Je ne réponds plus je pense qu’il le fait exprès. Dommage, ce serait tellement bien de tomber sur des contradicteurs cultivés et intéressants pour une fois.
Nous sommes gouvernés par 0,01% de la population. Les athéniens étaient gouvernés par 20% de leur population. Notre objectif doit être d’être gouverné par 100% de notre population.
En ce sens, quoi que vous disiez, Athènes étaient 100 fois plus démocratique que nos gouvernements représentatifs.
Maintenant, peut-être que vous pouvez m’expliquer comment vous allez réaliser les progrès sociale dont vous parlez sans la démocratie, puisque vous êtes hostile au tirage au sort pour des raisons qui ne font pas sens pour moi.
Bizarrement, on refuse le prêt à la candidate Eva Joly qui a écrit le rapport qui a permis à la justice Islandaise de mettre en cause les banquiers vereux et de les condamner.
Pour le reste, bien sur qu’on peut trouver plein de moyens d’assainir les partis politique et le système electorale. Mais ce ne sera JAMAIS de la démocratie. Quand tu donne ton pouvoir à quelqu’un en l’élisant, tu n’a plus le pouvoir. L’élection soustrait le pouvoir politique au peuple.
La comparaison est sans équivoque mais vous admettez vous même n’avoir lu aucun ouvrage sur la période...
Les citoyens athéniens avaient des esclaves, ça ne faisaient pas d’eux des riches. Il y avait 110 000 esclaves pour 80 000 citoyens et métèques. A l’époque, la plupart des gens avait des esclaves comme nous des voitures. Un simple fermier pouvait acheter plusieurs esclaves pour travailler dans son exploitation. Était-il riche ? Non. Pouvait-il participer à la vie politique de sa cité ? Oui.
Les citoyens, bien que n’étant pas la majorité de la population, n’étaient pas riches.
Et de toutes façons, il ne s’agit pas de refaire Athénes en 2012, mais bien de s’inspirer de leurs institutions pour construire un régime qui fonctionne, c’est à dire qui organise la société dans le sens de l’intérêt général. Tout porte à croire que la démocratie et le tirage au sort sont les meilleurs garants d’une politique publique conforme à l’intérêt général.