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Les commentaires de BA



  • 5 votes
    BA 29 janvier 2012 14:15
    Samedi 28 janvier 2012 :

    Crise de la dette : Berne a envisagé le pire.

    Le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann estime que la zone euro survivra à l’actuelle crise de la dette. Sinon on courrait à une « catastrophe », a déclaré samedi le ministre de l’économie au Forum économique de Davos (WEF). La Suisse a envisagé tous les scénarios.

    Le Conseil fédéral semble préparé à une désintégration de la zone euro. Le gouvernement a officiellement exigé que tous les scénarios soient envisagés, a relevé le Bernois devant quelques journalistes.

    M. Schneider-Ammann s’est entretenu lors de son séjour dans la station grisonne avec plusieurs ministres d’autres pays. L’incertitude est de mise, a-t-il observé à l’issue des échanges. Selon lui, une certaine psychologie est importante : « Nous ne devons pas parler de la situation de manière plus morose qu’elle ne l’est ».



  • 3 votes
    BA 19 janvier 2012 18:51
    Jeudi 19 janvier 2012 :

    L’écart entre Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy se réduit comme peau de chagrin, selon les derniers résultats de l’enquête quotidienne Ifop-Fiducial pour Paris-Match publiés jeudi. 

    Si François Hollande reste en tête avec 27 % des intentions de vote au premier tour de l’élection présidentielle, malgré un léger recul d’un point, le président sortant et la candidate du Front national ne sont plus séparés que par deux points.

    Nicolas Sarkozy perd un point avec 23 % des intentions de vote alors que Marine Le Pen est créditée de 21 % des intentions de vote, soit un point de plus. 

    François Bayrou arrive en quatrième position avec 12 % des suffrages, soit un demi-point de moins par rapport au précédent sondage.




  • 9 votes
    BA 11 janvier 2012 22:45
    Mon déjeuner au Fouquet’s, brasserie populaire.

    Récit d’un déjeuner ordinaire, au coût modique de 146 euros.

    Il me faut une brasserie de rechange. Je demande à un smartphone de ma connaissance de m’en trouver une : il me renvoie à un videocast conso de Christian Estrosi, qui explique sur l’antenne de RFI que le Fouquet’s a tout d’une bonne "brasserie populaire". Satisfait, je me mets en route.

    J’entre par la grande porte, au croisement entre les Champs-Elysées et l’avenue George V. Je suis surpris de tomber sur une hôtesse. Elle me parle d’une voix sucrée, comme la serveuse d’une brasserie rouennaise où j’ai eu mes habitudes, sauf qu’elle était nymphomane alors que l’hôtesse du Fouquet’s n’a pas l’air de vouloir tromper son mari.

    Elle me place. Maladroit, je fais tomber mon couteau : je ne me suis même pas penché qu’un serveur s’étale sur la moquette pour le ramasser. Il en pose un nouveau sur ma table, avec la dextérité d’un illusionniste. Au Paris-Bourse, quand je renverse un verre, la patronne me gifle. Qu’est-ce que c’est que cette brasserie ?

    Je demande au serveur si la maison vend des cigarettes. Il me tourne le dos. Je crains de l’avoir vexé. La carte a été placée devant moi par un autre prestidigitateur. "Avez-vous des potages ? ", demandé-je. J’adore les potages. "Ca humidifie la trachée", disait le cuisinier d’une brasserie strasbourgeoise qui confondait l’œsophage et la trachée artère.

    On me conseille le velouté de panais à la noisette et à l’huile de truffe et son escalope de foie gras poêlée. Je blêmis : la chose coûte 27 euros. Tétanisé, j’acquiesce, sans bien savoir si j’ai commandé ce potage pour milliardaire ou non.

    Je demande un ris de veau braisé au gratin de pâtes et un pichet de rouge. Le serveur m’observe, interdit, comme si je venais d’insulter ses ancêtres. Il n’y a pas de pichet, ici. Je plonge le nez dans la carte des vins, et m’en tire avec la demi-bouteille la moins chère, un Côte de Beaune à 30 euros.

    "Avez-vous les journaux du jour ? " Je comprends qu’ils n’ont pas la presse quand, cinq minutes plus tard, le serveur revient en sueur en brandissant un exemplaire de "Métro". Où a-t-il été le chercher ? Quel périple homérique lui ai-je imposé avec ma requête saugrenue ?

    A la table d’à côté, trois hommes discutent d’un certain "Jean". Je finis par comprendre qu’il s’agit de Jean Dujardin. Leur conversation prend un tour étrange :

    "Lady Gaga, tu crois que c’est faisable ?

    - Non, pas trop.

    - Et Francis Cabrel ?

    - Déjà plus.

    - Il nous faudrait Mika.

    - C’est vrai qu’il représente quelque chose de jeune, de solaire."

    Mon velouté de panais arrive. C’est tellement bon que je m’évanouis. Quand je reprends conscience, j’ai en face de moi un serveur qui manipule un chariot rutilant, duquel il extrait avec précaution des poulets gigantesques et juteux. Je n’ai jamais vu autant de poulets. Ils sont tellement gros qu’on a dû les nourrir avec d’autres poulets.

