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Anthony Michel

Anthony Michel

Auteur éditeur d'abord des aventures de Toni Truand (romans argotiques d'espionnage) puis d'essais décalés (Antoine Chimel) puis d'essais ésotériques, philosophiques et politiques :
Résigné et Révolté  ;
L'aNarque, l'Homme-anarchie ;
La Confiance en l'Esprit.

Auteur du projet nommé Les Cahiers d'un Anarchiste conservateur

Plus d'infos sur ses parutions : site de vente | Les livres d'Anthony Michel

« Pour toute info sur mes ouvrages, travaux d'écriture et actions,
n'hésitez pas à me contacter à l'adresse suivante : [email protected] »

Tableau de bord

  • Premier article le 13/06/2015
  • Modérateur depuis le 27/08/2015
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Derniers commentaires




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    Anthony Michel Anthony Michel 27 juin 2015 20:53

    @gerfaut

    Répondre à des commentaires commençant de telle façon relève exclusivement, à un moment donné, de la charité chrétienne... Surtout quand manifestement — vu le hors sujet total — il s’agit d’en être resté à la vidéo... 



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    Anthony Michel Anthony Michel 26 juin 2015 19:38

    @gerfaut

    Vous trouverez logique que, à l’intérieur d’une critique commençant par « n’importe quoi », j’attende particulièrement des arguments derrière... D’autant qu’il faudrait se mettre d’accord avec Auxi... Mon propos serait celui d’un gauchiste qui, en même temps, défendrait « l’ordre établi »... Quoique, selon moi, ce qu’on appelle en général la gauche aujourd’hui défend, en effet, l’ordre établi. Je peux vous assurer alors qu’elle n’est pas mon amie.

    Le Prince des voleurs est, effectivement, une légende. Et alors ? De ce fait, on ne peut l’évoquer ? Les légendes, c’est pour les gogos ? Faut-il être à ce point matérialiste, de nos jours, pour être philosophiquement crédible ?

    Il s’agit d’évoquer brièvement, dans mon article, la hiérarchisation de la délinquance selon sa capacité de nuisance, directe ou indirecte, sur le peuple. Directe ou indirecte selon comme le vit le peuple lui-même. Ainsi, si aujourd’hui on me vole mon porte-monnaie, je suis effectivement moins riche et je perds une petite partie de mon « pouvoir d’achat ». Mais, sur le long terme, à moins que je me trimbale avec des milliers d’euros sur moi, quel est l’effet de cet acte sur mon budget par rapport à une nouvelle loi antisociale validée par l’oligarchie libérale et malmenant mon droit au travail et/ou au chômage ? (En passant, cette loi peut constituer elle-même une forme de vol.)
    Ainsi, s’il est compréhensible qu’un homme ordinaire se mette davantage en colère après qu’on lui ait piqué son porte-monnaie plutôt qu’après avoir lu la dernière nouvelle sur une mesure gouvernementale fort injuste, on peut quand même se dire que, pendant ce temps-là, le pouvoir économique et politique en place a encore de beaux jours devant lui.
    Ainsi, si l’on s’intéresse à ce qu’on appelle en général la « petite délinquance » — toujours extrêmement regrettable car elle segmente la conscience de classe et fragilise donc le combat à mener contre la « grande délinquance » —, on peut se demander ce que signifie, pour l’oligarchie libérale actuelle, un individu qui « se comporte correctement », autrement dit un individu intégré.
    Jean-Claude Michéa — dans L’Enseignement de l’ignorance (et c’est déjà ce livre que je cite dans l’article) — nous donne quelques pistes là-dessus. Il y a :
    « l’intégration à une société » dans son sens profond (société décente), c’est-à-dire « la capacité pour un sujet de s’inscrire aux différentes places que prescrit l’échange symbolique » (ce qui nous ramène à l’esprit du don) ;
    – « l’intégration au système capitaliste » (avec sa motricité libérale) qui n’attend pas particulièrement de ses sujets qu’ils partagent un certain corpus de valeurs reposant sur l’entente (telle la politesse) ou l’entraide. Car la délinquance sous-prolétarienne des banlieues modernes – donc ghettoïsées – « est infiniment mieux intégrée » à ce précédent système « (elle a parfaitement assimilé les éloges que le Spectacle en propose quotidiennement) que ne le sont les populations, indigènes et immigrées, dont elle assure le contrôle et l’exploitation à l’intérieur de ces quartiers expérimentaux que l’État lui a laissés en gérance ». Autrement dit, l’ambition de cette délinquance n’est pas « d’être la négation en acte de l’économie régnante ». Au contraire, en faisant notamment l’apologie de l’argent facile mais aussi des filles faciles – toute une culture rap y aidant –, ses membres aspirent à être « les golden boys des bas-fonds ». Donc si cette délinquance « est, visiblement, très peu disposée à s’intégrer à la société, c’est dans la mesure exacte où elle est déjà parfaitement intégrée au système qui détruit cette société »
    D’où alors, sans une once d’ironie, mon article visant à dire qu’il valait mieux ce « hors-la-loi d’autrefois », plus respectueux de certaines coutumes entretenant l’entente et l’entraide dans la vie privée, tout en étant dans un rapport d’opposant plus consistant — et plus « anarchiste » mais là je mets des guillemets — à la coercition étatique.


