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    bOvinus bOvinus 4 septembre 2014 14:50

    @ Machiavel
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    S’il [l’impérialisme américain] ne le fait pas, on s’enfoncera dans une série de troubles géopolitiques, qui aggraveront le contexte de la crise multi -systémique globale.
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    Ça, on y est déjà, et ce n’est que le début. Un État qui sombre ne le fait jamais sereinement, et un gros État puissant comme les States, encore moins.
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    ... et la nécessité de son existence [du gouvernement mondial] apparaitra à tous soit par le consentement général et de façon pacifique, soit par la violence avec la crise, guerre et la destruction.
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    Pour être précis, c’est en effet l’emballage sous lequel on s’efforce de nous refourguer la came, ouais. Ça ne prouve pas par ailleurs qu’elle soit de bonne qualité, ni que nous en ayons réellement besoin.
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    Si l’on passe par une concertation pacifique des nations souveraines, les choses seront gérées dans le respect mutuel de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et du respect des besoins vitaux de chacun.
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    C’est bien pour cela que j’ai mentionné l’ONU au début de mon commentaire. Avez-vous jamais pensé que puisqu’elle ne remplit pas ses objectifs, on pouvait au moins essayer de la réformer ? Or, voilà qu’une pensée étrange me vient - l’ONU, c’est une instance conçue pour les États... néanmoins, le NWO tel que je le vois venir sera beaucoup plus favorable aux intérêts des multinationales (j’imagine que vous avez entendu parler de ce qui se négocie dans le cadre de l’Accord Transatlantique ; transposé à l’échelle mondiale, ça promet !) ; se pourrait-il que ces dernières essayent de nous vendre "leur" version du gouvernement mondial, à dessein ?
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    Mais encore faudrait-il définir l’intérêt national, qui est différent de l’intérêt des classes dirigeantes nationales.
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    Bien vu. L’intérêt national du point de vue de sa population n’intéresse personne, c’est bon pour les contes de fée. Du point de vue géopolitique on considère "national" l’intérêt strict de l’État en tant qu’acteur du système international, c’est à dire, tout ce qui contribue à renforcer sa pérennité et sa puissance.
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    Mais une fois ce combat gagné, les peuples occidentaux devrons se rendre compte que se terrer derrière des barricades nationales ne servira à rien, seule une politique de concertation internationale avec les pays d’ ou partent l’immigration, peut gérer le problème.
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    Il est donc dans l’intérêt des peuples mêmes de grandes puissances qu’une instance de coordination émerge pour gérer ce problème parmi tant d’autres.

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    Dans un monde idéal, et dans votre hypothèse, j’aurais tendance à vous répondre : on revient alors à la case ONU. Or, tel que c’est parti, on risque fort de se retrouver plutôt à la case Monsanto ou Goldman Sachs, mais dotés d’un pouvoir démesuré.



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    bOvinus bOvinus 4 septembre 2014 11:40

    @ Machiavel
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    Le gouvernement mondial dont il parle dans cette conférence, est celui qui découle de la concertation de nations souveraines, et non impulsé par des supers -souverains supranationaux !
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    C’est ce qui est à l’origine de l’ONU. Donc, en un certain sens, ça existe déjà. Pourquoi absolument vouloir aller au-delà ?
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    Ce projet est il nécessaire ? Je pense que oui, les nations sont aujourd’hui incapables de gérer les défis à venir (écologique, démographique, migratoire etc. ) dans ce cadre de mondialisation qui comme il l’ explique est dans une certaine mesure spontanée.
    -
    Avec tout le respect que j’ai pour vous, à mon avis, c’est une mauvaise façon de poser la question. Plus précisément, cela appelle forcément une réponse qui va dans le sens de ce "gouvernement mondial" que vous souhaitez.
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    L’État universel (NWO, gouvernement mondial, appelez-le comme vous voulez) est un très vieux fantasme qui n’a jamais abouti et il n’y a aucune raison que cela aboutisse un jour. Ou bien, même si cela aboutit, ça se cassera la gueule très vite, mais ça va faire beaucoup de dégâts en s’effondrant. Autant s’épargner des frais supplémentaires.
    -
    Prétendre que les "nations sont aujourd’hui incapables de gérer les défis à venir", c’est vite dit. Évidemment qu’elles en sont capables ; si c’est mal géré, c’est très probablement que ça n’intéresse personne, au fond (sauf les couillons comme vous et moi). Ce qui est parfaitement logique : du point de vue national, l’intérêt national l’emporte systématiquement sur les considérations internationales (y a qu’à voir la politique des États-Unis, par exemple). Du coup, cet État universel ne peut être réalisé que par un (des) acteur(s) supra-étatique(s), et c’est d’ailleurs bien ce que dit H.G. Wells dans son The open conspiracy. Aujourd’hui, cet acteur ne peut être qu’un méga-trust planétaire. Vous avez envie de vitre dans un État universel créé et géré par un consortium de multinationales, vous ? Eh bien, pas moi, et je suis loin d’être le seul.



