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Les commentaires de PumTchak



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    PumTchak PumTchak 20 février 2019 11:51

    @Pierre Régnier

    Progressivement elle s’est rendue plus ou moins complice, en tous cas complaisante, envers les actions qui visent à la suppression d’Israël.

    Vous avez des sources ? Une démonstration à présenter ?



  • 1 vote
    PumTchak PumTchak 19 février 2019 22:49

    Le juif André Bercoff n’en a rien à foutre de la marche contre l’antisémitisme. Et il revendique le droit et l’envie de critiquer Israël.

    https://www.youtube.com/watch?v=V0Z_dzUoHbo



  • 9 votes
    PumTchak PumTchak 19 février 2019 13:51

    Comme cela fait du bien d’entendre des être humains, je pourrais tous les inviter chez moi à manger ensemble.

    C’est avec des gens comme eux que je ne deviens pas antisémite, antisioniste, antijuif, à bas le CRIF, merde aux youpins, etc...

    Le sionisme ne me concerne pas, je suis simplement indigné de l’enfermement et du massacre régulier des Palestiniens par Israël qui mérite un embargo de notre part et je rejette la vampirisation idéologique des juifs dans nos médias, comme dans la diplomatie française qui est de plus en plus belliqueuse.



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    PumTchak PumTchak 18 février 2019 20:55

    @Hieronymus

    De toute façon, tout est piégé : il y a trop d’intérêts antagonistes en jeu et de d’instrumentalisations idéologiques en cours, pour espérer la convention d’une cohésion d’intérêt nationale qui supplante et limite les intérêts communautaires.

    Dans ses peu nombreux moments de lucidité, Mitterrand avait parlé de seuil de tolérance, au delà de laquelle on ne supporte plus rien, comme une réaction urticante. Si je fais encore une différence entre Finkie et BHL, je ne la ferais sans doute plus si je baignais dans l’hystérie permanente de la France où je n’habite plus. Cette réaction d’intolérance est tout à fait normale, c’est une nécessité anthropologique, le stupide est de la nier et de refuser de le prendre en compte dans les décisions politiques. Les individus sont plus ou moins racistes, mais le racisme (qu’il soit ethnique ou social) est tout à fait normal. Et j’ai les miens. Ceux qui se disent antiracistes sont souvent ceux qui n’admettent pas leur propre intolérance (par exemple contre le "beauf"). Quand la société est trop fracturée, avec des écarts trop importants, c’est le nécessaire sentiment d’être "chez soi" qui s’évapore, et, pour paraphraser Thomas Hobbes, c’est le racisme de tous contre tous.

    Sinon, les GJ commencent à être bien vampirisés. Après l’entrisme des syndicats, puis des antifas, on a vu Sophie Tessier, une ancienne intermittente virée de chez Hanouna, déclarer sa propre manifestation à Paris. Elle draine les féministes communautaristes à la Caroline de Haas et Isabelle Autain. Selon les catégories de Christophe Guilluy, ce sont les bobos qui commencent à faire le hold-up sur la France périphérique.

    Papier de Onfray qui part de l’altercation avec Finkie pour analyser les triangles de Karpman entre les juifs et les maghrébins.
    https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/le-jaune-le-vert

    Cela vous intéressera aussi, sans doute : comment les frères musulmans, même depuis le Qatar, essaient une sorte de Psyop sur les GJ. Avec l’explication du curieux epsilon à la place des 4 "e" du tag laissé sur l’Arc de Triomphe vandalisé "Les Gilets Jaunes triompheront".
    http://mohamedlouizi.eu/2018/12/29/gilets-jaunes-et-alexandre-benalla-lours-islamiste-est-sorti-de-ses-banlieues-les-preuves/



  • 3 votes
    PumTchak PumTchak 18 février 2019 11:18

    Théâtre d’ombres et jeu de dupes.

    Je ne partage pas le sionisme de Finkielkraut, ni sa douleur éternelle et supérieure des juifs sur les autres peuples, mais il eu l’honnêteté de ne pas accabler les GJ.

