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ffi

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  • Premier article le 16/05/2015
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    ffi 2 octobre 2017 20:13

    @Gollum

    Singer les signes de la sérénité pour devenir serein ? Mais c’est confondre le paraître et l’être... C’est maquiller le symptôme, mais sans soigner la cause.

    Imagine quelqu’un d’inquiet qui s’efforce de contrer les manifestations de son inquiétude, en mettant en place les signes physiques de la quiétude. Son inquiétude a-t-elle disparue ? Non. Elle est toujours là, latente, mais seulement étouffée. L’homme se dédouble. Son naturel, inquiet ; Son apparence, quiète. Au mieux, c’est l’hypocrisie, au pire, c’est la schizophrénie - j’ai en connu quelques uns, dans ma jeunesse, qui ont tenté... Allez Hop : à l’HP !

    Les états moraux, ça se résout par compréhension morale. À problème moral, remède moral.

    Mais appliquer bêtement des règles physiques, cela ne résout rien au plan moral.

    Le bouddhisme semble ne rien donner à comprendre, mais seulement se contenter d’indiquer règles de comportement corporel à appliquer bêtement. C’est terriblement dénué de spiritualité tout ça.

    Quant aux expérimentations avec Matthieu Ricard : Bon, le mec, il s’enferme dans sa bulle. Et alors ?

    Ce n’est pas ce que je veux. Je vis.

    Cela ne me sert à rien d’apprendre à faire le mort-vivant.

    PS : À chaque fois tu affirmes des choses, mais sans jamais donner aucune référence. Donc cette-fois-ci, j’aimerais que tu me donnes des références précises vers ces expériences pour me permettre d’en juger les résultats SVP.



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    ffi 1er octobre 2017 22:22

    @Gollum
    Petite Pique : Pour la sécu, ça m’étonne bien qu’un adepte du bouddhisme ne voit plus loin que son égo personnel : Au global, pour la société, la sécu n’est pas gratuite.

    Pour le reste, je n’ai rien décidé, j’ai constaté (Sur moi, sur d’autres).

    Fondamentalement, on s’accorde à ce que les états d’âmes se manifestent physiquement, notamment au niveau des rythmes cardiaque et respiratoire (somatisation).

    Mais tu m’assures qu’en contrôlant ces rythmes - si jamais c’était possible, on pourrait modifier les états d’âmes. Ce en quoi je ne puis être d’accord : L’état d’âme est premier, sa manifestation physique est seconde. Autrement dit la manifestation physique est un symptôme, donc l’effet d’une cause. Or cette cause, en substance, c’est l’état d’âme.

    C’est donc évidemment sur l’état d’âme qu’il convient d’agir. L’homme étant ainsi fait, c’est un être affectif et social, que son état d’âme est le fruit d’un rapport personnel à l’autre. C’est pourquoi l’interaction avec Dieu agit directement sur l’état d’âme, et pas seulement sur ses symptômes physiques.

    Cela dit, la connaissance des symptômes physiques reste intéressante, ceci pour prendre conscience d’un éventuel mal qui nous ronge, en vue d’y appliquer le remède adéquat.



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    ffi 1er octobre 2017 12:29

    @Gollum
    La sécu et les mutuelles, c’est gratuit, c’est bien connu, mdr.

    Résumé humoristique : L’absence de Dieu, c’est le trou de la sécu.

    De plus, ce n’est pas par la volonté, mais par le calme, que le contrôle, certes volontaire mais pas volontariste, mais dans le calme. Et hop ! le trouble ne s’impose plus aussi facilement...

    Facile ! Hum Hum. Pourtant, j’avais compris qu’il était facilement éradiqué. Ce n’est plus le cas ?