    Je décide d’aller aux toilettes. Les cuvettes sont trop pures pour que je m’autorise à uriner dessus. Retournant à ma table, je surprends une conversation. Un bel homme à la mâchoire carnassière confie à un autre : "C’est très dur, très très dur… Je n’ai jamais rien connu d’aussi dur." J’espère qu’il parle de la conjoncture économique, et pas du ris de veau braisé.

    Naviguant entre les tables, je remarque le nombre étonnant de couples qui s’offrent des cadeaux, qui sortent des montres et des bijoux de petits sacs en beau papier. Toutes ces belles quinquagénaires bien retravaillées me rendent d’humeur suave. Ma tête tourne. Une femme dont les seins et les lèvres sont visiblement taillés dans la même famille de polymères dit : "Je sens qu’il y a un malaise en France." J’ai envie de me jeter sur elle et de lui crier : "Oui ! Moi aussi ! Partons tous les deux ! "

    Je me rends compte que j’ai fini ma demi-bouteille de vin avec mon velouté de panais. Le ris de veau n’est pas assez fondant, le gratin de pâtes l’est trop. Un quatrième homme s’est joint à la tablée des amis de Jean Dujardin. Il raconte : "On a reconstruit un marché de Noël. C’était merveilleux : Nolwenn Leroy a chanté une chanson traditionnelle et soudain, les cloches de la cathédrale ont fait Diiiing-diiing ! Tout le monde a cru que c’était fait exprès ! Trop fort ! " Il rayonne. Il a Dieu dans son carnet d’adresse.

    Après une patisserie à 17 euros et un café à 8, je me lève pour partir, en même temps qu’un sosie de Michael Douglas. " Alain, lui crie-t-on, tu as oublié tes gants ! " Alain soupire : " Tu fais bien de me le dire, Charlène vient de me les offrir. Ils coûtent 700 euros, ils sont en cuir de je-sais-plus-quoi… Elle me tuerait. "

    Je demande l’addition : 146 euros. 

    Du coin de la bouche, pour ne pas être entendu, je murmure au serveur : "Vous acceptez les tickets restaurants ? " Il me répond que non. Tant mieux : il aurait fallu que j’en lâche dix-sept pour régler la note.




  • 2 votes
    BA 4 janvier 2012 22:16

    Mercredi 4 janvier 2012 :

     

    2012, l’année des faillites bancaires ?

     

    La BCE a prêté 489 milliards d’euros (sur 3 ans à 1 %) à 523 banques européennes, parce que le marché interbancaire ne fonctionne plus (les banques n’ont plus confiance entre elles). Que font les banques de cet argent ? Elles le replacent à la BCE !!! 453 milliards exactement sont placés à la banque centrale, au jour le jour, à un taux inférieur à ces 1 % l’an. Les banques perdent donc de l’argent sur cette opération. C’est Ubu-banque.

     

    Que pourraient-elles faire d’autre ? Des crédits aux entreprises et aux particuliers ? Mais avec la récession, le taux d’impayés augmente, c’est trop risqué.

     

    Acheter des emprunts d’Etat qui rapportent de 3 à 7% (France, Italie, Espagne, mettons la Grèce de côté) ? Voilà une opération qui serait très rentable (emprunter à 1% et prêter à 3% ou plus), mais un pays peut faire défaut, aucun n’est à l’abri (ou il peut voir ses taux monter, ce qui diminue la valeur de ses anciens emprunts). Résultat : les banques choisissent la sécurité, quitte à perdre de l’argent.

     

    Tout cet argent ne rassure même pas les partenaires étrangers, la preuve  : la BCE a accordé aujourd’hui 31 milliards de prêts en dollars à des banques de la zone euro qui ont du mal à s’en procurer sur les marchés. Si une banque américaine ne prête pas de dollars à une banque européenne, qui possède pourtant des milliards d’euros de liquidité provenant de la BCE, cela signifie qu’elle doute de sa solvabilité, elle pense qu’elle peut faire faillite avant de rembourser ce prêt. Résultat : la BCE s’y colle (elle se procure ces dollars auprès de la Fed).

     

    Tout cela nous montre un système bancaire qui agonise lentement, qui connaît un grave problème de solvabilité, et pour lequel un déluge de liquidités (comme celui que vient de faire la BCE) ne fait que repousser les échéances.

     

    Les banques ne valent vraiment plus grand chose, la preuve : la plus grande banque italienne, Unicrédit, annonce une décote de 43 % pour son augmentation de capital (son action cote 5,705 euros à la bourse de Milan, elle émet des actions à 1,943 euros pour lever des fonds).

     

    Les actions bancaires ont déjà perdu environ 90 % de leur valeur depuis la crise de 2008, mais divisez encore leur cours par deux pour avoir une idée à peu près plus juste, et encore.

