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Les commentaires de Guit’z



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    Guit’z 30 mai 2013 20:24

    @ Kurtis

    Vous dites qu’on trouve des trucs en ligne un peu sérieux au sujet de Roswell ?

    Euh, vous avez des liens par hasard ?

    Parce que moi je ne trouve que des vieux docs déjà vus ou bien des daubes télé sensationnelles ?

    J’espère que vous lirez le message... qui s’adresse à bon entendeur aussi !

    Au cas où : [email protected]



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    Guit’z 30 mai 2013 16:33

    @ Karmayata

    Waouh, ça c’est du commentaire intéressant !

    Je ne sais pas le 200 milliardième de tout ce qu’il y a dans votre impressionnant papier, en tous cas ça donne vraiment envie d’approfondir... je vais allez voir quelques liens que vous indiquez, vous avez l’air de maitriser le sujet.



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    Guit’z 29 mai 2013 22:21

    ERRATA

    >>> Plus sérieusement, je crois que l’existence des ET constitue un paradoxe mathématique nous commandant de faire le pari de Pascal. Je veux dire que cette existence est logiquement nécessaire et physiquement très, très, très improbable - l’apparition de la vie sur terre, aux dernières nouvelles, constituant elle-même un miracle d’une improbabilité quasi absolue. Nous avons donc plus à "gagner" de croire à tort à l’existence de tels êtres, que l’inverse...



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    Guit’z 29 mai 2013 22:11

    @ Kurtis, Gaspard Delanuit & Flanagan

    Ben moi, je crois pas du tout qu’un ouistiti de 15 cm puisse traverser l’espace-temps pour clamser au Chili...
    Et puis-je le trouve un peu trop humanoïde.
    Pourquoi une forme d’intelligence extraterrestre aurait-elle deux bras et deux jambes forcément ?

     :->

    Plus sérieusement, je crois que l’existence des ET constitue un paradoxe mathématique nous commandant de faire le pari de Pascal. Je veux dire que cette existence est logiquement nécessaire et physiquement quasi très, très, très improbable - l’apparition de la vie sur terre, aux dernières nouvelles, constituant elle-même un miracle d’une improbabilité quasi absolue. Nous avons donc plus à "gagner" de croire à tort à l’existence de tels êtres, que de l’inverse...

    Bon, je vais commencer par JPP - qui m’a toujours gonflé avec son air entendu sur la question, quand bien même j’en entends dire le plus grand bien par des amis chercheurs (étant moi-même absolument incompétent en sciences dures, je n’ai pas d’avis sur la question, hormis l’impression vague que les Ummites, c’est un peu le canular du siècle, une potacherie lancée dans les seventies à laquelle il a fini par croire.)



  • 2 votes
    Guit’z 28 mai 2013 06:06

    ERRATA : posté un peu vite...

    Je vais même enfoncer le clou, tiens.

    La Badinter expliquait, il y a des années, que les hommes des Lumières étaient déjà féminisés dans leurs mœurs, observant avec gourmandise qu’ils pleuraient en public... Cette amatrice de romance n’en donne pas pour autant du grain à moudre à la théorie du gender.

    D’abord, même une brute peut fondre en larmes, il parait que certains veaux pleurent à l’abattoir ; et si l’homme moyen, depuis toujours, se cache pour pleurer (contrairement à la fillette Besancenot vu à la télé), c’est par pudeur. Rien que de très humain ; même les femmes ne pleurent pas en public.

    Ensuite, que les hommes des Lumières aient été peu ou prou féminins dans leur être, cela n’est vrai que des nobles et de quelques bourgeois snobs, soit à peine 1% d’un peuple de 20 millions d’âmes : échantillon trop mince. On parle d’un dérisoire être féminin... de classe !

