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lloyd henreid

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misanthrope

Tableau de bord

  • Premier article le 05/10/2013
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
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Ses articles classés par : ordre chronologique




Derniers commentaires




  • 3 votes
    lloyd henreid lloyd henreid 23 septembre 2013 20:32

    La privation de travail est toujours aliénante. Le problème n’est pas le travail mais le fait de ne pas être rémunéré décemment càd 1) à la hauteur du travail fourni et 2) de manière à permettre de vivre autrement mieux que si l’on ne travaillait pas. Et puis pardon Gerfaut, mais j’estime que la dame de 69 ans à la fin du reportage n’a pas besoin de travailler encore pour être "digne" : elle l’est intrinsèquement, mérite un peu de repos, et pour moi c’est la classe politique qui est "indigne" de contraindre une quasi-septuagénaire à travailler faute de percevoir une retraite décente.
     
    En fait votre post est emblématique des stratégies mises en œuvre et la réponse à la question que posait "gaz à tous les étages" : les gens votent pour ça parce que "c’est ça ou pire" et il n’y a pas d’autre alternative. L’idée de prendre un peu d’argent là où il se trouve, par exemple chez les ultra-riches qui "capitalisent" au lieu de réinvestir, pour soulager un peu la misère du peuple, cette idée-là ne vous effleure même pas l’esprit. Sans doute parce que vous aimez quand c’est court, facile à lire, et en phase avec ce que vous en disent les médias. Any fule kno that, du coup ça s’énonce clairement.
     



  • 3 votes
    lloyd henreid lloyd henreid 23 septembre 2013 20:15

    Nope. Suffit qu’on leur ait bien expliqué que seuls comptent la "croissance" et le combat contre la dette, qu’il n’y a pas d’autre alternative, et que si vous arrêtez de pédaler ce sera pire. Une télé qui rabâche ça tous les jours sur toutes les chaînes, c’est pas histoire d’être con : juste une bonne propagande néolib’ et ça le fait !



  • 3 votes
    lloyd henreid lloyd henreid 23 septembre 2013 19:54

    « Ce qui se conçoit bien s’ énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. »
     
    ... et « l’imaginaire met des robes longues à nos idées courtes ».
     
    Oh et j’oubliais Schweizer :
     
    « Aujourd’hui, la dèche - c’est la voix off qui le précise -, c’est quand on n’a ni voiture ni ordinateur (vers 10’20’’). »
     
    Lui aussi semble vivre dans un monde imaginaire. Je peux admettre qu’à l’heure du numérique, on puisse vivre (en marge... mais vivre) sans ordinateur et sans accès Internet. Mais je vois mal comment on peut s’en sortir sans voiture à l’heure où le travail se fait si rare que la plupart des gens sont obligés d’aller le chercher à 30kms de chez eux... ou alors il faut courir vite et dormir sur place, ce que d’aucuns préconisent déjà à mots couverts. Et puis ça nous rendrait tellement compétitifs <3



  • 8 votes
    lloyd henreid lloyd henreid 23 septembre 2013 19:33

    « L’ esclavage, c’ est la privation de libertés ET être la propriété d’ un autre par la contrainte. »
     
    Nous n’avons probablement pas le même entourage. Je ne vais pas entrer dans le jeu du shoahnanas, la compétition victimaire etc., évidemment que nous n’en sommes pas (encore) aux horreurs de la traite négrière. Mais comme le précise Wendigo qui, lui, a voulu comprendre ce que j’écrivais :
     
    « l’esclavage ça commence par ce qui vit cette personne »
     
    Merci à lui aussi de préciser que contrairement à vous et à votre fuite vers le pathos mémoriel, j’ai donné la définition du mot "esclavage" ; en fait je me suis même abstenu de la commenter. Mais puisque cela semble nécessaire à vous lire :
     
    1) la privation de liberté est bel et bien présente pour ceux dont la routine se limite à bosser pour survivre en payant le loyer et la bouffe, plus charges incompressibles, et qui ne sont "libres" d’apprécier aucun bonus en dehors de ça. Peut-être serez-vous tenté de rétorquer que tous les loisirs ne sont pas payants et c’est vrai, mais parfois en mode "survie", c’est le temps lui-même qui fait défaut pour pouvoir ne serait-ce qu’apprécier les plaisirs simples et "gratuits" ;
     
    2) la condition sociale des travailleurs pauvres les contraint bel et bien à s’acquitter des tâches les plus pénibles et/ou humiliantes contre paiement d’un salaire qui suffit à peine à payer leurs frais de logement et de nourriture. En fait, il existe même (le saviez-vous ?) des gens qui bossent mais dont le salaire ne leur permet pas de se loger convenablement : certains se retrouvent à la rue, d’autres à 30... 40 ans chez papa et maman. D’autres encore font les poubelles pour se nourrir, la qualité n’y étant peut-être pas, je vous le concède, tellement inférieure à celle des assiettes de Spanghero ; mais c’est tout de même (à mon avis) préoccupant.
     
    Sortez donc la tête du sable et vous verrez qu’une partie croissante (majoritaire ?) de la population travaille seulement pour vivre et ne vit que pour travailler, ce qui correspond donc à la définition de l’esclavage en tant que concept politique et économique. La définition vient de Larousse, pas de moi. Écrivez-lui si cela vous pose un problème.
     