    C’est un groupe de gens politiquement difficilement situables, me semble-t-il un mélange de gens des banlieues, de l’extrême gauche et peut-être aussi des soraliens. Ça m’étonnerait que ce soient des Gilets jaunes

    http://www.leparisien.fr/politique/alain-finkielkraut-insulte-il-y-a-un-sentiment-d-hostilite-tres-fort-a-l-egard-des-juifs-et-je-paie-ma-notoriete-16-02-2019-8013555.php

    Propos peu relevés par les médias, évidemment.

    Et Finkielkraut n’a pas porté plainte (même pas la peine de se poser la question concernant le CRIF).

    C’est la fête du slip pour le gouvernement, mais le chipotage d’Aude Lancelin a aussi son calcul. Elle agit en défense du maghrébin, l’immigré victime de la France raciste, sans relever que l’antisémitisme de cette population est religieux et racialiste, bien plus virulent que l’antisémitisme français, qui est culturel quand il se manifeste.



  • 1 vote
    PumTchak PumTchak 18 février 2019 10:12

    Elise Blaise a du mal à cacher son dépit, ce qui peut se comprendre, car le syndicat France Police est le plus virulent contre le pouvoir en place.

    Ici, par exemple, il a dénoncé sans fard les violences policières dès le 30 décembre.

    C’est aussi le syndicat qui contredit régulièrement le nombre ridicule de manifestants communiqués par la place Bauveau.

    Ici, un rapide visu sur les communiqués offensifs du syndicat :https://france-police.org/

    Et pourtant Michel Thooris n’a pas pu se départir sur le plateau TV de sa langue de bois corporatiste, se défaussant sur le raisons qui appartiennent au pouvoir en place.

    Le site a aussi parfois des "ratés".

    En fin de compte, seul Alexandre Langlois, secrétaire général du syndicat VIGI Police est capable de dénoncer sans relâche sur les plateaux TV la doctrine gouvernementale de l’escalade de la violence. Avec une limite que les casseurs désignés sont l’extrême droite. VIGI Police est en effet un syndicat CGT. Et n’importe quel policier voit bien sur le terrain le mensonge et sait que les antifas sont l’instrument utile pour ruiner tout mouvement de contestation du pouvoir.

    VIGI police a une représentation dérisoire parmi les syndicats : être policier et de gauche étant quasiment un oxymore. Langlois a donc une certaine notoriété médiatique, mais pas de poids syndical pour les policiers.

    Pas beaucoup d’espoir, donc, que les flics passent de côté des GJ : dans la difficulté, la flicaille française préfère rester les nervis du pouvoir, plutôt que les défenseurs du peuple. On le voit dans les vidéos, d’ailleurs, les flics qui le souhaitent peuvent casser du manifestant pacifique comme ça les chante et ceux qui ne le font pas ne s’en désolidarisent pas.



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    PumTchak PumTchak 14 février 2019 15:54

    @pegase

    Que vous puissiez garder votre activité jusqu’à votre retraite, c’est tout le bien que je vous souhaite (Le Vietnam est un chouette pays, par contre, et si vous cherchez des femmes, vous en trouverez facilement qui sont adorables).

    Après, vous fonctionnez en mode "jusqu’ici, tout va bien". La prospective, cela sert à prévoir ce qui va advenir, autant qu’on le puisse, pour laisser quelque chose à la génération qui vient. Et on a des gros rendez-vous devant nous : les nouvelles technologies qui prennent une part croissante du travail humain et qui modifient nos existences (IA, connectique&robotique, cybernétique, transhumanisme... mettez-y le mot que vous voulez), l’écologie, l’immigration africaine. Le plus facile, en effet est d’attendre et voir, surtout quand on a trouvé sa niche économique, surtout quand on n’a pas d’enfants.

    Quand l’ANPE a été créé, en 1967, on n’imaginait pas qu’une France à 5% de chômage puisse être viable. On est à plus ou moins 10% depuis 25 ans, sans compter que le bon vieux CDI est rongé par toutes sortes de contrats de tâcheron et la France est toujours là, mais pas dans le même état. A 20%, on va s’approcher encore de l’Elysium.