     

    Bonne année 2012 malgré tout et, ce sera le conseil pour cette nouvelle année, intégrez le risque bancaire dans vos décisions patrimoniales (c’est-à-dire ouvrez plusieurs comptes pour répartir les risques, achetez de l’or physique, privilégiez les actifs réels aux actifs papiers i.e. gérés par les banques), parce que nous risquons fort de connaître, en France et en Europe, des faillites bancaires.

     

    Philippe Herlin.

     

    http://ladettedelafrance.blogspot.com/2012/01/2012-lannee-des-faillites-bancaires.html



  • 2 votes
    BA 4 janvier 2012 19:51

    Record battu ! Les banques européennes placent 453 milliards d’euros de liquidités auprès de la BCE !

     

    Un nouveau record est franchi. Les banques européennes ont placé mardi 453,18 milliards d’euros auprès de la Banque centrale européenne (BCE) après avoir déposé 446,3 milliards d’euros euros lundi.

     

    Le précédent record remonte au 27 décembre dernier : 452 milliards avaient été déposés. La veille, le 26 décembre, un précédent record avait déjà été enfoncé.

     

    Les banques ont en effet les poches pleines de liquidités depuis que la BCE a procédé à une opération inédite de refinancement en accordant 489 milliards d’euros de prêts à trois ans à 1%, le 21 décembre. Avec cette manne, elles peuvent rembourser leur propres échéances ou souscrire aux emprunts d’Etat, comme elles l’ont fait par exemple pour les bons du Trésor italiens fin décembre.

     

    Mais pour le surplus, comme elles ne veulent pas prendre le risque de se prêter en elles, les banques préfèrent placer leur argent… auprès de la BCE, qui pourtant ne les rémunère qu’à 0,25%. Elles préfèrent donc être perdantes, mais rester méfiantes vis à vis de leurs consoeurs et concurrentes, ce qui montre que le marché interbancaire n’est toujours pas revenu à son fonctionnement d’avant la crise de 2008.

     

    La poursuite de la crise de la zone euro combinée aux nouvelles exigences de Bâle III explique en partie cette situation. L’autre explication tient à un changement des pratiques des banques, qui ont modifé la gestion de leurs liquidités depuis la crise précédente provoquée par la faillite de la banque américaine Lehman Brothers en octobre 2008.

     

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20120103trib000675324/record-battu-les-banques-placent-453-milliards-d-euros-de-liquidites-aupres-de-la-bce.html



  • 4 votes
    BA 4 janvier 2012 14:42

    Mercredi 4 janvier 2012 :

     

    Nouveau record absolu des dépôts des banques à la BCE.

     

    Les banques de la zone euro ont déposé 453,18 milliards d’euros auprès de la Banque centrale européenne (BCE) entre mardi et mercredi, soit un nouveau record absolu, a annoncé mercredi l’institution monétaire européenne.

     

    Ces dépôts au jour le jour ont battu des records ces dernières semaines, ce qui témoigne de profonds dysfonctionnements du marché du prêt interbancaire, malgré les efforts de la BCE pour abreuver les banques en liquidités.

     

    http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___Nouveau_record_absolu_des_depots_d es_banques_a_la_BCE040120120901.asp



  • 4 votes
    BA 8 décembre 2011 21:30

    Pronostic : il n’y aura jamais de dette commune en zone euro.


    La zone euro va exploser.


    Jeudi 8 décembre 2011 :


    Crise : Draghi douche les espoirs d’une intervention massive de la BCE.

     

    Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a douché jeudi les espoirs d’une intervention massive de son institution face à la crise, appelant plutôt les gouvernements à "faire le maximum".

     

    A l’adresse des dirigeants européens réunis à partir de la soirée à Bruxelles, il a appelé de ses voeux un nouveau "pacte budgétaire" en zone euro, pour enrayer l’envol de la dette des Etats.

     

    "La responsabilité ultime d’enrayer la crise appartient aux responsables politiques", a-t-il répété.

     

    M. Draghi a estimé que si ce pacte budgétaire devait être doté d’un "cadre légal crédible", il était "tout aussi important qu’il soit mis en place rapidement", une manière de s’opposer à des procédures trop longues de ratification en cas de modification des traités européens.

     

    Le président de la BCE s’est par ailleurs dit "surpris de l’interprétation de ses propos" après un discours devant le Parlement européen la semaine dernière.

     

    Certains médias et économistes avaient alors affirmé que M. Draghi serait disposé à intervenir massivement en soutien des Etats, une fois mises en place les réformes institutionnelles.

     

    Loin de nourrir ces espoirs, le président de la BCE a dit qu’en matière de soutien aux pays en détresse, sa "préférence allait au FESF et au MES", soit au mécanisme déjà mis en place et à celui qui doit le relayer. M. Draghi les a jugés "parfaitement équipés" pour faire face à la crise de la dette.

     

    Le président de la BCE a aussi exclu la possibilité d’intervenir davantage sur le marché de la dette publique comme le réclament certains Etats, notamment la France, soulignant une nouvelle fois que les achats d’obligations publiques qu’effectue déjà la BCE sont "limités" et "temporaires".

     

    "Les traités interdisent un financement monétaire des Etats", a dit M. Draghi.