    Le cul-terreux, pour sa part, demeurant à peu près indifférencié de sa chère cul-terreuse, sa virile matrone sur le pont non stop avec lui... comme le crapaud de Voltaire sent chaudement qu’il ressemble à sa crapaude. – En fait, dans les époques d’opulence et de déclin des castes guerrières (apogées des arts et de la sensualité, de l’esprit et de la féminité), les puissants devenus bêtes rentiers mettent un point d’honneur à se distinguer de leurs gueux, en prenant tout un tas de poses accentuant leur éloignement du travail et du corps. Et quant au "piège de Versailles", leur éloignement insu de la politique et du vrai pouvoir (la joute verbale remplace le duel, et la mondanité philanthropique le baratin des prêtres).

    Ce qu’il faut rappeler à la Badinter, c’est que sa prétendue féminisation des Nobles au 18ème siècle, pure panacée pour nous dit-elle, en l’occurrence, n’est que la séquelle de leur émasculation politique par ladite "monarchie absolue" (laquelle ne le fut jamais, et nous savons par les études historiques les plus pointues que l’Etat de Louis XV cassait moins les couilles au bon peuple que la République d’Hollande, avec ses flics et son racket, sans parler des leçons de morale). C’est toute l’histoire de Donjuan - grand seigneur avec les dames et méchant homme avec les humbles... un abruti pétrifié par la statue du commandeur, à savoir maitre Louis XIV le Rusé habilement servi par maestro Molière !

    Autre époque, même constat, à une échelle plus étendue. Passons sur le 19ème siècle romantique et positiviste, où la bourgeoisie – pas le catholicisme, comme croient les incultes à l’origine du mythe – cloitre littéralement les femmes : colifichets esthétiques du bourgeois nouvel exploiteur lui démocrate ; les cigales d’intérieur de cette fourmi honteuse en quête de laïcité propre. En 1918, l’homme revient des tranchées, où il en a chié des couronnes d’épines. Il sort du trou, dégoûté de lui-même – davantage alourdi qu’amputé du fardeau phallique. Non qu’il se féminise alors : il renonce en partie à sa virilité. Parallèlement, de concert avec le secteur tertiaire naissant, apparait ce personnage de femme émancipée pas si marginale, c’est-à-dire aguerrie – pour avoir endossé le rôle du père déchu, qu’il fût démissionnaire ou mort dans les tranchées –, dont la veuve de guerre est alors le prototype sacré, et la "garçonne" des années 20 le repoussoir presque en miroir. Soit, aux antipodes d’une féminisation de la société, un mouvement avant-gardiste de masculinisation compensatoire à l’équilibre rompu : le Père se replie, la Mère s’affirme socialement, elle devient sociologiquement la femme ; encore une guerre et la société civile lui emboitera le pas. (Ce n’est qu’une modeste interprétation, pour ma part j’y vois le sursaut vital d’une féminité ontologique, un cri de la conscience collective face au nihilisme potentiel, pressenti de la dévirilisation : des femmes conscientes enfin sûres d’elles, jusqu’à l’excentricité bienfaisante, au secours d’une société rongée par le doute et l’effroi… bientôt la haine.)

    Viennent les 30 glorieuses, assomption de la bureaucratie et de la classe moyenne. Là, en effet, l’homme se féminise - mais pas au sens où l’entend notre pauvre Elisabeth : il s’agit moins d’une féminisation morale que physique, physiologique ; conséquence de l’évolution du procès de production, de moins en moins physique (féminisation objective, sauf à dire, ni Elisabeth ni moi ne le dirons, que la mentalité d’employé de bureau est d’essence féminine... Tout au plus peut-on constater que les femmes se montrent souvent excellentes stratèges dans cet univers atomisé et terre à terre, où le psychologisme est roi et la conscience collective, inexistante).

    En définitive, si féminisation de l’homme il y a, celle-ci est récente, relative et surtout subie : le reflet de l’évolution globale de l’économie et de la technique, et non l’effet d’une mythique "prise de conscience" du Phallus repentant ! A preuve, l’essor symétrique de l’executive woman, cette amazone de l’économisme qui se tranche un nibard.

