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@ Vichy
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hitler avait une haine profond vis à vis de la "sous-race" "slave"
"tatar-mongol" pas pour rien que 15 millions de civils soviétiques
furent tués par les nazis, ...
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Sous-race, pour la Weltanschauung nazie, certainement. Cependant, les Slaves ne sont pas des tataro-mongols, ce sont tout simplement des Slaves. En revanche, il y a beaucoup de tataro-mongols dans l’empire russe, ça, c’est certain (Bachkirs, Khazaks, Tatars, etc.). Il y a quelque chose comme 190 peuples différents en Russie, mais les Slaves sont largement les plus nombreux. Quant aux ashkhénazes, qui sont en fait des Khazars convertis au judaïsme, ceux-là ne sont pas des tataro-mongols mais des turco-mongols.
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Quant à la "haine profonde" de Hitler, j’en sais rien, je n’ai aucune connaissance de ses pensées intimes. Même si cela était vrai, il me semble que l’explication réelle est à chercher ailleurs. On ne fait pas de la politique et encore moins la guerre avec des sentiments. À mon avis, il s’agit tout simplement d’utilitarisme : ce qui intéressait le Reich, ce n’était pas de faire un méga-génocide, mais de récupérer des terres et des ressources (la population, dans cette logique-là, est aussi une ressource). Les Russes n’étant pas disposés à les donner sans combat, la seule solution pour atteindre l’objectif, c’est tout bêtement de tuer les Russes et de les terroriser au maximum. Dans cette logique, il était évidemment hors de question de faire preuve de magnanimité, d’autant plus que les partisans, très souvent soutenus par les civils, sévissaient dans les territoires occupés et réussissaient parfois à mener des opérations de sabotage d’envergure ou de renseignement opérationnel au profit de l’Armée Rouge. Comme on ne pouvait s’attaquer aux partisans, eh bien, on réprimait les civils. Par ailleurs, chaque division, chaque bataillon avait ses commissaires politiques, qui s’avéraient souvent être des Juifs (laïcs, bien entendu). Ces gens-là pouvant aussi s’avérer très dangereux pour l’occupant, par exemple, en fomentant des insurrections ou en diffusant de la propagande, il était vital de les éliminer en tout premier lieu. Comment les repérer ? Impossible. Du coup, cela donnait lieu à toutes sortes d’expédients totalement hallucinants, du genre, abattage à la tête du client.
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Tout cela est évidemment très moche, mais s’explique très aisément par la logique de la guerre d’occupation, sans avoir besoin de recourir à des explications "sentimentales". Vous croyez vraiment que Robespierre avait une "haine profonde" des Vendéens ? Évidemment, non. Mais ça n’a pas empêché les révolutionnaires de mener un génocide dans les provinces rebelles.
Cette vidéo, c’est vraiment n’importe quoi. Il y a plusieurs choses à en retenir, qui sont toutes plus ou moins sans intérêt.
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1. Soral n’aime pas les juifs (c’est à dire, les individus, quelle que soit leur origine ethnique, qui se réclament du judaïsme). Il a dit a bien des reprises que les Juifs (c’est à dire, pour les abrutis, les sophistes et les ignorants, les individus étant d’origine ethnique sémitique si on est séfarade, ou bien, turco-mongole, si on est ashkhénaze) de bonne foi qui ne souffrent pas d’un complexe de supériorité vis-à-vis des autres nations (c’est à dire, dans la définition française de ce terme, un groupe d’individus de culture semblable rassemblés autour du même projet politique ; en effet, il existe autant de définitions que de cultures et certaines se basent sur des critères objectifs, tels que les liens de sang ou la langue pratiquée) sont bienvenus dans son association. Ce que l’auteur de la vidéo nous impose comme son point de vue n’est qu’un faux débat, il ne s’agit pas de racisme, mais de judéophobie. D’accord, la loi française est assez peu tolérante sur le sujet, mais on ne peut pas dire qu’il s’agit de racisme en l’espèce si on a un peu de culture et qu’on est de bonne foi. Ça plaît à certains, ça plaît pas à d’autres, mais au final, qu’en a-t-on à cirer ? Soral a le droit d’être judéophobe si ça lui chante, il n’y a pas de quoi en faire tout un débat.
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2. Soral est macho (il aime bien chanter les louanges de ce qu’il appelle "la virilité"). Mouais, bon, encore une fois, c’est son droit. On peut adhérer ou s’insurger, dans tous les cas, c’est un problème strictement subjectif. En d’autres termes : qu’est-ce qu’on en a à cirer ? Apparemment, ça inquiète l’auteur de la vidéo, mais c’est son problème, donc, à lui de gérer ses complexes. Agoravox n’est pas une antichambre de psy publique.
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3. Cet extrait qu’on nous montre n’a aucune valeur : on ne sait pas à qui parle Soral, en quelles circonstances, ni à quelle question il répond. Ça fait bien trop d’inconnues pour en faire tout un plat.
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4. Apparemment, le thème est l’interview de Poutine par Elkabbach, et Soral nous expose ses impressions. J’ai envie de dire : "très bien mon vieux, mais ça, c’est toi qui le vois comme ça, en quoi est-ce je suis censé trouver ça intéressant ?". Chacun peut y voir ce qu’il veut y voir, en tout cas, il ne s’agit pas, objectivement, de la sempiternelle "question juive", mais bien de la "question russe".
