peu de ressources naturelles et ne produisant plus grand-chose sur son sol...

    Si De Gaulle était aujourd’hui aux commandes, il plaiderait probablement pour le retour au franc... mais le retour à un franc lourd et indexé sur l’or ! Ce qui exigerait par ailleurs des sacrifices considérables. C’est d’ailleurs ce qu’il s’évertuait à faire dans les années 60 en tentant de maintenir la valeur du franc par rapport au dollar, qui à l’époque était encore étalonné sur l’or.

    Quant à l’Angleterre dont parle souvent Asselineau, c’est un très mauvais exemple, car elle est un des rares cas où peut se justifier aujourd’hui une dévaluation de la monnaie, la livre sterling étant encore à l’heure actuelle à un niveau supérieur à l’euro... Or, dans l’esprit des "souverainistes" français, on parle bien d’une dévaluation qui nous ramènerait à des niveaux ridiculement bas. Une livre vaudrait peut-être 10,15, 20 francs après une dévaluation...

    Donc sur ce plan, Asselineau propose les mêmes inepties que le FN.

Voir tous ses commentaires (20 par page)

Les thèmes de l'auteur


Publicité


Publicité


Palmarès

Publicité