• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Les commentaires de therasse



  • vote
    therasse 21 juillet 2011 18:14

    Bravo à Sophie Aram ! Et ce qu’ elle dit aujourd’hui est valable pour tous les journalistes qui, aujourd’hui disent que le tout Paris savait, que tout le monde savait, car s’ils savent et déclarent aujourd’hui que tout le monde savait c’est qu’ils savaient eux aussi mais que la taille microscopique de leurs bijous de famille était telle qu’ils n’ont pas osé relater ce qu’ils savaient.


    Les vérités sont aujourd’hui sues au sein du microcosme parisien des médias, de la politique et parfois du show biz. Mais ça se limite là quand la respectabilité des notables serait susceptible d’être écornée par d’éventuelles révélations.

    Non seulement ils évitent de dire les choses, mais quand ils savent que la rumeur circule, notamment via Internet, ils font appel à des communicants qui leur disent comment il convient de présenter les choses afin de faire le moins de vagues possible en attendant d’étouffer progressivement les brasiers naissants.

    Et tout ça s’appelle la démocratie, l’indépendance de la presse, la liberté d’expression, le droit à l’info objective.

    Merde à la presse d’opinion ! Livrez nous les faits ; on est assez grands pour se faire son opinion soi-même.   


  • 7 votes
    therasse 21 juillet 2011 17:47

    Le silence des médias et de tous les partis politiques, c’est bien là qu’est la question. Cela traduit-il une parfaite servilité, complicité ou connivence des médias ou une absence d’indépendance de la presse ? 


    Un silence quasi-généralisé depuis 50 ans est forcément imposé. Et pourquoi imposer le silence aux participants si ce qui se dit dans les murs de ces hôtels est innocent ?

    Les politiques perdent-ils de vue qu’ils ne sont que des mandataires du peuple et qu’à ce titre ils sont tenus de rendre compte de leurs actes, des débats auxquels ils participent ?


  • 1 vote
    therasse 17 juillet 2011 22:13

    Quel politique français aura-t’il les bijoux de famille suffisamment juteux pour confirmer ce que Reopen, appuyé par d’innombrables personnalités scientifiques ont abondamment démontré à savoir que le 11 septembre était un coup monté par les faucons en vue d’une part de contrôler les sources d’énergie comme le dit Marine mais également de s’enrichir sur le dos du contribuable grâce au commerce des armes lourdes.

    Pour rappel, Carlyle, principal fournisseur de l’armée américaine en armements a un conseil d’administration des plus suspects. Les noms de Georges Bush, Oliver Sarkozy, demi frère du nabot, Shafik Ben Laden, demi-frère de l’ex-vedette du terrorisme islamiste, s’y côtoient fraternellement et y font leurs petites affaires.
    Les journaleux français doivent savoir tout ça. Mais ces tartuffes soumis autant qu’arrivistes n’ont rien d’un Voltaire ou d’un Zola. Ils n’informent que sous la dictée de leurs patrons, les potes du président précité.




  • 6 votes
    therasse 13 juillet 2011 18:22

    La presse d’aujourd’hui, c’est la prostitution, la vraie, encadrée par les réseaux internationaux de marchands d’armes !


    Mais celle-là, aucun pouvoir ne cherchera à l’abolir.


  • 1 vote
    therasse 7 juillet 2011 21:20

    Tout ça incite à réfléchir, une fois de plus sur les manipulations médiatiques.


    Ce matin, sur LCI j’ai entendu la présentatrice, qui évoquait l’affaire Strauss Kahn, relater l’intervention de l’avocat de Nafisatu Dialo afin de tenter d’obtenir le retrait du procureur. Elle a commencé sa phrase à peu près comme ceci : "Kenneth Thomson, QUI A PROBABLEMENT BESON D’EXISTER ? a......".
    Pourquoi ce commentaire que j’ai rédigé en majuscules ? Sinon pour tenter de discréditer de manière quelque peu subliminale l’avocat de l’accusation et donc la présumée victime elle-même ?
    Cette dame a bien évidemment lu le prompteur. Mais justement, on ne peut donc pas dédouaner LCI en mettant cette expression sur le compte de l’improvisation. Il s’agit donc bien d’une manipulation préméditée.
    Quand on est un peu attentif, ce type de formatage de l’opinion est extrêmement fréquent sur les chaines hexagonales. On ne nous informe pas, on nous formate en permanence. 
    Dans beaucoup de pays il y a les religions d’état ; chez nous ce sont les médias qui jouent le rôle normatif de ces mythologies. 