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5. Sur l’obsession anti-judaïque de Soral, en effet, ça devient lourdingue à la fin, mais encore une fois, c’est strictement son problème. Si ça vous plaît pas, eh bien, vous l’écoutez pas, point. Si vous y revenez sans cesse, c’est qu’en effet, ça vous intéresse, "à l’insu de votre plein gré" ou bien, c’est que vous êtes franchement maso. Allez voir un psy.
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6. Personnellement, ce sujet me fait chier. Tout a été dit et redit là-dessus, et surtout, beaucoup trop de conneries. Oui, en effet, objectivement, la "communauté juive" (qui mériterait pour commencer une sérieuse redéfinition, compréhensible pour quelqu’un de culture franco-catholique, parce qu’il me semble, de l’extérieur, qu’il s’agit là d’un grotesque quiproquo dont les bénéficiaires systématiques sont les représentants autoproclamés de la dite communauté) paraît sur-représentée en France.
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7. Sur le sujet de la "Shoah" : déjà, c’est quoi ce mot ? Ça veut dire quoi, ça vient d’où ? Si il s’agit du génocide des Juifs (les nazis ne faisaient pas la distinction entre les laïcs et les pratiquants du judaïsme, Soral, lui, la fait) pendant la 2ème guerre mondiale, oui, certes, c’est abominable. Cependant, j’ai envie, pour changer, de parler du génocide des Slaves pendant la même période. Car, les fameux Stalags nazis étaient surtout en réalité pleins à craquer de prisonniers civils et militaires Slaves (qu’ils soient Polonais, Russes, ou identifiés comme étant Soviétiques, c’est-à-dire, pour la propagande nazie, "judéo-bolchéviks" - allez comprendre ce que ça veut dire exactement, moi, je ne comprends pas...). Cela est le vrai génocide de cette guerre. Et il était pratiqué non pas pour des raisons raciales (tout homme un peu censé devrait se poser des questions quand on lui parle de "race"), mais surtout, politiques et économiques. La question "raciale" n’était qu’un justificatif, un pauvre prétexte bien commode permettant de faire crever à la peine Juifs, Russes, Tziganes, opposants politiques et tous ceux qui ont eu la malchance de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment pour faire tourner la machine de guerre du 3ème Reich, dont l’objectif réel n’est toujours pas très clair à ce jour.
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8. Découlant du point 7, oui, il est assez révoltant qu’une clique d’individus changeant d’appartenance ethnique, religieuse ou culturelle comme de chemise, selon les circonstances, mais s’autoproclamant "Juifs" (ou bien, "juifs") continue d’agiter cette espèce de fantasme appelé "Shoah" pour en obtenir toutes sortes d’avantages avant tout économiques. C’est tout simplement ignoble. On ne vend pas le malheur de son grand-père au bazar de Babylone, sauf si on est soi-même la dernière des ordures. Et je pense que c’est bien ce que veut dire Soral en définitive, ce qui explique ses écarts de langage récurrents.
Pourquoi, "Oumma" vous a forcé à regarder contre votre gré ?
Ah, ce vieux Andrey Fursov, dont je parlais à Hijack dans un commentaire récent. Il n’est pas exactement un "stratège", comme l’écrit O. Berruyer, mais un historien spé Asie. Marrant de voir cet enregistrement passer par ZéroHedge pour arriver sur le blog "Les Crises".
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Ici, ce type serait un conspirationniste 200% pur porc, mais en Russie, il tient une chaire d’ "analyse et de prévision" à l’Université d’État de Moscou, et cet enregistrement est un de ses cours magistraux. La partie questions-réponses semble avoir été supprimée dans cette version. C’est, en effet, un équivalent assez fidèle de Pierre Hillard. La différence, c’est que Hillard est beaucoup plus porté sur la preuve, le document officiel, la déclaration certifiée. Fursov est beaucoup moins formaliste ; sa position, en gros, c’est que dans certains domaines "sensibles", il ne peut y avoir de preuves, faut pas trop en demander non plus ; partant de là, une "preuve indirecte" peut suffire si elle est analysée correctement.
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Le thème préféré de Hillard, ce fameux mondialisme germano-anglo-saxon, Fursov ne s’étale pas dessus, l’expédiant en quelques phrases où il dit qu’il faut lire The Open Conspiracy et New World Order de H. G. Wells (oui, oui, l’auteur de "La guerre des Mondes", celui-là même). Comme vous pouvez le voir, les titres sont assez éloquents en soi. Ce bonhomme serait, d’après Fursov, "l’une des figures les plus maléfiques du 20ème siècle". Il aurait écumé toutes les sociétés et organismes plus ou moins "discrets" de son temps... Oups.
Ah ouais, en fait, y a pas que la Russie qui vous dépasse, comme sujet. La lutte des classes n’existerait donc pas. C’est ce que disait logan 2 sur le mondialisme plus haut, ça existe pas non plus paraît-il. Soral, vous l’écoutez avec les oreilles ou ... autre chose ?
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