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Les commentaires de Karvok



  • 9 votes
    Karvok 28 janvier 2013 17:18

    C’est bien de faire parler les morts Erwanet, mais ce serait mieux de ne pas tronquer leurs propos.
     
    10 secondes avant l’extrait que tu récupères à ton compte, Léo dit "je me considère comme un intellectuel de gauche, mais c’est difficile de dire de gauche maintenant". Et la suite de la phrase que tu coupes est "on est d’abord à gauche puis après on va à droite" (en parlant de ces politiciens).
     
    Il dit aussi dans cette interview qu’il voulait chantait dans les usines pour les ouvriers, mais que les patrons ne voulaient pas.
     
    Je n’ai pas trouvé les interviews des autres extraits, mais je suppose que c’est le même artifice idéologique.
     
    Puis Léo Ferré, c’est à mes yeux plus philosophique que politique. Les deux se rejoignent, mais il manque de concret, et à ma connaissance, il n’a rien fait d’autre que chanter.
     
    Pire que les politiciens qui versent des larmes de crocodiles sur les cadavres encore frais : les Erwanet nécrophiles qui violent leurs pensées 20ans après.



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    Karvok 27 janvier 2013 04:41

    C’te quenelle contre les soralistes-dieudonnéens ^^



  • 22 votes
    Karvok 26 janvier 2013 17:30

    On parle beaucoup de Florence Cassez, mais très peu de George Ibrahim Abdallah, libanais communiste détenu en france depuis 28ans, libérable depuis 99, dont Manuel Valls refuse de signer l’arrêté d’expulsion, seule condition restante à sa libération. Il a été condamné sans preuve pour complicité d’assassinat contre un agent de la CIA et un du Mossad, mais n’a jamais renié son soutien au peuple palestinien. Mais à part ça la justice française est bien plus juste que la mexicaine, et les prisons sans doute plus humaines...



  • 3 votes
    Karvok 25 janvier 2013 13:34

    J’ai trouvé une vidéo de Famine :
    http://www.youtube.com/watch?v=q1pqGinsqE4



  • 4 votes
    Karvok 24 janvier 2013 19:13

    Sympa comme documentaire



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    Karvok 24 janvier 2013 15:37

    Il y a bien une pièce de théâtre qui propose d’entrer dans la peau d’un nazillon o :)



  • 13 votes
    Karvok 22 janvier 2013 18:18

    C’est surtout l’histoire d’un obscur conseiller de la commune la plus bourge de france, fervant partisan de l’extrême droite israélienne, qui soutient avec virulence le conservateur Mitt Romney, en accusant Obama d’être trop pacifiste et étatiste (sic). L’argent et le sang font bon ménage, et la connerie avec.



  • 6 votes
    Karvok 22 janvier 2013 17:54

    Heu... T’es au courant que le gus en question se bat contre l’antisémitisme dans les médias français, a tenté d’interdire la vente d’un bouquin sur la palestine, et qu’il a accusé un journaliste de france2 d’avoir embauché un acteur pour simuler la mort d’un enfant palestinien ?
     
    Alors qu’il insinue que les homos (comme si on ne laissait pas la parole aux hétéros...) ou les noirs (sa référence au pasteur d’obama "anti-américain", qui rappelait le sort des noirs dans l’histoire des états unis...) ne sont pas brimés aux Etats Unis, ça ne fait surement pas de lui un étendard contre la victimisation.
     
    Vivement les réactions des soraliens primaires :-]



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    Karvok 21 janvier 2013 23:46

    Tout n’est pas à jeter chez Collon, mais Collon est à jeter.



  • 2 votes
    Karvok 20 janvier 2013 20:34

    @sword : T’es resté purement chaste jusqu’à ta majorité ? D’autres se masturbent et jouent à touche pipi bien avant, et ils s’en portent très bien. Quel est le rapport avec la pédophilie ?
     
    Je ne vois pas ce qu’il y a de "naturel" à identifier une couleur à un sexe, c’est une norme sociale qui varie d’une culture à l’autre.
     
    @famine : T’as un sérieux problème avec la biologie visiblement. Les fluides sexuels n’apparaissent pas par magie à 18ans.
     
