Le petit développement "spirituel" qui suit est encore plus étonnant : on passe tout à coup des évangélistes à "des gens dans la rue en train de prier, agenouillés, en pleine rue", ce qui constituerait une "agression" (c’est bien le mot employé) à l’encontre des chrétiens, ce serait même "assez scandaleux". On parlerait des évangélistes, mais j’ai cru du même coup détecter une sorte de double quenelle évangélistes / musulmans. Joli grand écart !
Je m’abstiens de tout commentaire sur la conception de la damoiselle quant à ce que serait le christianisme qui s’ensuit (28:25), tant c’est pathétique.
Hélas, ça empire par la suite. Il semblerait évident que, "ben", Dieu n’aurait pas souhaité imposer que l’homme vécût dans un monde de souffrances et de mort, auquel cas il serait un "terrible démon". Dieu est donc forcément une sorte de Gros Bisounours tout gentil tout plein.
Je n’ose préconiser la lecture de Nietzsche ou de Jünger, tant je crains que cela dépasse les capacités intellectuelles de la damoiselle. Même Bernanos, ça risque de s’avérer trop costaud. Pif gadget, peut-être ?
Tout de même, j’aurais bien aimé connaître, juste histoire de rire encore un peu, l’opinion de la damoiselle au sujet de l’Opus Dei, mais tant pis. Je ne commenterai point plus loin, ayant coupé à peu près vers 29:45...
Je cite (27:35) :
"Autrefois, la lecture de la Bible n’était pas autorisée en dehors des cercles autorisés"...
C’est bizarre, ça me rappelle vaguement quelque chose... Ah, j’y suis : les fameux "milieux autorisés" dont parlait Coluche. Des endroits où des mecs viennent pour s’autoriser à "penser". Ben là, c’est pareil, sauf qu’on s’autorise à lire la Bible. A condition d’être encarté, bien sûr.
@ michel-charles
Vous ne croyez pas si bien dire. Il paraît
qu’à l’époque où existait encore l’homme de Néanderthal (volume du
cerveau moyen : 1650 cm cubes), celui de l’Homo Sapiens était quasiment
aussi gros - volume moyen : 1630 cm cubes. De nos jours, le volume moyen
du cerveau des Homo Sapiens n’est plus que de 1340 cm cubes.
@VINASAT-2
Vous avez raison de souligner cette donnée. Les "identitaires" sont généralement tout aussi racialistes que nos zamis d’Iz-Raël, ce qui ne peut que favoriser le communautarisme agressif.
Un connard reste avant tout un connard, quelle que soit son origine ethnique, inutile de créer un conditionnement sur la base du schéma "tel peuple / telle race = connard". Réciproquement, il y a des gens tout à fait honorables partout avec qui on peut s’entendre avec un peu de bonne volonté.
@Avlula
Honnêtement, combien d’alternatives sérieuses voyez-vous au bipartisme soi-disant démocrate actuellement en place dans quasiment l’intégralité de l’Occident, et la majorité du monde ?
-
Personnellement, je n’en vois que trois :
- l’anarchisme (quoique, je ne souscris pas et ne donne pas cher de leur chances de succès, c’est du domaine de l’utopie)
- le stalinisme (càd 1929-1953, tout le reste, c’est totalement autre chose)
- la démocratie directe (càd, non représentative, comme celle que décrit E. Chouard)
-
Celui qui me paraît le plus fiable est évidemment la démocratie, mais encore faut-il se souvenir que Solon lui-même était un genre d’oligarque (puiqu’il divisait les gens en classes d’après leur richesse). Si on se base sur le modèle démocrate, le meilleur moyen d’éviter d’être trahi, c’est de ne donner le pouvoir à personne et de le laisser au peuple.
@enzo
Voir plus haut. Au lieu de regarder (et de diffuser) des vidéo-clips à la con, lisez Bernanos (par exemple, "La France contre les robots"). Peut-être que ça vous remettra les idées en place quant à savoir ce que c’est que "d’être Français", qui sait ? Je ne vous recommande pas Simone Weil ou Alain, j’ai peur que ce soit d’un niveau beaucoup trop élevé.
