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  • 1 vote
    bOvinus bOvinus 8 décembre 2014 16:48

    @ Maq
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    Lorsqu’un Etat est capable de projeter sa puissance ( je ne parle pas de violence mais de puissance , je précise )sur un autre Etat pour influer sur le processus de décision dans ce dernier, c’est le suzerain et l’ autre est le vassal, il n’ y a pas d’ allusion à la morale , au Bien ou au Mal dans mon commentaire , c’ est ainsi que fonctionne le monde des hommes depuis la révolution néolithique. L’égalité dans les relations internationales , ca n’ existe pas , vous le savez bien , il n’ y a rien de péjoratif à dire que la Russie tente de sauvegarder son influence sur ses vassaux , le contraire serait anormal, et il en est de même pour toutes les puissances , Etats unis compris.
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    Ce que vous dites et laisse entrevoir plusieurs choses.
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    1. Vous analysez donc les relations internationales entre les États selon des catégories issues d’un donné historique, géographique et culturel précis : celui de la féodalité occidentale. Il est fort possible que c’est bien la manière de penser des "élites" occidentales, mais vous est-il jamais venu à l’esprit que gens issus de cultures non-occidentales (au hasard - la Chine) pouvaient penser différemment ?
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    2. L’égalité dans les RI n’existe pas, en raison des différences de puissance entre les divers États. La notion de puissance provient du courant réaliste de la géopolitique et a été définie entre autres par Raymond Aron, Hans Morgenthau ou Kenneth Waltz, d’une manière à peu près similaire. Tout cela est très postérieur à la féodalité ou à Machiavel. Ce qui importe n’est pas de savoir si le Luxembourg est l’égal en puissance des États-Unis, c’est de savoir si l’outillage d’arbitrage des conflits internationaux permet au Luxembourg de défendre ses intérêts vitaux. Ce n’est plus le cas depuis la fin du modèle bipolaire et c’est bien là qu’est le problème, puisque la force brute ou l’impérialisme économique ou normatif tendent à prévaloir actuellement. Ce qui revient à un monde totalement régenté par la violence (politique, économique et culturelle). C’est acceptable, d’après vous ?
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    3. Il ne s’agit pas de savoir si vous êtes hostile ou non à la Russie, il s’agit de voir si ce que vous dites est adéquat ou pas. Pour vous, d’après vos critères d’analyse, la Biélorussie ou l’Ukraine sont des États indépendants. Pour moi, ce sont des provinces russes qu’il convient de réunir au pays dont elles sont issues, tout simplement parce qu’elles sont habitées par le même peuple qui celui qui vit en Russie. De mon point de vue, l’inaction de Poutine sur le dossier ukrainien est tout simplement scandaleuse. Je ne sais où vous habitez, mais admettons que ce soit à Avignon. Que diriez-vous si une puissance extérieure quelconque organisait une sanglante guerre civile à Marseille, où, de surcroît, vous auriez de la famille ?
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    il n’ y a rien de péjoratif à dire que la Russie tente de sauvegarder son influence sur ses vassaux ,
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    C’est tout simplement faux de notre point de vue. On peut, en effet, "sauvegarder l’influence russe sur", mettons, les pays Baltes. Mais concernant les terres peuplées de russes, russophones, qui partagent la même histoire et la même culture, ça va beaucoup plus loin que ça.
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    Chacun défend ses intérêts, c’est la réalité de politique internationale.
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    Pour certains, il peut s’agir en effet d’ "intérêts". Pour d’autres, ça peut être une question de vie ou de mort. L’appréciation adéquate de la limite entre le premier cas et le deuxième peut éviter de faire des erreurs grossières et de se prendre, par exemple, un Topol-M en pleine poire (en guise de réponse "asymétrique").



  • 4 votes
    bOvinus bOvinus 8 décembre 2014 15:03

    @ Maq
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    La Biélorussie. Je peux en citer d’ autres si vous voulez.
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    Vous nous avez habitué à des commentaires de meilleure qualité. La Biélorussie, un pays vassal de la Russie ? C’est aussi pertinent que de dire que l’Aquitaine est un pays vassal de la France. Vous auriez dit le Kazakhstan ou l’Arménie, je veux bien, mais là, faut arrêter les conneries.
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    La classe dirigeante Russe tente de rétablir son influence sur les anciennes républiques soviétiques , ...
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    Plus exactement, sur les différentes parties de ce qui s’appelle le monde russe. Ces "anciennes républiques soviétiques" n’ont pas été liées au monde russe hier, ni même en 1922, ça remonte à plus loin que ça.
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    Sur votre premier commentaire :
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     la politique d’endiguement de l’occident ressemble à celle du très méchant Hitler ( à croire que la réductio ad hitlérum soit devenue indispensable en politique ou que l’on soit )
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    Alors, oui, pour le "bla bla". Contrairement à ce qui se dit, Poutine parle bien plus qu’il n’agit. Vous avez raison. Cependant, une petite précision pour la "reductio ad hitlerum". Il se pourrait bien que de votre point de vue occidental, ça n’aie plus de sens. En aucune manière néanmoins cela n’est vrai pour les Russes. Tout le monde chez nous a au moins un membre de la famille qui a laissé sa peau dans cette guerre. Je vous rappelle également que les gouvernements Britannique, Français et Américain ont été les complices objectifs de cette boucherie (vous vous rappelez, la conférence de Munich de 1938 ?). Donc, oui, pour vous, c’est sûr que ça peut paraître caricatural, mais nous avons un autre point de vue sur la question. Par ailleurs, ce discours n’est pas adressé à un public occidental.
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    -L’ enterrement du traité ABM fait que la Russie est forcée de se renforcer militairement, pour garantir sa sécurité et surtout celle de ses vassaux.
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    Je souligne encore une fois les particularités de votre vocabulaire. Chez nous, ce seraient donc des "vassaux". Et chez vous, bien entendu, ce sont des alliés à part entière, réunis par des valeurs communes fortes et des intérêts mutuels et partagés. C’est ça, ouais.