    En somme on comprend mieux pourquoi toutes ces femmes savantes, rentières comme Badinter ou politiques style Parisot, contrairement à Olympe de Gouge et Louise Michel qui pensaient l’émancipation de la femme comme un aspect de l’émancipation sociale et non comme l’occasion de couper les couilles du mâle pour faire du pognon et pas de gosses, sont quoi qu’elles en pensent éminemment (matériellement) intéressées à la dévirilisation de la société… et même la masculinisation belliqueuse des chattes !

    Alors quitte à passer pour un connard aux yeux de l’époque, je dis : Chassez le guerrier philosophe, vous aurez le salarié, la féministe, le gay, le droit à l’enfant payable, bref un troupeau de nombrils décérébrés prodigieusement brutaux... on est en plein dedans ! Moralité : LA FÉMINISATION, C’EST L’ALIÉNATION DE L’HOMME ET LA FEMME A L’ÉCONOMISME !

    Euh, on parlait de Jean Robin et je suis totalement sorti du sujet… comme d’habitude avec ce gentleman imperceptible... excusez m’en !

     



  • 2 votes
    Guit’z 28 mai 2013 00:23

    S’agissant de mon premier message... et @JeanValJean

    Je vais même enfoncer le clou, tiens.

    La Badinter expliquait, il y a quelques années, que les hommes des Lumières étaient très féminisés dans leurs mœurs, constatant avec gourmandise qu’ils pleuraient volontiers public... Cette amatrice de romance n’en donne pas pour autant du grain à moudre à la théorie du gender.

    D’abord, même une brute peut fondre en larmes ; et si l’homme moyen, depuis toujours, se cache pour pleurer (contrairement à la fillette Besancenot à la télé), c’est par pudeur. Rien que de très humain ; même les femmes ne pleurent pas en public.

    Ensuite, que les hommes des Lumières aient été peu ou prou féminins dans leur être, cela n’est vrai que des nobles et de quelques bourgeois snobs, soit à peine 0,2% d’un peuple composé de 20 millions d’âmes : en termes d’échantillon, déjà c’est court. Il s’agit donc d’un être féminin... de classe ! Le cul-terreux, pour sa part, demeurant à peu près indifférencié de a cul-terreuse de bien aimée, sa virile matrone sur le pont non stop... exactement comme le crapaud de Voltaire sent qu’il ressemble à sa crapaude ! - En fait, dans les époques d’opulence et de déclin des castes guerrières (où prospèrent arts et sensualité, ce n’est pas sans rapport), les puissants devenus de bêtes rentiers mettent toujours un point d’honneur à se démarquer des gueux assujettis par eux, en prenant tout un tas de poses marquant symboliquement leur éloignement du travail... et, dans le cas du "piège de Versailles", leur éloignement insu de la politique et du vrai pouvoir (la joute verbale remplace le duel, et la mondanité philanthropique le baratin des curés).

    Ce qu’il faut rappeler à la Badinter, c’est que sa prétendue féminisation des Nobles au 18ème siècle, la plus pure des panacées selon elle, en l’occurrence, n’est que la séquelle de leur émasculation politique par ladite "monarchie absolue" (en vérité, elle ne le fut jamais, et nous savons par les études historiques les plus pointues que l’Etat de Louis XV cassait moins les couilles du bon peuple que la République d’Hollande, avec ses flics et son racket, sans parler de ses leçons de morale). C’est toute l’histoire de Donjuan - grand seigneur avec les dames et méchant homme avec les humbles... un abruti pétrifié par la statue du commandeur, c’est-à-dire Louis XIV le Rusé.