    Maintenant pour la partie plus encyclopédique, référence à la traite négrière etc., sachez d’abord que je ne hais pas davantage les Noirs qu’aucune autre catégorie. Ça c’était pour la touche de sarcasme et comprenne qui peut. Ensuite et attention, c’est plus dur à comprendre : le système en place est bel et bien un condensé de ce qui s’est fait de pire dans l’histoire de l’humanité... mais en plus "suptile", de sorte que ça ne se voit pas. Des exemples à réfléchir avant de m’insulter :
     
    1) Nous avons donc un système dans lequel les gens passent leur temps soit à bosser, soit à chercher du travail pour prouver qu’ils sont bien "motivés", et ne reçoivent en contrepartie que le strict minimum pour se loger et se nourrir càd pour survivre. C’est pas très différent du bétail qu’on abrite et auquel on fait bouffer n’importe quelles saloperies, ceci afin de les maintenir en vie dans le seul but qu’ils puissent continuer à nous servir. Attention toutefois : ceci ne s’applique qu’aux 99% et peut surprendre si vous n’en faites pas partie (ou si vous en êtes mais sans vous en rendre compte).
     
    2) La "liberté chérie" n’existe que pour ceux qui ont les moyens de s’offrir cette liberté. Bien sûr vous êtes libres de vous offrir un séjour dans un hôtel à Dubaï, simplement faut payer et si vous ne pouvez pas payer, vous ne restez pas. De même vous êtes libres d’offrir à vos gosses des cours de piano ou d’équitation, mais sous réserve que vous puissiez les financer. Les chômeurs sont fainéants parce que c’est bien connu : ils sont "libres" de créer leur propre entreprise et de se mettre en concurrence directe avec Tex (par exemple) s’il leur prend l’envie de créer un atelier familial pour la confection de produits textiles. Seems legit, et bien sûr : les grands pays riches et/ou puissants sont libres de décider qui est ou non légitime pour gouverner les petits pays pauvres et faibles. La liberté a un prix que seuls certains peuvent payer.
     
    3) Le beau système libertaire que nous appelons "démocratie" est donc à la fois oligarchique et de nature aristocratique comme l’explique bien Chouard (vous chercherez s’il vous prend l’envie de me comprendre). Nous on est pas comme ces salauds de communistes, on est libres. Libres dans un système qui nous permet juste de boucler les fins de mois, sauf les trente derniers jours, et qui contrôle jusqu’à notre pensée par le biais de structures médiatiques appartenant aux gens les plus "libres" càd ceux qui ont du pognon. Les puissants politiques, industriels et patrons de presse marchent ensemble pour mieux écraser sous leurs pompes en croco les visages des 99% de gens qui galèrent. Or un système dans lequel un "faisceau" de forces politiques s’unissent pour servir des intérêts communs, ça porte un nom et ce nom c’est "fascisme". Pouvez gesticuler en disant qu’il n’y a (pour l’instant) pas de répression violente comparable à celle de l’Italie sous Mussolini, mais la base étymologique du "faisceau" ("fascio") est bien là et c’est un bon début. De même, la réduction de ce que nous sommes à "travailler pour vivre et vivre pour travailler", c’est la base d’un esclavage qui ne dit pas son nom.
     
    On pourrait continuer en évoquant par exemple la laïcité qui en principe protège la "liberté" de culte mais qui, de plus en plus, tend plutôt à l’interdire. Ou encore les droits de l’homme parmi lesquels égalité et fraternité (article premier), "droit à la vie et à la sûreté des personnes" (très relatif pour qui se retrouve à la rue), interdiction de l’esclavage (article 4) et corrélativement : "droit au travail, au libre choix de son travail [...] et à la protection contre le chômage" ; interdiction de la torture sauf à Guantanamo ; "liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit", monsieur Snowden et (madame ?) Manning apprécieront ; liberté de réunion et d’association pacifique ; "droit au repos et aux loisirs" (article 24) ; "droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires" (article 25) ; sans oublier l’article 30, le plus important  : "Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés". Comme par exemple le fait de priver le plus grand nombre de travail et des moyens de sa subsistance au prétexte de ne pas toucher au "droit de propriété" mentionné à l’article 17 (et qu’il convient au nom de la "liberté" de protéger quitte à bafouer les 29 autres droits de la Déclaration).
     
    J’ai le regret de vous informer, monsieur Gerfaut, que vous vivez dans un monde qui n’existe pas. Cependant je ne vous juge pas, c’est votre problème... je suis juste un peu triste de voir combien les stratégies pour renverser le sens des mots et faire passer des vessies pour des lanternes fonctionne. Les oligarques en place ont tiré les leçons du passé mais ils poursuivent toujours les mêmes objectifs de pouvoir et de domination sur les masses. Seulement puisqu’ils ont vu que frontalement ça ne marchait pas, ils nous font maintenant du fascisme et de l’esclavage "soft" et sous couvert d’une novlangue très efficace. "Nul n’est plus esclave que celui qui se croit libre sans l’être", sad but true !



  • 16 votes
    lloyd henreid lloyd henreid 23 septembre 2013 15:07

    « Je peux vivre de ma retraite. Je peux payer mon loyer. Mais tout le reste : la voiture, les loisirs, les habits, il faut pas mal dépenser pour cela. Et alors je me suis dit : "Tant que tu peux encore travailler, tu essaies de le faire." » (à partir de 22:01)
     
    « Avant, quand j’ai commencé comme serveuse, que j’étais payée en D-Mark, j’étais satisfaite. Je travaillais dans un hôtel, c’était difficile, mais ma chef me récompensait quand je faisais bien mon travail. Je recevais plus d’argent pour ça. Et on était contents : je pouvais payer mon appartement, on pouvait aller au cinéma. Je pouvais aller nager. Mais aujourd’hui je ne peux rien faire de tout ça. » (à partir de 9:38)
     
    Dictionnaire Larousse : esclavage, nom masculin.
     
    « Fait pour un groupe social d’être soumis à un régime économique et politique qui le prive de toute liberté, le contraint à exercer les fonctions économiques les plus pénibles sans autre contrepartie que le logement et la nourriture. »

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