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Les commentaires de Étirév



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    Étirév 5 juin 09:50

    Seuls mots d’ordre : « rester groupir » (film « On a retrouvé la 7e compagnie ») et « Français, pardonnez-vous de toute votre âme » (Jehanne d’Arc)
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    Étirév 4 juin 12:01

    Brève histoire de la famille (ou « Clan ») Roosevelt.
    Rappelons pour commencer que Franklin Delano Roosevelt, président américain durant la Seconde Guerre mondiale (discrètement au courant des manœuvres de « l’Etat Profond ») disait : « En politique rien n’arrive par hasard. Chaque fois que survient un événement, on peut être certains qu’il avait été prévu pour se dérouler de cette façon. ».
    Un historien contemporain, Bruno Riondel, a retracé les activités politico-financières de la famille Roosevelt :
    Descendante d’un couple d’immigrés judéo-hollandais : Claes Maartenszen van Rosenvelt, et son épouse Jannetje Samuels, fille de Thomas Samuels et de Margaret Harne, c’est au 17ème siècle que la famille Roosevelt vint s’intaller à la « Nouvelle-Amsterdam » (aujourd’hui New York).
    En 1784, l’arrière-arrière-grand-père de F.D. Roosevelt, Isaac Roosevelt, s’associa avec Alexander Hamilton pour créer la première banque new-yorkaise, la Banque de New York (première banque centrale américaine et ancêtre de la « FED » ; elle était structurée comme la Banque d’Angleterre). Sur le plan politique, Hamilton, homme des puissances financières, partisan de la création d’une Banque centrale américaine à la fin du XVIIIème siècle, s’opposait en cela à Thomas Jefferson qui en refusait l’idée. En 1786, Isaac Roosevelt devint président de la Banque de New York et, en 1789, Hamilton devint secrétaire d’État au Trésor. En 1930, un membre de la famille Roosevelt siégeait encore au conseil d’administration de la Banque de New York, W. Emlen Roosevelt. Il y côtoyait Cleveland Dodge qui avait été l’un des artisans de l’ascension de Woodrow Wilson à la présidence des États-Unis, en 1912. Au milieu du 19ème siècle, un autre membre de la famille Roosevelt, James Roosevelt, fut un élu du Corps législatif de l’État de New York. Selon ses biographes, il aurait été un agent de liaison entre le parti démocrate et Wall Street, transmettant les directives de la Bourse aux politiciens qui en recevaient des financements, notamment de la Banque de New York, en partie propriété des Roosevelt. Théodore Roosevelt, président des États-Unis, au cours de la première décennie du XXème siècle, monta, avec l’aide de Wall Street, en 1912, un tiers parti chargé de nuire à la réélection du président Taft et de contribuer au succès de Woodrow Wilson qui fut l’homme de main des promoteurs de la Federal Reserve. Plus curieusement, un autre parent de Franklin D. Roosevelt, Clinton Roosevelt, descendant du fondateur de la Banque de New York, fut l’auteur, en 1841, d’un manifeste de nature socialiste intitulé « The Science of Government founded on Natural Law », dans lequel il imaginait la création d’un pouvoir totalitaire placé aux mains d’une élite qui serait chargée de mettre au point une législation permettant un contrôle étroit des masses. La famille Roosevelt est un bon exemple de ces familles liées à l’oligarchie mondialisée et qui agissent à l’interface des domaines financiers et politiques.
    Est-il utile de rappeler que Marx et Engels ont commencé leur carrière en tant que journalistes travaillant pour des intérêts capitalistes libéraux. Marx travailla plus tard pour le New York Tribune, dont le propriétaire, Horace Greeley et son éditeur, Charles Anderson Dana, étaient de proches collaborateurs du communiste Clinton Roosevelt, un membre démocrate radical du célèbre Clan Roosevelt, dont les intérêts étaient la banque et la politique, et qui étaient de proches alliés des Vanderbilt.
    Wickliffe B. Vennard, dans son ouvrage « The Federal Reserve Hoax - The Age of Deception », écrit également : « Sans l’aide reçue de Clinton Roosevelt, d’Horace Greeley et des financiers qu’ils représentaient, Karl Marx serait resté un obscur obsédé révolutionnaire. Greeley a donné à Marx et à son Manifeste communiste une audience internationale. Ils ont promu leur camarade Illuminé en le nommant correspondant et analyste politique pour la New York Tribune, le journal de Greeley ».
    NB : D’un point de vue économique, le Capitalisme monopolistique et le Socialisme sont tous deux les ennemis de la libre concurrence, car la concurrence et les forces du marché, lorsqu’elles ne sont pas « concentrées » dans les mêmes mains, permettent à d’autres de prospérer et, surtout, d’être indépendants. Un gouvernement communiste peut organiser le contrôle social de manière à garantir et à protéger la concentration de la richesse ; le gouvernement communiste peut donner à des cartels le contrôle des matières premières et des marchés, et leur accorder de gros contrats et s’endetter à l’infini auprès d’eux. Chaque secteur de l’économie étant, in fine, contrôlé par une poigné de cartels, réalisant ainsi cette « gestion des contraires » très chère aux organisations secrètes globalistes.
    Aujourd’hui, le monde capitaliste et le monde socialiste évoluent vers le même type de société. Le poids de l’administration, l’omnipotence de l’Etat, la puissance des multinationales et des grands intérêts financiers, font que les hommes ne sont guère plus que des pantins en face de ces gigantesques pouvoirs. Ceux-ci aspirent au mondialisme, à une société uniformisée qui leur offrirait, par toutes ses possibilités d’exploitation, une puissance inégalée et un pouvoir absolu.
    En 1964, dans « Humanisme et Culture », Edgar Faure écrit : « Le système capitaliste de l’Occident et le socialisme de la Russie (aujourd’hui on pourrait dire des « BRICS ») cheminent l’un vers l’autre, vers la solution de synthèse… ».
    La « solution de synthèse » dont il est question ici, n’est-elle pas l’aboutissement de cette fausse unification finale dont parle l’Apocalypse, ce processus désagréable qu’aujourd’hui nous voyons bien réellement se mettre en place sous l’appellation de « Globalisation » ou « Nouvel Ordre Mondial » ?
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    Étirév 30 mai 13:12

    L’homme qui asservit la Femme prétend toujours la libérer.
    NB : La Franc-Maçonnerie moderne ou « Maçonnerie spéculative », née aux XVIIIème siècle, et qu’il ne faut pas confondre avec la « Maçonnerie Opérative » (elles sont en opposition complète), est le produit corrompu ou « Voie substituée » et d’origine anglo-saxonne d’une « tige » ancienne et respectable (Les « Mystères de Jerusalem »). De plus, dans cette Franc-Maçonnerie moderne, nous trouvons l’existence d’une « Maçonnerie mixte », ou « Co-Masonry », comme elle est appelée dans les pays de langue anglaise. Cette « Co-Masonry » représente tout simplement une tentative de transporter, dans le domaine initiatique lui-même qui devrait encore plus que tout autre en être exempt, la conception « égalitaire », si chère au monde moderne et tellement indissociable de la démocratie, qui, se refusant à voir les différences de nature qui existent entre les êtres, en arrive à attribuer aux femmes un rôle proprement masculin, et qui est d’ailleurs manifestement à la racine de tout le pseudo « féminisme » contemporain.