    @romios : D’où tires tu le postulat 1 ? Personne ne critique le coït vaginal.
    S’il est question de Franco, c’est parce que celle qui parle vient d’espagne. Elle va pas s’inventer allemande pour te faire plaisir. Et sans vouloir te froisser, l’imagerie hitlérienne s’inspirait plus des romains que des homos. Quelqu’un avec un minimum de culture sait que les homosexuels étaient déportés.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Discrimination_et_d%C3%A9portation_des_homosexuels_sous_l%27Allemagne_nazie
     
    2) Les enfants ne passent pas tout leur temps dans les crèches.
    3) Tu réduis la sexualité à la seule fonction reproductive. Pourtant c’est rarement dans ce but qu’on la pratique. Le mariage pour tous n’a pas pour but de rendre fécond les homos, franchement je sais pas où t’es allé chercher ça, mais de leur permettre d’accéder au même status et aux mêmes droits qui en découlent. Ce ne serait pas les 1er inféconds à pouvoir adopter, poupées gonflables ou non.
     
    Que l’Eglise s’occupe du mariage religieux, mais le mariage civil, ce n’est pas son domaine. On appelle ça la laïcité.



  • vote
    Karvok 19 janvier 2013 13:18

    Je suis bien d’accord pour critiquer la monnaie, mais dans la pratique, tu proposes quoi ? Comment j’ai accès à la nourriture et à un logement sans argent ? Je demande pas un système clé en main, juste des pistes. J’ai bien des idées sur la question, mais vu que tu nies les rapports de domination et refuse les rapports de force, que tu ne parles pas de collectivisation des moyens de production, que reste-t-il ? Supplier un millionnaire d’abandonner son argent et son pouvoir aux autres ?
     
    Sur ton site Auroville est cité en exemple, avec certaines limites... Les limites étant qu’il faut l’argent pour vivre un an, que le gouvernement indien offre une (maigre) subvention aux habitants, qu’il faut travailler à temps plein et avoir un salaire, qu’ils ont des commerces... En gros, avoir et gagner de la monnaie. J’ai du mal à comprendre l’exemple. Quand en plus le 1er point de la charte précise que pour s’y installer il faut être un "serviteur volontaire de la Conscience Divine", où quand on sait qu’il faut une autorisation spéciale du système de gouvernement mis en place (et qui n’a rien de démocratique, pas même représentatif) pour partir ne serait-ce que 3 jours de cette ville, ça pu la secte.
     
    Et merci de ne pas tomber dans la facilité du "si on n’est pas d’accord, on est un abruti".



  • 5 votes
    Karvok 19 janvier 2013 12:37
    Qui défend l’enfant queer ?

    Par BEATRIZ PRECIADO

     

    Les catholiques, juifs et musulmans intégristes, les copéistes décomplexés, les psychanalystes œdipiens, les socialistes naturalistes à la Jospin, les gauchos hétéronormatifs, et le troupeau grandissant des branchés réactionnaires sont tombés d’accord ce dimanche pour faire du droit de l’enfant à avoir un père et une mère l’argument central justifiant la limitation des droits des homosexuels. C’est leur jour de sortie, le gigantesque outing national des hétérocrates. Ils défendent une idéologie naturaliste et religieuse dont on connaît les principes. Leur hégémonie hétérosexuelle a toujours reposé sur le droit à opprimer les minorités sexuelles et de genre. On a l’habitude de les voir brandir une hache. Ce qui est problématique, c’est qu’ils forcent les enfants à porter cette hache patriarcale.

     

    L’enfant que Frigide Barjot prétend protéger n’existe pas. Les défenseurs de l’enfance et de la famille font appel à la figure politique d’un enfant qu’ils construisent, un enfant présupposé hétérosexuel et au genre normé. Un enfant qu’on prive de toute force de résistance, de toute possibilité de faire un usage libre et collectif de son corps, de ses organes et de ses fluides sexuels. Cette enfance qu’ils prétendent protéger exige la terreur, l’oppression et la mort.

     

    Frigide Barjot, leur égérie, profite de ce qu’il est impossible pour un enfant de se rebeller politiquement contre le discours des adultes : l’enfant est toujours un corps à qui on ne reconnaît pas le droit de gouverner. Permettez-moi d’inventer, rétrospectivement, une scène d’énonciation, de faire un droit de réponse au nom de l’enfant gouverné que j’ai été, de défendre une autre forme de gouvernement des enfants qui ne sont pas comme les autres.

     

    J’ai été un jour l’enfant que Frigide Barjot se targue de protéger. Et je me soulève aujourd’hui au nom des enfants que ces discours fallacieux entendent préserver. Qui défend les droits de l’enfant différent ? Les droits du petit garçon qui aime porter du rose ? De la petite fille qui rêve de se marier avec sa meilleure amie ? Les droits de l’enfant queer, pédé, gouine, transsexuel ou transgenre ? Qui défend les droits de l’enfant à changer de genre s’il le désire ? Les droits de l’enfant à la libre autodétermination de genre et de sexualité ? Qui défend les droits de l’enfant à grandir dans un monde sans violence ni sexuelle ni de genre ?

