• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

bOvinus

bOvinus

irrealpOlitik.fr

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 122 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0


Derniers commentaires




  • vote
    bOvinus bOvinus 20 juin 2014 23:25

    @ Vichy
    -
    De plus les soviétiques n’étaient pas fans de staline surtout surtout dans les territoires soviétiques non-russes.
    -
    Connerie. On ne fait pas tout ce qu’à réussi à faire le système stalinien à coups de pied au cul. Pour réaliser une industrialisation massive d’un pays aussi gigantesque que l’URSS en un délai aussi court (on parle en gros des années 1930 à tout casser), il fallait au minimum non seulement le consentement très bienveillant de la population, mais son implication la plus engagée et la plus active possible. Les États-Unis ont mis 100 ans (soit, environ tout le XIXème siècle) à faire la même chose, mais ils le faisaient avec des méthodes d’esclavagiste (intéressez vous sérieusement au système carcéral américain, vous m’en direz des nouvelles). On voit bien ce qui était efficace et ce qui ne l’était pas. Et je ne parle même pas de la victoire de l’URSS qui eut à affronter, seule, la totalité ou presque du potentiel européen (juste une statistique : il paraît que la France à elle seule représentait à elle seule dans les 40% du potentiel industriel engagé par l’Allemagne dans cette guerre... il y a de quoi réfléchir). L’ouverture du soi-disant "deuxième front", c’est une date que vous devriez pourtant bien connaître : le 6 juin 1944...
    -
    pour les juifs : staline via les procès de moscou et à la fin de son règne désenjuivera massivement l’urss
    -
    Vous êtes manifestement assez mal renseigné sur le sujet. L’antisémitisme sous Staline était passible de peine de mort. Les procès de Moscou n’était pas une "désenjuivation" mais plutôt une "détrotskysation". De tout temps, l’Empire russe, quel que soit son nom a été extrêmement tolérant et universaliste envers les peuples qui le composent (et, quoi qu’on en dise, les Juifs en font partie). Voir la Russie comme une sorte d’État-nation européen, ethniquement plutôt homogène, est une erreur grossière.
    -
    Les procès de Moscou ne réprimaient pas un peuple, mais une force politique d’opposition qui était devenue intolérable par son activisme clandestin, surtout que l’on était à la veille d’une guerre. Et il se trouve que bon nombre des figures du PC de l’époque, issus d’une "vieille garde" trotskyste-léniniste, étaient souvent des Juifs.
    -
    l’accusation de judéo-bolchevisme du communisme, valable au début de l’urss, est totalement mal-placé depuis staline.
    -
    Ça, c’est une évidence. Ne perdez pas de vue, toutefois, que la propagande du Dr. Goebbels était destinée aux masses, et pour cette raison, visait l’efficacité. La logique et la cohérence, non.
    -
    Et enfin Marx et Trotski (que je n’aime pas pourtant) juifs de sang étaient judéophobes.
    -
    Marx, peut-être bien. Pour ce qui est de Leibo Bronstein, j’en sais rien. Ce que je sais, c’est que celui-ci croyait dur comme fer à son délire de "révolution mondiale", et était prêt à sacrifier toutes les nations et toutes les cultures du monde entier pour atteindre cet objectif. Pour cette raison, il me paraît être une ordure intégrale. En revanche, cela appelle tout de même une question : en supposant qu’une telle chose soit même envisageable, hypothétiquement, quel genre de peuples s’en seraient le mieux sortis ? Les sédentaires (soit, à la louche, 99% de la population mondiale), ou bien, les nomades, genre Roms ou Juifs, qui sont de toutes petites minorités ?