  • 7 votes
    therasse 7 juillet 2011 19:27

    Qui donc est à l’origine du torrent de merde qui engloutit le PS ?


    Nafissatou Dialo, Piroska Nagy, Tristane Banon, l’hôtesse de l’air qui a collé deux claques à DSK, les innombrables femmes qui ont été harcelées par cet individu ou tous les socialistes qui ont pris fait et cause pour le milliardaire rose dès les premières heures, sans aucune connaissance du dossier pénal mais en parfaite connaissance par contre de ses problèmes notoires ?

    Qu’on critique les juifs pour leur judéité, la loi l’interdit fort à propos. Mais que les juifs prennent unanimement la défense d’un présumé violeur, uniquement en raison de l’auréole de sainteté qu’est sensée lui conférer sa judéité ou son appartenance au Bilderberg, ça devrait également être sous le coup de la loi. Vous ne trouvez pas, Monsieur Valls ? 



  • 1 vote
    therasse 6 juillet 2011 18:15

    Laissons la justice faire son boulot.....comme à Toulouse voulez-vous dire ? Là où la justce s’est commuée en blanchisserie, mais n’a toujours pas élucidé les 192 disparitions et meurtres de prostituées.

    Efficace et indépendante la justice française !!


  • 1 vote
    therasse 6 juillet 2011 18:11

    Si Tristane Banon était une mythomane, elle aurait situé les faits beaucoup plus tard lors de sa révélation en 2007. Car là, DSK gagne cinq années de prescription. Si les faits devaient malheureusement être qualifiés d’agression sexuelle et non de tentative de viol, l’action serait prescrite.


     


  • 9 votes
    therasse 6 juillet 2011 15:03

    Je ne suis ni juif ni antisémite, mais il faut bien reconnaître que la horde qui s’est mobilisée afin de blanchir DSK faisaient tous partie de la communauté des intellectuels juifs ou d’origine juive. 


    Allez voir sur Wikipedia le pedigree de BHL, Jean-François Kahn, Badinter, Jean Daniel, Zemmour (qui a minimisé les faits) , Finkielkraut, Moscovici, Fabius, Kouchner. Compte tenu des trois casseroles que traîne DSK, de ses problèmes notoires de défaut de contrôle de ses pulsions sexuelles et violentes, cette solidarité communautaire, la mobilisation de cette "caste" parisienne dont parlait Rachida Dati a de quoi choquer.

    L’acharnement de Manuel Vals, son pote du Bilderberg ne surprend pas par contre. A ce propos, on est en droit de se demander si ces gens qui ont appartenu un jour au Bilderberg, qui ont donc un jour été dans le secret des dieux, qui savent comment se décident les choses à l’échelon international, ne sont pas devenus par voie de conséquence des intouchables. Imaginez que l’un d’entre eux finissent un jour en marge de la société, que de secrets ils pourraient divulguer !

    Croyez-vous qu’on prendrait le risque d’abandonner ces gens-là aux rigueurs qu’une saine justice impliquerait ?


    Liste des participants au Groupe Bilderberg 2000 (dont Strauss Kahn) et 2008 qui incluait Manuel Vals parmi ses invités.

    Dès lors que connaissant la notoriété d’obsédé sexuel d’un quidam, quel qu’il soit, un groupe d’individus d’une même communauté ou unis par un lien quelconque (socialistes par exemple ou Bilderberg), défendent bec et ongles ce quidam, alors que celui ci est inculpé pour un délit ou un crime en rapport avec des pulsions d’ordre sexuel et ce dans les termes et en affichant l’assurance qui fut celle du premier week end de l’affaire new yorkaise, j’ai bien envie d’évoquer une autre solidarité du même type, celle de la mafia. 

    Ne perdons jamais de vue que l’affaire Piroska Nagy et Banon était déjà connue du tout Paris, même si l’une n’avait toujours pas déposé de plainte et si l’autre avait accepté un arrangement afin d’éviter les vagues. Depuis elle est claire dans ses affirmations : ses faveurs ont été obtenues par coercition :

    "Yo habría tenido problemas tanto si aceptaba como si no", escribió Nagy en una carta dirigida al comité que investigaba su relación. Según la economista, que abandonó el FMI poco después del affaire y ahora trabaja en el Banco Europeo para la Reconstrucción y el Desarrollo,Strauss-Khan abusó de su posición de poder, y ella aceptó mantener una relación sexual por miedo a represalias en su trabajo.

