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  • 3 votes
    bOvinus bOvinus 23 octobre 2014 21:04

    @ erQar :
    -
    La "langue ukrainienne", c’est comme l’Ukraine, ça n’existe pas et n’a jamais existé. En revanche, ce qui existe, ce sont de nombreux dialectes locaux. Plus on va vers l’ouest, et plus ils ressemblent à du polonais, et quand on va vers l’est, ça ressemble plutôt à du russe, jusqu’à devenir carrément du russe dans les provinces les plus proches de la frontière. L’un de ces dialectes a été déclaré "langue officielle ukrainienne" et c’est à celui-là qu’on se réfère quand on parle de "langue ukrainienne". Je ne saurais pas en dire davantage. Ce que je peux dire, par contre, pour avoir deux-trois fois en Ukraine quand j’étais gamin (dans les années 1980), c’est que tout le monde me comprenait parfaitement.
    -
    Moi, j’avais un peu de mal, ils ont de nombreux mots différents, mais la grammaire et la base linguistique sont identiques au russe. Quoique on s’habitue vite. Mais ce n’était pas l’ouest du pays, je sais pas comment c’est par là-bas.
    -
    Quant à l’alphabet, la façon dont on écrit l’ukrainien "officiel" ressemble pas mal à l’alphabet russe début XXème.



  • 7 votes
    bOvinus bOvinus 23 octobre 2014 19:18

    Oui maQ, je confirme : la traduction est bonne. Je l’avais déjà écouté en VO, donc je peux certifier qu’il n’y a pas de lézard sur la traduction.
    -
    On peut reprocher beaucoup de choses aux Russes, notamment, une certaine brutalité, mais au moins ils sont honnêtes. Et franchement, si je devais choisir entre l’impérialisme US et l’impérialisme Rus’, j’opterais pour ce dernier sans hésiter. Ils ne font pas disparaître des peuples entiers de la surface du globe, tandis que chez les Anglo-Saxons, c’est presque une habitude.
    -
    Quant au Secteur Droit (c’est ça que signifie leur nom en français), ils ne sont que les représentants d’un autre impérialisme, celui des Polonais. C’est un mouvement né en Galicie, et la Galicie est une province polonaise. Les bolochos ont créé dans les années 1920 l’Ukraine en raccrochant la Galicie à la province russe de Novorussie (en gros, sud-est ex-Ukrainien + Crimée + littoral Mer Noire). Ce bricolage ne pouvait fonctionner que dans le cadre de l’URSS, en tant qu’État-nation, ça n’est pas viable du tout. De plus, l’agresseur dans cette histoire n’est pas la Russie. Le mieux serait que Galiciens et Russes se séparent en deux pays, sinon, les premiers finiront forcément par perdre la guerre et devront forcément répondre de leurs actes.
    -
    Il faut comprendre la mentalité du peuple russe. Il n’est pas spécialement agressif, et choisir systématiquement la coopération, jusqu’au moment où sa patience est épuisée. Et à ce moment-là, gare. Je ne parle évidemment pas des dirigeants, vu que là, la logique étatique et les traits de caractère individuels prévalent. Néanmoins, ils savent très bien comment "fonctionne" leur propre peuple, et savent très bien en jouer.
    -
    En fait, l’idée que développe Douguine n’est même pas nouvelle. Ce n’est rien d’autre que la politique déjà menée autrefois par Pierre 1er. La Suède s’en souvient encore...



