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ffi

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  • Premier article le 16/05/2015
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    ffi 21 octobre 2017 04:28

    @jimontheair
    C’est vrai, et cela transparaissait en creux dans ma réponse, puisque j’y ai fait une petite incartade par le droit, que disposer d’argent seulement ne suffirait à rien. Un état pourrait très bien ne pas autoriser la convertibilité de sa monnaie avec les autres monnaies, ou encore mettre des limites aux possibilités d’acquisition. Par exemple, au moyen-âge, il y avait de nombreuses monnaies différentes en France. Il a fallu les unifier toutes pour pouvoir commercer au travers du pays.

    Ainsi, pour permettre une dictature par l’argent, il faut préalablement que soit mis en place un système de lois qui le permette. Ce système de loi ne peut être mis en place, en douceur, uniquement si l’élite politique y consent, soit en la persuadant, en lui faisant croire qu’elle sert ainsi l’intérêt général, soit par corruption, en lui octroyant des intérêts particuliers.

    Mais la démocratie ne serait d’aucune utilité sur ce point. Les gens du commun, trop pris par la recherche des ressources nécessaires à leur survie, n’ont que trop peu de temps pour réfléchir aux législations. Au final, ils votent comme les réseaux les plus influents lui prescrivent.

    L’ultime dictature, en définitive, sera toujours celle du réel. Celui qui est dans le Faux, tôt ou tard, le réel le rattrape. Il faut donc être dans le Vrai. Or le Vrai, c’est une qualité - c’est un discours conforme au réel. Ce n’est pas une quantité de vote. De plus, l’opinion générale peut très bien s’avérer être une croyance erronée.

    Si le savoir est défini comme un « croyance vraie », alors il m’apparaît que c’est bien le savoir qui doit tenir le magistère. Hélas, il n’est pas flagrant de déterminer ce qui est vrai, le vrai se détermine après-coup, une fois qu’on a agi et que le réel a répondu. Après-coup, on peut dire : « telle chose qui passait pour un savoir n’était en réalité qu’une chimère ».



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    ffi 20 octobre 2017 20:34

    @jimontheair

    Une « dictature », c’est l’art de diriger par la force.
    Une « dictature douce », ce serait l’art de diriger sans usage de la force.

    Or, avec l’argent, celui-ci qui en a, il peut acquérir. Mais celui-là qui n’en a pas, il ne peut pas acquérir. L’argent est un droit d’avoir.

    Puisque pour pouvoir, il est nécessaire d’avoir quelques moyens, celui-ci qui dispose du droit d’avoir, il peut ; Mais celui-là qui n’en dispose pas, il ne peut pas.

    La dictature douce, c’est l’art de tout diriger par l’argent.

    Mais la force n’est pas loin : le droit réprimande le vol.

    La dictature douce est donc plutôt une dictature où la force intervient en second rang, l’argent intervenant en premier.

    L’Euro est donc une question centrale, et, au-delà, tout le système monétaire mondial.

    Revenons au droit d’avoir : Le juste, c’est l’art de rendre à quelqu’un selon ce qu’il a donné.

    L’argent, droit d’avoir, pour être juste, est donc le rendu d’un don préalable.

    Ainsi, le libre-échange, qui implique la convertibilité générale des monnaies, imbrique fatalement tous les droits nationaux. Or le juste ne peut être considéré que dans le cadre restreint d’une juridiction. Allez savoir si tel homme riche étranger qui se porte acquéreur d’un bien en France a acquis honnêtement l’argent qu’il présente pour l’acheter...



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    ffi 8 octobre 2017 18:39

    @gollum :

    NB : apathie signifie, par l’étymologie grecque, littéralement « sans passion ». Ainsi, ta placidité « sans passion », c’est par définition, l’apathie.



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    ffi 8 octobre 2017 18:33

    @Gollum
    Réfères toi aux définitions : la colère, c’est une réaction vive. (neurotransmetteur -> Adrénaline). C’est donc, par définition, pour un homme, l’énergie qu’il met dans son acte. Tu m’accorderas que si un homme ne met pas d’énergie dans son acte, il n’agit pas. Certes, il sera lucide, mais inactif. La grenouille face au serpent est lucide.

    Le tout est de ne pas mettre toute l’énergie dans l’acte, mais d’en garder une part pour la réflexion, de telle manière que l’acte ne devienne pas irréfléchi. Autrement dit, savoir user de sa colère lucidement.

    Lorsque je dis que j’exagère ma colère, cela signifie qu’elle est en réalité moins forte qu’il n’y paraît, donc que je préserve une partie de mon énergie pour rester lucide. Mais c’est de la véritable colère, car je peux en accroître l’intensité à volonté, comme j’ai justement gardé une réserve d’énergie qui me le permet.

    Quant à l’apathique, il ne dort pas, il ne rêve pas, il est vigilant, il réfléchit parfaitement normalement, et conçoit les choses sans problème logique, il est lucide. Simplement, les choix qu’il produit ne trouvent pas d’énergie pour s’accomplir en actes. L’apathique est un homme sans colère.

    « la Présence (dénommée Vide chez les bouddhistes).  » Mais c’est quoi que ces conneries bordel de merde ! La présence c’est le vide maintenant ? N’importe quoi...

    « Par définition, la vie implique des réactions adéquates. Qui peuvent être vives quand c’est nécessaire ou l’inverse quand c’est nécessaire aussi. » Mais comme la vie implique que toutes ces potentialités se réalisent un jour où l’autre, donc... la vie implique des réactions vives.

    Pourrait-on vivre sans adrénaline ? Mais le cœur ne battrait plus...



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    ffi 8 octobre 2017 15:11

    @Gollum

    Tu dis :

    « La colère ne sert à rien. En soi. Avoir une compréhension de son origine au point moral ne présente pas forcément d’intérêt si cela ne s’accompagne pas d’un calme permettant la neutralisation de cette colère.

    La colère anéantie alors se dégage une énergie libérée permettant de faire face à la situation en toute lucidité. »

    C’est évidemment totalement faux. La colère (définition : réaction vive et parfois violente) est pure mise en mouvement, c’est l’énergie d’agir par elle-même. Donc si tu anéantis la colère, alors tu anéantis l’énergie d’agir, ce qui ne permet de faire face à rien, mais laisse prostré dans la cogitation. Bref, c’est l’apathie.

    Par définition, la vie implique des réactions vives.

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