    Autre époque, même constat, à échelle un peu plus étendue. Passons sur le 19ème siècle, où la bourgeoisie – et non le catholicisme, comme croient les incultes – cloitre littéralement la femme, colifichet esthétique du bourgeois devenu nouvel exploiteur, lui démocrate en plus, cigale d’intérieur de cette fourmi honteuse. En 1918, l’homme revient des tranchées, où il en a chié comme jamais. Il en revient dégoûté de lui-même, et davantage alourdi qu’amputé du fardeau phallique. Non qu’il se féminise : il renonce en partie à sa virilité, nuance. Simultanément, de concert avec le secteur tertiaire naissant, apparait, marginalement, ce personnage de femmes émancipée - ayant endossé le rôle du père déchu, qu’il fût démissionnaire ou mort dans les tranchées : la Garçonne des années 20. Soit donc, aux antipodes d’une féminisation de la société, un mouvement compensatoire à l’équilibre rompu : le Père se replie, la Mère s’affirme socialement, elle devient la femme. (Ce n’est que ma modeste interprétation, mais j’y vois pour ma part un sursaut vital de la féminité ontologique, comme un cri de la conscience collective face au nihilisme potentiel de la dévirilisation : des femmes conscientes et sûres d’elles-mêmes, au secours d’une société rongée par le doute et l’effroi… bientôt la haine.)

    Viennent les 30 glorieuses, assomption de la bureaucratie et de la classe moyenne. Là, en effet, l’homme se féminise - mais pas au sens où l’entend notre pauvre Elizabeth : il s’agit moins d’une féminisation morale que physique, physiologique ; conséquence de l’évolution du procès de production (sauf à dire, et ni Elisabeth ni moi ne le dirons, que la mentalité d’employé de bureau est d’essence féminine... Tout au plus peut-on constater que les femmes se montrent souvent excellentes stratèges dans cet univers atomisé et terre à terre, où le psychologisme est roi et la conscience collective, inexistante).

     

    En définitive, si féminisation de l’homme il y a, celle-ci est récente, relative et quoi qu’il en soit le reflet de l’évolution globale de l’économie et de la technique, et non l’effet d’une mythique "prise de conscience" du Phallus repentant ! A preuve, l’essor symétrique de l’executive woman, cette amazone de l’économisme qui se tranche un nibard.

    Enfin, et pour conclure : on comprend mieux pourquoi toutes ces femmes savantes, rentières comme elle ou politiques style Parisot, contrairement à Olympe de Gouge et Louise Michel qui pensaient l’émancipation de la femme comme un aspect de l’émancipation sociale, non comme l’occasion de couper les couilles de leur mâle infortuné, sont quoi qu’elles prétendent éminemment (matériellement) très intéressées à la dévirilisation de la société ! Alors quitte à passer pour un connard, je dis : Chassez le guerrier philosophe, vous aurez la féministe, le gay, bref un peuple de nombrils infantilisés... on est en plein dedans !

    Moralité : LA FÉMINISATION DE LA SOCIÉTÉ, C’EST L’ALIÉNATION DE L’HOMME ET DE LA FEMME AUX SEULES LOIS DE L’ÉCONOMIE !

    Mais bon, on parlait de Jean Robin et je suis totalement sorti du sujet, excusez m’en !



  • 4 votes
    Guit’z 27 mai 2013 12:54

    @ Jean Valjean

    Le commun des citoyens français, nation de petits-bourgeois s’il en est, croient à présent dur comme fer que la lutte des classes et un projet politique et non une réalité sociale, c’est-à-dire économique, anthropologiquement séminale, inaugurale. Cela tient au fait qu’un bourgeois juge déplacé, et même profondément choquant qu’on lui parle d’argent : d’où notamment, an fil du refoulement de classe, son goût pour la psychanalyse, sagesse de l’excuse en accord avec son narcissisme viscéral... Sous prétexte qu’il faut "devenir soi-même le changement qu’on désire dans le monde" (morale classique), ce roué naïf en déduit que le moi est le sommet du politique... Là est le coeur de l’arnaque de la gauche sociétale - comme me l’a si génialement théorisé mon vieux maitre - et ami - Michel Clouscard...