    En la carta, Nagy, una mujer rubia de 53 años que estaba casada cuando inició su relación con el político francés, también advirtió al comité que el director del FMI era "una persona con un problema que le hace poco apto para liderar una institución en la que hay mujeres bajo su dirección".



  • 4 votes
    therasse 1er juillet 2011 19:34

    Conclusion de cette histoire : Si un mec veut violer une nana aux States, il est impératif de choisir une menteuse et de préférence aux relations pas très nettes.



  • 4 votes
    therasse 14 juin 2011 23:41

    Afin de contrer Morano à propos du modèle suédois, Zemmour a dit une grosse connerie en évoquant le taux de suicide en Suède :

    Comme on peut le constater, les taux de suicide en France (18ème) et en Belgique (15ème) sont bien plus dramatiques qu’en Suède (28ème).


  • 7 votes
    therasse 13 juin 2011 12:40

    De droite ou de gauche, je n’avais encore jamais vu et entendu un politicien dénoncer cette assemblée incompatible avec la démocratie, comme il l’explique par ailleurs très bien.


    Encore une fois, je ne suis pas d’extrême droite, mais si un individu, fût-il fasciste, dénonce un danger évident pour la démocratie, on ne peut que lui donner raison.

    Pour moi, seules les idées sont intéressantes ; je n’ai rien à cirer de l’identité de qui les exprime.

    Si on devait rayer de ses fréquentations les gens qui se trompent ou se sont trompés un jour, on ne verrait plus grand monde.
     


  • vote
    therasse 12 juin 2011 01:12

    Mais c’est un fait divers classique, un viol aggravé du fait de la toute puissance du violeur, si les faits finissent par être confirmés. Tout le tintamarre d’une certaine "caste parisienne" -comme l’appelait récemment Rachida Dati sur Canal- en vue de focaliser l’attention sur cette fameuse et bien pratique présomption d’innocence, n’a pour unique but que de gagner du temps jusqu’à ce que la justice des riches harcèle la victime, la tourne en bourrique jusqu’à ce qu’elle finisse par commettre une erreur, un faux pas qui permettra d’obtenir l’acquittement. 


    C’est du déjà vu, sauf que chez nous tout se passe derrière l’opacité des murs des palais de justice. La présomption d’innocence, le secret de l’instruction et, in fine, l’interdiction de commenter une décision judiciaire permettent une totale étanchéité entre le milieu judiciaire et les citoyens. Il est donc beaucoup plus aisé d’étouffer une affaire dès lors qu’elle s’oriente vers des notables.

    Il subsiste toutefois un indice qui permet de subodorer un fonctionnement déficient de la justice quand des notables sont disculpés mais qu’on cesse de chercher ailleurs les vrais coupables. 

    Disculper mais ne plus chercher ailleurs, c’est troublant, comme disait Bigard à propos du 11 septembre. 


  • 5 votes
    therasse 11 juin 2011 10:27

    La question centrale, celle qu’il est légitime et urgent de se poser en démocratie :

    Comment a-t’on pu et peut-on encore aujourd’hui ignorer internationalement ce type d’assemblées où le sort du monde se dessine ? Comment a-t’on pu obtenir une complicité aussi large de l’ensemble des merdias et de la classe politique de gauche comme de droite ?

    Qu’il s’agisse d’ignorance, de soumission ou de complicité volontaire c’est extrêmement grave, car ça remet en cause la notion même de démocratie.

    Ce silence généralisé ne constitue-t’il pas la preuve en soi de la gravité de ce qui se dit et se trame derrière les murs de ces hôtels luxueux ?

    Pour rappel, à l’usage de ceux qui seraient tentés de me traiter de soucoupiste, ces idiots inutiles qui continuent à contester jusqu’à l’existence même de ces réunions occultes :

    A noter que DSK , Kouchner et la reine Christine (Ockrent) y avaient été conviés avant leurs ascensions fulgurantes.


  • 24 votes
    therasse 11 juin 2011 10:11

    Comment a-t’on pu, en France, ignorer pendant si longtemps qu’une commission d’enquête tout ce qu’il y a d’officielle, s’était tenue aux USA et avait révélé toutes ces atrocités ?


    Quand se décidera-t’on à lancer un mandat d’arrêt international contre Georges Bush et les juristes complices de ces atrocités à ranger incontestablement sous l’appellation de crimes contre l’humanité ? 


  • 4 votes
    therasse 11 juin 2011 10:06

    Gageons que de nombreux citoyens souhaiteraient en l’ occurrence que ce soient les François Morel qui ferment leur gueule !


