@Gaston Lagaffe
Le type il vit dans un paradis terrestre et il nous en fait partager que sa tronche, sa voix morne et monocorde, et un mur blanc en plus de son délire mystique
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Oui, merci de mettre le doigt dessus, c’est étrange, toujours le même décor uniforme, on finit par se demander ce qu’il est parti foutre là-bas, autant se retirer à la campagne, ou alors il est réellement dans une secte :
https://prosper-nc.blogspot.fr/2012/07/sectes-coutumes-et-religions.html
Article des Nouvelles Calédoniennes du 19/07/2012
Dérives de mauvaise foi
Profitant de la crise frappant les églises historiques, les mouvements dits « sectaires » gagnent du terrain. Au bord de la mauvaise foi, certaines « dérives » non classées sur la liste des sectes ont toutefois le droit à une surveillance rapprochée.
Une association de défense des familles et des individus (ADFI) qui baisse les bras « affligée par l’inertie des autorités » et une mission sécurité au haussariat démantelée. Il semblerait que depuis 2009 les sectes et leurs mouvements affiliés trouvent en Nouvelle-Calédonie un terrain fertile pour leurs douteuses doctrines. Si une cellule locale de la Miviludes (1) garde un œil sur ces pseudo-églises, ces curieuses associations et sur leurs « maîtres à penser », celles-ci continuent de proliférer sur le Caillou.
Racines. La secte Moon a disparu, les Raéliens se sont exilés au Vanuatu et les Scientologues ont certes rapidement été boutés hors du territoire. Mais, à l’heure actuelle, plus d’une vingtaine de mouvements à caractère « dérives sectaires » mais aussi de nouveaux mouvements évangélistes « exclus » de leurs églises d’origine séduisent facilement et librement de nouveaux adeptes, si bien que certains rassemblent jusqu’à 3 000 fidèles. « Ces mouvements évangélistes, à la forte spécificité émotionnelle, sont liés aux besoins de satisfaction immédiate et d’encadrement alors que les structures traditionnelles s’effritent, soulignent Fabienne Robert et Mira Niculescu dans leur étude sur le champ religieux calédonien (2). Ils sont également un moyen d’échapper à l’emprise du droit coutumier. »
Pour les deux sociologues, la Nouvelle-Calédonie est aussi un « pays neuf » propice pour « les sectes et les petites églises parce qu’aucune religion historique [catholique et protestante] n’a eu le temps d’y creuser de profondes racines. » La crise de foi qui touche actuellement ces dernières explique également le prosélytisme galopant des mouvements « alternatifs » sur un Caillou souffrant du traditionnel paradoxe entre développement économique élevé et enchantement religieux important.
En gros, le contraste entre le "développement économique" de la Nouvelle-Calédonie (c’est à dire les subventions de l’Etat français...) et la religiosité encore très présente permet aux sectes de s’épanouir librement (le côté "libéral" vanté par Jean).