@Avlula
Ben, si le FN joue le jeu de la "compétition politique pour le pouvoir" (déf. d’un régime dit "démocratique"), faut pas en attendre la Révolution, hein. Je ne suis même pas vraiment certain que Marine aurait le culot de sortir de l’UE ou de l’OTAN si jamais elle était élue en 2017, ni même simplement d’envisager un référendum sur ces questions "épineuses". D’un autre côté, sa présence dans le jeu politique démontre la nature fascistoïde du régime en place dans ce pays.
-
Les véritables mouvements politiques d’opposition, y en a guère plus que deux en France - les Anarchistes (si ça existe encore) et l’Action Française. Et justement, ni les uns, ni les autres ne vont mendier des votes à la TV...
Aguirre18 :
Pas la peine de vous rappeler que les pièges sont tendus depuis plusieurs années et que beaucoup d’identitaires sont pro-israélien voir pro-US.
Guère étonnant : les uns sont des Blancs occidentaux à lourdes tendances fascisantes, les autres sont carrément suprémacistes raciaux. De toute manière, se définir par rapport à une "identité" élevée au niveau de mythe n’a jamais fait un programme politique, et ils n’ont apparemment pas l’intelligence pour en créer un. Alors, ils vont le chercher chez ceux qui leur ressemblent le plus...
La traduction est globalement correcte. Y a juste un "petit" détail qui cloche, c’est que le sergent ne dit à aucun moment que ce BUK avait roulé avec le frein à main. Il dit simplement que l’intégralité du câblage était cramée, sans donner de raison, c’est tout. Je ne suis pas spécialiste en engins militaires, mais bon... c’est pas une Peugeot 205, je suis pas sûr qu’il y ait réellement un frein un main sur ces machins, et encore moins sûr que si jamais il y en a réellement un, on puisse "oublier" de l’enlever. Le matériel militaire russkof, c’est quand même le top du top.
@ Maq
-
Point 1.
-
Vos développements ne sont pas très clairs par moment, je ne prendrai donc pas le risque de répondre à côté de la plaque. Par contre, quand vous dites :
-
On peut modéliser les relations internationales en s’appuyant
ainsi sur certains comportements dont le principal est la recherche de la
survie.
-
Là, vous êtes dans le mille. C’est la base de l’école de géopolitique réaliste. En poussant le raisonnement un peu plus loin, on s’aperçoit que la sécurité juridique, ou, si vous préférez, un rapport de forces formalisé, apporte de la stabilité au système et par conséquent est bénéfique pour à peu près tout le monde, même ceux qui ont le plus de puissance. L’hégémon n’est jamais à l’abri d’une coalition qui se liguerait contre lui.
-
En fait, c’est à peu près ce que vous dites vous-même sur le Point 2, à une nuance de taille près : vous estimez que les États hyper-puissants (comme les États-Unis) sont freinés par les instances d’arbitrage (c’est tout à fait exact), mais moi je dis que la stabilité apportée par un ordre international non pas juste ou impartial mais au moins lisible et prévisible servirait également les intérêts des États hyper-puissants.
-
Comment ? C’est très simple : en évitant d’acculer leurs concurrents (tels la Russie, la Chine ou peut-être prochainement l’Iran) à des solutions extrêmes. De votre point de vue, l’Ukraine est peut-être un État indépendant où il n’y a pas que des Russes, soit ; mais ce que vous ne pigez pas, c’est que du point de vue Russe, c’est une terre qui appartient au monde russe, et que la Russie est prête à se battre jusqu’au bout pour la garder. Vous voulez vous prendre un Topol-M dans le cul ? Moi, pas du tout. Alors autant éviter d’en arriver là et travailler à trouver des solutions raisonnables. Certes, la Russie n’est pas aussi puissante que l’URSS en termes d’influence, de vitalité économique ou de soft power, mais croyez-moi, ses Topol sont toujours opérationnels. Et Poutine ne dit pas autre chose dans son discours.