    On vit encore des restes de l’économie gaullienne, mais les grandes entreprises partent en petits bouts, les biens communs sont mis en vente, et le pays n’ a pas dégagé, depuis, de nouveau "secteur de pointe" (à part la carte à puce, de Roland Moreno....). L’évolution va donc vers le déclassement, un pays de sous-traitance, comme ceux d’Europe centrale ou de la Chine de 1980, mais il n’y aura pas la même gnaque. Si le pays n’est plus en amont des secteurs économiques, et la France est absente des nouvelles technologies, il ne restera plus que les petits boulots pour les plus forts qui se battront le mieux.



  • 3 votes
    PumTchak PumTchak 14 février 2019 12:44

    @Hieronymus

    C’est possible, Hieronymus. Je n’ai pas les moyens ni le besoin de vérifier qui est derrière ce pseudo. De toute façon, quelqu’un a écrit cet article.

    Mais je pense que vous avez compris mon agacement. Si Frexit/Nope est incapable de se confronter à une autre manière de penser que la sienne, je trouve cela regrettable qu’il vandalise la conférence de L. Alexandre pour n’en retenir que de quoi le dénigrer, sans nous laisser prendre la mesure du sujet, très vaste, qu’il a présenté.



  • 4 votes
    PumTchak PumTchak 14 février 2019 11:33

    Merci, Zorba, d’avoir rétabli la conférence intégrale.

    Ce n’est pas la première fois que je remarque la malhonnêteté de ce vidéaste "Frexit" ou "Nop" qui n’a pas communiqué sur you tube la source sur laquelle il a fait son charcutage. Il ne fait que reprendre en fin de compte une méthode que l’on reproche à longueur de temps aux médias mainstream.

    Laurent Alexandre ne fait qu’alerter sur une caste dominante qui s’accapare tous les moyens présents et à venir pour transformer une société humaine en ressource pour son seul profit. Il informe que toute l’explosion des technologies en cours ne va faire qu’accroître le différentiel de ce qu’on appelle maintenant le 1/99%, ou l’Elysium, comme il l’indique lui-même.

    Après, on peut rediscuter le vrai et le faux de ce qu’il annonce avec ce qui est appelé communément "IA". Laurent Alexandre assume lui-même être un technophile et dit lui même que ses prospectives peuvent être très rapidement déclassées, du fait de l’imprévisibilité causée par le nombre de technologies nouvelles.

    D’autre part, sa posture n’est pas claire : son discours est nécessairement iconoclaste, pour percer les limites conceptuelles d’un monde difficile à imaginer. Mais quand il parle de dieux et d’inutiles, il n’est pas clair si c’est par complaisance, en annonçant aux étudiants qu’ils sont déjà du domaine des dieux, ou pour annoncer comme à la fin de la conférence, que la responsabilité pèse sur eux d’avoir à éviter le cauchemar qui se prépare.

    A Thinkerview, il me faisait déjà penser au docteur Moreau, du roman d’H.G. Wells écrit en 1896. Ce roman interrogeait déjà l’excès du positivisme scientifique, ou l’ivresse de la puissance égoïste, qui a préfiguré le nazisme, comme la "sociopathocratie" révélée par la société marcronienne.

    Mais je suis d’accord avec Laurent Alexandre dans la mesure où il indique que si notre société ne s’occupe pas des nouvelles technologies (les choix politiques communs comme ceux économiques), ce seront elles qui s’occuperont de nous pour finir par ruiner notre âme, pour reprendre Rabelais, comme celle notre pays.



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    PumTchak PumTchak 6 février 2019 08:26

    La journaliste est tout autant intéressante.

    J’ignorais que les France régions singeaient maintenant les plateaux tévés des grands médias avec les jets d’acide en guise de questions.

    Outre sa façade de castratrice, elle a aussi sa dentelle au dessus des seins qui dit : "je n’ai pas simplement les dents qui rayent le parquet, j’ai aussi le cul disponible pour les chefs qui me permettent d’avancer plus vite".

    Mais c’est trop visible, trop péquenaud, la pauvre fille n’ira pas à Paris.



  • 1 vote
    PumTchak PumTchak 6 février 2019 07:22

    Pas simple.

