Nathalie Goulet, sénatrice UDI, confirme qu’elle a bien rencontré le directeur de la CIA
Nathalie Goulet, sénatrice UDI, vous connaissez ? Non ? Vous devriez ! Apparemment cette dame a énormément d’influence, au point d’être reçue par le directeur de la CIA himself, en catimini, pour discuter Daesh et terrorisme islamique. C’est Laurence Haïm, correspondante du groupe Canal + aux Etats-Unis qui a révélé cette entrevue qui aurait dû rester discrète, regardez :
Envoyée par Hollande ?
Nathalie Goulet est membre de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, ainsi que membre titulaire de la délégation sénatoriale à l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, et présidente du groupe interparlementaire d’amitié France-Yémen. Elle est par ailleurs membre des groupes d’amitiés France-Pays du Golfe, France-Turquie, France-Caucase du Sud et France-Chine. Elle a soutenu François Hollande au lendemain du 1er tour de l’élection présidentielle. Celui-ci lui a confié depuis octobre 2014 la présidence de la Commission d’enquête sur l’organisation et les moyens de la lutte contre les réseaux djihadistes en France et en Europe. On la voit sur la photo ci-contre saluer le président arménien Serge Sargsian avec François Hollande, en janvier 2014.
Lobby antisioniste
On peut se demander si Hollande n’avait personne de moins anti-israélien à envoyer rencontrer le directeur de la CIA... En effet Nathalie Goulet est connue pour avoir soutenu, le 3 août 2014, une campagne violemment anti-israélienne et pour avoir déclenché à la même époque une procédure d’envoi de télégrammes au Président de la République pour dénoncer "les massacres à Gaza". Barack Obama n’est pas connu pour être pro-israélien, ceci explique sans doute cela, et le mythe du lobby sioniste qui tient la France et les USA en prend à nouveau un coup. Ne vous inquiétez pas pour les antisionistes professionnels et dont Valls est l’attaché de presse (dixit Dieudonné), ils sauront relativiser tout cela, minimiser cette information, et détourner le regard au final.
En tout cas le sort des Français est entre de bonnes mains, puisque la présidence de la Commission d’enquête sur l’organisation et les moyens de la lutte contre les réseaux djihadistes en France et en Europe a été confiée à la présidente (antisioniste) du groupe interparlementaire d’amitié France-Yémen, et ça, c’est rassurant tout de même. Quand même !
Tags : Politique International
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