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    Étirév 29 mai 15:36

    « tout se résout par la force » et « il n’y aura jamais d’État palestinien »
    Pour comprendre cette situation, remontons au VIème siècle avant notre ère.
    Le VIème siècle est une date fatale dans l’humanité. C’est le point de départ de la plus grande révolution qui se soit produite dans le monde, le premier pas vers l’abîme.
    Cette date inaugure l’ère de mensonge et de crimes, qui durera longtemps et qui laissera dans les cerveaux humains une tare ineffaçable. Le sombre esprit du mal va régner sur la Terre.
    L’homme qui supprima la direction morale de la Femme, se vit libre de suivre toutes les impulsions de son instinct, que la raison féminine avait jusque-là entravées.
    Désormais il donna libre cours à ses passions brutales, despotiques, sanguinaires ; ce fut le règne de la Force.
    On vit partout se produire des actes de cruauté, de bestialité, justifiés par les cultes nouveaux, des tueries de tous genres, soit qu’on les appelle des « sacrifices », soit qu’on les appelle des « guerres ».
    En même temps commençait la terreur des faibles. Ce fut le début de l’âge de fer.
    Il y eut un déchaînement général des passions dans le monde entier.
    L’esprit de l’homme errait dans les ténèbres qu’il s’était créées lui-même ; il cherchait à étouffer ses doutes, ses terreurs ou ses remords dans la jouissance à outrance et, au lieu d’un remède, il y trouvait une cause d’aggravation de son mal.
    Enfin l’instinct triompha… et l’homme alors se servit de sa puissance pour s’affranchir de tous devoirs et pour affermir sa volonté, à laquelle il prétendit soumettre les autres.
    Les mœurs qui résultèrent de cet état de choses furent caractérisées par une débauche à outrance et une guerre désordonnée, dans laquelle on cherchait, autant que des victoires, des satisfactions de l’instinct batailleur de l’homme. C’est que, lorsque sa force musculaire augmente, il a besoin de l’exercer, et c’est ce besoin qui le pousse au pugilat, à la lutte, à tous les exercices violents. C’est alors qu’il fit de la force une supériorité ; singulière logique, car avoir une chose en plus que les autres n’est pas un avantage si cette chose n’est pas une qualité qui élève. Si la force se développe aux dépens de l’intelligence, c’est une qualité négative, c’est-à-dire menant à un mal, non à un bien.
    Se glorifier d’avoir plus de force qu’un autre est aussi logique que si l’on se glorifiait d’avoir plus de laideur que les autres. Il y a des superlatifs qui infériorisent.
    Néanmoins la Force fut glorifiée ; les plus forts furent les plus honorés et les plus faibles furent méprisés. Chez les Grecs, l’homme bon, « Agathos », c’est l’homme fort à la guerre ; « Arïstoï », les meilleurs, ce sont les plus forts, les plus aptes à combattre. Chez les Romains, le mot « Virtus » signifie la force par excellence.
    Les hommes s’étaient libérés du lien qui les attachait à la Femme, mais ce ne fut que pour tomber sous un autre joug : celui de la domination des hommes sur les hommes, c’est-à-dire l’exercice de la tyrannie de quelques-uns au préjudice de tous les autres.
    Ceux qui avaient le plus d’audace, le plus de résolution, le plus de cynisme, instituèrent la puissance du Mal, en prenant la direction des nations. Et les foules s’inclinèrent devant « la Force », et la « Force » se fit « autorité », et cette autorité devint la main de fer qui étrangla l’humanité.
    Cet état de choses amena chez les vaincus un profond découragement qui succéda à la période des reproches violents, des cris de douleur et des lamentations qui s’étaient produits dans le siècle antérieur.
    Cependant, un immense désir de voir cesser l’horrible désordre allait désormais régner sur la Terre !
    NB : « Il est un fait assez étrange qu’on semble n’avoir jamais remarqué comme il mérite de l’être : c’est que la période proprement « historique » (la seule qui soit vraiment accessible à l’histoire ordinaire ou « profane »), remonte exactement au VIème siècle avant l’ère chrétienne, comme s’il y avait là, dans le temps, une barrière qu’il n’est pas possible de franchir à l’aide des moyens d’investigation dont disposent les chercheurs ordinaires.[…]En nous rapprochant de l’Occident, nous voyons que la même époque fut, chez les Juifs, celle de la captivité de Babylone ; et ce qui est peut-être un des faits les plus étonnants qu’on ait à constater, c’est qu’une courte période de soixante-dix ans fut suffisante pour leur faire perdre jusqu’à leur écriture, puisqu’ils durent ensuite reconstituer les Livres sacrés avec des caractères tout autres que ceux qui avaient été en usage jusqu’alors. » (René Guénon)
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    Étirév 28 mai 13:35

    Rappelons à Mr Jovanovic, entre autres, en remontant dans le passé pour chercher l’origine de la Religion primitive, nous découvrons qu’elle était basée sur les lois de la Nature, qu’elle était naturelle. Et c’est en cela qu’elle diffère des religions modernes qui, toutes, sont basées sur la violation de la Nature, qui sont surnaturelles.
    Le surnaturel est une conception moderne qui caractérise une ère de décadence intellectuelle et d’ignorance que le genre humain a traversée mais dont nous sommes à la veille de sortir.
    Aussi, aujourd’hui, le surnaturel s’évanouit devant l’histoire réelle, notamment celle qui concerne le terme « Christ ».



