Mercredi 4 janvier 2012 :
2012, l’année des faillites bancaires ?
La BCE a prêté 489 milliards d’euros (sur 3 ans à 1 %) à 523 banques européennes, parce que le marché interbancaire ne fonctionne plus (les banques n’ont plus confiance entre elles). Que font les banques de cet argent ? Elles le replacent à la BCE !!! 453 milliards exactement sont placés à la banque centrale, au jour le jour, à un taux inférieur à ces 1 % l’an. Les banques perdent donc de l’argent sur cette opération. C’est Ubu-banque.
Que pourraient-elles faire d’autre ? Des crédits aux entreprises et aux particuliers ? Mais avec la récession, le taux d’impayés augmente, c’est trop risqué.
Acheter des emprunts d’Etat qui rapportent de 3 à 7% (France, Italie, Espagne, mettons la Grèce de côté) ? Voilà une opération qui serait très rentable (emprunter à 1% et prêter à 3% ou plus), mais un pays peut faire défaut, aucun n’est à l’abri (ou il peut voir ses taux monter, ce qui diminue la valeur de ses anciens emprunts). Résultat : les banques choisissent la sécurité, quitte à perdre de l’argent.
Tout cet argent ne rassure même pas les partenaires étrangers, la preuve : la BCE a accordé aujourd’hui 31 milliards de prêts en dollars à des banques de la zone euro qui ont du mal à s’en procurer sur les marchés. Si une banque américaine ne prête pas de dollars à une banque européenne, qui possède pourtant des milliards d’euros de liquidité provenant de la BCE, cela signifie qu’elle doute de sa solvabilité, elle pense qu’elle peut faire faillite avant de rembourser ce prêt. Résultat : la BCE s’y colle (elle se procure ces dollars auprès de la Fed).
Tout cela nous montre un système bancaire qui agonise lentement, qui connaît un grave problème de solvabilité, et pour lequel un déluge de liquidités (comme celui que vient de faire la BCE) ne fait que repousser les échéances.
Les banques ne valent vraiment plus grand chose, la preuve : la plus grande banque italienne, Unicrédit, annonce une décote de 43 % pour son augmentation de capital (son action cote 5,705 euros à la bourse de Milan, elle émet des actions à 1,943 euros pour lever des fonds).
Les actions bancaires ont déjà perdu environ 90 % de leur valeur depuis la crise de 2008, mais divisez encore leur cours par deux pour avoir une idée à peu près plus juste, et encore.
Bonne année 2012 malgré tout et, ce sera le conseil pour cette nouvelle année, intégrez le risque bancaire dans vos décisions patrimoniales (c’est-à-dire ouvrez plusieurs comptes pour répartir les risques, achetez de l’or physique, privilégiez les actifs réels aux actifs papiers i.e. gérés par les banques), parce que nous risquons fort de connaître, en France et en Europe, des faillites bancaires.
Philippe Herlin.
http://ladettedelafrance.blogspot.com/2012/01/2012-lannee-des-faillites-bancaires.html
Record battu ! Les banques européennes placent 453 milliards d’euros de liquidités auprès de la BCE !
Un nouveau record est franchi. Les banques européennes ont placé mardi 453,18 milliards d’euros auprès de la Banque centrale européenne (BCE) après avoir déposé 446,3 milliards d’euros euros lundi.
Le précédent record remonte au 27 décembre dernier : 452 milliards avaient été déposés. La veille, le 26 décembre, un précédent record avait déjà été enfoncé.
Les banques ont en effet les poches pleines de liquidités depuis que la BCE a procédé à une opération inédite de refinancement en accordant 489 milliards d’euros de prêts à trois ans à 1%, le 21 décembre. Avec cette manne, elles peuvent rembourser leur propres échéances ou souscrire aux emprunts d’Etat, comme elles l’ont fait par exemple pour les bons du Trésor italiens fin décembre.