    Cela éclaircit idéologiquement, du côté des GJ, ce qu’est la mérule antifa. Reste à savoir comment l’arrêter. Un communiqué officiel contre eux va marquer un clivage, une première limite au creuset actuel qu’est le mouvement GJ.

    D’autre part, les blocages en cours, semblent montrer que c’est la CGT et Sud qui ont le pouvoir de lancer une grève, via les relais dans les entreprises : les sections syndicales, CE, adhérents. Les GJ n’ont pas ça.

    Pour rappel, voici la "lecture" des GJ, par l’appareil syndical CGT et où en est sa doctrine :

    http://www.lacgtadp.com/2018/11/communique-de-la-cgt-sur-la-manifestation-du-17-novembre.html

    La CGT rappelle ad nauseam que le mouvement GJ est d’extrême droite. Et en creux, que le monde des entreprises appartient au syndicat, il ne s’agit pas que les GJ mettent la main dessus.

    La montée en force de la CGT, avec Sud et NPA risque en effet de corrompre l’esprit des GJ phagocyté par les antifas. Avec Mélenchon derrière qui fait tourner la voiture-balai "convergence des luttes", les GJ risquent d’être réduits à une simple affaire électorale selon l’adage : tout bouge pour que rien ne bouge.

    Il y a peut-être une vérité qui attend les GJ : personne ne pourra les représenter et satisfaire leur manière de voir. Il n’y a qu’eux même qui pourront le faire. Si les élections européennes ne les concernent pas, celles municipales me semblent pour nécessaires. Les expériences politiques locales conviennent tout à fait à leur intelligence commune et leur permettrait d’asseoir une première légitimité.

    C’est ce que le M5 étoiles a compris.



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    PumTchak PumTchak 4 février 2019 13:13

    @Belenos

    Présenté comme cela, ce n’est pas très ragoûtant, en effet.
    Entre ce texte de 1848 et aujourd’hui, il s’est passé les régimes communistes mortifères que l’on connaît. On sait aussi que cette "expérience sociale" n’a jamais été au delà du passage par la dictature du prolétariat (peut-être Cuba, à voir).
    On n’a plus guère envie de d’utiliser cette façon de passer vers le socialisme, qui a coûté des millions de morts, des décennies de privations des libertés, y compris de celle de penser.

    Il n’en reste pas moins que le capitalisme actuel est franchement laid, mortifère aussi à sa façon et l’analyse qui a été faite par Marx et Engels demeure pertinente. Elle est insuffisante pour comprendre tous les ressorts de la laideur de notre économie actuelle mais elle a quand même apporté un certain nombre de clés pour comprendre.

    C’est pourquoi je trouve l’analyse marxiste utile, mais je ne suis pas communiste.



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    PumTchak PumTchak 3 février 2019 15:51

    @Belenos

    Le tout ou rien, en général, ne sont pas les bonnes attitudes.

    Cela va être encore une histoire de mots, je le crains. Remplacez "lutte des classes", par "intérêts antagonistes" (vous l’indiquez vous-même, d’ailleurs). Ce n’est pas tout à fait la même chose : il peut y avoir entre possédants et possédés d’autres rapports de bonne intelligence que le conflit. Mais si on peut reprocher au marxisme son réductionnisme, on ne peut pas, à l’inverse, dénier l’existence de cet antagonisme. Depuis la disparition du marxisme (au sens premier) du paysage politique, qui servait encore de garde-fou, l’esprit "corporate" a pris place dans les entreprises, avec ses "team building" (il faut le vivre pour le croire), ses burn-out, dépressions et suicides. La condition du salarié étant niée, il ne dispose plus de son propre discours pour plaider sa cause.

    "Le moteur de l’histoire" : remplacez par "déterminismes". Ici même, je vois bien que les tribus de (toutes petites) montagnes, n’ont pas les mêmes moeurs que celles de bord de mer. La France fait ses éruptions sociales régulières, pas l’Angleterre : ce ne sont pas les mêmes histoires, ni le même ADN culturel : déterminismes.