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    Étirév 23 mai 08:12

    À l’instar de M. Gorbatchev en URSS, le milliardaire Donald Trump en ayant hâté l’effondrement de l’empire américain lors de son premier mandat, a agit comme un allié objectif des intérêts des globalistes (de la « City ») dont le seul objectif est l’avènement d’un gouvernement mondial. Car précisément, le gouvernement mondial ne pourra voir le jour que sur les décombres des États, tout empires soient-ils.
    Remarquons que Donald Trump, comme son ex et peut-être bientôt homologue Russe, Vladimir Poutine, est vanté et glorifié par une dissidence peut-être un peu trop naïve et peut-être aussi un peu trop « sous influence ».
    À propos de Poutine, ce nouveau « super-héros », car (soi-disant) « anti-mondialistes », est, à la base, un pur produit du système soviétique.
    Ancien Officier du KGB, les Services de renseignements soviétiques, et donc issu du « système » (Poutine a passé 17 ans au KGB avant que Boris Eltsine fasse de lui, en 1998, le directeur du FSB, ex-KGB), rappelons que le premier geste de Vladimir Poutine en tant que président fut de signer la loi qui mettait son prédécesseur, le pantin et alcoolique Boris Eltsine, à l’abri de toute poursuite judiciaire, que ce fût pour des actes de corruption ou pour les assassinats de manifestants en faveur de la « démocratie » commis par l’armée pendant qu’il était au pouvoir.
    C’est le 31 décembre 1999, au moment où la guerre en Tchétchénie interdisait tout débat sérieux, que quelques oligarques organisèrent une discrète passation des pouvoirs d’Eltsine à Poutine, sans élections à la clé. (des oligarques auxquels il fera mine de « tirer les oreilles » dans une vidéo digne d’hollywood et du « Parain », reprise par tous les médias de masse du monde entier).
    De plus, bien que figure centrale de l’exécutif de la nation Russe depuis cette date, rappelons qu’une commission parlementaire britannique a publié en mai 2018 un rapport alertant sur le fait que la « City » serait devenue un centre de blanchiment d’argent pour les hommes d’affaires russes et pour Vladimir Poutine et son entourage, ce qui a valu à la capitale britannique le surnom de « Londongrad ».
    Pilule bleue : passez votre chemin, continuez de faire de beaux rêves et de penser ce que vous voulez.
    Pilule rouge : Bienvenue dans le monde réel où ce qui se voit n’est pas tout.
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    Étirév 21 mai 11:06

    La FORCE pour gouverner depuis le VIème siècle avant notre ère.
    « La force déchaînée écrasa partout l’esprit et institua le règne des tyrans... une démocratie brutale monte et force toutes les intellectualités à se démettre. Ce sont les masses incultes qui veulent dominer. Toutes les lignes de démarcation disparaissent. On ne distingue plus, parmi les peuples, que des hommes libres et des esclaves selon qu’ils sont vainqueurs ou vaincus. Il semble que l’espèce humaine, emportée par un mouvement général de folie orgueilleuse, venait de perdre tout ce qui avait existé en elle de raison. Tous voulaient, commander, aucun ne voulait obéir ; chaque fraction voulait le pouvoir, l’anarchie était partout. » (A. Fabre d’Olivet).
    Le VIème avant notre ère renferme d’importants événements.
    Dans tous les pays à la fois, un ferment de révolte s’était produit et avait amené un changement profond dans le régime social et dans la Religion.
    C’est que, le joug de la Femme brisé, il n’en restait pas d’autre. L’homme avait bien pu se soumettre à celle qu’il aimait, ou à celle qui avait été sa Mère, mais pourquoi se serait-il soumis à un autre homme ?
    La première autorité qu’il voulut prendre est celle que représente l’Etat. La Religion appartenait encore à la Femme. Par sa révolte, il créa la séparation des pouvoirs, il inaugura la séparation du Trône et de l’Autel. La révolution masculine amena une corruption générale qui, bientôt, fit des progrès effrayants dans toutes les classes de la Société. Du haut des trônes de l’Asie qu’elle avait d’abord envahis, elle se glissait dans les sanctuaires. La réaction des Femmes ne pouvait plus contenir le mouvement désorganisateur ; elles cherchaient néanmoins à en ralentir le progrès.
    Partout la caste sacerdotale s’emparait du pouvoir, le Prêtre se dressait en face de la Prêtresse et prétendait diriger le culte à sa place, il érigeait des temples à des dieux nouveaux et, dans ces temples, enseignait un dogme sacrilège, ou bouffon, qui n’était souvent qu’une altération grossière de la science primitive, qu’il ne comprenait plus ; il y mêlait toutes les fantaisies de son imagination, créant ainsi le surnaturel par un besoin d’exagération qui nait dans les cerveaux mal équilibrés.
    L’histoire va nous montrer les phases diverses que traversa « l’erreur » à travers les cultes nouveaux. Nous allons pouvoir les suivre de siècle en siècle, car, à partir de cette époque, l’histoire est ouverte et un grand nombre d’auteurs sont venus y insérer les fastes du régime androcratique sous ses deux formes : religieuse et sociale.
    Le VIème siècle est une date fatale dans l’humanité. C’est le point de départ de la plus grande révolution qui se soit produite dans le monde, le premier pas vers l’abîme.
    Cette date inaugure l’ère de mensonge et de crimes, qui durera longtemps et qui laissera dans les cerveaux humains une tare ineffaçable. Le sombre esprit du mal va régner sur la Terre.
    L’homme qui supprima la direction morale de la Femme, se vit libre de suivre toutes les impulsions de son instinct, que la raison féminine avait jusque-là entravées.
    Désormais il donna libre cours à ses passions brutales, despotiques, sanguinaires ; ce fut le règne de la Force.
    On vit partout se produire des actes de cruauté, de bestialité, justifiés par les cultes nouveaux, des tueries de tous genres, soit qu’on les appelle des « sacrifices », soit qu’on les appelle des « guerres ».
    En même temps commençait la terreur des faibles. Ce fut le début de l’âge de fer.
    Il y eut un déchaînement général des passions dans le monde entier.
    L’esprit de l’homme errait dans les ténèbres qu’il s’était créées lui-même ; il cherchait à étouffer ses doutes, ses terreurs ou ses remords dans la jouissance à outrance et, au lieu d’un remède, il y trouvait une cause d’aggravation de son mal.
    Enfin l’instinct triompha... et l’homme alors se servit de sa puissance pour s’affranchir de tous devoirs et pour affermir sa volonté, à laquelle il prétendit soumettre les autres.
    Les mœurs qui résultèrent de cet état de choses furent caractérisées par une débauche à outrance et une guerre désordonnée, dans laquelle on cherchait, autant que des victoires, des satisfactions de l’instinct batailleur de l’homme. C’est que, lorsque sa force musculaire augmente, il a besoin de l’exercer, et c’est ce besoin qui le pousse au pugilat, à la lutte, à tous les exercices violents. C’est alors qu’il fit de la force une supériorité ; singulière logique, car avoir une chose en plus que les autres n’est pas un avantage si cette chose n’est pas une qualité qui élève. Si la force se développe aux dépens de l’intelligence, c’est une qualité négative, c’est-à-dire menant à un mal, non à un bien.
    Se glorifier d’avoir plus de force qu’un autre est aussi logique que si l’on se glorifiait d’avoir plus de laideur que les autres. Il y a des superlatifs qui infériorisent.
    Néanmoins la Force fut glorifiée ; les plus forts furent les plus honorés et les plus faibles furent méprisés. Chez les Grecs, l’homme bon, « Agathos », c’est l’homme fort à la guerre ; « Arïstoï », les meilleurs, ce sont les plus forts, les plus aptes à combattre. Chez les Romains, le mot « Virtus » signifie la force par excellence.
    Les hommes s’étaient libérés du lien qui les attachait à la Femme, mais ce ne fut que pour tomber sous un autre joug : celui de la domination des hommes sur les hommes, c’est-à-dire l’exercice de la tyrannie de quelques-uns au préjudice de tous les autres.
    Ceux qui avaient le plus d’audace, le plus de résolution, le plus de cynisme, instituèrent la puissance du Mal, en prenant la direction des nations. Et les foules s’inclinèrent devant « la Force », et la « Force » se fit « autorité », et cette autorité devint la main de fer qui étrangla l’humanité.
    Cet état de choses amena chez les vaincus un profond découragement qui succéda à la période des reproches violents, des cris de douleur et des lamentations qui s’étaient produits dans le siècle antérieur.
    Cependant, un immense désir de voir cesser l’horrible désordre allait désormais régner sur la Terre !
    NB : Rappelons qu’on n’a inventé le militarisme que pour soutenir l’injustice et c’est l’envahissement progressif du régime de la force qui a fait régner partout la souffrance des masses.
    Le militarisme a pris sa forme moderne en 1558 ; cette date est celle de l’année où fut créé le premier régiment de France. Notons cependant que c’est Charles VII, le premier, qui prit en mains le commandement suprême des compagnies de guerre et imagina la création d’une armée nationale. Les armées furent d’abord composées de simples bandes de pillards de profession, ou de vilains. Aussi, c’est à partir de Louis XIV que les hommes reçurent une solde régulière et furent appelés « soldats ». On les appelait aussi « soudards », parce qu’ils étaient « soudoyés » ; c’était un métier méprisé. Et, en effet, quoi de plus méprisable que de recevoir de l’argent pour tuer des hommes ?
    Donc, les conditions d’une Paix durable sont, d’abord, le rétablissement d’une Autorité morale qui fasse contre-poids aux instincts brutaux de l’homme.
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    Étirév 14 mai 14:00