     

    Il a aussi balayé la possibilité d’un financement des Etats par la BCE, mais via le Fonds monétaire international : "c’est incompatible avec les traités".

     

    http://www.boursorama.com/actualites/crise-draghi-douche-les-espoirs-d-une-intervention-massive-de-la-bce-986ab51fdd7e167f8ec16caab6c4c10f



  • 5 votes
    BA 2 décembre 2011 22:07

    Le 28 novembre 2010, sur son blog, Jean Quatremer écrivait :

     

    "La zone euro rongée de l’intérieur.

     

    Pour dire les choses crument, la zone euro est attaquée, pour l’essentiel, non de l’extérieur par de mystérieux fonds spéculatifs américains ou chinois, mais de l’intérieur, par ses propres banques, assurances, fonds de pension, gérants de patrimoine, établissements financiers divers qui gèrent l’épargne des particuliers (votre assurance-vie, par exemple, ou votre livret A), des entreprises et leurs propres fonds.

     

    Ce sont eux qui, en effet, possèdent la très grande majorité de la dette européenne et ce sont donc eux qui font grimper les taux d’intérêt, acculant certains pays de la zone à la faillite.

     

    Prenons le cas irlandais : fin 2009, selon des statistiques de la Banque centrale européenne (1), sa dette publique était de 64 % du PIB (elle est maintenant de 98 %), soit 104 milliards d’euros. Sur cette somme, 75 milliards étaient possédés par des non-résidents.

     

    Mais là où cela devient intéressant, c’est que sur ces 75 milliards, 15 milliards seulement appartiennent à des établissements qui ne sont pas dans la zone euro (pour l’essentiel, des banques britanniques).

     

    En clair, l’Irlande a été déstabilisée par les établissements de la zone euro et par personne d’autre.

     

    La Grèce, ce n’est pas un hasard, est dans la même situation : 78 % de sa dette souveraine est possédée par des non-résidents, ces non-résidents étant à 85 % domiciliés dans la zone euro.

     

    Au Portugal, manifestement le prochain domino, la proportion est respectivement de 78 % et de 80 %...

     

    L’Espagne, elle, est moins exposée, ce qui fait douter d’une contagion : seulement 55 % de sa dette est possédée par des non-résidents, dont 65 % sont des résidents de la zone euro.

     

    On ne peut manquer de remarquer que ce sont les pays qui ont le plus internationalisé leur dette, même au sein de la zone euro, qui sont les plus fragiles : en vendant leur dette hors de leurs frontières, les États ont renoncé à exercer un quelconque contrôle.

     

    Est-ce un hasard si l’Italie, dont la dette était pourtant, fin 2009, de 115 % du PIB, reste à l’abri des turbulences ? De fait, seule 34 % de sa dette est possédée par des non-résidents.

     

    De même, la dette britannique, qui explose pourtant, n’est internationalisée qu’à hauteur de 28 %, et, hors UE, l’américaine à 50 % et la japonaise (plus de 200 % du PIB) à moins de 5 %...

     

    Et la France ? Sa dette n’est détenue qu’à 55 % par des non-résidents, mais elle possède la dette la plus internationalisée, puisque 45 % de celle-ci appartient à des établissements hors zone euro.

     

    Autrement dit, les « marchés » qui déstabilisent la zone euro, ce sont, pour l’essentiel, nos propres banques qui ont pourtant été sauvées par l’endettement des États qu’elles leur reprochent désormais.

     

    Ce sont elles qui mettent en péril, au nom de la défense de l’épargne qu’elles collectent, l’économie de ces pays, voire la survie de la monnaie unique.

     

    http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2010/11/la-zone-euro-rong%C3%A9e-de-lint%C3%A9rieur.html



  • 2 votes
    BA 29 novembre 2011 20:14
    Mardi 29 novembre 2011 :

    Italie : rendements records pour une adjudication de dette.

    L’Italie a dû accepter mardi un rendement record depuis la création de la zone euro de près 8 % pour pouvoir émettre 7,5 milliards d’euros de papier à trois ans, un niveau qui place le coût de sa dette a un niveau de plus en plus difficilement soutenable.

    La Banque d’Italie avait comme objectif de placer entre cinq et huit milliards d’euros de papier, et la demande a approché le haut de cette fourchette.

    Les obligations à trois ans BTP ont été adjugées à un rendement record de 7,89 %, après 4,93 % lors d’une précédente adjudication du même type fin octobre, a précisé la Banque d’Italie.

    Le ratio de couverture s’est élevé à 1,502.

    Pour le papier à huit ans, le rendement moyen est ressorti à 7,28 %, avec un ratio de couverture de 1,538.

    Les obligations à 10 ans ont été adjugées au rendement de 7,56 %, avec un ratio de couverture de 1,335.

    En Belgique, les rendements des obligations d’Etat à court terme ont atteint un plus haut depuis novembre 2008 lors d’une adjudication de dette à trois et six mois également réalisée mardi.



  • 5 votes
    BA 23 novembre 2011 20:09

    Mercredi 23 novembre 2011 :

     

    Maintenant, ce n’est plus seulement la périphérie de la zone euro qui est touchée par l’explosion des taux d’intérêt.

