Les commentaires de Manu

À ceux qui pleurent sur les plages rongées, qu’ils aillent faire un tour au Touquet, à Abbeville, au Mont-Saint-Michel, et j’en passe : à certains endroits la mer avance, ailleurs elle recule...

Enfin, à crier à l’alarmisme, les réchauffistes se tirent une balle dans le pied. Si toutes les années les plus chaudes se trouvent dans la dernière décennie ET que la différence entre la plus chaude des chaudes et la plus froide des chaudes est inférieure au dixième de degré, ça signifie que nous sommes sur un plateau : ça eut chauffé, mais depuis quelque temps, c’est plutôt plat. Et que ceux qui s’offusquent aient l’honnêteté d’admettre que depuis quelques années, ils ont plutôt tendance à se couvrir le 15 aout qu’à se mettre en maillot de bain (en tout cas c’est comme ça dans ma région des pays de la Loire)...

Publier les plans c’est bien, publier le « rapport d’expertise » serait mieux.

Par ailleurs, c’est bien joli tout ça, mais même en considérant véridique ce qui est annoncé dans cette vidéo, quelle application pratique ? Car annoncer un rendement supérieur à 1 c’est bien, être capable d’extraire le surplus, c’est mieux. C’est même surtout la seule et unique façon de montrer que « ça marche ».

À quand les habitations des voisins de l’inventeur branchés gratuitement sur une « sur-centrale » ?

Comme l’a déjà très expliqué Éolas, il suffit de réfléchir un petit peu pour se rendre compte qu’il s’agit d’un faux problème.

Il est bien triste qu’aucun journaliste ne soulève jamais ce point : les États sont souverains : et la moindre de leur prérogative, c’est de choisir qui est ressortissant de leur pays.

Ça n’a aucun sens d’interdire à un autre pays d’attribuer sa nationalité s’il le permet.

Tout le monde imagine bien la réponse à une demande de destitution d’un ressortissant étasunien de sa nationalité par exemple...

Mouais, bof !

Il est asséné des tas de « vérités » sans aucune autre démonstration que des corrélations. Or corrélation ne veut aucunement dire causalité : les pastafariens insistent sur l’importance du retour des pirates, car, c’est un fait, la hausse des températures est inversement corrélée au nombre de pirates.

Par ailleurs, même si l’on suppose que certaines assertions sont vraies, il n’est nulle part fait mention de finalité : la consommation d’énergie est juste présentée factuellement, sans réfléchir à ce à quoi elle sert : nos besoins seraient-ils aussi important si :

• on recyclait plus ;
• on gaspillait moins (nourriture, etc.) ;
• la durée des vie des objets de consommations était plus longues.

Ainsi, en matière d’automobile, nous vivons une époque paradoxale : les modèles sont sensés être bien plus fiables qu’avant, mais il faudrait pourtant les changer tous les 4 ans ! Idem pour nos smartphones, etc.

Bref, des chiffres bruts ne construisent pas une théorie explicative, encore moins prédictive.

Il est courant de mesurer des distances à partir de l’écartement de ses jambes.

Faites 300 (grands) pas.

Mesurez la distance en millimètres entre votre point de départ et celui d’arrivée.

Je pressens que vous trouverez un nombre proche de 300 000 mm. C’est étonnament proche de la vitese de la lumière !

C’est sûrement par ce que vous êtes une réincarnation d’un des ces « bâtisseurs »…

Au fait, la hauteur du dernier étage de la tour Eiffel est de 279 110 mm. Mais c’est très proche de la vitesse de la lumière : une seule conclusion s’impose : la tour Eiffel a été bâtie par des égyptiens !

C’est bien ce que je dis : connaitre, utiliser, ça n’est pas calculer, c’est-à-dire avoir une capacité à donner une valeur.

Tracer un cercle sur le sol à l’aide d’un compas (grossièrement, deux bout de bois attachés ensembles feront l’affaire), puis ajuster une corde de telle manière qu’elle recouvre le cercle. Ajuster une autre corde pour qu’elle corresponde au diamètre du même cercle.