  • 2 votes
    bOvinus bOvinus 20 juin 2014 22:54

    @ Blueman
    -
    Vous voulez dire, sans doute, que c’est vous même qui cherchez les infos, interviewez, filmez, enregistrez, faites le montage et la post-prod etc. ? ;o)



  • 1 vote
    bOvinus bOvinus 20 juin 2014 17:47

    Bien que je sois stalinien, je ne soutiens pas pour autant la catégorie de "peuple criminel" qui a existé en URSS, il faut le reconnaître. Vous avez raison de le souligner, cela dit, encore une fois, il faut juger avec les catégories d’époque. Mettez-vous à la place des dizaines de millions de citoyens soviétiques (Russes et pas que, comme vous l’aurez bien compris) qui ont perdu une partie ou la totalité de leur famille dans la 2ème guerre mondiale. Vous croyez qu’ils auraient toléré que l’État ne fît rien contre certains groupes ethniques plus ou moins obscurément identifiés comme étant Ukrainiens, Tatars ou Tchétchènes ? Non, bien entendu. À la limite, le seul truc qui paraît contestable dans votre critique sur la déportation des Tatars, ce sont les chiffres de mortalité que vous avancez, qui me paraissent bien trop élevés pour être crédibles. D’où les sortez-vous ?
    -
    Cependant, je ne crois pas qu’il soit juste d’imputer l’entière responsabilité de cette répression à Staline seul et en personne. Vu la tension à l’époque (et cette fois, vis-à-vis des Anglo-saxons), il avait bien évidemment d’autres chats à fouetter. Il s’agit probablement de répression (voire, vengeance) purement administrative, selon un algorithme assez bien décrit par Kafka dans "Le Procès".
    -
    Quant à boycotter le référendum... c’est exactement ce qu’ont fait les pro-russes en Ukraine avec les élections présidentielles en empêchant qu’elles aient lieu au maximum sur les territoires qu’ils contrôlent...
    -
    Vous ne savez pas lire ou bien, vous faites exprès ? La Novorussie (c’est-à-dire, les provinces de Lougansk, Donetsk, Dniepropetrovsk, Nikolaev, Kharkov et Odessa au minimum) n’est pas pro-russe, elle est russe, de langue, de culture, de religion et de mémoire collective. Et elle représente non pas 15% de la population de l’Ukraine, comme les Tatars en Crimée, mais plutôt autour de 55%. Quand l’un des premiers actes de la junte arrivée au pouvoir après le coup d’État contre Yanoukovitch est l’abolition du statut de langue officielle du russe, et qu’en plus, leur gouvernement est composé pour une partie non négligeable de néo-nazis, comment voulez-vous qu’ils réagissent ? La seule réponse adéquate dans ce genre de situation, si l’on tient compte du vécu historique de ces gens par rapport au nazisme, est évidemment l’insurrection armée. C’est exactement ce qui est en train de se passer.

    -

    N’oubliez pas non plus que la plupart d’entre les ex-citoyens soviétiques n’ont toujours pas intégré la chute de l’URSS dans leur subconscient et continue de vivre d’après la vision du monde de l’URSS. L’Occident est un ennemi, et quand l’Occident tente de s’emparer de vos terres, quelle que soit la pseudo-légitimité qu’il invoque (même la plus "démocratique" du monde), il faut combattre l’ennemi jusqu’au dernier homme, par tous les moyens. Dans le monde russe, on ne dit pas "libéralisme" ni "démocratie". On dit libérastie et démocrastie, et on craint de devenir homo si ils frappent à votre porte.



  • 3 votes
    bOvinus bOvinus 20 juin 2014 16:35

    @ Sentero

    -

    bizarrement ils préféraient rester soumis aux nazis ukrainiens cannibales...