Mais pour le surplus, comme elles ne veulent pas prendre le risque de se prêter en elles, les banques préfèrent placer leur argent… auprès de la BCE, qui pourtant ne les rémunère qu’à 0,25%. Elles préfèrent donc être perdantes, mais rester méfiantes vis à vis de leurs consoeurs et concurrentes, ce qui montre que le marché interbancaire n’est toujours pas revenu à son fonctionnement d’avant la crise de 2008.
La poursuite de la crise de la zone euro combinée aux nouvelles exigences de Bâle III explique en partie cette situation. L’autre explication tient à un changement des pratiques des banques, qui ont modifé la gestion de leurs liquidités depuis la crise précédente provoquée par la faillite de la banque américaine Lehman Brothers en octobre 2008.
Mercredi 4 janvier 2012 :
Nouveau record absolu des dépôts des banques à la BCE.
Les banques de la zone euro ont déposé 453,18 milliards d’euros auprès de la Banque centrale européenne (BCE) entre mardi et mercredi, soit un nouveau record absolu, a annoncé mercredi l’institution monétaire européenne.
Ces dépôts au jour le jour ont battu des records ces dernières semaines, ce qui témoigne de profonds dysfonctionnements du marché du prêt interbancaire, malgré les efforts de la BCE pour abreuver les banques en liquidités.
Pronostic : il n’y aura jamais de dette commune en zone euro.
La zone euro va exploser.
Jeudi 8 décembre 2011 :
Crise : Draghi douche les espoirs d’une intervention massive de la BCE.
Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a douché jeudi les espoirs d’une intervention massive de son institution face à la crise, appelant plutôt les gouvernements à "faire le maximum".
A l’adresse des dirigeants européens réunis à partir de la soirée à Bruxelles, il a appelé de ses voeux un nouveau "pacte budgétaire" en zone euro, pour enrayer l’envol de la dette des Etats.
"La responsabilité ultime d’enrayer la crise appartient aux responsables politiques", a-t-il répété.
M. Draghi a estimé que si ce pacte budgétaire devait être doté d’un "cadre légal crédible", il était "tout aussi important qu’il soit mis en place rapidement", une manière de s’opposer à des procédures trop longues de ratification en cas de modification des traités européens.
Le président de la BCE s’est par ailleurs dit "surpris de l’interprétation de ses propos" après un discours devant le Parlement européen la semaine dernière.
Certains médias et économistes avaient alors affirmé que M. Draghi serait disposé à intervenir massivement en soutien des Etats, une fois mises en place les réformes institutionnelles.
Loin de nourrir ces espoirs, le président de la BCE a dit qu’en matière de soutien aux pays en détresse, sa "préférence allait au FESF et au MES", soit au mécanisme déjà mis en place et à celui qui doit le relayer. M. Draghi les a jugés "parfaitement équipés" pour faire face à la crise de la dette.
Le président de la BCE a aussi exclu la possibilité d’intervenir davantage sur le marché de la dette publique comme le réclament certains Etats, notamment la France, soulignant une nouvelle fois que les achats d’obligations publiques qu’effectue déjà la BCE sont "limités" et "temporaires".
"Les traités interdisent un financement monétaire des Etats", a dit M. Draghi.
Il a aussi balayé la possibilité d’un financement des Etats par la BCE, mais via le Fonds monétaire international : "c’est incompatible avec les traités".
Le 28 novembre 2010, sur son blog, Jean Quatremer écrivait :
"La zone euro rongée de l’intérieur.
Pour dire les choses crument, la zone euro est attaquée, pour l’essentiel, non de l’extérieur par de mystérieux fonds spéculatifs américains ou chinois, mais de l’intérieur, par ses propres banques, assurances, fonds de pension, gérants de patrimoine, établissements financiers divers qui gèrent l’épargne des particuliers (votre assurance-vie, par exemple, ou votre livret A), des entreprises et leurs propres fonds.
Ce sont eux qui, en effet, possèdent la très grande majorité de la dette européenne et ce sont donc eux qui font grimper les taux d’intérêt, acculant certains pays de la zone à la faillite.