    Les dépossédés espèrent toujours que le sort de leur progéniture s’améliorera, les possédants tiennent toujours à leurs héritages : cela n’a vraiment rien d’original.
    Après, vous lisez, ou pas, les 17 premières pages du Capital :
    http://www.bibebook.com/files/ebook/libre/V2/marx_karl_-_manifeste_du_parti_communiste.pdf

    Ce n’est pas long à lire d’ailleurs : 41 pages, c’est plus court de Crépuscules de Juan Branco.



  • 2 votes
    PumTchak PumTchak 3 février 2019 11:50

    Et puis il y a Dettinger qui ne parle pas comme un gitan, le Jojo le gilet jaune... Bref, Macron est en roue libre.

    Sa vision est très simple : tout ce qui ne pense pas comme lui, c’est anti-démocratique : c’est illibéral, c’est retour des années 30, anti UE populiste d’extrême droite, stipendié par une influence étrangère (la Russie, bientôt l’Italie), ou bien cela n’a pas le niveau pour comprendre : illettré, Jojo, complotiste, fainéant, etc...

    Mediapart a dévoilé le pot aux roses avec la Commission Nationale du Débat Public. L’embrouille avec Chantal Jouanno ne portait pas réellement sur son salaire. C’est l’Élysée qui voulait fausser l’indépendance et la méthodologie du CNDP pour conduire le grand débat. Médiapart a récolté des courriers et de mails montrant que Jouanno avait mis en demeure Macron en décembre : s’il ne souhaitait pas respecter l’intégrité du CNDP dans son travail, elle ne pouvait pas engager l’instance dans le grand débat. L’Elysée n’a pas tenu compte des avertissement et ne voulait le CNDP que pour faciliter son plan de communication. Elle a pris prétexte de la polémique sur son salaire pour acter son retrait du débat qui était déjà signifié.

    https://drive.google.com/file/d/1pDRSS25sl203BPA0JIMNnlOtaAwMJCqb/view

    Là encore, Macron confond démocratie et marketing : ce qui ne lui est pas dû, lui est volé.


    La mégalomie de Trump a au moins un sens : si vous ne m’aimez pas, je vous enfonce ou je vous bastonne, si vous m’aimez, je vous apporte des affaires et des contrats économiques.

    Celle de Macron n’a pas aucun sens : tout le monde a compris que sa seule politique est de dépouiller le pays pour tout refiler aux plus riches et il ne comprend pas que les français n’aient pas envie de baiser avec lui.



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    PumTchak PumTchak 3 février 2019 07:52

    @Belenos

    qui n’est pas un mauvais bougre non plus

    Oui, il est de bonne foi et le quiproquo est d’autant plus insupportable pour lui qu’il pense aussi défendre le peuple.

    Il y a des concepts marxistes qui sont toujours vrais. La lutte des classes comme moteur de l’histoire, déjà découverte chez les sumériens, que j’ai concrètement ressenti pendant 4 ans quand j’ai été secrétaire de CE d’une boite de 300 salariés, ou la dualité infrastructure/superstructure, qui m’a informé de l’imposture sociétaliste de Terra Nova, de l’institut Jean Jaurès ou encore de la French Theory, ou le stade ultime du capitalisme dans lequel nous sommes, du pouvoir aux mains des oligopoles et des banques.

    Le marxisme est né à l’époque des jeunes nations européennes, où les peuples avaient encore deux options : celle locale (nationale, à développement écosystémique) ou celle internationale (à reconnaissance sociologique, en vue d’affranchir économiquement la classe économiquement asservie). L’option internationale n’est plus, puisque les moyens de productions et d’échanges sont dans les mains des oligopoles qui n’ont plus pour fonction de créer des biens nécessaires, mais de l’argent. De plus, elle menace, ou détruit déjà, l’autre option qui reste, de constituer son existence à l’intérieur de l’écosystème de la société.
    Les universités ont bu le marxisme comme des éponges que des Hayat ont biberonnées, non seulement sans l’avoir cadré parmi les autres sciences (historiques, économiques, anthropologiques...) mais au contraire en laissant le marxisme vandaliser les autres sciences et devenir elle même une science indéfinie.