    Maintenant, le cœur de la zone euro lui-même est touché : le cœur de la zone euro voit ses taux d’intérêt devenir exorbitants.

    Les investisseurs internationaux n’ont plus confiance dans six Etats européens.

    Pour six Etats européens, les taux des obligations à 10 ans sont au-dessus de 5 %.


    Belgique : 5,483 %.
    Espagne : 6,646 %.
    Italie : 6,969 %
    Irlande : 8,207 %.
    Portugal : 11,313 %.
    Grèce : 29,041 %.

    Aujourd’hui, il n’y a plus que trois personnes qui peuvent empêcher l’explosion de la zone euro.

     

    Qui sont les trois personnes qui peuvent empêcher l’explosion de la zone euro ?

     

    1- Dieu.

    2- Le petit papa Noël.

    3- Chuck Norris.

     

    http://www.chucknorrisfacts.fr/index.php?p=parcourir&tri=top&PHPSESSID=ee239d05568fdf808501c20f016f45d7



  • vote
    BA 19 novembre 2011 10:31

    Le nouveau président de la BCE, l’Italien Mario Draghi, a redit à Francfort sa fidélité à l’orthodoxie défendue par son prédécesseur, le Français Jean-Claude Trichet.

     

    Le rôle de la BCE est de défendre la stabilité de la monnaie, un point c’est tout, a-t-il martelé. "C’est la contribution majeure que nous pouvons apporter pour soutenir la croissance, la création d’emplois et la stabilité financière", a-t-il dit.

     

    Pourtant, de plus en plus de dirigeants européens estiment que seule l’institution monétaire est à même de contenir la crise, en mettant beaucoup d’argent sur la table pour acheter la dette des pays en difficulté.

     

    La France est ainsi revenue à la charge sur ce thème, le Premier ministre espagnol José Luis Zapatero, dont le pays est de plus en plus dans le viseur des marchés, a fait de même. Sans parler des investisseurs, qui placent dorénavant tous leurs espoirs sur cette option.

     

    "Comme sauveur de l’Italie, mais aussi des autres pays précaires, il n’y a que la BCE", commentait l’analyste allemand Robert Halver, de Baader Bank, "c’est la seule à pouvoir lutter contre l’explosion nucléaire de la zone euro".

     

    A Rome pourtant, le nouveau chef de gouvernement Mario Monti a affirmé ne "pas voir de raison de modifier" le mandat de la BCE. Il a annoncé un mini-sommet avec le président français Nicolas Sarkozy et Mme Merkel jeudi prochain à Strasbourg.

     

    Mais l’obstacle principal, c’est l’Allemagne, qui refuse au nom de l’indépendance de la BCE et de son rôle de garant de la stabilité des prix de la laisser s’embarquer dans cette voie.

     

    http://www.romandie.com/news/n/Zone_euroLa_crise_s_etend_Berlin_s_obstine_a _refuser_un_role_accru_pour_la_BCE181120111811.asp



  • 1 vote
    BA 9 novembre 2011 23:18

    Mercredi 9 novembre 2011 :

     

    Wall Street finit en chute, paniquée face à la crise italienne.

     

    La Bourse de New York a fini en forte baisse mercredi, saisie par l’angoisse de voir l’Italie à son tour emportée par la crise de la dette : le Dow Jones a perdu 3,20 %, et le Nasdaq a perdu 3,88 %.

     

    "Cette dégringolade des indices de Wall Street est logique au regard des craintes grandissantes de contagion. On avait vu la même chose en octobre avec la Grèce, et maintenant c’est l’Italie", a expliqué Lindsey Piegza, de FTN Financial.

     

    "Cette inquiétude est justifiée : c’est la troisième économie de la zone euro, alors que la Grèce était en bas de la liste", a-t-elle poursuivi.

     

    Le soulagement qui avait accueilli mardi l’annonce de la prochaine démission du chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a rapidement cédé la place à la crainte. Les taux d’intérêt de la dette italienne à dix ans ont atteint un nouveau record historique en dépassant les 7 %.

     

    De tels taux, s’ils se confirment lorsque Rome émettra de la dette, risquent de représenter un poids bien trop lourd pour le gouvernement italien au moment où il cherche à réduire ses déficits.

     

    "La pression du marché et l’incertitude politique ont fait passer l’Italie d’un risque de crise de liquidité à une crise de solvabilité", ont estimé les analystes de Natixis.

     

    De nombreux analystes ont relevé que des taux à plus de 7 % avaient poussé la Grèce, mais aussi l’Irlande et le Portugal, à avoir recours à l’aide financière de leurs partenaires européens et du FMI.

     

    "Mais les investisseurs ont en tête l’idée que le pays est trop gros pour faire faillite et trop gros pour être secouru", s’est inquiété Mace Blicksilver, de Marbleahead Asset Management.