    Il y a quelques temps déjà, une œuvre apparaissait qui allait renverser tout ce que l’on connaissait sur l’évolution des mondes ; tout ce que l’on savait d’astronomie, de mécanique céleste, était jeté bas. Dans cette œuvre se trouve un style clair, net, précis, un profond savoir, de l’idée et, surtout, un esprit de suite étonnant. La pensée y suit une ligne absolument droite ; les déductions dénotent une intelligence supérieure, tout y est mathématiquement scientifique et en renverse les idées acquises.
    C’est une « Nouvelle Science » qui demande l’éclat du jour.



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    Étirév 10 mai 20:36

    Le monde entier est, depuis longtemps, régi par le mensonge.
    Aussi, le mal, la misère et la guerre ne sont que le triste cortège des conséquences désastreuses du mensonge.
    À propos des récentes guerres mondiales :
    1- En 1922, paraissait « La Mobilisation des Consciences, La Guerre de 1914 », de G. Demartial. Dans la deuxième édition, l’auteur écrit : « Ce livre est le procès des hommes qui ont fait l’opinion pendant la guerre. Aucun n’a seulement essayé de se justifier. Ils ont fait défaut tous. C’est donc que rien de ce qu’ils ont soutenu était soutenable. Et j’avais raison de dire qu’on a tant tué que parce qu’ils ont tant menti. Cependant ce sont les mêmes hommes qui acclament la Société des Nations (ex-ONU), que dis-je, qui y siègent. Ce sont eux qui disposeront demain de l’armée internationale. Comme c’est rassurant ! ».
    2- Dans une lettre datée du 15 août 1871, et connue depuis déjà pas mal de temps par de nombreux et « vilains » complotistes, l’écrivain maçonnique américain, Albert Pike, faisait part au révolutionnaire et patriote italien, Giuseppe Mazzini, d’un plan des « Illuminés de Bavière » (il s’agit, d’après René Guénon, d’une organisation pseudo-initiatique qui, au XVIIIème siècle, chercha à s’emparer de la Maçonnerie « Opérative ») qui avaient en vue de conquérir le monde par trois guerres mondiales dans le but d’ériger un gouvernement mondial unique.
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    Étirév 9 mai 03:40