Et bien si maintenant vous construisez n’importe quoi, une pyramide, une maison, ou quoique ce soit à partir de ces deux longueurs. Quelqu’un prenant ensuite des mesures de votre construction pourra y retrouver la « magie » de Pi.

On voit bien pourtant qu’il n’y rien d’extraordinaire à cela. Et à aucun moment n’apparait une quelconque valeur de Pi.

Il faut bien reconnaitre que ce pseudo-documentaire est très bien fait.

Voici mes commentaires de l’époque :

• sur l’oubli des techniques du passé ;
• quelques éléments de géométrie  ;
  
• sur la confusion entre usage et calculabilité.

Bref, je dirai que ça vaut le coup de le regarder pour bien se rendre compte à quel point avec un peu de moyens, il est possible de faire douter même les plus rationnels. Toutefois, un peu de réflexion, et les illusions — finalement grossières — s’estompent pour laisser la place à de la tautologie.

Exemple : les égyptiens connaissaient Pi : ben oui, n’importe qui capable de tracer un cercle et son diamètre « connait » Pi. Notez bien, que nulle part le documentaire n’utilise le mot « calculer ». Le reste est à l’image de cette « subtilité ».

En tout cas, malgré une météo plus que défavorable, que ce soit dans le métro, les restaurants ou les magasins, des touristes (étrangers), il y en a.

Ils ne doivent simplement pas regarder la télé française...

Vous confondez propriété intellectuelle et paternité.

Autant il est indispensable de garantir le respect de la paternité d’une œuvre, autant celui de la propriété intellectuelle, qui sous-tend le brevet n’apporte rien sinon la limitation de sa diffusion.

Un très bon exemple est Wikipédia, qui a complètement occulté Encarta (qui aurait pu le croire à l’époque).

Un autre est le logiciel libre : quasiment tout internet repose sur des logiciels dont les auteurs ont renoncés à leurs droits de propriété intellectuelle MAIS pas à celui de paternité (tout le monde sait que l’on doit Linux à Linus Torvalds).

Il faut lire comment expliquer

Même question (sans réponse la dernière fois) qu’avec le présumé eldorado australien.

Comment expliquez que plus de 9 % des canadiens vivent hors de leur pays, si tout y est si merveilleux ?

Pour rappel, seuls 2,5 % des français vivent à l’étranger. Nous sommes là quasiment dans un rapport de 1 à 4.

Les faits sont têtus...

Et Erwanet, il habite où ?

C’est amusant de faire de quelque chose de normal, découvrir, voire s’installer dans un autre pays, le syndrome d’une soi-disant faillite du pays d’origine.

Des Français s’installent à l’étranger : et alors ?

Des étrangers s’installent en France : et alors ?

Une information OBJECTIVE intéressante

Population Australie : 21 507 717
Émigrés australiens : 1 000 000, soit environ 4,65 %

Population France : 65 967 771
Émigrés français : 1 611 054, soit environ 2,45 %

Bref, il y a (relativement) quasiment deux fois plus d’australiens vivant à l’étranger que français vivant hord de France : curieux paradis !

L’auteur oublie toujours de préciser que n’importe qui peut faire un jour partie desdits « privilégiés » : il suffit de passer un concours.

Et oui, cette fameuse caste est ouverte à tou(te)s !

Et j’aime à rappeler qu’en tant qu’employé d’une banque privée, vous participez par vos différents frais bancaires à payer mon salaire, mon intéressement, ma participation, ainsi que toutes les prestation de mon CE (chèques-vacances, locations préférentielles, etc.). Et à celui qui pense qu’il peut échapper à une banque, qu’il m’explique comment ?

@ machiavel1983

Pour « obtenir » Pi, il faut nécessairement diviser deux longueurs. Le rapport (A-B)/(C-D) est identique quelque soit l’unité utilisée.

Pour démystifier la coïncidence des proportions, il faut déjà se poser le bonne question.

Pourquoi insister sur les mesures en mètres ? Alors que s’agissant de rapport de distances entre elles, l’unité n’a aucune importante A/B=C, que A et B soient exprimées en mètres, miles, coudées, pieds ou que sais-je !