-
Derrière ces débats sur la primauté du droit international
sur la force se dissimule des logiques de Puissance, nous sommes en plein dedans. La question n’est
pas de savoir si cette logique est acceptable ou pas, mais de savoir si elle
est réelle.
-
Bah, carrément que c’est réel. Ce qui empêche pas d’essayer de trouver des solutions. Je préfère nettement un ordre international stable à un désordre international. C’est d’ailleurs le thème du discours de Poutine à Valdaï : "de nouvelles règles ou un jeu sans règles".
-
Point 3. Vous dites :
-
La légitimité est de toute façon une notion relative.
-
Exact. C’est bien pour ça qu’il faut être capable de faire preuve d’empathie, de savoir se mettre à la place de l’Autre pour réaliser ce qui lui importe et jusqu’où il est capable d’aller. Quand les Ricains disent qu’ils ont "intérêts" en Ukraine, bon, faut arrêter les conneries au bout d’un moment. Sinon, ça va se régler à coups de Topol-M.
-
Il faut bien comprendre qu’on n’est plus à l’âge des arquebuses ou même des tanks. Une guerre générale de nos jours ferait des victimes en nombre totalement ahurissant, et au-delà, risquerait de rendre le globe inhabitable pour une période plus ou moins longue. Il n’y a plus de gagnants là, tout le monde serait perdant. Alors, quand on s’amuse à jouer au poker avec des enjeux pareils sur la table, c’est juste qu’on est bon pour l’asile ou l’exécution.
@ Maq
-
Lorsqu’un Etat est capable
de projeter sa puissance ( je ne parle pas de violence mais de puissance , je
précise )sur un autre Etat pour influer sur le processus de décision dans ce dernier,
c’est le suzerain et l’ autre est le vassal, il n’ y a pas d’ allusion à la
morale , au Bien ou au Mal dans mon commentaire , c’ est ainsi que fonctionne
le monde des hommes depuis la révolution néolithique. L’égalité dans les
relations internationales , ca n’ existe
pas , vous le savez bien , il n’ y a rien de péjoratif à dire que la Russie
tente de sauvegarder son influence sur ses vassaux , le contraire serait
anormal, et il en est de même pour toutes les puissances , Etats unis compris.
-
Ce que vous dites et laisse entrevoir plusieurs choses.
-
1. Vous analysez donc les relations internationales entre les États selon des catégories issues d’un donné historique, géographique et culturel précis : celui de la féodalité occidentale. Il est fort possible que c’est bien la manière de penser des "élites" occidentales, mais vous est-il jamais venu à l’esprit que gens issus de cultures non-occidentales (au hasard - la Chine) pouvaient penser différemment ?
-
2. L’égalité dans les RI n’existe pas, en raison des différences de puissance entre les divers États. La notion de puissance provient du courant réaliste de la géopolitique et a été définie entre autres par Raymond Aron, Hans Morgenthau ou Kenneth Waltz, d’une manière à peu près similaire. Tout cela est très postérieur à la féodalité ou à Machiavel. Ce qui importe n’est pas de savoir si le Luxembourg est l’égal en puissance des États-Unis, c’est de savoir si l’outillage d’arbitrage des conflits internationaux permet au Luxembourg de défendre ses intérêts vitaux. Ce n’est plus le cas depuis la fin du modèle bipolaire et c’est bien là qu’est le problème, puisque la force brute ou l’impérialisme économique ou normatif tendent à prévaloir actuellement. Ce qui revient à un monde totalement régenté par la violence (politique, économique et culturelle). C’est acceptable, d’après vous ?
-
3. Il ne s’agit pas de savoir si vous êtes hostile ou non à la Russie, il s’agit de voir si ce que vous dites est adéquat ou pas. Pour vous, d’après vos critères d’analyse, la Biélorussie ou l’Ukraine sont des États indépendants. Pour moi, ce sont des provinces russes qu’il convient de réunir au pays dont elles sont issues, tout simplement parce qu’elles sont habitées par le même peuple qui celui qui vit en Russie. De mon point de vue, l’inaction de Poutine sur le dossier ukrainien est tout simplement scandaleuse. Je ne sais où vous habitez, mais admettons que ce soit à Avignon. Que diriez-vous si une puissance extérieure quelconque organisait une sanglante guerre civile à Marseille, où, de surcroît, vous auriez de la famille ?