     

    http://www.romandie.com/news/n/_Wall_Street_finit_en_chute_paniquee_face_a_ la_crise_italienne091120112211.asp



  • 1 vote
    BA 6 novembre 2011 13:05

    Vendredi 4 novembre 2011 :

     

    Italie : taux des obligations à 10 ans : 6,370 %. Record historique battu.

     

    Les investisseurs internationaux n’ont plus aucune confiance dans la capacité de l’Italie à rembourser ses dettes.

     

    Le graphique des taux de l’Italie montre que le quatrième domino va bientôt tomber.

     

    Après la Grèce, après l’Irlande, après le Portugal, c’est maintenant le domino italien qui va tomber.

     

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND



  • 4 votes
    BA 21 septembre 2011 10:35

    Banques : l’Union Européenne fait volte-face et reconnaît un besoin de recapitalisation.

     

    La Commission européenne a reconnu mardi que de nouvelles banques allaient vraisemblablement devoir être recapitalisées en raison de la crise de la dette, un aveu qui contraste avec la position de déni maintenue jusqu’ici par Bruxelles, notamment face aux appels du FMI.

     

    "Malheureusement, avec l’aggravation de la crise des dettes souveraines, de nouvelles banques auront peut-être besoin d’être recapitalisées" en plus des neuf qui n’ont pas réussi les tests de résistance effectués en juillet, a déclaré au cours d’une conférence de presse le commissaire à la Concurrence, Joaquin Almunia.

     

    Dans ces circonstances, "je vais proposer cette année de prolonger les règles" mises en place en 2008-2009, après la faillite de Lehman Brothers, "afin de permettre aux gouvernements de continuer à aider publiquement leurs banques au-delà de 2011", a-t-il annoncé.

     

    Ces déclarations ont coïncidé avec la publication des prévisions semestrielles du Fonds monétaire international, qui a souligné que "le niveau relativement bas de capitalisation des banques de la zone euro est une source d’inquiétude".

     

    "Des difficultés dans un pays peuvent rapidement s’étendre à l’Europe. De là, cela pourrait se déplacer aux Etats-Unis — via des détenteurs d’actifs européens — et au reste du monde", souligne le FMI.

     

    Sa directrice, Christine Lagarde, s’était attirée une volée de bois vert en Europe, aussi bien de la part de grandes banques que de gouvernements, lorsqu’elle avait déclaré, fin août, que face aux risques entraînés par la crise de la dette publique et la faiblesse de la croissance, les banques européennes avaient un besoin "urgent" de recapitalisation.

     

    Petit à petit, plusieurs voix se sont toutefois élevées pour rejoindre cette position. En marge de la réunion des ministres des Finances européens vendredi et samedi à Wroclaw (Pologne), le ministre suédois des Finances Anders Borg ou sa collègue espagnole Elena Salgado ont ainsi plaidé pour une recapitalisation.

     

    Mais les services du commissaire européen chargé des Affaires économiques, Olli Rehn, rappelaient encore récemment que "les banques européennes sont mieux capitalisées qu’elles ne l’étaient il y a un an".

     

    "Il semble qu’il y a eu un tournant à 180 degrés dans toute une série de pays en réponse à notre diagnostic", a commenté sur France 24 l’économiste en chef du FMI, Olivier Blanchard.

     

    Après les propos de Mme Lagarde, "la réaction initiale, c’est : «  Monsieur, nos banques sont en parfait état. » La position maintenant de la plupart des pays européens c’est : « Oui, on a un problème », il faut en effet remettre du capital dans les banques.", a-t-il estimé.

     

    Manifestement, avec les craintes de contagion de la crise de la dette, alimentées par la possibilité d’un défaut de paiement de la Grèce et la dégradation mardi de la note du crédit de l’Italie, l’analyse semble avoir changé à Bruxelles.

     

    "Nous ne voulons pas assister à une crise systémique", a expliqué M. Almunia. "Sans une solution rapide, en fin de compte la facture ne fera que s’alourdir et les banques ne pourront plus remplir leur rôle crucial de financement de la croissance".

     

    Le commissaire européen a reconnu qu’il aurait "préféré qu’on revienne plus tôt aux règles normales" de concurrence dans le secteur bancaire. "C’était mon intention jusqu’à cet été. Mais la situation à laquelle nous sommes confrontés plaide pour une prolongation du régime existant" permettant aux Etats européens d’aider leurs banques, a-t-il expliqué.

     

    Mme Lagarde avait jugé que la meilleure solution serait "une recapitalisation substantielle et obligatoire avec des fonds privés et publics "si nécessaire".

     

    En tout état de cause, faire appel au financement public ne doit intervenir qu’"en dernier recours", a mis en garde M. Almunia, encourageant les banques à se "financer sur les marchés et à prendre toutes les mesures possibles, comme la vente de filiales et la limitation des dividendes, avant de se tourner vers le soutien public".

     

    Le gouverneur de la Banque centrale finlandaise, Erkki Liikanen, qui a lui-même plaidé lundi pour une recapitalisation des banques, a jugé également que c’était "avant tout la tâche des actionnaires".