    NB : il arrive que la lutte des classes, historiquement, dégénère en "luttisme de classes", comme disait Péguy. Mais force est de constater qu’il s’agit alors, presque systématiquement, du projet des riches pour les pauvres... et non l’inverse !

    Enfin bon, tout ça pour dire que ce n’est pas avec le PS, le Front de gauche et autres timides bobos confits de moraline qu’on clouera le bec au sympathique (et laborieux, reconnaissons-lui ses qualités personnelles) Jean Robin qui pourtant ne vaut pas tripette !



  • 11 votes
    Guit’z 27 mai 2013 11:58

    Dans la série tirons sur la camionneuse... "Les périodes de guerre sont des opérateurs de genre" : cette idiote à salopette devrait comprendre que la plupart des femmes ne "se masculinisent" aucunement "en période de guerre où elles vont à l’usine", pour la simple raison qu’en période de paix elles étaient aux champs, où leur féminité rudimentaire n’a grosso modo pas varié du néolithique à nos jours. Quand elle ajoute que Christian Dior, après la guerre, reféminise les femmes, là encore, elle débloque : Dior ne reféminise aucunement les femmes, mais habille les bourgeoises - lesquelles n’ont jamais cessé d’être féminines, n’ayant jamais mis le pied au champ ni la main à l’usine.
    Et tout est comme ça dans ce débat...
     
    Misère de voir cette gauche de bobos narcissiques incapables de penser le monde selon sa détermination fondamentale : le travail et les rapports de production ; autrement dit, en termes de classes...
    La théorie du genre, c’est de la psychopathologie. Une haine ontologique de soi. Il suffit de voir la gueule de ses adeptes pour comprendre qu’ils sont mal dans leur peau, d’où leur obsession d’inoculer ce mal-être à l’humanité tout entière, qui ne leur a pourtant rien demandé et s’accommode fort bien de naître homme ou femme.

    Finalement, bien que je sois plutôt anti-libéral, je dirais c’est de loin Jean Robin qui s’en sort le mieux !



  • 23 votes
    Guit’z 27 mai 2013 11:27

    @ Jean Robin

    Très bon petit reportage, ça fait chaud au cœur.
    En lisant le commentaire ci-dessus, je me demande dans quel camp se trouvent la haine, le sectarisme et la bêtise : en fait, je ne me demande pas, je le sais depuis toujours.
    Autant je me sens vraiment socialiste, autant je peux blairer la gauche française, son mépris du peuple et son moralisme de moins en moins douceâtre.



  • 1 vote
    Guit’z 22 mai 2013 11:30

    @ Loki :

    " Si il avait simplement montré son cul dans notre dame, son message aurait été assurément plus entendu dans Paname. A chaque époque, les samouraïs qu’elle mérite. "

    Très juste votre commentaire, et très drôle.

    Ce genre de dingo ont complètement quitté le réel à force de vivre dans le passé. Leurs références sont si dérisoires qu’elles confinent tôt ou tard au nihilisme. La passion blessée de la grandeur n’est qu’une obsession du néant. Ce geste est affligeant.

    Je suis surpris sans l’être, car Venner, que j’ai souvent entendu à la radio, était un historien de qualité, malgré sa fixation vieille France.



  • 5 votes
    Guit’z 16 mai 2013 19:55

    Les Médias capitalistes ont pour tâche de nous vendre de la fatalité ; et les intellos traitres, soit presque toutes les stars de la "pensée" façon Jacques Attali, Alain Minc, BHL et compagnie, s’efforcent de prêcher le calme et la docilité aux foules.

    La vérité est que ce bordel ne cessera que le jour où nous massacrerons sans vergogne ces fils de pute - banksters, propagandistes et larbins idéologues - au coupe-coupe, au cutter, à la batte de baseball cloutée, au lance-flamme...