-
il n’ y a rien de péjoratif à dire que la Russie
tente de sauvegarder son influence sur ses vassaux ,
-
C’est tout simplement faux de notre point de vue. On peut, en effet, "sauvegarder l’influence russe sur", mettons, les pays Baltes. Mais concernant les terres peuplées de russes, russophones, qui partagent la même histoire et la même culture, ça va beaucoup plus loin que ça.
-
Chacun défend ses intérêts,
c’est la réalité de politique internationale.
-
Pour certains, il peut s’agir en effet d’ "intérêts". Pour d’autres, ça peut être une question de vie ou de mort. L’appréciation adéquate de la limite entre le premier cas et le deuxième peut éviter de faire des erreurs grossières et de se prendre, par exemple, un Topol-M en pleine poire (en guise de réponse "asymétrique").
@ Maq
-
La Biélorussie. Je peux en citer d’ autres si vous voulez.
-
Vous
nous avez habitué à des commentaires de meilleure qualité. La
Biélorussie, un pays vassal de la Russie ? C’est aussi pertinent que de
dire que l’Aquitaine est un pays vassal de la France. Vous auriez dit le
Kazakhstan ou l’Arménie, je veux bien, mais là, faut arrêter les
conneries.
-
La classe dirigeante Russe tente de rétablir son influence sur les anciennes républiques soviétiques , ...
-
Plus exactement, sur les différentes parties de ce qui s’appelle le monde russe.
Ces "anciennes républiques soviétiques" n’ont pas été liées au monde
russe hier, ni même en 1922, ça remonte à plus loin que ça.
-
Sur votre premier commentaire :
-
la politique d’endiguement de l’occident
ressemble à celle du très méchant Hitler ( à croire que la réductio ad
hitlérum soit devenue indispensable en politique ou que l’on soit )
-
Alors,
oui, pour le "bla bla". Contrairement à ce qui se dit, Poutine parle
bien plus qu’il n’agit. Vous avez raison. Cependant, une petite
précision pour la "reductio ad hitlerum". Il se pourrait bien que
de votre point de vue occidental, ça n’aie plus de sens. En aucune
manière néanmoins cela n’est vrai pour les Russes. Tout le monde
chez nous a au moins un membre de la famille qui a laissé sa peau dans
cette guerre. Je vous rappelle également que les gouvernements
Britannique, Français et Américain ont été les complices objectifs de
cette boucherie (vous vous rappelez, la conférence de Munich de 1938 ?).
Donc, oui, pour vous, c’est sûr que ça peut paraître caricatural, mais
nous avons un autre point de vue sur la question. Par ailleurs, ce discours n’est pas adressé à un public occidental.
-
-L’ enterrement du traité ABM fait que la Russie est forcée
de se renforcer militairement, pour garantir sa sécurité et surtout celle de
ses vassaux.
-
Je souligne encore une fois les
particularités de votre vocabulaire. Chez nous, ce seraient donc des
"vassaux". Et chez vous, bien entendu, ce sont des alliés à part
entière, réunis par des valeurs communes fortes et des intérêts mutuels
et partagés. C’est ça, ouais.
En tant que Russe, je rétorquerai : dans la vie, on n’a que ce que l’on mérite. Les imbéciles, ça s’éduque.
-
On va quand même pas s’apitoyer sur notre triste sort, non ?!
@ Fifi
-
À la longue, tous ces éloges pro-Poutine, ça devient
franchement gerbant. Vous avez bon pour le point 1. Mais je finis de
développer votre point 2 ( Oligarques que Poutine a fini par neutraliser, bla bla bla ), puisque vous ne l’avez pas fait :
-
Des
mecs qui s’entretuent à la Kalachnikov dans les rues de Moscou, c’est
pas bon pour le business, à force. Il fallait bien remettre un peu
d’ordre dans le pays, l’investisseur étranger flippait un peu, et puis, y
avait encore quelques rouges par-ci par-là, on sait jamais. Poutine a
donc fini par autoriser un zeste d’État-providence, mais pas trop non
plus, faut pas déconner, hein.