    À propos de la mythologie « soucoupiste » naissante du XXème siècle, c’est-à-dire « l’interplanétarisme » par l’entremise du phénomène OVNI/UFO et ses « Aliens » (ou « EBE » : Entité Biologique Extra-terrestre) si chers aux anglo-saxons (phénomène basé sur la « théorie des Anciens Astronautes », appelée « contact du paléolithique » en Russie), et qui allait connaître un grand succès, René Guénon, dans « L’erreur Spirite » (en 1923), déjà, écrivait « combien il y a de naïveté dans les illusions que se font certains savants à l’égard des communications interplanétaires », et précisait que « ces illusions procèdent de l’erreur qui consiste à transporter partout des représentations purement terrestres, anthropomorphe… qu’il vaut mieux n’avoir aucune représentation que d’en avoir de fausses… que ce dont il s’agit n’est pas imaginable mais qu’il ne faut pas en conclure que cela n’est pas concevable, car cela l’est au contraire très facilement », et concluait que « une des grandes erreurs des philosophes modernes (…) et qui est elle-même un trait général de la mentalité occidentale (…) consiste à confondre le concevable et l’imaginable ».
    Une vie extraterrestre « concevable » : Dans tous les Livres sacrés, on expliquait la Cosmogonie. L’Inde antique nous a laissé une Cosmogonie grandiose, mais qui est en opposition avec les conceptions mesquines de la science moderne. Nous y trouvons d’abord l’Espace qui n’est pas contenu, mais contient tout. Dans cet Espace est une substance primordiale, universelle, qui le remplit, et qu’en sanscrit on appelle « Akâsha » (c’est l’Azote ou Æther-Azote). Au sein de cette substance s’agite et rayonne l’Upâdhi, l’élément-force ; c’est la radiation atomique émanée des soleils (étoiles) et projeté, dans tous les sens, dans l’espace immense.
    C’est l’Oxygène radiant que notre Soleil projette parce qu’il est son élément comburant. Cette radiation n’est pas seulement une force, c’est aussi un principe chimique.
    Cette force radiante ne vient donc pas seulement de notre soleil ; elle vient aussi des étoiles, qui sont multiples et rayonnent dans l’espace sept autres principes chimiques qui génèrent les sept couleurs du prisme. C’est l’origine du Septénaire.
    Ces éléments colorés, qui possèdent les mêmes propriétés que l’oxygène, sont : le soufre, le fluor, le chlore, le brome, l’iode, le tellure, et le sélénium.
    Chaque soleil a donc ses radiations qui, physiquement et chimiquement ne sont pas celles des autres soleils puisque les matières décomposées par la combustion ne sont pas les mêmes dans tous les astres incandescents. En même temps, chaque soleil a sa couleur, laquelle est déterminée par l’élément actif qui entretient la combustion. Sur une terre éclairée par un soleil rouge c’est, peut-être, le Sélénium qui est l’élément comburant, qui règne dans l’atmosphère et engendre la vie. Sur une terre éclairée par un soleil vert c’est, peut-être, le Chlore qui joue ce rôle actif et, dans ces mondes éloignés de nous, l’oxygène n’est, peut-être, connu que comme un élément secondaire aussi insignifiant, aussi peu utile à la vie que l’est par exemple, l’Iode sur terre.
    Ainsi, c’est l’élément comburant d’un soleil qui régit toute l’organisation physique du système, toute l’organisation physiologique des êtres qui y vivent.
    Si le « monde » qui recouvre la surface terrestre a, aujourd’hui, une structure déterminée qui, pour nous, est normale, c’est parce que les forces qui agissent aujourd’hui sur notre globe engendrent cette structure. Mais à la surface d’une autre planète, les forces différentes doivent engendrer des formes différentes.
    L’homme cherche partout son image ou sa ressemblance, méconnaissant ainsi la grande loi de l’évolution, qui change incessamment les formes, les organes, les tissus. Cependant, aux différents âges d’un même monde on ne trouve pas de différences morphologiques fondamentales, la direction des forces étant toujours la même, mais seulement des différences d’intensité.
    Ainsi, après la période azoïque (sans vie), la Terre s’était couverte d’une subite végétation. Mais les espèces apparues dans cette primitive période de vie (époque de transition) ne ressemblaient en rien à celles que nous connaissons actuellement. C’était une végétation bizarre, des Lycopodes, des Fougères arborescentes et bien d’autres perdues aujourd’hui, qui allait être suivie d’une animalité ayant aussi des caractères extraordinaires (de grands sauriens, des chauves-souris gigantesques, etc.). Puis arrive l’époque tertiaire, et toutes les conditions de la vie organique changent encore, une végétation nouvelle surgit et, après eux, issus d’eux, les grands mammifères.
    Rappelons que l’Oxygène est un élément récent pour la terre, il l’enveloppe, il règne dans toutes ses couches superficielles, mais pas dans ses couches profondes ; il n’existe pas dans les terrains primitifs. Il est probable même que son arrivée à la terre coïncide avec l’apparition de l’eau et de la vie à la surface de notre planète. Aussi, en étudiant la constitution géologique de la terre, nous constatons que le grand rôle que joue actuellement l’oxygène, pour nous, a été, en partie, rempli par le soufre à une autre époque. En effet, à l’époque crétacée ou tertiaire, le soufre abondait sur la terre.
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    Étirév 8 mai 17:03

    La nouvelle Science et DIEU
    Prenez le rationaliste le mieux doué, mais étranger à la science et dites-lui, par exemple, que l’eau est formée de deux gaz, que l’air n’est pas un tout homogène mais un mélange de divers éléments, que l’être humain a été formé la tête en bas et les pieds en haut, cet homme vous répondra que tout cela « est absurde », attendu que sa raison lui fait voir l’eau sous un autre état que les gaz, que sa raison lui montre l’air comme un milieu transparent dans lequel il n’aperçoit aucun élément, que, habitué à voir marcher l’homme sur ses pieds, il ne peut pas concevoir qu’il ait occupé une autre station dans laquelle la marche est impossible.
    Et cependant, il est bien vrai que l’eau est un composé de deux gaz, que l’air n’est pas un tout homogène, que pendant toute l’évolution humaine le fœtus a la tête en bas et les pieds en haut. Et vous qui êtes « savant », qui avez acquis la connaissance de ces choses et les propagez avec conviction, vous mettrez, certainement, dans la discussion avec ceux qui nieront ce que vous affirmez, l’obstination de celui qui est arrivé à la certitude, vous mettrez, dans votre désir de les convaincre, l’ardeur du prosélytisme.
    Mais, supposez qu’il arrive, dans l’avenir, un moment où la science obscurcie, perdue, n’explique plus aux nouvelles générations le comment et le pourquoi des phénomènes, supposez qu’on leur donne à croire des conclusions sans préliminaires, des faits non démontrés, quoique vrais, il se trouvera, certainement, parmi nos descendants, des esprits forts, des « rationalistes », qui diront : Je ne crois pas tout cela, parce que « c’est absurde », je ne veux pas de mystère et je n’admets que ce que ma raison explique.
    Et cet homme semblera avoir raison, et, cependant, celui qui enseignera tous ces faits, démontrés aujourd’hui, n’aura pas tort, puisqu’il propagera la vérité. Et la lutte naîtra entre ces deux hommes remplis de bonne volonté l’un et l’autre.
    Nous nous trompons quand nous disons que le missionnaire de ces vérités n’aura pas tort ; il aura, au contraire, un immense tort, c’est d’avoir perdu « la science », d’être tombé lui-même, dans l’ignorance des choses qu’il enseigne et de ne pouvoir plus les appliquer, d’être obligé de les présenter sous la forme de vérités acquises à une époque reculée, mais devenue « mystères » par l’ignorance des générations dégénérées.
    Il aura le tort de baser son enseignement, non plus sur la science, mais sur la tradition. Ce qui arriverait en pareil cas c’est ce qui arrive aux prêtres actuels de tous les cultes. Ils propagent des vérités fondamentales, devenues des mystères pour eux, des idées qu’ils sont incapables d’expliquer scientifiquement et qu’ils veulent imposer en vertu de leur propre autorité, et le rationalisme des masses ignorantes leur jette à la tête une négation qu’ils ne peuvent plus combattre.
    C’est ainsi qu’ils imposent la croyance en Dieu, sans connaître, eux-mêmes, l’essence de ce Dieu qu’ils ordonnent au peuple d’adorer, sans penser que leur affirmation ne suffit pas et que, pour que la foi soit inébranlable il faut qu’elle soit basée sur l’évidence des faits.
    C’est cette foi là que la science vient rétablir, c’est elle qui vient mettre dans les esprits des choses compréhensibles là où la tradition mettait des choses qui semblaient absurdes parce qu’elles étaient incompréhensibles.
    Ainsi, la science, en ajoutant au mot Dieu le mot Oxygène, rend tout d’un coup, cette idée claire, précise, indiscutable pour tous les gens instruit, elle supprime le mystère et le remplace par l’évidence.
    La trinité, cette autre idée qui semble aux rationalistes le dernier mot de l’absurdité dans sa forme mystérieuse, devient une vérité évidente lorsque la science l’explique par les trois états de l’Oxygène.
    Donc, avant de dire : Je ne crois pas cela parce que « c’est absurde », dites-vous : la tradition me donne telle idée à croire, examinons, « par la science », la valeur de cette idée, mais ne faites pas appel à la raison pour croire ou nier, attendu que la raison n’explique rien et ne juge que les apparences qui sont, presque toujours trompeuses. La raison ne nous dit pas que la terre tourne, ni que les premières formes traversées par l’homme pendant son développement à la surface terrestre, ou pendant sa vie embryonnaire, ne ressemblaient en rien à sa forme actuelle, c’est la « science » qui nous dit cela.
    DIEU ?