    -

    Ne racontez pas de conneries. Ces gens représentent à peine 15% de la population en Crimée.
    -
    1. Les Tatars ont activement collaboré avec le Reich pendant la 2ème GM, suite à quoi, ils ont été déportés pendant quelques années en guise de châtiment, puis réhabilités et autorisés à se réinstaller sur leur terre historique, à savoir, la Crimée. Ils ont misé sur le mauvais cheval, ils ont perdu, ils ont payé, fin de l’épisode.
    -
    2. La Crimée à été arrachée à l’empire ottoman par Catherine 2 vers 1783. Malheur aux vaincus. À d’autres temps, d’autres mœurs, il serait malhonnête de juger ce qui s’est passé il y a plus de 2 siècles avec les catégories de pensée contemporaines. À l’époque, c’était une pratique normale que de refaire les cartes à coups de canon et la France n’est pas le dernier pays à avoir pratiqué cette méthode, loin de là.
    -
    3. La Crimée a toujours fait partie de l’État russe (quel que soit son nom) jusqu’en 1954, date à laquelle un certain Khrouchtchev, trotskyste ukrainien, décida qu’il fallait impérativement la rattacher à la République Socialiste d’Ukraine pour des raisons connues de lui seul. L’Ukraine étant elle-même un État artificiel créé par les bolchéviks en 1922, à partir de la Galicie, terre d’origine et de culture polonaise et de la Novorussie, province russe des siècles. La RSU de 1922, c’est un genre de Belgique, faut donc pas s’étonner que ce soit toujours la merde aujourd’hui. Historiquement, donc, la Crimée et la Novorussie sont des terres russes, y a pas à tortiller du cul, les faits sont des faits. Pour ce qui concerne la Galicie, la question se pose en termes évidemment différents, et cette partie-là aurait en effet, éventuellement vocation à (re)devenir indépendante.
    -
    4. En termes socio-économiques, les Tatars ne sont pas plus idiots que n’importe qui et voient bien où est leur intérêt. Même si "certains réseaux" ont essayé d’y fomenter le même genre de propagande que vous lors du du référendum de mars 2014, faut bien reconnaître que le résultat a été plutôt décevant. Ça paraît fou, mais les Tatars ont été comme tout le monde à l’école soviétique, l’une des plus performantes du monde, et on leur a très bien enseigné l’arithmétique. Ils savent faire la différence entre le niveau de vie et de salaire russe et ukrainien et ils voient bien que la Russie continue tant bien que mal de se développer, alors que l’Ukraine, pourtant encore extrêmement riche en 1989 est 25 ans plus tard se trouve au contraire en voie de somalisation avancée. Ils ont donc voté en conséquence, même si il s’est trouvé bien assez d’abrutis chez eux pour boycotter le référendum. Quand bien même, encore une fois, on se rappellera qu’ils représentent à peine 15% de la population en ces terres. Le référendum étant un exercice démocratique, presque "populiste", cela n’a évidemment pas joué en la faveur des fouteurs de merde de votre sorte.

    -

    5. Enfin, sur le plan culturel, il est d’une évidence absolue que les conditions de vie pour les peuples et les cultures minoritaires sont bien plus avantageuses dans l’empire russe pour des peuples comme les Tatars de Crimée que celles que l’État artificiel d’Ukraine tente d’imposer par la force, dans sa rage de passer pour un État-nation européisable. Nul n’a jamais interdit a quiconque de parler sa langue natale en Russie, les discriminations de nature ethno-culturelle sont passibles de lourdes amendes et enfin, tout peuple historique se voit accorder d’office divers droits politiques (statut officiel, subventions culturelles, enseignement bilingue, etc), qui sont des choses dont par exemple les Bretons, les Corses, les Occitans, etc. n’osent pas même rêver en France. Cela s’explique par le fait que la France est un État-nation, tandis que la Russie est un empire multi-ethnique ; les droits culturels sont un minimum indispensable dont tous les peuples de l’empire russe bénéficient afin de pouvoir cohabiter en bonne intelligence dans le même État.



  • 8 votes
    bOvinus bOvinus 20 juin 2014 15:15

    Non, je ne trouve pas.
    -
    En effet, personne n’a jamais réussi (quoique... si on prend l’Empire romain, on peut tout de même lui concéder qu’il a réussi dans ce qui était à l’époque le "monde connu" sur une période relativement longue). Cependant, cela ne veut pas dire que cela ne peut être réalisé.
    -
    À notre époque, les moyens mobilisés au service de cet objectif sont tels que c’en est réellement préoccupant, si on regarde froidement de quoi dispose l’oligarchie actuellement. C’est cela qui est inédit et totalement nouveau. Tous les grands oligarques ne sont pas forcément mondialistes, et en réalité, c’est la seule chose qui fait que ce foutu NOM n’est pas encore effectif. Néanmoins, même si on s’en tient uniquement au "monde occidental", eh bien... il faut bien avouer que les carottes sont cuites.

Voir tous ses commentaires (20 par page)

Les thèmes de l'auteur


Publicité


Publicité


Palmarès

Publicité