-
La "Nouvelle grande Russie"...
rien que le titre, déjà, est ridicule. L’URSS produisait à elle seule la
moitié des avions produits dans le monde entier. Et maintenant ? Un
désastre. Comme tant d’autres, notamment, celui de l’agro-alimentaire.
-
La
seule chose de positive dans le régime poutinien, c’est que
l’oligarchie russe a fini par comprendre qu’ils ne pouvaient pas avoir
confiance dans leurs collègues occidentaux. Du coup, juste pour leur
propre sécurité, ils ont fini par relancer le complexe
militaro-industriel, ce qui maintient en vie les quelques restes de
l’industrie soviétique qui fonctionnent encore. Mais, ça ne va guère
plus loin que ça.
-
En gros, l’économie russe de nos jours consiste à troquer du pétrole et du gaz contre des i-Phone et des BMW.
Ça me rappelle vaguement les indigènes Amérindiens, troquant des
étendues colossales de terre pour de la verroterie et des vieux fusils cassés...
@ maQ
-
En ce qui me concerne
je suis anti impérialiste par principe, je ne pourrais jamais choisir un
impérialisme par rapport à un autre.
-
Vous, vous êtes français. Pour un Français, de surcroît patriote, il ne s’agit pas de choisir un quelconque impérialisme, il s’agit au pire, d’en tirer le maximum à son profit et d’essayer de sauvegarder sa souveraineté. Mais arrêtez, de grâce, de vous prendre pour une "puissance moyenne". Vous n’avez donc aucune idée de votre propre prestige à l’étranger ? Il est énorme.
-
Concernant secteur droit, je
ne pense pas qu’ils soient les représentants d’un quelconque impérialisme (sinon
il faut redéfinir le terme) , ils ne sont pas l’émanation d’ une volonté de conquête
de l’appareil d’Etat Polonais sur l’ Ukraine.
-
J’ai peut-être un peu tordu le bâton, c’est vrai, il ne s’agit pas d’impérialisme au sens strict. Mais ils se voient tout de même au minimum comme des missionnaires européïdes, et sont animés d’un esprit revanchard vis-à-vis de la Russie, c’est certain. De toute manière, ils ont été fabriqués par les États-Unis, avec une implication plus ou moins élevée de la Pologne.
-
Par contre, il y a bien une volonté, non pas de "conquérir" l’Ukraine - encore une fois, celle-ci n’existe pas en tant que culture, ni d’ailleurs, en tant qu’État-nation viable - il s’agit de dérussifier la population ukrainienne et de la retourner contre la Russie. Il paraît que c’est un vieux projet allemand, qui remonterait à Bismarck himself.
-
C’est à mon sens une très mauvaise affaire, à la fois pour les Galiciens (ex-ukrainiens de l’ouest) et les Polonais, et ça va se retourner contre eux. Dans le sens où ça va provoquer une violente contre-offensive, qui aurait déjà eu lieu si Poutine ne s’était pas employé ces derniers temps à la contenir. Mais je saurais pas en dire davantage sur ses plans tactiques.
-
Pour ce qui est de la stratégie, je pense que la vidéo la montre assez bien.
@ erQar :
-
La "langue ukrainienne", c’est comme l’Ukraine, ça n’existe pas et n’a jamais existé. En revanche, ce qui existe, ce sont de nombreux dialectes locaux. Plus on va vers l’ouest, et plus ils ressemblent à du polonais, et quand on va vers l’est, ça ressemble plutôt à du russe, jusqu’à devenir carrément du russe dans les provinces les plus proches de la frontière. L’un de ces dialectes a été déclaré "langue officielle ukrainienne" et c’est à celui-là qu’on se réfère quand on parle de "langue ukrainienne". Je ne saurais pas en dire davantage. Ce que je peux dire, par contre, pour avoir deux-trois fois en Ukraine quand j’étais gamin (dans les années 1980), c’est que tout le monde me comprenait parfaitement.