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    Étirév 6 mai 07:36
    La Vie est une force restée jusqu’ici inconnue, une force dont on a étudié les manifestations, observé les effets, mais dont personne encore n’a osé chercher la cause.
    La science moderne, cependant, est mise en demeure de demander à la genèse son secret, elle est mise en demeure de nous dire quelle est cette force qui, dans le principe, a produit les êtres vivants, de nous dire, surtout, si cette force est encore agissante. Et si la science affirme que la création première est arrêtée, elle est mise en demeure, en nous donnant la démonstration de cette force, de nous expliquer comment son action génératrice s’est ralentie, pourquoi elle ne s’exerce plus.
    Ceux qui se contentent de constater que les êtres vivants ne proviennent que d’êtres semblables à eux ne font qu’affirmer un fait actuel, un fait concernant l’état présent de la terre, (et qui est loin d’être certain), ils ne remontent pas dans le passé. Etendre cette affirmation à tous les âges de notre planète c’est nier tout commencement. C’est le système de ceux dont les vues bornées font de l’état actuel de l’humanité l’image d’un état constant, méconnaissant ainsi la grande loi de l’évolution qui régit les mondes comme elle régit les êtres.
    Mais quiconque a des vues un peu plus larges reconnait que la vie n’est pas une manifestation nécessaire et éternelle et qu’elle a eu un commencement sur notre planète puisque les premiers étages de sa formation cosmologique nous montrent des couches de terrain absolument dépourvues de débris organisés.
    Ceux qui refusent ainsi, de parti pris, d’examiner ces mystères de la Nature se donnent à eux-mêmes un certificat d’incapacité, d’impuissance. Lorsque l’on se sent en possession d’un esprit fort pour résoudre tous les problèmes philosophiques on ne craint pas de les aborder.
    Regarder ces questions comme étrangères au domaine de la science c’est méconnaitre son véritable rôle. Il n’existe pas de question qu’elle puisse s’affranchir d’examiner, pas de manifestations intellectuelles qu’elle ait le droit de dédaigner. Ce qui est étranger au domaine de la science ce ne sont pas les questions relatives à la genèse naturelle puisque ces questions, au contraire, lui appartiennent tout entières, ce sont celles qu’une philosophie malsaine a répandues dans le monde et qui servent encore de guide à ceux qui refusent d’accorder à la science l’émancipation sans laquelle elle ne peut vivre.
    Examinons donc comment la vie a commencé, comment s’est accomplie, à un moment donné de l’existence de notre planète, la formation naturelle d’êtres qui n’avaient pas été engendrés par des parents semblables à eux.

    La Vie est un acte perpétuel d’Amour



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    Étirév 4 mai 19:09

    La Solitude ou le goût irrésistible de la Liberté
    Personne ne nous apprend à être seul. Au contraire, toute éducation, qu’elle soit dispensée par la famille ou à l’école, vise à ne jamais laisser l’enfant dans le silence, face à lui-même : on l’oblige à jouer avec ses camarades, à faire partie d’une équipe sportive, à embrasser les cousins éloignés et à parler avec les amis des parents, bref à « communiquer » et à « s’intégrer », ces deux poncifs tyranniques de la société contemporaine, écrit Jacqueline Kelen dans « L’Esprit de Solitude »
    Grâce à des techniques comme l’échographie, même le bébé dans le ventre de sa mère ne peut plus dormir tranquille ni croître en toute quiétude : il faut qu’on vienne le tracasser, l’observer sur un écran, faire joujou avec lui. Tout cela part d’un bon sentiment, mais on sait trop que les bons sentiments s’avèrent les plus possessifs et les plus envahissants.
    Lorsque l’enfant grandit, ses parents et ses professeurs s’inquiètent s’il demeure seul, s’il préfère la compagnie des livres, des arbres ou des animaux à celle des humains. De fait, on craint moins pour son équilibre que pour ce ferment social qui pousse en lui et secoue déjà les béquilles proposées et les charitables protections. Ce temps béni où l’enfant peut explorer son Jardin Intérieur, ses possibilités plus que ses limites, se trouve sapé par des adultes qui se sentent plus rassurés si l’enfant ou l’adolescent fait partie d’un groupe ou d’une bande. C’est ainsi que, très tôt, par une sorte de muette connivence passant de génération en génération, l’enfant est forcé de renoncer à l’Ouverture pour l’extériorité, d’abandonner sa Profondeur heureuse pour une superficialité plaisante.
    Dépossédé de lui-même, il devient nécessairement dépendant des autres. On appellera cela l’esprit de famille, la camaraderie, le sens de la communauté. De fait, ce sont tous ces dispositifs sociaux qui empêchent l’individus de demeurer seul, « en son particulier » comme on disait au XVIIème siècle, qui l’empêchent d’être autonome et de penser par lui-même.
    Ainsi dans le monde contemporain qui ne s’occupe que de masses et de générations, à moins d’être un solitaire forcené ou un ermite au fond d’une grotte perdue, l’être humain ne vit jamais avec soi. Tout est programmé pour égayer ou briser ses rares moments de silence et de solitude. Lorsque cet homme affrontera des ruptures sentimentales, des deuils ou tout simplement s’il se retrouve au chômage ou à la retraite, il s’épouvantera et perdra pied : depuis qu’il est né, on l’a détourné de sa solitude ; on lui a fait croire que sans les autres il n’est rien, il ne sert à rien. Lui qui n’a jamais appris à compter sur lui, à se connaître et à se faire confiance, le voici démuni, apeuré. Sans les autres il n’existe pas, mais il se rend compte alors que « les autres » n’ont pas de visage, que la foule est une abstraction, et ce qu’on appelle avec emphase « l’humanité » terriblement dépourvue de chaleur humaine.
    Hantés par le spectre de l’exclusion et par l’obsession du travail, considéré comme seule raison de vivre, les hérauts du monde moderne mélangent allègrement solitude, isolement et sentiment de solitude pour en faire un ennemi unique qu’ils terrasseront par des moyens financiers et par l’assistance psychologique voire « médica-menteuse ». Or l’isolement est un fait d’ordre géographique, sociologique ou économique et peut être réparable ; le sentiment de solitude traverse l’existence de tout être qui pense et qui ressent et il touche le domaine affectif autant que le monde de l’âme ; quant à la solitude, elle ne représente pas une fatalité mais une Liberté.
    La Solitude s’avère le contraire de l’égocentrisme, du repliement sur soi et de la revendication pour sa petite personne. Le véritable Solitaire se passe de témoins, de courtisans et de disciples. Le Solitaire sait qu’il a beaucoup à apprendre alors que la plupart ne cherchent qu’à enseigner, à avoir des disciples. Il lit, écoute, réfléchit, mûrit ses pensées comme ses sentiments. En cet état, il pèse le moins possible sur autrui : il ne cherche pas, au moindre désagrément, une oreille où déverser ses plaintes, il ne rend pas l’autre responsable de ses faiblesses et de ses incompétences, il ne peut exercer sur personne un chantage affectif. La solitude est bien une école de respect de l’autre et de maitrise de soi.
    Les êtres qui chérissent la solitude sont souvent considérés comme des misanthropes. Cependant il y a deux espèces de misanthropie. A côté de celui qui s’isole par haine des hommes qu’il croit supérieurs à lui, il y a celui qui s’isole dans la grandeur du génie, dans l’élévation de l’Esprit, celui qui se sent mal à l’aise dans une société indigne de lui et cherche la Solitude pour fuir le contact du vice ou de la bêtise humaine. Gardons-nous bien de confondre ces deux genres de misanthropie qui sont l’opposé l’un de l’autre.