    Le problème, c’est que le calme, ça ne dépend pas que de soi, mais ça dépend d’abord de l’environnement. Si rien ne nous perturbait, l’on serait toujours calme. Le problème, c’est qu’on vit. Qui dit vie, dit perturbation. À moins de rester enfermer dans des monastères, selon une vie parfaitement réglée, la quiétude est forcément troublée à un moment où à un autre. Tout le monde ne peut prétendre au luxe d’être moine.

    En fait, tu me proposes de cesser d’avoir une alimentation équilibrée, qui prévient aux maladies, pour m’adonner à la malbouffe, puis tomber malade, afin d’aller faire soigner ces états morbides par les médecins.

    Ça ne marche pas le bouddhisme : nul ne peut prétendre au pouvoir de contrôler, par une volonté consciente, même après des années d’entrainement ce qui est du ressort de l’inconscient. La volonté consciente est trop lente pour cela.

    Voir cet émissaire du dalaï-Lama en occident qui cache ses photos de femmes nues au dos des tableaux représentant les divinités...



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    ffi 1er octobre 2017 10:37

    @Gollum
    Cela n’a rien d’un effet placébo, mais c’est un parfait médicament, gratuit.

    L’amour est excitateur. La peur est inhibitrice.

    L’obsessionnel, en voulant inhiber son obsession, chose qui est justement une peur qui l’inhibe, rajoute encore à son angoisse, donc à son obsession. L’amour de Dieu, remède à la crainte immodérée. La crainte de Dieu, remède à l’amour immodéré.

    Personnellement, je n’ai jamais besoin d’avoir recours aux psychiatres.

    Faudrait-il donc que j’abandonne la croyance en Dieu, afin de perdre ma faculté de régler mes humeurs, immédiatement et gratuitement, pour enfin pouvoir aller payer des psychiatres à tenter, difficilement, avec une efficacité qui n’est que statistique, et longuement, sur quelques dizaines de séances, de résoudre mes désordres intérieurs, sans même que j’en ressorte avec le moyen de le faire par moi-même au final ?

    Ce serait idiot.

    La régulation de la respiration et du rythme cardiaque sont des réflexes, du ressort du système nerveux autonome, par ses deux composantes, parasympathique (inhibiteur de l’action) et orthosympathique (excitateur de l’action). Chercher à les commander par sa volonté propre est une grave erreur... La volonté sera toujours en retard. De cette inadéquation, s’ensuit l’inefficience.



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    ffi 1er octobre 2017 07:35

    @Gollum
    Je ne vois toujours pas le rapport. J’ai dit que prendre conscience d’une obsession ne suffit pas à la guérir, mais au mieux ça rend triste de se savoir affecté d’un mal sur lequel la volonté n’a pas de prise.

    Citons wikipédia sur le sujet :

    « Pour la sémiologie psychiatrique, les obsessions constituent un trouble du contenu de la pensée1. Elles ont deux caractéristiques :

    • Le sujet perçoit très bien l’absurdité des pensées qui l’envahissent, faisant irruption dans son psychisme. Par exemple une personne qui est envahie par la question obsédante de savoir si elle a bien éteint le gaz, sait qu’elle l’a fait. Mais la question continue de l’assaillir déclenchant une anxiété vive.
    • Le sujet tente de chasser, de réprimer ces idées qu’il sait absurdes, mais c’est un échec, et s’engage alors une lutte contre elles qui a pour effet d’augmenter dramatiquement l’anxiété. »

    Ainsi le sujet obsessionnel est conscient de son obsession, mais précisément, cela ne lui permet pas d’éteindre le flux de l’inquiétude qui le travaille.

    Bref, Spinoza, clairement, a tout faux sur le sujet. Chez le sujet obsessionnel, la prise de conscience ne permet pas d’éteindre l’inquiétude, mais, pire, la renforce.

    Si j’ai éteint le gaz et que je le sais, si le gaz continue de m’inquiéter malgré tout, je me récite un petit « Notre Père », et puis je passe à autre chose. L’amour du bon Dieu rassure. La chaleur de l’amour remédie au froid de la peur.

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