-
Moi, j’avais un peu de mal, ils ont de nombreux mots différents, mais la grammaire et la base linguistique sont identiques au russe. Quoique on s’habitue vite. Mais ce n’était pas l’ouest du pays, je sais pas comment c’est par là-bas.
-
Quant à l’alphabet, la façon dont on écrit l’ukrainien "officiel" ressemble pas mal à l’alphabet russe début XXème.
Oui maQ, je confirme : la traduction est bonne. Je l’avais déjà écouté en
VO, donc je peux certifier qu’il n’y a pas de lézard sur la traduction.
-
On
peut reprocher beaucoup de choses aux Russes, notamment, une certaine
brutalité, mais au moins ils sont honnêtes. Et franchement, si je devais
choisir entre l’impérialisme US et l’impérialisme Rus’, j’opterais pour
ce dernier sans hésiter. Ils ne font pas disparaître des peuples
entiers de la surface du globe, tandis que chez les Anglo-Saxons, c’est
presque une habitude.
-
Quant au Secteur Droit (c’est ça que
signifie leur nom en français), ils ne sont que les représentants d’un
autre impérialisme, celui des Polonais. C’est un mouvement né en
Galicie, et la Galicie est une province polonaise. Les bolochos ont créé
dans les années 1920 l’Ukraine en raccrochant la Galicie à la province
russe de Novorussie (en gros, sud-est ex-Ukrainien + Crimée + littoral
Mer Noire). Ce bricolage ne pouvait fonctionner que dans le cadre de
l’URSS, en tant qu’État-nation, ça n’est pas viable du tout. De plus,
l’agresseur dans cette histoire n’est pas la Russie. Le mieux serait que
Galiciens et Russes se séparent en deux pays, sinon, les premiers
finiront forcément par perdre la guerre et devront forcément répondre de
leurs actes.
-
Il faut comprendre la mentalité du peuple russe.
Il n’est pas spécialement agressif, et choisir systématiquement la
coopération, jusqu’au moment où sa patience est épuisée. Et à ce
moment-là, gare. Je ne parle évidemment pas des dirigeants, vu que là,
la logique étatique et les traits de caractère individuels prévalent.
Néanmoins, ils savent très bien comment "fonctionne" leur propre peuple,
et savent très bien en jouer.
-
En fait, l’idée que développe
Douguine n’est même pas nouvelle. Ce n’est rien d’autre que la politique
déjà menée autrefois par Pierre 1er. La Suède s’en souvient encore...
@ Voter AM
-
Oui, mais là on parle de monnaie. Et dire qu’une devise n’est pas une monnaie, c’est du foutage de gueule...
-
C’est
exactement ce que je dis, mais c’est vous qui vous moquez du monde, pas
moi. Une devise n’a aucune valeur en soi. C’est l’État émetteur qui
impose cette valeur, par l’intermédiaire de la loi. Une devise relève du
domaine du droit, pas de celui de l’économie. En gros ça veut dire : si
tu refuses de me donner ton bien en échange de ce papier, je te fais
mettre en prison / je te tue / je te mets à l’amende / je réquisitionne,
etc. C’est donc tout simplement du racket.
-
Je rajouterai
également que devise et monnaie ont en commun la caractéristique d’être
fiduciaires - elles sont basées avant tout sur la confiance qu’on leur
accorde. À chacun de choisir si il a davantage confiance en un rectangle
de papier ou une pièce en or ou en argent. Avant de choisir en quoi
l’on va placer son épargne, ça peut être utile d’y réfléchir une minute
ou deux.
-
Dans votre société, un bien doit rester suffisamment rare pour avoir de
la valeur. Et c’est ce "suffisamment rare" qui engendre l’envie, le vol,
etc.
-
Ce n’est pas "ma société", c’est simplement la société
dans laquelle on vit au jour d’aujourd’hui. Ce n’est pas moi qui l’ai
créée, et je ne la défends pas non plus. Mon ambition se borne à tenter
de faire comprendre aux gens certaines choses, à eux d’en faire ce
qu’ils voudront.