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    Étirév 2 mai 14:39

    « La Chute de Númenor : une variante particulière de la tradition de l’Atlantide » (J. R. R. Tolkien)
    « Le grand secret de la civilisation Celte » (Jacques Bergier, à propos de Numinor dans la Trilogie cosmique de C.S. Lewis)
    Celtes et Latins



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    Étirév 26 avril 09:01

    Avant Michèle Sibony, présidente de l’Union des Juifs Français pour la PAIX, il y avait la philosophe Simone Adolphine Weil qui rappelait :
    « Il n’est pas étonnant qu’un peuple d’esclaves fugitifs, conquérants d’une terre paradisiaque aménagée par des civilisations au labeur desquelles ils n’avaient eu aucune part et qu’ils détruisirent par des massacres, — qu’un tel peuple n’ait pu donner grand-chose de bon. Parler de « Dieu éducateur » au sujet de ce peuple est une atroce plaisanterie. Rien d’étonnant qu’il y ait tant de mal dans une civilisation — la nôtre — viciée à sa base et dans son inspiration même par cet affreux mensonge. La malédiction d’Israël pèse sur la chrétienté. Les atrocités, l’Inquisition, les exterminations d’hérétiques et d’infidèles, c’était Israël. Le capitalisme, Israël. Tout est souillé et atroce comme à dessein, à partir d’Abraham inclusivement (sauf quelques prophètes). Comme pour indiquer tout à fait clairement : Attention ! là, c’est le mal ! Peuple élu pour l’aveuglement, élu pour être le bourreau du Christ. » (La Pesanteur et la Grâce)
    Et avant Simone Adolphine Weil, il y avait La grande prophétesse Isaïe qui, alors déjà, prévenait :
    « Oh, mon peuple ! Ceux qui vous guident vous égarent. » (Isaïe 3:12)



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    Étirév 25 avril 08:20

    « le véritable maître de Macron : la Haute finance »
    En effet, Le véritable pouvoir auxquelles sont soumises les populations, maintenues dans la naïveté et l’inconscience, est économique : il appartient aux principaux détenteurs de capitaux de la planète ; lesquels ont tant et si bien œuvrés depuis des centaines d’années qu’ils sont devenus propriétaires directs et/ou indirects de la majeure partie des actifs tangibles de ce monde.
    Le véritable pouvoir aujourd’hui n’est donc pas à rechercher dans l’apparence des arcanes politiques, il se cache derrière l’anonymat des capitaux et dans les paradis fiscaux.
    Aussi, dans la plupart des pays du monde, l’État actuel est « l’État profond », c’est-à-dire une réelle ploutocratie, apatride et supranationale, cachée derrière une démocratie, véritable coquille vide. Cette étape, qui a souvent pris le chemin indirect et sournois du contrôle bancaire, utilise, parfois, lorsque c’est nécessaire, des méthodes plus musclées. La stratégie de la tension, les opérations ou attentats « sous faux drapeau », et la récente création et prolifération d’armées de proxy, formées de mercenaires, sont certaines des manifestations modernes de force employées par les « « puissances d’argent » » pour faire disparaître les États indépendants.
    En effet, rappelons que dans le contexte d’un rapport de force et de puissance, la présence d’États au sens politique du terme, c’est-à-dire d’États souverains, sont, par construction, les pires ennemis des « puissances d’argent ». C’est ainsi que la prise du contrôle étatique par l’oligarchie n’a, historiquement, fait l’économie d’aucun coup d’État, permanent ou non.
    Depuis le XVIIIème siècle, toutes les révolutions de couleur, de fleur ou autre nom jovial, sont une émanation de cette première tactique, consistant, pour les oligarchies (locales ou coalisées), à s’emparer des institutions étatiques des différents pays du monde.
    La seconde étape consistant en la collaboration des élites économiques des différents pays.
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    Étirév 24 avril 09:02

    Aujourd’hui, la lutte est décisive : ou l’effondrement des nations dans la dégénérescence des masses, ou la brillante renaissance depuis si longtemps annoncée ! Et que les sceptiques ne viennent pas nous dire que c’est un rêve irréalisable. Il suffit, pour en faire une réalité, de rétablir dans le monde :
    - Le respect de la Vérité ;
    - Le respect de la Femme ;
    - Le courage moral.
    Comment et pourquoi ?