Quant à l’omniprésence de Pi et du nombre d’or, la réponse est dans le documentaire lui-même : les égyptiens ont très bien pu prendre effectivement pour étalon de mesure la distance que « l’informateur » nous montre lui-même : pas besoin de connaitre Pi ou le nombre d’or pour le faire : il suffit juste de savoir tracer un cercle. Ensuite, puisqu’utilisé comme étalon, alors nécessairement Pi et le nombre d’or se retrouvent partout dans la pyramide !

Autre jeu : mesurez vous sous toutes les coutures : bras, avant-bras, jambes, tronc, circonférence de la tête, du cou, de la taille, etc. Rapportez les les une autres aux autres (avec des différences, des racines carrées ou je ne sais quoi d’autre), et vous tomberez rapidement sur une valeur approchée de Pi, e, c, etc. Quand on cherche, on trouve !

Au fait, si l’on rapporte la base de la pyramide à sa diagonale, on trouve la racine carrée de 2 : incroyable ! Les égyptiens n’avaient pourtant pas de calculatrice !

À propos du cercle reliant l’ile de Paques à Gizeh : « l’informateur » explique à la commentatrice qu’il faut partie d’un cercle dont la circonférence correspond à celle de l’Équateur, ce qui questionne grandement ladite commentatrice.

Sauf qu’on apprend en géométrie sphérique que par définition, par deux points d’une sphère passe un grand cercle — l’équivalent d’une droite en géométrie plane — et qu’ils ont tous la même circonférence. Or, l’Équateur terrestre est un tel grand cercle. Du moment que vous reliez deux points de la surface de la Terre, ils font partie d’un cercle de circonférence identique à celle de l’Équateur !

Je me suis donc amusé à un petit jeu. Comme j’aime bien les cathédrales, notamment celle d’Amiens, j’ai relié cette dernière à celle de Paris. Et là ! J’ai découvert certainement un autre message caché : en explorant le grand cercle ainsi formé, sur une bande « d’une centaine de kilomètre », j’ai découvert Orléans, Clermont-Ferrand, Toulouse, Perpignan (le centre du monde selon Dali), Alger... En remontant, Dunkerque, Canterbury, Norwich...

Je pense que l’auteure de cet vidéo confond trois choses pourtant distinctes : l’intelligence, la technique et le savoir faire.

Certes, les anciens ne disposaient pas des techniques actuelles, mais ils avaient à leur disposition l’intelligence, qui jusqu’à preuve du contraire, devait être du même niveau qu’aujourd’hui, et surtout d’un savoir faire (Khéops n’est pas la première pyramide). Sans oublier une volonté inébranlable.

Ainsi, ça n’est pas parce que nous avions oublié ce savoir faire qu’il est besoin d’invoquer une « assistance externe ».

Un exemple récent est l’arrêt des vols commerciaux supersoniques : cela fait tout de même douze années que les personnes qui pouvaient se permettre de ne mettre que 3 h 30 pour aller de Paris à New York doivent désormais s’armer de patience et passer désormais plus de 7 h à faire le même trajet. Il est pourtant techniquement aujourd’hui possible de construire un tel appareil. Mais avons-nous encore le savoir faire et surtout la volonté ?

Un autre exemple d’oubli est l’acier de Damas : pendant presque 75 ans, ce savoir faire a été perdu.

On oublie souvent de nos jours que la première automobile à atteindre les 100 km/h était électrique.

En résumé, ça n’est pas parce que nous ne comprenons pas comment les pyramides d’Égypte ont été construites que leur construction en devient impossible. Ça fait juste 3 000 ans qu’on en a plus fait. Afin de maintenir leur savoir faire, les temples japonais en bois sont régulièrement démontés puis remontés.

Par ailleurs, en ces temps d’immédiateté, il nous est difficile d’imaginer des travaux d’envergure « pharaonique ».

Et pour la cathédrale d’Amiens (1220-1288) : construire en 70 ans une telle dentelle de pierres sans les moyens modernes !

Il y a sûrement des êtres venus d’ailleurs derrière ça !

Ce qui est important de (faire) savoir, c’est que la privatisation d’une service public n’assure en rien une meilleure gestion.

C’est incroyable de nier les faits à ce point !