     

    Pour M. Blanchard toutefois, "si pour une raison ou pour une autre, elles ne lèvent pas les fonds sur les marchés financiers, à ce moment là", il faudra envisager "une aide publique, une intervention publique", sous forme de "prise de participations des Etats".

     

    http://www.boursorama.com/actualites/banques-l-ue-fait-volte-face-et-reconnait-un-besoin-de-recapitalisation-9ac7e70e3fb3b3597272a6bb1ae16baf

     

    En clair :

     

    Contribuables européens, préparez-vous à payer.

     

    Contribuables, vous allez payer pour recapitaliser les banques européennes.



  • 7 votes
    BA 20 septembre 2011 21:33
    Mardi 20 septembre 2011 :

    Union Européenne : Bruxelles juge une recapitalisation des banques « peut-être nécessaire ».

    Une nouvelle recapitalisation des banques européennes sera « peut-être nécessaire » en raison de l’aggravation de la crise de la dette, a déclaré mardi le commissaire européen chargé de la Concurrence, Joaquin Almunia lors d’une conférence de presse.

    Il va proposer d’étendre les règles mises en place par la Commission en 2008 et 2009 pour permettre aux gouvernements d’apporter une aide publique à leur secteur bancaire.

    « Malheureusement, avec l’aggravation de la crise des dettes souveraines, de nouvelles banques auront peut-être besoin d’être recapitalisées » en plus des neuf qui n’ont pas réussi les tests de résistance des banques effectués en juillet, a dit M. Almunia.

    Dans ces circonstances, « je vais proposer cette année de prolonger les règles autorisant les aides d’Etat » mises en place en 2008-2009, « afin de permettre aux gouvernements de continuer à aider publiquement leurs banques au-delà de 2011 ?, a-t-il annoncé.

    Ce recours au financement public doit intervenir « en dernier recours », a-t-il mis en garde, encourageant les banques à se « financer sur les marchés et à prendre toutes les mesures possibles, comme la vente de filiales et la limitation des dividendes, avant de se tourner vers le soutien public ».

    « J’aurais préféré qu’on revienne plus tôt aux règles normales » de concurrence, « et c’était mon intention jusqu’à cet été. Mais la situation à laquelle nous sommes confrontés plaide pour une prolongation du régime existant » permettant aux Etats d’aider leurs banques, a-t-il expliqué.


    En clair :

    Contribuables européens, préparez-vous à payer.

    Contribuables, vous allez payer pour recapitaliser les banques européennes.


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    BA 9 juillet 2011 14:07
    Avertissement adressé à la Troïka, aux banques et aux investisseurs.

    Date de l’assemblée :

    dimanche 03/07/2011

    Face à l’oppression et au pillage de l’oligarchie financière, l’Assemblée populaire de la Place Syntagma invoque le devoir de résistance inscrit dans sa constitution, exerçant ainsi la pleine souveraineté du peuple alors les autorités légales ont capitulé. Voici le texte de la déclaration adoptée le 3 juillet à Athènes [1] :

    AVERTISSEMENT ADRESSÉ À LA TROÏKA, AUX BANQUES ET AUX SOI-DISANT INVESTISSEURS, LOCAUX OU ÉTRANGERS, QUI FANTASMENT SUR LES BIENS PUBLICS GRECS.

    Un gouvernement grec déchu et dictatorial qui n’est plus représentatif du peuple de ce pays, vient de voter des lois avec lesquelles il a l’intention de brader les biens publics et les territoires grecs, contre la volonté de la grande majorité du peuple grec.

    Nous informons tous ceux qui y distinguent une occasion d’investissement, que nous ne tarderons pas à renverser ce gouvernement, qui sera appelé rapidement à rendre compte de ses crimes devant le peuple et le pays. Les signatures et les lois sont nulles et non avenues. Elles ne sont pas validées par le peuple grec, qui ne les reconnait pas.

    Nous mettons en garde tout soi-disant investisseur, qu’il ne lui vienne pas même à l’esprit de s’approcher de quelque vente aux enchère de nos biens publics ou braderie de nos territoires, et encore moins de penser à les acheter. À part le fait qu’il perdra tout ce qu’il a acheté quand nous retrouverons la souveraineté de notre pays en tant que peuple, les sommes qu’il aura dépensées pour ces achats illégitimes ne lui seront pas remboursées.

    De même nous le prévenons que jusqu’à ce que nous recouvrions le contrôle du pays, dans le cadre de la défense de nos droits tels qu’ils découlent de la constitution grecque (2) mais aussi des droits des peuples et des personnes reconnus internationalement, nous ferons tout ce qui est nécessaire par le biais de notre auto-organisation pour annuler en fait et en acte et pour saboter tous les éventuels investissements de ce type.

    Que nul soi-disant investisseur n’ose faire ses courses dans les biens publics soldés et les territoires bradés en Grèce, sauf s’il se rend compte des hauts risques que courent ses investissements. Dans ce cas, ses investissements seront « bien reçus » dans notre pays, qui, quand son peuple se voit privé de liberté, sait donner naissance à des héros et se livrer à de haut-faits de résistance.(3)

    L’assemblée populaire de la Place Syntagma le 3-7-2011.