Prenons le cas irlandais : fin 2009, selon des statistiques de la Banque centrale européenne (1), sa dette publique était de 64 % du PIB (elle est maintenant de 98 %), soit 104 milliards d’euros. Sur cette somme, 75 milliards étaient possédés par des non-résidents.
Mais là où cela devient intéressant, c’est que sur ces 75 milliards, 15 milliards seulement appartiennent à des établissements qui ne sont pas dans la zone euro (pour l’essentiel, des banques britanniques).
En clair, l’Irlande a été déstabilisée par les établissements de la zone euro et par personne d’autre.
La Grèce, ce n’est pas un hasard, est dans la même situation : 78 % de sa dette souveraine est possédée par des non-résidents, ces non-résidents étant à 85 % domiciliés dans la zone euro.
Au Portugal, manifestement le prochain domino, la proportion est respectivement de 78 % et de 80 %...
L’Espagne, elle, est moins exposée, ce qui fait douter d’une contagion : seulement 55 % de sa dette est possédée par des non-résidents, dont 65 % sont des résidents de la zone euro.
On ne peut manquer de remarquer que ce sont les pays qui ont le plus internationalisé leur dette, même au sein de la zone euro, qui sont les plus fragiles : en vendant leur dette hors de leurs frontières, les États ont renoncé à exercer un quelconque contrôle.
Est-ce un hasard si l’Italie, dont la dette était pourtant, fin 2009, de 115 % du PIB, reste à l’abri des turbulences ? De fait, seule 34 % de sa dette est possédée par des non-résidents.
De même, la dette britannique, qui explose pourtant, n’est internationalisée qu’à hauteur de 28 %, et, hors UE, l’américaine à 50 % et la japonaise (plus de 200 % du PIB) à moins de 5 %...
Et la France ? Sa dette n’est détenue qu’à 55 % par des non-résidents, mais elle possède la dette la plus internationalisée, puisque 45 % de celle-ci appartient à des établissements hors zone euro.
Autrement dit, les « marchés » qui déstabilisent la zone euro, ce sont, pour l’essentiel, nos propres banques qui ont pourtant été sauvées par l’endettement des États qu’elles leur reprochent désormais.
Ce sont elles qui mettent en péril, au nom de la défense de l’épargne qu’elles collectent, l’économie de ces pays, voire la survie de la monnaie unique.
Mercredi 23 novembre 2011 :
Maintenant, ce n’est plus seulement la périphérie de la zone euro qui est touchée par l’explosion des taux d’intérêt.
Maintenant, le cœur de la zone euro lui-même est touché : le cœur de la zone euro voit ses taux d’intérêt devenir exorbitants.
Les investisseurs internationaux n’ont plus confiance dans six Etats européens.
Pour six Etats européens, les taux des obligations à 10 ans sont au-dessus de 5 %.
Belgique : 5,483 %.
Espagne : 6,646 %.
Italie : 6,969 %
Irlande : 8,207 %.
Portugal : 11,313 %.
Grèce : 29,041 %.
Aujourd’hui, il n’y a plus que trois personnes qui peuvent empêcher l’explosion de la zone euro.
Qui sont les trois personnes qui peuvent empêcher l’explosion de la zone euro ?
1- Dieu.
2- Le petit papa Noël.
3- Chuck Norris.
Le nouveau président de la BCE, l’Italien Mario Draghi, a redit à Francfort sa fidélité à l’orthodoxie défendue par son prédécesseur, le Français Jean-Claude Trichet.
Le rôle de la BCE est de défendre la stabilité de la monnaie, un point c’est tout, a-t-il martelé. "C’est la contribution majeure que nous pouvons apporter pour soutenir la croissance, la création d’emplois et la stabilité financière", a-t-il dit.
Pourtant, de plus en plus de dirigeants européens estiment que seule l’institution monétaire est à même de contenir la crise, en mettant beaucoup d’argent sur la table pour acheter la dette des pays en difficulté.