     

    L’omniprésent discours de Frigide Barjot et des protecteurs des « droits de l’enfant à avoir un père et une mère » me ramène au langage du national catholicisme de mon enfance. Je suis né/e dans l’Espagne franquiste où j’ai grandi dans une famille hétérosexuelle catholique de droite. Une famille exemplaire, que les copéistes pourraient ériger en emblème de vertu morale. J’ai eu un père, et une mère. Ils ont scrupuleusement rempli leur fonction de garants domestiques de l’ordre hétérosexuel.

     

    Dans les discours français actuels contre le mariage et la Procréation médicalement assistée (PMA) pour tous, je reconnais les idées et les arguments de mon père. Dans l’intimité du foyer familial, il déployait un syllogisme qui invoquait la nature et la loi morale afin de justifier l’exclusion, la violence et jusqu’à la mise à mort des homosexuels, des travestis et des transsexuels. Ça commençait par « un homme se doit d’être un homme et une femme une femme, ainsi que Dieu l’a voulu », ça continuait par « ce qui est naturel, c’est l’union d’un homme et d’une femme, c’est pour ça que les homosexuels sont stériles », jusqu’à la conclusion, implacable, « si mon enfant est homosexuel je préfère encore le tuer ». Et cet enfant, c’était moi.

     

    L’enfant-à-protéger de Frigide Barjot est l’effet d’un dispositif pédagogique redoutable, le lieu de projection de tous les fantasmes, l’alibi qui permet à l’adulte de naturaliser la norme. La biopolitique (1) est vivipare et pédophile. La reproduction nationale en dépend. L’enfant est un artefact biopolitique garant de la normalisation de l’adulte. La police du genre surveille le berceau des vivants à naître, pour les transformer en enfants hétérosexuels. La norme fait sa ronde autour des corps tendres. Si tu n’es pas hétérosexuel, c’est la mort qui t’attend. La police du genre exige des qualités différentes du petit garçon et de la petite fille. Elle façonne les corps afin de dessiner des organes sexuels complémentaires. Elle prépare la reproduction, de l’école au Parlement, l’industrialise. L’enfant que Frigide Barjot désire protéger est la créature d’une machine despotique : un copéiste rapetissé qui fait campagne pour la mort au nom de la protection de la vie.

     

    Je me souviens du jour où, dans mon école de bonnes sœurs, les Sœurs servantes réparatrices du Sacré-Cœur-de- Jésus, la mère Pilar nous a demandé de dessiner notre future famille. J’avais 7 ans. Je me suis dessinée mariée avec ma meilleure amie Marta, trois enfants et plusieurs chiens et chats. J’avais déjà imaginé une utopie sexuelle, dans laquelle existait le mariage pour tous, l’adoption, la PMA… Quelques jours plus tard, l’école a envoyé une lettre à la maison, conseillant à mes parents de m’emmener voir un psychiatre, afin de régler au plus vite un problème d’identification sexuelle. De nombreuses représailles suivirent cette visite. Le mépris et le rejet de mon père, la honte et la culpabilité de ma mère. A l’école, le bruit se répandit que j’étais lesbienne. Une manif de copéistes et de frigide barjotiens s’organisait quotidiennement devant ma classe. « Sale gouine, disaient-ils, on va te violer pour t’apprendre à baiser comme Dieu le veut. » J’avais un père et une mère mais ils furent incapables de me protéger de la répression, de l’exclusion, de la violence.

     

    Ce que protégeaient mon père et ma mère, ce n’était pas mes droits d’enfant, mais les normes sexuelles et de genre qu’on leur avait eux-mêmes inculquées dans la douleur, à travers un système éducatif et social qui punissait toute forme de dissidence par la menace, l’intimidation, le châtiment, et la mort. J’avais un père et une mère mais aucun des deux ne put protéger mon droit à la libre autodétermination de genre et de sexualité.

     

    J’ai fui ce père et cette mère que Frigide Barjot exige pour moi, ma survie en dépendait. Ainsi, bien que j’aie eu un père et une mère, l’idéologie de la différence sexuelle et de l’hétérosexualité normative me les ont confisqués. Mon père fut réduit au rôle de représentant répressif de la loi du genre. Ma mère fut déchue de tout ce qui aurait pu aller au-delà de sa fonction d’utérus, de reproductrice de la norme sexuelle. L’idéologie de Frigide Barjot (qui s’articulait alors avec le franquisme national catholique) a dépouillé l’enfant que j’étais du droit d’avoir un père et une mère qui auraient pu m’aimer, et prendre soin de moi.

