C’est bien ce que je dis : connaitre, utiliser, ça n’est pas calculer, c’est-à-dire avoir une capacité à donner une valeur.
Tracer un cercle sur le sol à l’aide d’un compas (grossièrement, deux bout de bois attachés ensembles feront l’affaire), puis ajuster une corde de telle manière qu’elle recouvre le cercle. Ajuster une autre corde pour qu’elle corresponde au diamètre du même cercle.
Et bien si maintenant vous construisez n’importe quoi, une pyramide, une maison, ou quoique ce soit à partir de ces deux longueurs. Quelqu’un prenant ensuite des mesures de votre construction pourra y retrouver la « magie » de Pi.
On voit bien pourtant qu’il n’y rien d’extraordinaire à cela. Et à aucun moment n’apparait une quelconque valeur de Pi.
Bref, je dirai que ça vaut le coup de le regarder pour bien se rendre compte à quel point avec un peu de moyens, il est possible de faire douter même les plus rationnels. Toutefois, un peu de réflexion, et les illusions — finalement grossières — s’estompent pour laisser la place à de la tautologie.
Exemple : les égyptiens connaissaient Pi : ben oui, n’importe qui capable de tracer un cercle et son diamètre « connait » Pi. Notez bien, que nulle part le documentaire n’utilise le mot « calculer ». Le reste est à l’image de cette « subtilité ».
Vous confondez propriété intellectuelle et paternité.
Autant il est indispensable de garantir le respect de la paternité d’une œuvre, autant celui de la propriété intellectuelle, qui sous-tend le brevet n’apporte rien sinon la limitation de sa diffusion.
Un très bon exemple est Wikipédia, qui a complètement occulté Encarta (qui aurait pu le croire à l’époque).
Un autre est le logiciel libre : quasiment tout internet repose sur des logiciels dont les auteurs ont renoncés à leurs droits de propriété intellectuelle MAIS pas à celui de paternité (tout le monde sait que l’on doit Linux à Linus Torvalds).