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    bOvinus bOvinus 3 septembre 2014 15:31

    Il est tout à fait manifeste qu’il y a encore bien plus à dire du côté de Kiev. Les acteurs locaux ne sont évidemment que des marionnettes, dont les ficelles mènent tout droit à Washington. Et encore, je ne parle pas des connexions, de plus en plus visibles, entre fascisme et libéralisme dont on la trace remonte au moins au Reich d’Adolf.



  • 2 votes
    bOvinus bOvinus 2 septembre 2014 15:30

    @ Sentero
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    Dans cette affaire, des mythes, y en a pas tant que ça, si on prend la peine de réfléchir deux secondes.
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    1. La Crimée n’a pas été "annexée", mais a demandé son rattachement logique à la fédération russe par référendum. Les sondages étaient sans appel depuis au moins quinze ans. Du reste, quand on compare le salaire moyen en Ukraine au moment du référendum, et le salaire en Russie, il se trouve que ce dernier est trois fois plus élevé. Le résultat était évidemment prévisible, faut pas prendre les gens pour des cons non plus. À la limite, si jamais il a été trafiqué, ce ne peut être que pour faire baisser le taux en faveur de l’adhésion.
    -
    Quant aux soldats russes, oui, y avait déjà ceux de la base de Sébastopol (plusieurs milliers d’hommes, il me semble), et d’autres ont été déployés au moment du référendum. Il me semble que la France ne se gêne guère pour envoyer les légionnaires pour faire évacuer les ressortissants français dès que ça barde un peu dans un bantoustan d’Afrique quelconque, non ? La Crimée est peuplée de Russes depuis plus d’un siècle, et en situation d’instabilité politique, ce qui était le cas au moment des faits, il paraît normal que l’État de la mère patrie prenne des dispositions pour les sécuriser. Vous n’êtes pas de cet avis ?
    -
    2. La contre-attaque des insurgés au Donbass est trop violente pour être du fait de leurs seules forces. Il est évident qu’il y a des contingents des forces armées de la Fédé de Russie sur place et qu’ils n’y sont pas uniquement pour faire du tourisme. Vous insultez l’intelligence du lecteur avec votre ironie bon marché.
    -
    Cela dit, poussons le raisonnement juste un peu plus loin, vous voulez bien ? Nous sommes au mois de septembre. Dès novembre, c’est à dire, d’ici une soixantaine de jours, il va commencer sérieusement à cailler. L’état des grandes villes (et pas seulement) est catastrophique : les infrastructures-clef sont en miettes (qu’on se demande en quoi une centrale électrique ou un hôpital constitue un objectif "militaire", mais il semble que ce soit bien le cas pour l’armée loyaliste), les stocks de nourriture et de charbon sont à peu près à zéro dès à présent. La moitié (au moins) de la population civile a quitté la zone des combats (c’est-à-dire, les provinces de Donetsk et de Lougansk) ; que va faire l’autre moitié, aussitôt que l’hiver sera là, à votre avis ? Le choléra, le typhus, ou la tuberculose, ça vous parle ? il se trouve que ces joyeusetés ont la fâcheuse tendance d’apparaître en zone de guerre très rapidement, et que les réfugiés vont évidemment les ramener dans leurs bagages. Où iront-ils, à votre avis ?
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    Sinon, un p’tit Tchernobyl 2, qui est partant ici ? smiley
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    En menant la politique qui est la sienne depuis au moins mars, le gouvernement de Kiev a clairement démontré son irresponsabilité, mais également son incompétence. Il est évident que la Russie non seulement soutient à fond les insurgés voire les manipule, comme il est évident qu’elle envoie des soldats par quelque moyen que ce soit.
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    Ne rien faire, voilà ce qui serait en réalité condamnable.



  • 2 votes
    bOvinus bOvinus 2 septembre 2014 14:44

    @ Primate et l’Auteur
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    Mais la vérité est, selon moi, à chercher dans l’organisation sociale absurde de nos sociétés modernes.
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    Je suis on ne peut plus d’accord. On pourrait même être plus précis, en mentionnant l’organisation économique absurde de nos sociétés.
    -
    Concernant la chronophobie, il est possible qu’elle soit elle-même un symptôme, ou en tout cas une conséquence, de quelque chose d’autre : l’impiété et l’irréligion, érigées peu à peu en norme, en France depuis l’époque des "Lumières", et à présent à peu près partout en Occident. La perte des repères traditionnels en résultant finit par s’avérer bien plus dommageable à grande échelle que ne pourront jamais le compenser les quelques bénéfices que nous en tirons.

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