  • vote
    Anthony Michel Anthony Michel 26 juin 2015 18:52

    @Auxi

    Bon rappel d’Eric Guéguen (merci) concernant l’expression oxymorique « anarchisme conservateur » que je reprends à mon compte moins pour créer une nouvelle bannière politique aux prétentions caricaturales — en m’écoutant parler et en me regardant le nombril — que pour faire réfléchir en termes de posture trans-courant compte tenu de l’imposture antidémocratique et bourgeoise du clivage politique gauche-droite. George Orwell nous dit, dans Le Quai de Wigan en 1938 : « En ce moment, la seule attitude possible pour toute personne décente, que son tempérament le porte plutôt vers les conservateurs ou vers les anarchistes, est d’œuvrer pour l’avènement du socialisme. Autrement, rien ne peut nous sauver de la misère actuelle et du cauchemar à venir. » 

    On ne peut pas résumer la tendance conservatrice au sens de « conserver l’ordre établi ». Pourquoi, d’ailleurs, être conservateur serait forcément conserver l’ordre établi  ? Pourquoi ne s’agirait-il pas de conserver autre chose, de moins politique et « officiel », de plus moral et populaire ? L’écologiste radical, par exemple (et j’apprécie la figure de feu Edward Abbey), peut avoir un certain nombre de points communs avec l’anarchiste conservateur.
    Le général De Gaulle avait des aspects conservateurs. Cela a-t-il fait qu’il a reconnu légitime le gouvernement du maréchal Pétain, puisque après tout ce dernier était l’ordre établi ? Si l’on associe généralement, mais non exclusivement, les hommes d’église au conservatisme, cela n’a pourtant pas empêché certains d’entre eux d’être parmi les premiers résistants durant la Seconde guerre mondiale... 

    Alors certes, nous sommes aujourd’hui, à l’heure du novlangue, dans la culture des mots dénaturés, aux sens inversés. « Le véritable but du novlangue est de restreindre les limites de la pensée ? […] Tous les concepts nécessaires seront exprimés chacun exactement par un seul mot dont le sens sera rigoureusement délimité. Toutes les significations subsidiaires seront supprimées et oubliées. […] Chaque année, de moins en moins de mots, et le champ de la conscience de plus en plus restreint. » (George Orwell, 1984) Il n’empêche que cela ne regarde que vous, Auxi, de vouloir prendre — par crainte d’être vu comme un réactionnaire par l’intelligentsia orientant le novlangue selon des intérêts bien précis ? — autant de précautions avec le mot « tradition », au sens lui-même détourné... en précisant toutefois que de claires distinctions sont nécessaires entre « réaction » et « conservation » par exemple... 

    Enfin — sans aller jusqu’à dire comme l’anthropologue Marcel Mauss qui jadis affirmait non péjorativement qu’être socialiste « c’est être archaïque » — il s’agit de défendre un socialisme qui retourne à sa moralité originelle (Saint Simon, Fourier puis Proudhon et Bakounine) et prend appui notamment sur les traditions des gens ordinaires qui entretiennent jusqu’ici l’entente et l’entraide quotidiennes, limitant l’envahissante logique du « tout doit se marchander ». Posture peut-être un peu naïve... Mais alors on voit que l’anarchisme conservateur ce n’est même pas le sympathiquement cynique mais trop élitiste et, en vérité, peu politique anarchisme de droite... 



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    Anthony Michel Anthony Michel 25 juin 2015 22:08
    Si ce n’est pas qu’un tempérament politique, l’anarchisme conservateur c’est — dans la lignée d’un Pierre-Joseph Proudhon mais sinon d’un George Orwell entre autres — une pensée anticapitaliste. Il valide, sur le plan du régime politique, un confédéralisme reposant sur l’autogestion (socialement) et la démocratie directe (politiquement).
    L’adjectif « conservateur » est là pour plusieurs raisons dont celle qui entend distinguer un certain anarchisme authentique — en n’oubliant pas les motivations des tous premiers socialistes (dits utopiques) et même si ensuite, qu’on le veuille ou non, il existe, en vérité, des anarchismes — du libertarisme trop assimilé à la culture progressiste contemporaine qui cherche à justifier l’ensemble des mutations — toujours plus irrespectueuses de la nature et déshumanisantes — du capitalisme.
    Rien à voir, donc, avec une posture pseudo-éthique qui viserait à « ne surtout rien changer » de l’organisation économique et politique mondiale actuelle. 


  • vote
    Anthony Michel Anthony Michel 25 juin 2015 20:13

    @Wyrd

    Pour qu’il n’y ait pas de malentendu, ma réponse à 20.07 était pour Auxi, pas pour vous.

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