  • 1 vote
    bOvinus bOvinus 13 novembre 2014 23:58

    En tant que Russe, je rétorquerai : dans la vie, on n’a que ce que l’on mérite. Les imbéciles, ça s’éduque.

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    On va quand même pas s’apitoyer sur notre triste sort, non ?!



  • vote
    bOvinus bOvinus 27 octobre 2014 16:05

    @ Fifi
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    À la longue, tous ces éloges pro-Poutine, ça devient franchement gerbant. Vous avez bon pour le point 1. Mais je finis de développer votre point 2 ( Oligarques que Poutine a fini par neutraliser, bla bla bla ), puisque vous ne l’avez pas fait :
    -
    Des mecs qui s’entretuent à la Kalachnikov dans les rues de Moscou, c’est pas bon pour le business, à force. Il fallait bien remettre un peu d’ordre dans le pays, l’investisseur étranger flippait un peu, et puis, y avait encore quelques rouges par-ci par-là, on sait jamais. Poutine a donc fini par autoriser un zeste d’État-providence, mais pas trop non plus, faut pas déconner, hein.
    -
    La "Nouvelle grande Russie"... rien que le titre, déjà, est ridicule. L’URSS produisait à elle seule la moitié des avions produits dans le monde entier. Et maintenant ? Un désastre. Comme tant d’autres, notamment, celui de l’agro-alimentaire.
    -
    La seule chose de positive dans le régime poutinien, c’est que l’oligarchie russe a fini par comprendre qu’ils ne pouvaient pas avoir confiance dans leurs collègues occidentaux. Du coup, juste pour leur propre sécurité, ils ont fini par relancer le complexe militaro-industriel, ce qui maintient en vie les quelques restes de l’industrie soviétique qui fonctionnent encore. Mais, ça ne va guère plus loin que ça.
    -
    En gros, l’économie russe de nos jours consiste à troquer du pétrole et du gaz contre des i-Phone et des BMW. Ça me rappelle vaguement les indigènes Amérindiens, troquant des étendues colossales de terre pour de la verroterie et des vieux fusils cassés...



  • 6 votes
    bOvinus bOvinus 23 octobre 2014 21:25

    @ maQ
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    En ce qui me concerne je suis anti impérialiste par principe, je ne pourrais jamais choisir un impérialisme par rapport à un autre.
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    Vous, vous êtes français. Pour un Français, de surcroît patriote, il ne s’agit pas de choisir un quelconque impérialisme, il s’agit au pire, d’en tirer le maximum à son profit et d’essayer de sauvegarder sa souveraineté. Mais arrêtez, de grâce, de vous prendre pour une "puissance moyenne". Vous n’avez donc aucune idée de votre propre prestige à l’étranger ? Il est énorme.
    -
    Concernant secteur droit, je ne pense pas qu’ils soient les représentants d’un quelconque impérialisme (sinon il faut redéfinir le terme) , ils ne sont pas l’émanation d’ une volonté de conquête de l’appareil d’Etat Polonais sur l’ Ukraine.
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    J’ai peut-être un peu tordu le bâton, c’est vrai, il ne s’agit pas d’impérialisme au sens strict. Mais ils se voient tout de même au minimum comme des missionnaires européïdes, et sont animés d’un esprit revanchard vis-à-vis de la Russie, c’est certain. De toute manière, ils ont été fabriqués par les États-Unis, avec une implication plus ou moins élevée de la Pologne.
    -
    Par contre, il y a bien une volonté, non pas de "conquérir" l’Ukraine - encore une fois, celle-ci n’existe pas en tant que culture, ni d’ailleurs, en tant qu’État-nation viable - il s’agit de dérussifier la population ukrainienne et de la retourner contre la Russie. Il paraît que c’est un vieux projet allemand, qui remonterait à Bismarck himself.
    -
    C’est à mon sens une très mauvaise affaire, à la fois pour les Galiciens (ex-ukrainiens de l’ouest) et les Polonais, et ça va se retourner contre eux. Dans le sens où ça va provoquer une violente contre-offensive, qui aurait déjà eu lieu si Poutine ne s’était pas employé ces derniers temps à la contenir. Mais je saurais pas en dire davantage sur ses plans tactiques.
    -
    Pour ce qui est de la stratégie, je pense que la vidéo la montre assez bien.

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