    Un bain de sang : il n’y a plus que ça contre l’hyper-violence des riches... c’est bien triste, mais qui l’aura cherché ? Qui est le vrai coupable - du prolo qui le guillotine ou du bourgeois qui l’exploite, du financier qui le rackette ?

    Il faut que les choses s’aggravent encore : tant que le peuple n’aura pas été saigné à blanc, il courbera l’échine. Ce n’est qu’un fois les trois quarts de la "populace" acculée à la faim qu’on verra les banlieues déferler dans les quartiers centraux de Paris, où vivent les parasites d’en haut. Certes, ce sera pas beau à voir : un moment de justice et de vérité monstrueuses...

    La lutte des classes devient l’absolu, presque le moteur exclusif de l’Histoire contemporaine ; du moins de son pourrissement stratégiquement à des fins oligarchiques. La haine de ses élites globalisées intrinsèquement fascistes et même sataniques : voilà le ciment du peuple et des peuples, l’ultime rempart de notre humanité.



  • 2 votes
    Guit’z 11 mai 2013 15:26

    @ Hijack :

    Tu vis où ? de quoi ? Je suis curieux...

    Je ne suis pas sûr que l’alternative soit d’ores et déjà si radicale. Oh, ça viendra certainement, mais enfin il reste encore quelques villes de province où il fait bon vivre...

    Par contre, Paris, certes, c’est mort. 10 000€ par mois, c’est le minimum pour une famille nombreuse. Et puis l’ambiance est assez pourrie, même si ce n’est que mon sentiment. J’ai vécu à San Francisco, Londres et Montréal, sans être des paradis terrestres (quoi si, Montréal est une ville paradisiaque, dont l’idée force est : no stress !), il me semble que l’ambiance générale est mille fois plus cool qu’à Paris. Mais bon, encore une fois, ce n’est que mon sentiment, renforcé à chaque retour à Paris.



  • 8 votes
    Guit’z 11 mai 2013 14:58

    Si c’est pas malheureux une pareille naïveté ! Enfin c’est ainsi, la naïveté est la folie de la jeunesse.

    Quand je vivais à Montréal, je bossais dans une agence de pub avec une gonzesse ex-punkette (à chien, elle m’a pas dit). Elle avait 26 ans, avait baroudé pendant cinq ou six ans puis s’était "ressaisie", en tous cas un peu rangée. Elle avait beaucoup de charme, brunette bien roulée avec de beaux seins, un sourire lui mangeant le visage, toujours souriante, drôle, vive et manifestement futée. Mais quelque chose chez elle avait de quoi désespérer, dont je suis sûr qu’elle-même souffrait : elle s’était, autrefois, à ce point fait tatouer le corps, visage compris, qu’elle en était défigurée, ce dernier entièrement couvert de formes vagues, noires, marrons, bleu marine et vert bouteille, séparées par des sortes de points de suspension. Cette fille était commerciale et franchement, elle assurait grave. Mais elle était marquée à vie et je suis persuadé qu’en se regardant le matin dans sa glace, elle songeait : Putain ce que j’ai pu être conne...

    Moi-même plutôt né un fils à papa - volontairement déclassé depuis, tant la course au pognon et ce qui va avec me débecte d’instinct - je n’ai aucun titre à juger ces jeunes gens, qui m’auraient même plutôt l’air sympathiques, en dépit de leur faible talent de mélodiste et de parolier. Mais je suis persuadé que la route n’a qu’un temps, et qu’on est même durablement broyé par elle. Que voyager avec son chien ne mène qu’à la galère. Et que c’est même la voie royale pour rentrer dans le rang. Combien de super cadors finissent gardien de nuit dans un parking ?

    Tout comme Gaspard, plus constructive me paraît aussi la démarche du paysan-philosophe - laquelle requiert un peu de pognon, pas mal de savoirs-faire et beaucoup de volonté (hélas je n’ai près rien de tout ça). Bref, de s’aligner sur la case départ, avec les autres concurrents, avant de piquer à mi-course au fond des bois !