    Les milieux judiciaire et politique ont été depuis bien trop longtemps recouverts d’une chape de plomb pour qu’on puisse souhaiter que ça continue.

    Les médias et certains humoristes complaisants, cette mafia parisienne, aura beau s’efforcer de continuer à souhaiter que l’omerta complice se perpétue ; aujourd’hui chacun a compris ce qui se passe au sein des milieux privilégiés parisiens, à savoir la volonté à tout prix de maintenir les avantages acquis....des nantis. 

    Les viols travestis rhétoriquement en "séduction lourdingue", les présomptions d’innocence à l’usage exclusif des proches du sérail n’y feront rien. 



  • vote
    therasse 4 juin 2011 11:39

    Les américains ont refusé l’hospitalité à l’innocent ou au violeur DSK. Nul ne saura jamais ce qu’il en est compte tenu des méthodes qui seront bientôt mises en oeuvre afin de disculper l’enfant Jésus.


    Tous les juifs de Paris, Badinter, BHL, Jean-François Kahn, aujourd’hui Thierry Levy invoquent la présomption d’innocence comme allant de soi.

    Mais que signifie le concept de présomption d’innocence ?

    Une présomption n’est pas une preuve. C’est un indice qui cumulé avec d’autres finit par emporter la conviction d’un policier, d’un procureur, d’un juge ou d’un jury.

    Dès lors, une présomption ne devrait jamais être qualifiée "d’innocence" ou de "culpabilité". Il s’agit d’éléments pour le moins troublants qui seraient plutôt susceptibles de déboucher sur une inculpation plutôt que sur un non-lieu, donc d’aller dans le sens d’un jugement défavorable au prévenu.

    Donc, si on tient à préciser de quel type de présomption dispose le ministère public, il s’agirait plutôt de d’éléments qui auraient tendance à orienter l’enquête vers la culpabilité.

    Mais nul n’est évidemment reconnu définitivement coupable avant qu’il n’ait épuisé tous ses recours possibles : premier degré, appel, cassation. Et c’est à ce niveau qu’on peut invoquer le concept de "présomption d’innocence" ; le prévenu a donc droit jusqu’au procès aux égards dûs à un honnête homme, jusqu’à preuve définitive du contraire.

    Cependant, nul n’empêchera jamais un citoyen de se faire une opinion et d’éprouver une succession de sentiments au fil du temps.

    Je me suis levé très tôt ce samedi-là et ai reçu l’info sur mon PC. Quel ne fut alors mon ETONNEMENT d’apprendre la nouvelle ! Ensuite, j’ai DOUTE toute la journée jusqu’à la sortie menotté de DSK. Là, j’ai commencé à ressentir ou échaffauder une PRESOMPTION DE CULPABILITE. Bien sûr, les images d’un présidentiable menotté avaient de quoi surprendre ; mais quand on connaît les protections dont jouît un citoyen aux Etats-Unis dès les premiers instants de la garde à vue, on se dit que le procureur avait forcément des biscuits pour agir de la sorte. 

    Quand, ensuite, des fuites nous ont appris de quels éléments matériels disposait l’accusation -sperme sur le chemisier de la soubrette et sur la moquette, ADN conforme, hématome provoqué par un choc sur l’arête d’une armoire conforme au récit de la victime, ma PRESOMPTION s’est définivement RENFORCEE dans le sens de la culpabilité de l’un et de sincérité de la demoiselle. 

    Sommes nous en droit de ressentir, d’ avoir et d’émettre des opinions dans un état démocratique ? Doit-on impérativement en rester à la présomption d’innocence ? Ne suffirait-il pas de rappeler aux télespectateurs et lecteurs des médias qu’on en est encore au stade des présomptions sans en préciser la nature ? Culpabilité ou innocence de l’enfant-Jésus, chacun est-il encore en droit de se faire sa religion ?

    A moins qu’il n’y ait que l’éxecutif qui, comme dans l’affaire Colonna, ait le droit de décréter dès le tout début de l’enquête qui est coupable ? Et de suggérer insidieusement l’innocence présumée d’un membre du gouvernement quand celui-ci est poursuivi par sa secrétaire pour harcèlement sexuel ou viol, le temps de voir si les victimes auront "les épaules suffisamment solides pour poursuivre leur démarche accusatoire" ?

    A propos, qu’est donc devenue cette commissaire de police qui avait eu maille à partir avec Monsieur Tron ?