    Notes :

    [1] cf. le site des indignés grecs : real-democracy.gr.


    [2] La Constitution grecque adoptée en 1975 après la chute de la dictature des colonels, dispose clairement d’un droit de résistance (article 120) :
    3. L’usurpation, de quelque manière que ce soit, de la souveraineté populaire et des pouvoirs qui en découlent est poursuivie dès le rétablissement du pouvoir légitime, à partir duquel commence à courir la prescription de ce crime.
    4. L’observation de la Constitution est confiée au patriotisme des Hellènes, qui ont le droit et le devoir de résister par tous les moyens à quiconque entreprendrait son abolition par la violence.


    [3] Dans la déclaration originale, ce passage se réfère directement à l’Amiral Constantin Kanaris, héros de la Guerre d’Indépendance de 1821, et au sabotage par la Résistance du pont ferroviaire stratégique de Gorgopotamos durant l’occupation nazie.




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    BA 10 juin 2011 23:46
    Matignon remboursera les salaires de Luc Ferry.
    Les services du Premier ministre vont rembourser à l’université Paris-Diderot (Paris-VII) les salaires versés à Luc Ferry pour l’année 2010-2011, a indiqué vendredi soir Matignon. 


    L’ancien ministre de l’Education nationale, explique le Canard Enchaîné, « est employé et payé (sauf quand il était ministre) comme professeur des universités à Paris 7, mais les ministres de l’Enseignement successifs l’ont dispensé d’assurer ses cours en raison des charges qui lui étaient confiées par ailleurs ». Le procédé serait donc légal mais, estime l’hebdomadaire, « un chouïa » complaisant.

    Sauf que cette « dispense a pris fin le 30 septembre 2010 », date à laquelle l’ancien ministre de l’Education nationale « a donc obligation de disserter pendant 192 heures par an » devant des étudiants.


    En clair :

    - Depuis le 30 septembre 2010, Luc Ferry devait donner 192 heures de cours à l’Université Paris 7.

    - Depuis le 30 septembre 2010, Luc Ferry n’a pas donné de cours, mais il a touché quand même 4500 euros par mois, payés par les contribuables.

    - L’Université Paris 7 va se faire rembourser tout cet argent, ... mais pas par Luc Ferry ! C’est Matignon qui va rembourser, c’est-à-dire les contribuables ! 

    - Les contribuables paient deux fois, alors que normalement c’est à Luc Ferry de rembourser !


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    BA 29 mai 2011 17:30
    Si vous voulez voir le rassemblement place de la Bastille en direct, cliquez sur le lien ci-dessous. Attention : les 20 premières secondes sont consacrées à la publicité !



  • 12 votes
    BA 28 mai 2011 16:14
    RASSEMBLEMENT DIMANCHE 29 MAI :

    AVIGNON : 15h, Place de l’horloge

    BAYONNE : Campement permanent place Chaho-Pelletier

    BORDEAUX : 19h, Place de la Victoire

    BREST : 19h, Place de la Liberté

    CLERMONT FERRAND : 18h Place de Jaude

    GRENOBLE : 20h, Place Victor Hugo

    LANNION : 16h, Devant le tribunal

    LE HAVRE : 15h, Préfecture

    LILLE : 12h, Place de la République

    LYON : Campement permanent Place Bellecour

    MARSEILLE : 14h, Place Thiars – (devant le journal la Marseillaise)

    METZ : 19h, Place Saint Louis

    MONTPELLIER : 18h à l’esplanade

    NANCY : 19h30, Place Maginot

    NEVERS : 15h, Place de la mairie

    NIMES : 19h, Maison Carrée

    ORLEAN : 14h, Place du Martoi

    NANCY : 19h30, Place Maginot, contact 0659827367

    NICE : 19h, Place Garibaldi

    PARIS : 14h, Place de la Bastille

    PAU : 20h Place Clémenceau

    PERPIGNAN : AG 19h Place République

    RENNES : 19h, Place de la Mairie

    SAINT-ETIENNE : 17h, Hôtel de Ville

    STRASBOURG : 19h, Place de la République

    TOULOUSE : 19h Place du Capitole

    TOURS : 19h, Place Anatole

    VALENCE : 19h, Place de la Mairie

    MARDI 31 MAI :

    GRASSE : 17h, Cours Honoré Cresp

    MILLAU : 18h, Place du marché

    SAINT ETIENNE : 17h, Marches de l’hôtel de ville

    MERCREDI 1 JUIN :

    CHAMBERY : 18h30, place des éléphants



  • 4 votes
    BA 16 mai 2011 20:23
    19h19 : 

    Une affaire "similaire" évoquée. Dominique Strauss-Kahn a été impliqué dans une affaire similaire dans "au moins un" autre cas, a déclaré lundi l’accusation devant le tribunal où comparaissait le patron du Fonds monétaire international. Il y a des "informations selon lesquelles il a eu une conduite similaire à celle-ci dans au moins un cas", a déclaré le procureur devant le tribunal, juste avant que la juge ne prononce l’incarcération de Dominique Strauss-Kahn.