  • 2 votes
    Guit’z 4 mai 2013 07:45

    @ L’Andalou

    Cher ami, je vous désigne comme mon archiviste attitré du samedi matin !
    Samedi dernier déjà je vous ai béni avec Nietzsche. Là, j’espère vous remercier avec Braudel.
    A plus tard pour un éventuel commentaire.



  • 6 votes
    Guit’z 2 mai 2013 10:16

    Obligeons les gros cons dans le genre de ce député suédois, à chier debout : ça lui fera les pieds, c’est le cas de le dire, ha ha ha !

    Quel bouffon délirant : y a vraiment que la batte de baseball cloutée pour en finir avec ce genre de dangereux dingos flics de l’intimité !



  • vote
    Guit’z 29 avril 2013 10:29

    Plutôt d’accord avec ce que vous dites sur la nécessité de lire directement l’auteur, et le côté noyeur de poisson de certains commentaires.

    Quand même, s’agissant de Nietzsche, il y a quelque de très émouvant dans sa biographie de vagabond solitaire à moitié fou, et qui se laisse assez bien filmer. C’est assez d’autres penseurs (là, Toug a raison : la biographie de Hegel est assez fastidieuse, trop sédentaire pour qu’on en tire un film).



  • 1 vote
    Guit’z 29 avril 2013 03:13

    @ Toug
    Vous êtes un roué, c’est-à-dire un naïf.


    Je ne fais sûrement pas l’apologie du turbin, au contraire. Mais je ris au nez des esthètes, pâmés dans leur égo dérisoire, leur amusant déni de la trivialité… les glands croient tomber loin du chêne.


    Soyez tout ce qui n’est pas hégélien si ça vous rassure, et continuez d’accumuler les références rebelles et autres filiations faciles de salarié flemmard, poète solitaire le weekend. Bien sûr que le travail est une malédiction ("la meilleure des polices", dit en puceau fébrile votre anti-Hegel laborieux) et pourtant la réalité du monde... le chemin même de son repos, la "croix" de sa félicité... tout ce que vous méprisez et à quoi vous êtes bien forcé de collaborer. La fourmi, cette cigale morte, se rêve même papillon…


    Surtout, cessez de m’accabler de vos citations hors sujet : je les ai à portée de main, je vous remercie. C’est à force d’en abuser que vous me prêtez vos propres fidélités scolaires à des maîtres qui vous ignorent et dont moi je me fous bien. Que vous les appeliez même Nietzsche, Hegel ou Ducon ne surexcite que vous.


    Cela dit, mon jeune ami, je vous incite à continuer d’écrire : il faut encourager l’enfance de l’art.




  • 2 votes
    Guit’z 27 avril 2013 23:50

    @ Eric Gueguen :

    Vous vous êtes donné le peine de répondre à Toug... merci pour ce commentaire intelligent, et aussi de vous être tapé le boulot !

    J’ajouterais juste que la question implicite que posait Toug, s’agissant de la valeur philosophique de Hegel (à laquelle il a cru répondre en moquant sa notoriété de philosophe, ses travers d’individu), c’est la question de la postérité de Hegel.

    Sous ce rapport, comme vous l’avez fait remarquer, Hegel, c’est vraiment l’auberge espagnole ! Après 89, tout part de lui ; qu’on soit marxiste ou pas, qu’on soit hégélien ou anti- (Schopenhauer, Kierkegaard, s’expriment d’abord CONTRE lui).