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    Étirév 16 avril 12:42

    Le « logiciel » de Pierre Hillard, et de bien d’autres, confond Maçonnerie moderne dite « spéculative », issue de la rédaction des Constitutions de la Grande Loge d’Angleterre publiées en 1723, et Maçonnerie ancienne dite « Opérative » qui trouve son origine dans les « Mystères », c’est-à-dire dans un enseignement donné dans le secret pour continuer à expliquer les lois de la Nature.
    Lorsque certains régimes totalitaires interdirent la Franc-Maçonnerie c’est l’« Opérative » qui était visée et non la « spéculative », car ces régimes ne lui pardonnent pas d’enseigner les moyens de penser et d’agir librement.
    Back to the future : Au Chapitre 23 verset 5 du second livre de Samuel, il est dit : « Il n’en était pas ainsi de ma maison ; mais Elle m’a établi dans une alliance éternelle, bien ordonnée, et ferme en toutes choses. Elle est toute ma délivrance et tout mon plaisir, et ne fera t-elle pas fleurir ma maison ? »
    L’alliance éternelle et bien ordonnée dont parle le verset 5 fait allusion à la fondation d’une immense fraternité secrète qui a été éternelle en effet, puisqu’elle est devenue la Franc-Maçonnerie.
    La Franc-Maçonnerie est d’origine hébraïque (les Mystères de Jérusalem), tous les mots de passe sont des vocables hébreux, ses légendes sont tirées de l’histoire du peuple d’Israël.
    Joseph de Maistre, dans « Mémoire au duc de Brunswick » (1782), dit ceci : « Tout annonce que la Franc-Maçonnerie vulgaire est une branche détachée et peut-être corrompue d’une tige ancienne et respectable ».
    C’est bien ainsi qu’il faut envisager la question, précise René Guénon qui ajoute qu’on a trop souvent le tort de ne penser qu’à la Maçonnerie moderne (ou « Maçonnerie spéculative »), sans réfléchir que celle-ci est simplement le produit d’une déviation, et une dégénérescence au sens d’un amoindrissement consistant dans la négligence et l’oubli de tout ce qui est « réalisation » du point de vue initiatique.
    Les premiers responsables de cette déchéance sont les pasteurs protestants, Anderson et Desaguliers, qui rédigèrent les Constitutions de la Grande Loge d’Angleterre, publiées en 1723, et qui firent disparaître tous les anciens documents (Old Charges) de l’ancienne « Maçonnerie opérative » sur lesquels ils purent mettre la main, pour qu’on ne s’aperçût pas des innovations qu’ils introduisaient, et aussi parce que ces documents contenaient des formules qu’ils estimaient fort gênante. Ce travail de déformation, les protestants l’avaient préparé en mettant à profit les quinze années qui s’écoulèrent entre la mort de Christophe Wren, dernier Grand-Maître de la Maçonnerie ancienne (1702), et la fondation de la nouvelle Grande Loge d’Angleterre (1717). Cependant, ils laissèrent subsister le symbolisme, sans se douter que celui-ci, pour quiconque le comprenait, témoignait contre eux aussi éloquemment que les textes écrits, qu’ils n’étaient d’ailleurs pas parvenus à détruire tous, puisqu’on connaît une centaine de manuscrits sur lesquels ils n’avaient pu mettre la main et qui ont échappé à la destruction. Voilà, très brièvement résumé, ce que devraient savoir tous ceux qui veulent combattre efficacement les tendances de la Maçonnerie actuelle.
    Au sujet d’Anderson, René Guénon rappelait (dans son tome 2 des « Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage ») : « qu’un journal, en annonçant sa mort en 1739, le qualifia de « très facétieux compagnon », ce qui peut se justifier par le rôle suspect qu’il joua dans le schisme spéculatif et par la façon frauduleuse dont il présenta sa rédaction des nouvelles Constitutions comme conforme aux documents « extraits des anciennes archives » ; A. E, Waite a écrit de lui qu’« il était surtout très apte à gâter tout ce qu’il touchait » ; mais sait-on que, à la suite de ces événements, certaines Loges opératives allèrent jusqu’à prendre la décision de n’admettre désormais aucune personne portant le nom d’Anderson ? Quand on songe que c’est là l’homme dont tant de Maçons actuels se plaisent à invoquer constamment l’autorité, le considérant presque comme le véritable fondateur de la Maçonnerie, ou prenant tout au moins pour d’authentiques landmarks tous les articles de ses Constitutions, on ne peut s’empêcher de trouver que cela n’est pas dépourvu d’une certaine ironie »
    Jean-Théophile Desaguliers : pasteur presbytérien et physicien, élève de Newton, était un huguenot français exilé en Angleterre. Violemment antifrançais et anticatholique, il complota toute sa vie contre la France et y réalisa plusieurs voyages secrets, notamment à Bordeaux où il fut à l’origine de l’infiltration d’une loge opérative anglophile existante, qui fut le fer de lance de la Grande Loge de Londres (GLL) en France. Rappelons simplement que Bordeaux fut un des creusets où se forgea la Révolution française, ce qui explique encore que dans la première phase révolutionnaire ce furent les girondins, majoritairement francs-maçons « spéculatifs », qui dominèrent la situation.
    James Anderson : pasteur lui aussi, était avant tout un « voluptueux », au sens le plus baudelairien du terme, évoluant dans les milieux libertins et occultistes londoniens, et nous verrons que c’est grâce à ses relations avec l’un des plus grands débauchés du royaume, le duc Philippe de Wharton, qu’il va opérer la phase finale de sa subversion en 1723.
    Dans la Franc-Maçonnerie moderne « dite » spéculative, nous trouvons également l’existence d’une « Maçonnerie mixte », ou « Co-Masonry », comme elle est appelée dans les pays de langue anglaise, qui représente tout simplement une tentative de transporter, dans le domaine initiatique lui-même qui devrait encore plus que tout autre en être exempt, la conception « égalitaire », si chère au monde moderne, qui, se refusant à voir les différences de nature qui existent entre les êtres, en arrive à attribuer aux femmes un rôle proprement masculin, et qui est d’ailleurs manifestement à la racine de tout le (faux) « féminisme » contemporain.

    NB : La reine Daud (« roi David ») ne fut pas seule à fonder les Mystères de Jérusalem, lnstitution secrète qui devait se propager jusqu’à nous à travers la Franc-Maçonnerie. Elle eut deux collaboratrices : deux Reines-Mages, ou Magiciennes qui, avec, elle, formèrent le Triptyque sacré que les trois points de l’Ordre ont représenté depuis. L’une est Balkis, reine d’Ethiopie (appelée la reine de Saba), l’autre est une reine de Tyr, que l’on a cachée derrière le nom d’Hiram 1er, roi phénicien de Tyr.
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