Bonjour Joe Chip ; oui, en effet, concernant la soi-disant montée de l’extrême droite, en France, et son instrumentalisation par les "élites", si on peut appeler ça comme ça, j’avais déjà mis cette source du site Atlantico que je cite une nouvelle fois et c’était à l’époque de Hollande où il pensait encore l’emporter en 2017.
" De l’ancien président de la République François Hollande n’a ni intelligence ni la culture. Mais il a appris chez lui le goût le d’intrigue, la maîtrise du mensonge et l’usage de la tartufferie.
Pas assez cultivé pour lire Machiavel dans le texte. Mais suffisamment
appliqué pour en comprendre les rudiments expliqués par papa
Mitterrand.
Le président de la République sait que sa seule
chance d’être réélu en 2017 c’est de se retrouver au deuxième tour face à
Marine Le Pen. Le rejet dont il est l’objet est très fort mais celui
qui touche la présidente du Front national l’est encore plus. Il lui
fallait donc affaiblir ses rivaux de droite. Il s’y est employé avec un
certain succès : dans les dernières enquêtes d’opinion il fait jeu égal
avec eux.
Il lui fallait aussi propulser Marine Le Pen en
première place. Et là c’est réussi au-delà de toute espérance : elle
serait en tête au premier tour avec au moins 30% des suffrages. Pour y
parvenir François Hollande n’a pas ménagé sa peine. Des déclarations sur
l’immigration qui est une "chance pour la France". Des propos amoureux
sur "l’Islam compatible avec la démocratie". Des milliards déversés sur
les banlieues souffrantes. Des regrets de ne pas pourvoir faire passer
une loi sur le droit de vote des étrangers.
A chaque fois quelque points de plus pour Marine Le Pen devenue pour lui la candidate idéale du second tour. Reste
quand même un obstacle de taille pour François Hollande : Manuel Valls.
Le Premier ministre battrait aisément tout le monde (y compris Marine
Le Pen) lors d’une élection présidentielle. Le Parti socialiste pourrait
être tenté – c’est dans ses statuts – d’organiser des primaires pour
2017. Et alors là pauvre Hollande... C’est pourquoi à la place de Manuel
Valls on se méfierait."
Concernant l’Allemagne, ce que vous écrivez semble juste et vous faites une très bonne analyse de la situation, on verra si cela ne tourne pas au nationalisme pur et dur !