    En passant, je vais hasarder une remarque, qui vaut ce qu’elle vaut. Marx est juif, issu d’un peuple de diaspora, qui ne vit pas les mêmes préoccupations qu’un peuple de territoire. Un peuple de marchands est différent d’un peuple de producteurs. Son idéologie internationaliste vient peut-être en écho d’un peuple apatride. Qui plus est, promoteur historique de la religion monothéiste : immanente, froide, indéfinie, qui explique toute chose, ces deux derniers aspects ayant peut-être imprimé sur le marxisme qui l’a rendu si séduisant. Peut-être que cette idéologie empêche d’appréhender la singularité d’un peuple, lié aux réalités de son territoire, sensible aux attraits d’une spiritualité, ou d’une culture, à caractère immanent, venant du sol, substantiel. Ce qui fait peut-être un Samuel Hayat, juif aussi, qui lui fait prendre le caractère révolutionnaire d’un peuple, lié à une situation, pour son essence d’être porteur de principes substituant les réels, valable pour tous les peuples comme pour le Peuple Unique.

    En tout cas, la lucidité des invités GJ est étonnante, elle a même de quoi effrayer, quand elle elle vient d’un Teddy Lemaire, un gosse "sorti de nulle part". Cela me fait penser aux vaccinés d’Andrew Lobaczewski qui apparaissent en fin de cycle ponérologique.



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    PumTchak PumTchak 2 février 2019 11:15

    @mat-hac

    Votre lien m’envoie dans une page contenant 14 rubriques et 59 articles.
    Chacun de ces "articles" sont en fait des gros paquets de documents.
    Je commence par où ? Pour chercher quoi ? Dans quel état j’erre ?

    Il paraît que je suis une machine learning, mais quand même...



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    PumTchak PumTchak 2 février 2019 10:31

    Il a raison de jeter le pavé dans la mare. Sauf que l’eau y est déjà fétide depuis longtemps. C’est comme la fable d’Esope, l’invention du retour du fascisme date de Mitterrand, qui avait besoin de se refaire une popularité artificielle après le plan d’austérité de 1983. On sait, depuis, la commodité politique à crier au loup. Maintenant que de Courson alerte du vrai loup qui revient, les systèmes d’alertes sont détraqués depuis trop longtemps.

    de Courson a cela dans ses gènes : père résistant, grand père qui a fait partie des 80 députés qui ont voté contre les pleins pouvoirs de Pétain. Charles de Courson fait pourtant partie de la grande majorité des députés qui ont voté pour la guerre de Sarkozy en Libye. Donc, bon : son coup d’éclat est toujours bon à prendre, mais il devrait un peu plus travailler la distinction entre courage et opportunisme.



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    PumTchak PumTchak 2 février 2019 10:10

    Vu la vidéo. A la fois agaçant et intéressant.

    Aude Lancelin et Samuel Hayat, à travers les questions et explications, cherchent à savoir comment les gilets jaunes peuvent rentrer dans le mouvement de gauche.

    Le débat flotte un bon moment avec ça, puis les GJ expliquent enfin qu’ils n’appartiennent pas à la gauche, qu’ils refuse ces cases, ces artifices, qui les divisent et qui nient les raisons qu’ils ont bien plus nombreuses à vouloir se rassembler et se reconnaître.

    Il y a une différence de vision politique. Maxime Nicolle rappelle que la politique est une affaire de gestion de la cité (dont plus personne n’est capable puisque le pays n’a plus de souveraineté). Lui comme les autres expliquent à Hayat que la politique ne consiste pas à chercher qui est avec qui. Ils lui expliquent que la démocratie consiste à appréhender un problème qui se pose à une communauté et de recherche de la solution qui convient le mieux à l’ensemble.

    Hayat ne peut pas s’empêcher de balancer sur la table le racisme, comme un poisson pas frais, rappelant qu’il faut lutter contre et sous entendant que le mouvement GJ n’est pas clair avec ça. Les GJ répondent que c’est un sujet d’importation : les guerres et l’accaparement des ressources en Afrique que le peuple n’a pas décidé, ni les immigrations qui détériorent l’économie du pays. Tant que le peuple ne décide pas, il devient le dindon de la farce et le bouc émissaire commode. Le mot peuple est d’ailleurs de plus en plus employé au fur et à mesure de l’émission, Lancelin et Hayat ne savent que dire avec ça, puisque idéologiquement déterminés pour nier cette approche.

