Carla et Cécilia
Carla : Tu n’as pas été suivie ?
Cécilia : Non. Comment va la vie ?
Carla : J’attends, y en a plus pour longtemps et puis ce sera la dolce vita
Cécilia : tu ne crois pas si bien dire
Carla : justement, qu’est-ce que tu avais à me dire
Cécilia : le prise du palais bourbon... comment il va déjà ?
Carla : plutôt bien, comme à chaque fois qu’il y a une mauvaise surprise
Cécilia : les bruits vont bon train, c’est pour ça que je suis là
Carla : tu l’aimes toujours ?
Cécilia : on n’aime pas ce genre d’hommes, on les attrape
Carla : mais ce ne sont pas eux, c’est toi qui passe à la trappe
Cécilia : oui... c’est le principe même de toute maladie
Carla : maladie d’amour... tu as fui la maladie, j’ai récupéré l’amour
Cécilia : tu ne crois pas ce que tu crois, tu me rappelles quelqu’un
Carla : quelqu’un m’a dit ? Vas-y... dis ce que tu as à me dire
Cécilia : je ne crois pas que ça va te faire plaisir
Carla : seigneur
Cécilia : justement, il ne fera jamais partie de la race des seigneurs
Carla : tu sais, j’ai beaucoup d’affinités avec les loosers
Cécilia : ce n’est pas de lui qu’il s’agit mais de son pays
Carla : la Hongrie ? La Libye ? Ou l’Italie ? ah ah a ohoho !!!
Cécilia : trêve de plaisanterie... tu lui diras qu’il n’a pas intérêt à se représenter
Carla : c’est comme si tu demandais au soleil de ne pas éclairer
Cécilia : non c’est comme si tu demandais à un fou de t’indiquer le chemin !
Carla : il est peut-être fou mais ça ne l’a pas empêché de rayonner
Cécilia : il n’a jamais rayonné... mais profité des rayons X ou Y
Carla : il est persuadé qu’il va encore retourner l’histoire
Cécilia : oui en provoquant un raz de marée de tous ses ennemis
Carla : à gauche je ne vois pas un seul candidat capable d’assurer la relève
Cécilia : je te parle de la droite... ce sont ses amis qui n’en peuvent plus
Carla : et pourquoi ils n’ouvrent pas leur gueule ?
Cécilia : s’ils l’ouvrent c’est l’extrême droite qui prendra le pouvoir
Carla : et en vertu de quel baromètre ?
Cécilia : en vertu du non sens... près de chez vous
Carla : on ne va pas se disputer pour si peu
Cécilia : aucun risque... je suis là pour prévenir
Carla : que nous sommes malades... complètement malades
Cécilia : il ne sera même pas au second tour !
Carla : c’est une prévision ou une prémonition ?
Cécilia : ses propres amis s’apprêtent à voter contre lui... comma jadis Chirac contre Giscard.
Carla : et tu es le porte parole de tous ces traitres ?
Cécilia : ceux qui trahissent ceux qui les trahissent...moi, je les appelle des patriotes !
Carla : que dois-je lui dire très précisément ?
Cécilia : qu’il fasse une déclaration au peuple de France
Carla : pour leur dire qu’il ne se représente pas ?
Cécilia : pour qu’il se montre plus royaliste que Roi
Carla : c’est à dire ?
Cécilia : qu’il recommande quelqu’un pour lui succéder
Carla : comme quoi la France a toujours été une monarchie jamais une République !
Cécilia : raison de plus pour crever l’abcès !
Carla : et qui doit-il parrainer ? Qu’on rigole un peu
Cécilia : Marine le Pen
Carla : tu te payes ma tête ?
Cécilia : Jean Louis Borloo
Carla : tu veux rire ?
Cécilia : non.... je me paye ta tête ... Ciao ... bella ciao
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Tags : Elections Présidentielle 2012
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