     

    Il nous fallut beaucoup de temps, de conflits et de blessures pour dépasser cette violence. Quand le gouvernement socialiste de Zapatero proposa, en 2005, la loi du mariage homosexuel en Espagne, mes parents, toujours catholiques pratiquants de droite, ont manifesté en faveur de cette loi. Ils ont voté socialiste pour la première fois de leur vie. Ils n’ont pas manifesté uniquement pour défendre mes droits, mais aussi pour revendiquer leur propre droit à être père et mère d’un enfant non-hétérosexuel. Pour le droit à la paternité de tous les enfants, indépendamment de leur genre, de leur sexe ou de leur orientation sexuelle. Ma mère m’a raconté qu’elle avait dû convaincre mon père, plus réticent. Elle m’a dit « nous aussi, nous avons le droit d’être tes parents ».

     

    Les manifestants du 13 janvier n’ont pas défendu le droit des enfants. Ils défendent le pouvoir d’éduquer les enfants dans la norme sexuelle et de genre, comme présumés hétérosexuels. Ils défilent pour maintenir le droit de discriminer, punir et corriger toute forme de dissidence ou déviation, mais aussi pour rappeler aux parents d’enfants non-hétérosexuels que leur devoir est d’en avoir honte, de les refuser, de les corriger. Nous défendons le droit des enfants à ne pas être éduqués exclusivement comme force de travail et de reproduction. Nous défendons le droit des enfants à ne pas être considérés comme de futurs producteurs de sperme et de futurs utérus. Nous défendons le droit des enfants à être des subjectivités politiques irréductibles à une identité de genre, de sexe ou de race.



  • 2 votes
    Karvok 17 janvier 2013 16:21

    C’est une blague ?



  • 1 vote
    Karvok 16 janvier 2013 23:42

    "Une source militaire syrienne a assuré qu’elle avait été provoquée par deux missiles sol-air tirés par les rebelles et qui ont raté leur cible et sont tombés sur le campus."

    Ca répond à ma question, que ce soit vrai ou non. Soit dit au passage, cette source militaire confirme qu’il y avait au moins un avion.
     
    Maldoror, l’intérêt des opposants n’est pas de faire le max de morts civils, réfléchis 2s au lieu de bouffer de la propagande. Quand on veut prendre le pouvoir, on vise ceux qui ont le pouvoir, pas la population dont on cherche le soutient. Ca n’exclut pas la mort de civils, mais ce n’est pas le but. Surtout que la 1ere manif d’Alep s’est déroulée sur ce campus, ils ne vont pas s’attaquer délibérément à leurs propres symboles.



  • 5 votes
    Karvok 16 janvier 2013 22:23

    Alors qu’une émission de radio de 6h30...



  • 2 votes
    Karvok 16 janvier 2013 22:02

    Near, on t’as démasqué, t’es payé par les militaires pour nous cacher l’existence des extraterrestres constructeurs de pyramides.
     
    Je vois tout de suite venir tes arguments, tu vas nous dire que les ET sont débiles de traverser le ciel en ovni alors qu’ils peuvent nous observer de l’orbite de la planète, mais la réponse est dans le bouquin de Richard Bonnebourse : Vérité sur les chemtrails, tome 8, Brouillage anti-ET, 50€TTC.
     
    Et puis ce n’est pas parce qu’il se trompe une fois sur un sujet, deux fois, bon, trente fois, que c’est forcément un escroc ou un illuminé. C’est toi le parano.



  • 1 vote
    Karvok 16 janvier 2013 21:09

    Quel est l’intérêt des opposants à s’attaquer à une université ?



  • 6 votes
    Karvok 16 janvier 2013 20:46

    A ce niveau là ce n’est plus de la langue de bois, c’est un baobab !
    Il rentabilise les mots clés : différent changement positif autrement confiance solution concret
    5min à parler pour ne strictement rien dire, impressionnant !
    Il devrait sérieusement penser à se reconvertir en politicien, même Copé ne lui arrive à la cheville.



  • 6 votes
    Karvok 15 janvier 2013 11:50

    Gouvernement national ou gouvernement mondial, différentes échelles d’une même connerie.



  • vote
    Karvok 15 janvier 2013 11:39

    Quelle pourriture ce Gari Greu.
    Commentaire en attente de modération sur son site... On peut toujours rêver.