  • 5 votes
    therasse 2 juin 2011 09:32

    On s’en prend beaucoup aujourd’hui aux "délateurs", aux "dénonciateurs" aux "balances" sensés faire le lit de l’extrême droite. Mais, au fond, qui est à l’origine de ce sentiment, de cette nausée qui se répand chez les citoyens ?

    Ceux qui mettent sous l’éclairage des médias des faits qui se passent en coulisse et le sentiment d’impunité des gens de pouvoir ou ces délinquants du "haut du panier ... de crabes" qui ont de tous temps profité de leur position "privilégiée" afin d’en tirer des profits personnels, sous toutes les formes (fric, sexe, avantages en nature...) au mépris de toute considération pour la personne humaine.
    Est-il urgent que les dénonciations cessent afin de préserver la stabilité des institutions et celle de ces nantis élus à l’aveugle par des citoyens qui ignoraient leurs turpitudes faute d’avoir été informés par les médias ?
    Ou est-il capital que les comportements délictuels, voire criminels de ces tartuffes soient sanctionnés. Que ces gens disparaissent de la scène publique. 
    Je rappelle qu’on a sauvé le soldat Baudis il y a quelques années mais qu’on n’a toujours pas résolu les crimes et disparitions des 192 prostituées toulousaines.
    Et la presse continue à s’interroger quant à ce qu’elle peut révéler ou non de la vie privée de ces guignols.
    Ne croyez-vous pas que le statut d’un homme public susceptible d’être soumis aux suffrages des électeurs implique à un moment précis, celui où on glisse le bulletin dans l’urne, de TOUT connaître des candidats proposés aux suffrages et que c’est à l’électeur de décider in fine ce qui est ou non déterminant au moment du choix.
    Un libertin n’aura rien à cirer de la présence de DSK dans une boite d’échangistes et évidemment, ce n’est pas interdit dans l’absolu ; par contre un puritain ne l’acceptera pas et attribuera son suffrage à un autre candidat. A noter que le puritanisme, lui non plus, ne tombe pas sous le coup de la loi.
    De même, être riche n’est ni un délit, ni un péché. Mais les citoyens de gauche n’ ont-ils pas le droit de savoir que leur favori baigne dans une telle opulence ? TOUS les français considèrent-ils qu’il y a parfaite compatibilité entre un tel confort matériel et les valeurs de la gauche ? Je n’en suis pas sûr.
    Les actes de harcèlement dénoncés au Grand Journal de Canal par Rachida Dati et Christine Ockrent par de nombreux hommes politiques, aujourd’hui "stressés, regardant leurs pompes en se disant que ce ne serait pas plus mal si on pouvait parler d’autre chose",
    ne doivent-ils pas eux-aussi être dévoilés. Ne sont-ils pas également susceptibles de changer le choix de l’électeur ?
    Une démocratie, c’est un choix . Un choix que chaque citoyen fait périodiquement. Et pour qu’une démocratie existe, il faut, il est impératif que ces choix soient éclairés par des journalistes neutres, objectifs et respectables, pas des "marchands de tapis", des propagandistes comme beaucoup d’entre ceux qui sévissent actuellement dans le bac lumineux. 
    Il y aurait bien une solution pour que les journalistes puissent faire honnêtement leur job, sans pour autant déclencher des tsunamis : il suffirait que les "mandataires de la nation" soient irréprochables.
    Au lieu de s’en prendre aux citoyens qui se tirent la tige devant leur écran d’ordinateur, qu’ils en fassent donc autant, ça soulage et ça fera moins de vagues que de se livrer à des massages chinois un peu trop prononcés avec leur secrétaire.  


  • 2 votes
    therasse 27 mai 2011 19:37

    Sorry ! Mais je viens de me rendre compte que la vidéo où Rachida Dati et Christine Ockrent se lâchent littéralement sur le cas Strauss Kahn est la suivante. 

    J’avais cru que l’ensemble de l’émission se trouvait sur une seule vidéo.
    Ecoutez et régalez-vous. Il a fallu une semaine pour que deux femmes autorisées et qui connaissent les turpitudes du pouvoir, parlent sans détour des harcèlements dont elles ont eu connaissance dans les coulisses et de l’assurance d’impunité des politiques.


  • vote
    therasse 27 mai 2011 12:13

    Le problème avec les politiques dans un débat intellectuel, c’est qu’ils s’expriment et se comportent systématiquement comme s’ils étaient en campagne électorale.


    Objectivité et analyse en profondeur sont donc par définition bannies de leur discours.

    Illustration dans cette vidéo.