-
Pour autant, prétendre "égaliser" tout le
monde, supprimer la rareté, afin de supprimer du même coup "l’envie, le
vol, etc.", ça me paraît assez dangereux comme idée. J’ai déjà lu ça quelque part.
-
Vous pouvez rêve avec tous les trésors que vous voulez, s’ils servent
aussi à se taper dessus, se voler, se tuer (comme dans le Jean de
Florette dont vous parlez), je ne vois pas l’intérêt.
-
Mais...
vous comprenez bien, n’est-ce pas, que c’est la même chose de nos
jours, avec les devises ? Combien de gens se font chaque jour tuer,
voler, etc., pour de vulgaires dollars ?
-
Quant à la comparaison avec "votre maison, votre bétail", et "votre
femme, votre fille" ce serait considérer ces "éléments" comme des
objets. Or je vous rappelle que ces éléments "pensent par eux-même" et
ont droit à faire ce qu’ils veulent de leur vie.
-
Oh, mais quel joli procès d’intention que vous me faites-là ! Je le disais bien que vous étiez dangereux...
@ Votez Guignol :
-
Faire croire qu’il y a la bonne monnaie et la mauvaise monnaie.
-
Bon et mauvais sont des qualificatifs inappropriés, d’autant plus que dans un cas, il s’agit de "monnaie", dans l’autre, de "devise" (une devise est, en termes économiques, non pas de la monnaie, mais un "substitut de monnaie", à savoir un ersatz). C’est comme si vous disiez que les céréales, c’est "bon", et les tubercules, c’est "mauvais" - ça n’a aucun sens.
-
de toute manière, la monnaie est un outil qui génère de la misère ...
-
On peut considérer que la vie, ça génère la souffrance et la mort. Doit-on nécessairement considérer qu’il faut de suite se suicider ?
-
D’autant plus un enfumage qu’elle prône l’utilisation de métal
-
Vous tordez le bâton. Nulle part il n’est dit qu’il faut nécessairement "utiliser du métal". Si on tentait cela, on aurait vite un problème de masse monétaire. La vocation des monnaies polymétalliques serait plutôt d’être un outil d’épargne sur le long terme. C’est ainsi qu’en Inde, par exemple, des familles à première vue plutôt démunies parviennent à accumuler de la richesse sur plusieurs générations.
-
C’est ainsi que l’on faisait aussi en France, dans certains milieux paysans, il n’y a pas si longtemps de cela (voir "Jean de Florette", où le Papet sermonne son neveu Ugolin quant à l’absolue nécessité de se marier, afin de perpétuer la famille des Soubeyran ; il mentionne un trésor de famille équivalent à plusieurs coffres de Napoléons, qu’il ne faut pas laisser se perdre ; avez-vous la moindre idée de ce que cela représenterait aujourd’hui, en termes de pouvoir d’achat ?).
-
La seule voie réellement harmonieuse qui assurera votre survie, est un
système post-monétaire, car sans gâteau à voler, les voleurs ne s’en
prennent plus à vous.
-
À ce compte-là, les voleurs peuvent aussi s’en prendre à votre femme, votre fille, votre maison, votre potager ou votre bétail. On n’est jamais à l’abri de problèmes de cette sorte. Est-ce que pour autant, on doit renoncer à tout cela, de peur que les voleurs ne cherchent à le voler ?
erQar :
""
Une société saine est une société où les sachants guident les croyants vers le Bien
-
Encore une histoire de peuple élu
""
-
Ouais, c’est étrange, ça me rappelle vaguement ce que j’ai lu dans un gros bouquin anti-mite. Genre "La controverse de Sion" de Reed ou peut-être celui d’Israël Shahak, qui parlait du courant talmudiste du judaïsme. Il paraîtrait qu’en effet, c’est ainsi que les Juifs catégorisent les gens : ceux qui ont étudié dans les écoles talmudiques, et donc, connaissent parfaitement toutes les écritures ; ceux qui connaissent la Bible et éventuellement la Torah ; et les autres, qui ne connaissent à peu près que dalle.
-
Un peu rigide comme plan, quand même...
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