    Hayat et Ancelin, désemparés, finissent par tomber dans le mainstream BFMTV : l’un balançant la légitimé des LGBT comme celle des GJ, l’autre interpellant Frédérique Louis, à s’exprimer avec les autres invités en tant que seule femme. Elle lui répond que les autres expriment mieux ce qu’elle veut dire, raison pour laquelle elle les laisse parler. C’est le regard idéologisé contre celui pragmatique. C’est aussi le sens du mouvement des Femmes GJ : elles disent qu’elles sont féminines, pas féministes. Elles sont mères, grand mères, ont les gosses et le taf à assurer, elles sont les essentiels des familles qui deviennent de plus en plus monoparentales. Elles ont besoin des hommes comme les hommes ont besoin des femmes. A l’évidence, ce n’est pas la politique de Marlène Schiappa qui va solutionner les problèmes de fond qu’elles vivent.

    En tout cas, c’est encore étrange pour moi d’entendre des propos qui semblent tout le temps les miens, que je n’entends plus à la TV depuis 30 ans. Les GJ sont conscients de cela, Teddy Lemaire rappelle plusieurs fois le besoin d’éducation populaire, de retrouver le sens des mots et des propos qui ont été évacués par les médias et les acharnements politiciens aux stratégies de pouvoirs, plutôt qu’au solutions du pays.



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    PumTchak PumTchak 30 janvier 2019 01:47

    @Belenos @zatara

    édun : je crois que vous n’avez pas regardé la vidéo de David Louapre (ou bien en vous grattant le nez). Ce n’est pas Bruce Benamran hein, mais le plus rigoureux scientifique parmi les youtubeurs...

    édedeux : la machine découvre qu’elle parle à deux sacrés têtes de bois. Elle est programmée pour savoir que cela existe chez les humains et ne pas insister : elle sait que certains sont enfermés dans leurs illusions et refusent d’en sortir.

    edetrois : il faut que j’y aille (batteries à recharger).



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    PumTchak PumTchak 29 janvier 2019 23:59

    @Belenos
    .
    Ça part un peu dans tous les sens.
    .
    Le Larousse : Intelligence.
    .
     1 Ensemble des fonctions mentales ayant pour objet la connaissance conceptuelle et rationnelle : Les mathématiques sont-elles le domaine privilégié de l’intelligence ? Test d’intelligence.
    ==> ImageNet conceptualise en reconnaissant des chats, des meubles, des vélos, des avions, des femmes, des bébés.... Il rationalise et verbalisant, en langage humain, les description de la scène avec les rapports entre les objets.
    ==> des machine learning, en médecine, ont des capacités vérifiées de diagnostics supérieures aux praticiens, notamment des cancers.
    .
     2 Aptitude d’un être humain à s’adapter à une situation, à choisir des moyens d’action en fonction des circonstances : Ce travail réclame un minimum d’intelligence.
    Une voiture sans conducteur n’est pas un humaine, certes (c’est artificiel), mais elle sait s’adapter à une situation et choisir ses moyens d’action en fonction des circonstances pendant son trajet.
    .
    3 Personne considérée dans ses aptitudes intellectuelles, en tant qu’être pensant : C’est une intelligence supérieure.
    ==> Mmmh... Le programme numérique imbattable au jeu de go, pas jouable avec un algorithme, déploie en tout cas une aptitude supérieure à tous les cerveaux humains de la Terre.
    .
    4 Qualité de quelqu’un qui manifeste dans un domaine donné un souci de comprendre, de réfléchir, de connaître et qui adapte facilement son comportement à ces finalités : Avoir l’intelligence des affaires.
    ==> Encore le programme de jeu de go. Une nuance avec "un souci de comprendre" : le deep learning consiste-t-il à aller cher soi même des informations ? Sur Internet par exemple ? Je l’ignore.
    .
    5 Capacité de saisir une chose par la pensée : Pour l’intelligence de ce qui va suivre, rappelons la démonstration antérieure.
    ==> Cette fois-ci, je ne vois pas.
    .
    Au moins trois sens sur cinq validés pour parler d’intelligence artificielle.