    Reste que c’est bel et bien à partir de lui que la philosophie devient concrète et, comme une vieille fille soudain tombée en amour fignolerait sa toilette avant d’aller dans le monde, s’apprête à sortir des cénacles et à prendre la rue - inaugurant une geste historique de philosophes non pas loin du Pouvoir, mais relativisant celui-ci... Fin du philosophe roi : la transcendance sera désormais collective, horizontale et non plus verticale... Sans parler du marxisme, la haine de Schopenhauer envers l’Université, comme celle de Kierkegaard, refusant les derniers sacrements, envers les prêtres, qu’est-ce ? C’est le Sens restitué à son véritable destinataire. C’est la "société" s’instituant souveraine d’elle-même et juge du monde. Et ça, c’est d’abord l’héritage de la logique hégélienne...

    Pour en finir avec Nietzsche (notre sujet de départ !) : au fond, rien de plus abstrait que l’esthétisme nietzschéen, comparé au socialisme... Nietzsche, combien de disciples... ? Et surtout (il en conviendrait le premier) : quels disciples ? - Que des branleurs à prétention... (je sais de quoi je parle, j’ai été nietzschéen jusqu’à ce que je bosse !)

    Bref, Hegel met un terme définitif aux Lumières, au blabla cynique de Voltaire - à cette pensée bourgeoise, déjà positiviste et bientôt romantique, avatar modernisé (pseudo-matérialiste) de la domination... il était temps.

    "Les Lumières, ce siècle qui éclaire tout et ne voit rien." Julien Gracq

    PS : bon, je vais aller bouquiner. Merci à tous pour ce débat cordial et, malgré nos désaccords - dus à la modestie de nos moyens intellectuels respectifs - quand même instructif !



  • vote
    Guit’z 27 avril 2013 18:18

    Décidément, ce sera un samedi Nietzsche... J’attaque de ce bon pas la conférence dont vous avez eu la bonne inspiration de proposer le lien !

    Wotling est toujours remarquable quand il parle de Nietzsche, ça promet d’être palpitant.



  • 2 votes
    Guit’z 27 avril 2013 18:10

    @ Toug

    "Hegel avec sa philosophie de salarié au service de l’etat"

    Qualifier Hegel de fonctionnaire me paraît légèrement expéditif... Certes, Hegel magnifie la Prusse, creuset de l’Allemagne en devenir depuis 1807 : et certes, ça l’arrange.

    Il n’empêche... Le bon Nietzsche, je le redis hermétique à toute philosophie de l’Histoire, peut sans doute se permettre d’asséner quelques piques d’ailleurs un peu trop succinctes pour être vraiment pertinentes (cf. Lukacs) à Rousseau, Kant ou Hegel, et à "l’esprit de la bière" des jeunes disciples idéalistes de ce dernier... réduire Hegel à un besogneux fonctionnaire pangermaniste, c’est littéralement déconner... La dialectique négative de l’esprit absolu dans l’Histoire... praxis, maître/esclave, aliénation, en soi/pour soi : sincèrement, ne trouvez-vous pas que c’est quand même un peu plus fécond philosophiquement, je veux dire un peu plus utile à l’humanité pour comprendre ce qu’il advient d’elle, que les bien subjectives et bien poétiques métaphores du "surhomme", de "l’éternel retour" et de la "volonté vers la puissance" ?

    Hegel est certainement le penseur le plus complexe, le plus touffu, le plus vaste, le plus absolument dialectique de toute l’Histoire de la philosophie. En ce qui me concerne, je ne connais pas d’écriture philosophique plus envoûtante, plus impressionnante, plus totalisante que la sienne. Pour vous en convaincre, La Raison dans l’Histoire est un

    bon préambule à la lecture de la Phénoménologie. Mais peut-être connaissez-vous déjà tout cela par cœur, auquel cas l’idée que vous vous faites du maitre de Iéna m’étonne...

    Cela dit, - croyez-en la sincérité du nietzschéen cramoisi que j’ai été -, en toute humilité à l’égard de l’auteur fascinant qu’est évidemment Nietzsche, érudit classique admirable et connaisseur sans égal de notre cœur à tiroirs et faux-plafonds.