  • vote
    bOvinus bOvinus 21 octobre 2014 15:41

    @ Voter AM
    -
    Oui, mais là on parle de monnaie. Et dire qu’une devise n’est pas une monnaie, c’est du foutage de gueule...
    -
    C’est exactement ce que je dis, mais c’est vous qui vous moquez du monde, pas moi. Une devise n’a aucune valeur en soi. C’est l’État émetteur qui impose cette valeur, par l’intermédiaire de la loi. Une devise relève du domaine du droit, pas de celui de l’économie. En gros ça veut dire : si tu refuses de me donner ton bien en échange de ce papier, je te fais mettre en prison / je te tue / je te mets à l’amende / je réquisitionne, etc. C’est donc tout simplement du racket.
    -
    Je rajouterai également que devise et monnaie ont en commun la caractéristique d’être fiduciaires - elles sont basées avant tout sur la confiance qu’on leur accorde. À chacun de choisir si il a davantage confiance en un rectangle de papier ou une pièce en or ou en argent. Avant de choisir en quoi l’on va placer son épargne, ça peut être utile d’y réfléchir une minute ou deux.
    -
    Dans votre société, un bien doit rester suffisamment rare pour avoir de la valeur. Et c’est ce "suffisamment rare" qui engendre l’envie, le vol, etc.
    -
    Ce n’est pas "ma société", c’est simplement la société dans laquelle on vit au jour d’aujourd’hui. Ce n’est pas moi qui l’ai créée, et je ne la défends pas non plus. Mon ambition se borne à tenter de faire comprendre aux gens certaines choses, à eux d’en faire ce qu’ils voudront.
    -
    Pour autant, prétendre "égaliser" tout le monde, supprimer la rareté, afin de supprimer du même coup "l’envie, le vol, etc.", ça me paraît assez dangereux comme idée. J’ai déjà lu ça quelque part.
    -
    Vous pouvez rêve avec tous les trésors que vous voulez, s’ils servent aussi à se taper dessus, se voler, se tuer (comme dans le Jean de Florette dont vous parlez), je ne vois pas l’intérêt.
    -
    Mais... vous comprenez bien, n’est-ce pas, que c’est la même chose de nos jours, avec les devises ? Combien de gens se font chaque jour tuer, voler, etc., pour de vulgaires dollars ?
    -
    Quant à la comparaison avec "votre maison, votre bétail", et "votre femme, votre fille" ce serait considérer ces "éléments" comme des objets. Or je vous rappelle que ces éléments "pensent par eux-même" et ont droit à faire ce qu’ils veulent de leur vie.
    -
    Oh, mais quel joli procès d’intention que vous me faites-là ! Je le disais bien que vous étiez dangereux...



  • 2 votes
    bOvinus bOvinus 19 octobre 2014 13:26

    @ Votez Guignol :
    -
    Faire croire qu’il y a la bonne monnaie et la mauvaise monnaie.
    -
    Bon et mauvais sont des qualificatifs inappropriés, d’autant plus que dans un cas, il s’agit de "monnaie", dans l’autre, de "devise" (une devise est, en termes économiques, non pas de la monnaie, mais un "substitut de monnaie", à savoir un ersatz). C’est comme si vous disiez que les céréales, c’est "bon", et les tubercules, c’est "mauvais" - ça n’a aucun sens.
    -
    de toute manière, la monnaie est un outil qui génère de la misère ...
    -
    On peut considérer que la vie, ça génère la souffrance et la mort. Doit-on nécessairement considérer qu’il faut de suite se suicider ?
    -
    D’autant plus un enfumage qu’elle prône l’utilisation de métal
    -
    Vous tordez le bâton. Nulle part il n’est dit qu’il faut nécessairement "utiliser du métal". Si on tentait cela, on aurait vite un problème de masse monétaire. La vocation des monnaies polymétalliques serait plutôt d’être un outil d’épargne sur le long terme. C’est ainsi qu’en Inde, par exemple, des familles à première vue plutôt démunies parviennent à accumuler de la richesse sur plusieurs générations.
    -
    C’est ainsi que l’on faisait aussi en France, dans certains milieux paysans, il n’y a pas si longtemps de cela (voir "Jean de Florette", où le Papet sermonne son neveu Ugolin quant à l’absolue nécessité de se marier, afin de perpétuer la famille des Soubeyran ; il mentionne un trésor de famille équivalent à plusieurs coffres de Napoléons, qu’il ne faut pas laisser se perdre ; avez-vous la moindre idée de ce que cela représenterait aujourd’hui, en termes de pouvoir d’achat ?).
    -
    La seule voie réellement harmonieuse qui assurera votre survie, est un système post-monétaire, car sans gâteau à voler, les voleurs ne s’en prennent plus à vous.
    -
    À ce compte-là, les voleurs peuvent aussi s’en prendre à votre femme, votre fille, votre maison, votre potager ou votre bétail. On n’est jamais à l’abri de problèmes de cette sorte. Est-ce que pour autant, on doit renoncer à tout cela, de peur que les voleurs ne cherchent à le voler ?



  • 3 votes
    bOvinus bOvinus 18 octobre 2014 23:38

    erQar :
    ""
    Une société saine est une société où les sachants guident les croyants vers le Bien

    -
    Encore une histoire de peuple élu
    ""
    -
    Ouais, c’est étrange, ça me rappelle vaguement ce que j’ai lu dans un gros bouquin anti-mite. Genre "La controverse de Sion" de Reed ou peut-être celui d’Israël Shahak, qui parlait du courant talmudiste du judaïsme. Il paraîtrait qu’en effet, c’est ainsi que les Juifs catégorisent les gens : ceux qui ont étudié dans les écoles talmudiques, et donc, connaissent parfaitement toutes les écritures ; ceux qui connaissent la Bible et éventuellement la Torah ; et les autres, qui ne connaissent à peu près que dalle.
    -
    Un peu rigide comme plan, quand même...

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