La France est ainsi revenue à la charge sur ce thème, le Premier ministre espagnol José Luis Zapatero, dont le pays est de plus en plus dans le viseur des marchés, a fait de même. Sans parler des investisseurs, qui placent dorénavant tous leurs espoirs sur cette option.
"Comme sauveur de l’Italie, mais aussi des autres pays précaires, il n’y a que la BCE", commentait l’analyste allemand Robert Halver, de Baader Bank, "c’est la seule à pouvoir lutter contre l’explosion nucléaire de la zone euro".
A Rome pourtant, le nouveau chef de gouvernement Mario Monti a affirmé ne "pas voir de raison de modifier" le mandat de la BCE. Il a annoncé un mini-sommet avec le président français Nicolas Sarkozy et Mme Merkel jeudi prochain à Strasbourg.
Mais l’obstacle principal, c’est l’Allemagne, qui refuse au nom de l’indépendance de la BCE et de son rôle de garant de la stabilité des prix de la laisser s’embarquer dans cette voie.
Mercredi 9 novembre 2011 :
Wall Street finit en chute, paniquée face à la crise italienne.
La Bourse de New York a fini en forte baisse mercredi, saisie par l’angoisse de voir l’Italie à son tour emportée par la crise de la dette : le Dow Jones a perdu 3,20 %, et le Nasdaq a perdu 3,88 %.
"Cette dégringolade des indices de Wall Street est logique au regard des craintes grandissantes de contagion. On avait vu la même chose en octobre avec la Grèce, et maintenant c’est l’Italie", a expliqué Lindsey Piegza, de FTN Financial.
"Cette inquiétude est justifiée : c’est la troisième économie de la zone euro, alors que la Grèce était en bas de la liste", a-t-elle poursuivi.
Le soulagement qui avait accueilli mardi l’annonce de la prochaine démission du chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a rapidement cédé la place à la crainte. Les taux d’intérêt de la dette italienne à dix ans ont atteint un nouveau record historique en dépassant les 7 %.
De tels taux, s’ils se confirment lorsque Rome émettra de la dette, risquent de représenter un poids bien trop lourd pour le gouvernement italien au moment où il cherche à réduire ses déficits.
"La pression du marché et l’incertitude politique ont fait passer l’Italie d’un risque de crise de liquidité à une crise de solvabilité", ont estimé les analystes de Natixis.
De nombreux analystes ont relevé que des taux à plus de 7 % avaient poussé la Grèce, mais aussi l’Irlande et le Portugal, à avoir recours à l’aide financière de leurs partenaires européens et du FMI.
"Mais les investisseurs ont en tête l’idée que le pays est trop gros pour faire faillite et trop gros pour être secouru", s’est inquiété Mace Blicksilver, de Marbleahead Asset Management.
Vendredi 4 novembre 2011 :
Italie : taux des obligations à 10 ans : 6,370 %. Record historique battu.
Les investisseurs internationaux n’ont plus aucune confiance dans la capacité de l’Italie à rembourser ses dettes.
Le graphique des taux de l’Italie montre que le quatrième domino va bientôt tomber.
Après la Grèce, après l’Irlande, après le Portugal, c’est maintenant le domino italien qui va tomber.
Banques : l’Union Européenne fait volte-face et reconnaît un besoin de recapitalisation.
La Commission européenne a reconnu mardi que de nouvelles banques allaient vraisemblablement devoir être recapitalisées en raison de la crise de la dette, un aveu qui contraste avec la position de déni maintenue jusqu’ici par Bruxelles, notamment face aux appels du FMI.
"Malheureusement, avec l’aggravation de la crise des dettes souveraines, de nouvelles banques auront peut-être besoin d’être recapitalisées" en plus des neuf qui n’ont pas réussi les tests de résistance effectués en juillet, a déclaré au cours d’une conférence de presse le commissaire à la Concurrence, Joaquin Almunia.
Dans ces circonstances, "je vais proposer cette année de prolonger les règles" mises en place en 2008-2009, après la faillite de Lehman Brothers, "afin de permettre aux gouvernements de continuer à aider publiquement leurs banques au-delà de 2011", a-t-il annoncé.
Ces déclarations ont coïncidé avec la publication des prévisions semestrielles du Fonds monétaire international, qui a souligné que "le niveau relativement bas de capitalisation des banques de la zone euro est une source d’inquiétude".
"Des difficultés dans un pays peuvent rapidement s’étendre à l’Europe. De là, cela pourrait se déplacer aux Etats-Unis — via des détenteurs d’actifs européens — et au reste du monde", souligne le FMI.
Sa directrice, Christine Lagarde, s’était attirée une volée de bois vert en Europe, aussi bien de la part de grandes banques que de gouvernements, lorsqu’elle avait déclaré, fin août, que face aux risques entraînés par la crise de la dette publique et la faiblesse de la croissance, les banques européennes avaient un besoin "urgent" de recapitalisation.
Petit à petit, plusieurs voix se sont toutefois élevées pour rejoindre cette position. En marge de la réunion des ministres des Finances européens vendredi et samedi à Wroclaw (Pologne), le ministre suédois des Finances Anders Borg ou sa collègue espagnole Elena Salgado ont ainsi plaidé pour une recapitalisation.
Mais les services du commissaire européen chargé des Affaires économiques, Olli Rehn, rappelaient encore récemment que "les banques européennes sont mieux capitalisées qu’elles ne l’étaient il y a un an".
"Il semble qu’il y a eu un tournant à 180 degrés dans toute une série de pays en réponse à notre diagnostic", a commenté sur France 24 l’économiste en chef du FMI, Olivier Blanchard.
Après les propos de Mme Lagarde, "la réaction initiale, c’est : « Monsieur, nos banques sont en parfait état. » La position maintenant de la plupart des pays européens c’est : « Oui, on a un problème », il faut en effet remettre du capital dans les banques.", a-t-il estimé.
Manifestement, avec les craintes de contagion de la crise de la dette, alimentées par la possibilité d’un défaut de paiement de la Grèce et la dégradation mardi de la note du crédit de l’Italie, l’analyse semble avoir changé à Bruxelles.
"Nous ne voulons pas assister à une crise systémique", a expliqué M. Almunia. "Sans une solution rapide, en fin de compte la facture ne fera que s’alourdir et les banques ne pourront plus remplir leur rôle crucial de financement de la croissance".
Le commissaire européen a reconnu qu’il aurait "préféré qu’on revienne plus tôt aux règles normales" de concurrence dans le secteur bancaire. "C’était mon intention jusqu’à cet été. Mais la situation à laquelle nous sommes confrontés plaide pour une prolongation du régime existant" permettant aux Etats européens d’aider leurs banques, a-t-il expliqué.
Mme Lagarde avait jugé que la meilleure solution serait "une recapitalisation substantielle et obligatoire avec des fonds privés et publics "si nécessaire".
En tout état de cause, faire appel au financement public ne doit intervenir qu’"en dernier recours", a mis en garde M. Almunia, encourageant les banques à se "financer sur les marchés et à prendre toutes les mesures possibles, comme la vente de filiales et la limitation des dividendes, avant de se tourner vers le soutien public".
Le gouverneur de la Banque centrale finlandaise, Erkki Liikanen, qui a lui-même plaidé lundi pour une recapitalisation des banques, a jugé également que c’était "avant tout la tâche des actionnaires".
Pour M. Blanchard toutefois, "si pour une raison ou pour une autre, elles ne lèvent pas les fonds sur les marchés financiers, à ce moment là", il faudra envisager "une aide publique, une intervention publique", sous forme de "prise de participations des Etats".
En clair :
Contribuables européens, préparez-vous à payer.
Contribuables, vous allez payer pour recapitaliser les banques européennes.
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